- leopoldsaroyanNiveau 2
Theriakos96 a écrit:leopoldsaroyan a écrit:NeoCollegue2020 a écrit:Theriakos96 a écrit:
Pour les concours externes également il y a eu des aménagements des épreuves en cours de route (annulation de l'épreuve écrite de grammaire pour l'agrégation de LM, impossibilité de faire des manipulations pour les oraux des agrégations externes de Physique, Chimie et SVT etc.) ; si le ministère a agi ainsi c'est parce qu'il peut s'appuyer sur des garanties de légalité (sans vouloir offenser personne, j'imagine que là-haut il se trouve une pléthore de juristes, avocats, hauts fonctionnaires qui connaissent beaucoup mieux que nous le droit : s'ils ont validé l'action du ministère c'est parce que c'est légal).
Autant l'annulation de l'épreuve écrite de grammaire me semble problématique, autant l'impossibilité de faire des manipulations lors des oraux qui n'ont pas encore eu lieu est encadrée par l'Ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020 relative à l'organisation des examens et concours pendant la crise sanitaire née de l'épidémie de covid-19.
Les oraux n'ont pas eu lieu, mais le concours a commencé. On change les règles en cours de route au mépris de la non-rétroactivité.
Admettre tous les admissibles n'est donc pas changer les règles en cours de route, en faisant fi du nombre de postes publiés avant les inscription au concours et du principe de sélectivité de ce dernier?
Soit, on change les règles, mais il ne faut pas oublier la non-rétroactivité. Pour la majorité des concours externes, on change les règles, mais avant le début des épreuves. Chaque candidat connaît la règle du jeu. Pour les internes, on change les épreuves, mais surtout les conditions d'admission, où de surcroît les candidats n'auront aucune prise. Les écrits sont faits pour sélectionner des candidats pour les oraux, pas pour choisir des admis. La non-rétroactivité est un principe majeur de notre droit, état d'urgence sanitaire ou pas et c'est sans doute suffisant pour annuler un concours si le ministère insistait pour ne prendre qu'une partie des admissibles.
- leopoldsaroyanNiveau 2
TitiaN a écrit:Autre question que je me pose : puisque nous ne connaissons pas nos notes d'admissibilité, peuvent-ils les changer comme ils le veulent tout en nous laissant dans l'admissibilité ?
Je voudrais savoir car il semblerait que les dossiers raep des concours internes du capes, caplp, capet ne soient pas anonymes.
Il faudrait être dans le jury pour le dire, mais c'est la porte ouverte à tous les tripatouillages.
- Theriakos96Habitué du forum
leopoldsaroyan a écrit:Theriakos96 a écrit:leopoldsaroyan a écrit:NeoCollegue2020 a écrit:
Autant l'annulation de l'épreuve écrite de grammaire me semble problématique, autant l'impossibilité de faire des manipulations lors des oraux qui n'ont pas encore eu lieu est encadrée par l'Ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020 relative à l'organisation des examens et concours pendant la crise sanitaire née de l'épidémie de covid-19.
Les oraux n'ont pas eu lieu, mais le concours a commencé. On change les règles en cours de route au mépris de la non-rétroactivité.
Admettre tous les admissibles n'est donc pas changer les règles en cours de route, en faisant fi du nombre de postes publiés avant les inscription au concours et du principe de sélectivité de ce dernier?
Soit, on change les règles, mais il ne faut pas oublier la non-rétroactivité. Pour la majorité des concours externes, on change les règles, mais avant le début des épreuves. Chaque candidat connaît la règle du jeu. Pour les internes, on change les épreuves, mais surtout les conditions d'admission, où de surcroît les candidats n'auront aucune prise. Les écrits sont faits pour sélectionner des candidats pour les oraux, pas pour choisir des admis. La non-rétroactivité est un principe majeur de notre droit, état d'urgence sanitaire ou pas et c'est sans doute suffisant pour annuler un concours si le ministère insistait pour ne prendre qu'une partie des admissibles.
Prendre tous les admissibles équivaut à changer les règles de manière rétroactive, puisque les concours internes ont déjà commencé et on modifie en cours de route le nombre de postes!
_________________
Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris insidentes, ut possimus plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvenimur et extollimur magnitudine gigantea.
– Jean de Salisbury, Metalogicon, III, 4
- neiloutaNiveau 3
En tout cas
Jamais tous les admissibles ont été admis quelque soit les turbulences liés aux événements
L'agrégation a été modifiée de nombreuses fois
https://blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/150420/les-decisions-de-modification-des-concours-denseignants-ont-elles-des-antecedents
Jamais tous les admissibles ont été admis quelque soit les turbulences liés aux événements
L'agrégation a été modifiée de nombreuses fois
https://blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/150420/les-decisions-de-modification-des-concours-denseignants-ont-elles-des-antecedents
- neiloutaNiveau 3
Peut être que les futurs recalés, agiront en procéduriers et parviendront à ......
... Une annulation du concours pour tous!
... Une annulation du concours pour tous!
- leopoldsaroyanNiveau 2
neilouta a écrit:Peut être que les futurs recalés, agiront en procéduriers et parviendront à ......
... Une annulation du concours pour tous!
Oui, mais voyez plus loin. Les admis ne s'en satisferont pas et attaqueront à leur tour le ministère, qui prendrait alors le risque d'être condamné (en connaissance de cause) et de devoir titulariser tout le monde.
- leopoldsaroyanNiveau 2
Theriakos96 a écrit:leopoldsaroyan a écrit:Theriakos96 a écrit:leopoldsaroyan a écrit:
Les oraux n'ont pas eu lieu, mais le concours a commencé. On change les règles en cours de route au mépris de la non-rétroactivité.
Admettre tous les admissibles n'est donc pas changer les règles en cours de route, en faisant fi du nombre de postes publiés avant les inscription au concours et du principe de sélectivité de ce dernier?
Soit, on change les règles, mais il ne faut pas oublier la non-rétroactivité. Pour la majorité des concours externes, on change les règles, mais avant le début des épreuves. Chaque candidat connaît la règle du jeu. Pour les internes, on change les épreuves, mais surtout les conditions d'admission, où de surcroît les candidats n'auront aucune prise. Les écrits sont faits pour sélectionner des candidats pour les oraux, pas pour choisir des admis. La non-rétroactivité est un principe majeur de notre droit, état d'urgence sanitaire ou pas et c'est sans doute suffisant pour annuler un concours si le ministère insistait pour ne prendre qu'une partie des admissibles.
Prendre tous les admissibles équivaut à changer les règles de manière rétroactive, puisque les concours internes ont déjà commencé et on modifie en cours de route le nombre de postes!
Je ne suis pas juriste ou avocat et ne peux répondre sur le fond. Par contre, sur la forme, changer les règles du jeu en cours de route, c'est l'idéal pour casser un concours devant un TA. On ne peut pas retirer à quelqu'un ce qu'il a déjà obtenu.
- TitiaNNiveau 6
Est-ce que le ministère pouvait modifier les épreuves orales en épreuves écrites à cause de l'état d'urgence sanitaire ?
Dans mon cas, à l'oral, il faut présenter une séquence en fonction du dossier donné. Il est possible de le faire à l'écrit, non ?
Dans mon cas, à l'oral, il faut présenter une séquence en fonction du dossier donné. Il est possible de le faire à l'écrit, non ?
- PoiropopsNiveau 5
Theriakos96 a écrit:
Je fais remarquer qu'admettre tout le monde revient également à changer les règles du concours en cours de route, puisque, au moment de l'inscription x postes étant ouverts, on en pourvoirait le double en déclarant tous les admissibles lauréats, tout en enfreignant un autre principe sacrosaint, la sélectivité d'un concours, mais cela, évidemment, ne dérangerait personne. Je suis prêt à parier que la Société des Agrégés ferait un recours devant le TA si tous les admissibles étaient admis, en s'appuyant sur le même principe que vous évoquez.
La seule solution juste (mais impraticable) aurait été d'organiser des oraux en juillet. Cela étant dit, le comportement du ministère a été honteux, ils auraient dû annuler les oraux le 15 avril, avec toutes les autres annonces concernant les concours externes.
Nota bene
Pour les concours externes également il y a eu des aménagements des épreuves en cours de route (annulation de l'épreuve écrite de grammaire pour l'agrégation de LM, impossibilité de faire des manipulations pour les oraux des agrégations externes de Physique, Chimie et SVT etc.) ; si le ministère a agi ainsi c'est parce qu'il peut s'appuyer sur des garanties de légalité (sans vouloir offenser personne, j'imagine que là-haut il se trouve une pléthore de juristes, avocats, hauts fonctionnaires qui connaissent beaucoup mieux que nous le droit : s'ils ont validé l'action du ministère c'est parce que c'est légal).
+ 1000 ! La situation actuelle étant ce qu'elle est (c'est-à-dire, exceptionnelle), il est illusoire de penser trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Cela n'empêche que le ministère a clairement merdé, et que dès le début, prévoir des oraux en septembre/octobre ouvrait sur une multitude de complications.
Bref, cette fois, attendons les jurys, et voilà.
- PhoenixSheNiveau 4
ebulle a écrit:Theriakos96 a écrit:
Je fais remarquer qu'admettre tout le monde revient également à changer les règles du concours en cours de route, puisque, au moment de l'inscription x postes étant ouverts, on en pourvoirait le double en déclarant tous les admissibles lauréats, tout en enfreignant un autre principe sacrosaint, la sélectivité d'un concours, mais cela, évidemment, ne dérangerait personne. Je suis prêt à parier que la Société des Agrégés ferait un recours devant le TA si tous les admissibles étaient admis, en s'appuyant sur le même principe que vous évoquez.
La seule solution juste (mais impraticable) aurait été d'organiser des oraux en juillet. Cela étant dit, le comportement du ministère a été honteux, ils auraient dû annuler les oraux le 15 avril, avec toutes les autres annonces concernant les concours externes.
Nota bene
Pour les concours externes également il y a eu des aménagements des épreuves en cours de route (annulation de l'épreuve écrite de grammaire pour l'agrégation de LM, impossibilité de faire des manipulations pour les oraux des agrégations externes de Physique, Chimie et SVT etc.) ; si le ministère a agi ainsi c'est parce qu'il peut s'appuyer sur des garanties de légalité (sans vouloir offenser personne, j'imagine que là-haut il se trouve une pléthore de juristes, avocats, hauts fonctionnaires qui connaissent beaucoup mieux que nous le droit : s'ils ont validé l'action du ministère c'est parce que c'est légal).
+ 1000 ! La situation actuelle étant ce qu'elle est (c'est-à-dire, exceptionnelle), il est illusoire de penser trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Cela n'empêche que le ministère a clairement merdé, et que dès le début, prévoir des oraux en septembre/octobre ouvrait sur une multitude de complications.
Bref, cette fois, attendons les jurys, et voilà.
+1
A partir du moment où tu acceptes l'idée d'un concours, tu acceptes aussi l'idée qu'il y aura un classement (basé sur des écrits... et/ou des oraux...)
La situation est exceptionnelle en 2020
- ernyaFidèle du forum
Quelqu'un aurait-il d'ailleurs des infos pour savoir s'ils ont eu un mail, un courrier ? S'il y a déjà des dates de réunion posées ? Quoi que ce soit qui puisse me donner à penser que nous allons être bientôt délivrés de cette terrible attente ?
- Prose-ô-Poppée!Niveau 6
PhoenixShe a écrit:ebulle a écrit:Theriakos96 a écrit:
Je fais remarquer qu'admettre tout le monde revient également à changer les règles du concours en cours de route, puisque, au moment de l'inscription x postes étant ouverts, on en pourvoirait le double en déclarant tous les admissibles lauréats, tout en enfreignant un autre principe sacrosaint, la sélectivité d'un concours, mais cela, évidemment, ne dérangerait personne. Je suis prêt à parier que la Société des Agrégés ferait un recours devant le TA si tous les admissibles étaient admis, en s'appuyant sur le même principe que vous évoquez.
La seule solution juste (mais impraticable) aurait été d'organiser des oraux en juillet. Cela étant dit, le comportement du ministère a été honteux, ils auraient dû annuler les oraux le 15 avril, avec toutes les autres annonces concernant les concours externes.
Nota bene
Pour les concours externes également il y a eu des aménagements des épreuves en cours de route (annulation de l'épreuve écrite de grammaire pour l'agrégation de LM, impossibilité de faire des manipulations pour les oraux des agrégations externes de Physique, Chimie et SVT etc.) ; si le ministère a agi ainsi c'est parce qu'il peut s'appuyer sur des garanties de légalité (sans vouloir offenser personne, j'imagine que là-haut il se trouve une pléthore de juristes, avocats, hauts fonctionnaires qui connaissent beaucoup mieux que nous le droit : s'ils ont validé l'action du ministère c'est parce que c'est légal).
+ 1000 ! La situation actuelle étant ce qu'elle est (c'est-à-dire, exceptionnelle), il est illusoire de penser trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Cela n'empêche que le ministère a clairement merdé, et que dès le début, prévoir des oraux en septembre/octobre ouvrait sur une multitude de complications.
Bref, cette fois, attendons les jurys, et voilà.
+1
A partir du moment où tu acceptes l'idée d'un concours, tu acceptes aussi l'idée qu'il y aura un classement (basé sur des écrits... et/ou des oraux...)
La situation est exceptionnelle en 2020
+ 1000
Ravie de ne pas avoir à attendre six mois pour des oraux à la Toussaint. De plus, un classement des écrits est la solution la moins injuste (mêmes conditions de passation pour tout le monde, mêmes sujets). Enfin un semblant de rationalité.
- Miss-MarpleNiveau 5
Cette solution n'aurait pas été injuste à mes yeux si elle avait été prise plus tôt, et si je n'avais pas travaillé d'arrache-pied inutilement...
- leopoldsaroyanNiveau 2
PhoenixShe a écrit:ebulle a écrit:Theriakos96 a écrit:
Je fais remarquer qu'admettre tout le monde revient également à changer les règles du concours en cours de route, puisque, au moment de l'inscription x postes étant ouverts, on en pourvoirait le double en déclarant tous les admissibles lauréats, tout en enfreignant un autre principe sacrosaint, la sélectivité d'un concours, mais cela, évidemment, ne dérangerait personne. Je suis prêt à parier que la Société des Agrégés ferait un recours devant le TA si tous les admissibles étaient admis, en s'appuyant sur le même principe que vous évoquez.
La seule solution juste (mais impraticable) aurait été d'organiser des oraux en juillet. Cela étant dit, le comportement du ministère a été honteux, ils auraient dû annuler les oraux le 15 avril, avec toutes les autres annonces concernant les concours externes.
Nota bene
Pour les concours externes également il y a eu des aménagements des épreuves en cours de route (annulation de l'épreuve écrite de grammaire pour l'agrégation de LM, impossibilité de faire des manipulations pour les oraux des agrégations externes de Physique, Chimie et SVT etc.) ; si le ministère a agi ainsi c'est parce qu'il peut s'appuyer sur des garanties de légalité (sans vouloir offenser personne, j'imagine que là-haut il se trouve une pléthore de juristes, avocats, hauts fonctionnaires qui connaissent beaucoup mieux que nous le droit : s'ils ont validé l'action du ministère c'est parce que c'est légal).
+ 1000 ! La situation actuelle étant ce qu'elle est (c'est-à-dire, exceptionnelle), il est illusoire de penser trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Cela n'empêche que le ministère a clairement merdé, et que dès le début, prévoir des oraux en septembre/octobre ouvrait sur une multitude de complications.
Bref, cette fois, attendons les jurys, et voilà.
+1
A partir du moment où tu acceptes l'idée d'un concours, tu acceptes aussi l'idée qu'il y aura un classement (basé sur des écrits... et/ou des oraux...)
La situation est exceptionnelle en 2020
On peut aussi effectuer un classement en jetant les dés ou les pièces. Le classement doit être respectueux des procédures et aucune situation ne justifie que l'on s'asseoit sur l'Etat de droit.
- leopoldsaroyanNiveau 2
ebulle a écrit:Theriakos96 a écrit:
Je fais remarquer qu'admettre tout le monde revient également à changer les règles du concours en cours de route, puisque, au moment de l'inscription x postes étant ouverts, on en pourvoirait le double en déclarant tous les admissibles lauréats, tout en enfreignant un autre principe sacrosaint, la sélectivité d'un concours, mais cela, évidemment, ne dérangerait personne. Je suis prêt à parier que la Société des Agrégés ferait un recours devant le TA si tous les admissibles étaient admis, en s'appuyant sur le même principe que vous évoquez.
La seule solution juste (mais impraticable) aurait été d'organiser des oraux en juillet. Cela étant dit, le comportement du ministère a été honteux, ils auraient dû annuler les oraux le 15 avril, avec toutes les autres annonces concernant les concours externes.
Nota bene
Pour les concours externes également il y a eu des aménagements des épreuves en cours de route (annulation de l'épreuve écrite de grammaire pour l'agrégation de LM, impossibilité de faire des manipulations pour les oraux des agrégations externes de Physique, Chimie et SVT etc.) ; si le ministère a agi ainsi c'est parce qu'il peut s'appuyer sur des garanties de légalité (sans vouloir offenser personne, j'imagine que là-haut il se trouve une pléthore de juristes, avocats, hauts fonctionnaires qui connaissent beaucoup mieux que nous le droit : s'ils ont validé l'action du ministère c'est parce que c'est légal).
+ 1000 ! La situation actuelle étant ce qu'elle est (c'est-à-dire, exceptionnelle), il est illusoire de penser trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Cela n'empêche que le ministère a clairement merdé, et que dès le début, prévoir des oraux en septembre/octobre ouvrait sur une multitude de complications.
Bref, cette fois, attendons les jurys, et voilà.
Il ne s'agit pas de satisfaire mais de rester dans la légalité. Contester l'admissibilité d'un candidat sans qu'il ait les moyens de concourir est illégal. C'est s'opposer à la rétroactivité d'une décision, c'est pourtant l'un des principes de notre droit. Tout candidat admissible et non admis dans ces conditions pourra sans doute annuler les résultats du concours en formant un recours devant le tribunal administratif.
- PhoenixSheNiveau 4
Moi, si je dois être agrégée, je veux passer par la grande porte...pas par des truchements. Ou alors, j'attends de pouvoir y accéder par liste d'aptitude
- TitiaNNiveau 6
@ernya, oui, certains jurys vont se réunir en visioconférence d'ici peu pour sélectionner les admis parmi les meilleurs écrits. C'est le cas notamment de l'agrégation interne d'EPS pour prendre les 110 meilleurs écrits pour les admettre. Mais, je ne sais pas quand exactement.
- magdaleneNiveau 3
Personnellement, ce qui m'épuise c'est le mépris et l'attente. Comme d'autres l'ont dit, s'ils avaient annoncé cette décision il y a deux mois, je l'aurais beaucoup plus facilement acceptée (comme celle d'oraux en septembre qui ne me convenaient pas pour des raisons personnelles, mais dont j'avais pu sereinement acter la tenue).
Décider soudainement deux mois plus tard de tout annuler, et ce dans une magnifique impréparation, c'est du grand n'importe quoi. Ne pouvaient-ils vraiment pas se rendre compte plus tôt qu'un oral après la rentrée allait poser de très nombreux problèmes pratiques qui seraient coûteux à gérer? Ou bien, si c'est l'inquiétude d'un nouveau problème sanitaire à l'automne qui leur a fait ré-examiner le problème : là encore, n'avaient-ils vraiment pas les moyens d'y penser avant ? Ce sont pourtant des points qui ont été soulevés ici et ailleurs dès le début de cette situation. Et si vraiment il leur a fallu plus de deux mois pour y penser, ne pouvaient-ils pas au moins prendre quelques jours pour organiser cette annonce de la meilleure manière possible ? Via un communiqué précis (pas sur BFM...) qui aurait indiqué les dates de résultats d'admission pour chaque concours ?
Mais non... Après des mois de travail dans une situation très difficile, nous voici replongés dans une attente interminable. Personne n'a aucune idée de quand les jurys se réuniront, même pas eux apparemment d'après ce que j'ai pu lire sur les comptes twitter de certains, et je crois que c'est ça qui va me rendre folle au final : l'incertitude.
Décider soudainement deux mois plus tard de tout annuler, et ce dans une magnifique impréparation, c'est du grand n'importe quoi. Ne pouvaient-ils vraiment pas se rendre compte plus tôt qu'un oral après la rentrée allait poser de très nombreux problèmes pratiques qui seraient coûteux à gérer? Ou bien, si c'est l'inquiétude d'un nouveau problème sanitaire à l'automne qui leur a fait ré-examiner le problème : là encore, n'avaient-ils vraiment pas les moyens d'y penser avant ? Ce sont pourtant des points qui ont été soulevés ici et ailleurs dès le début de cette situation. Et si vraiment il leur a fallu plus de deux mois pour y penser, ne pouvaient-ils pas au moins prendre quelques jours pour organiser cette annonce de la meilleure manière possible ? Via un communiqué précis (pas sur BFM...) qui aurait indiqué les dates de résultats d'admission pour chaque concours ?
Mais non... Après des mois de travail dans une situation très difficile, nous voici replongés dans une attente interminable. Personne n'a aucune idée de quand les jurys se réuniront, même pas eux apparemment d'après ce que j'ai pu lire sur les comptes twitter de certains, et je crois que c'est ça qui va me rendre folle au final : l'incertitude.
- ernyaFidèle du forum
C'est sûr qu'annuler le concours, c'est mieux... Ca ne sera pas du tout gâcher une année. Je parle pour l'agrégation mais nous les admissibles, nous avons passé les mêmes écrits. J'ai été plus performante que certains qui ont n'ont pas été admissibles. Si je ne suis pas parmi les 120 premiers eh bien c'est que d'autres auront été meilleurs que moi. C'est tout. Mais ce n'est pas parce que j'aurai pas été prise que j'ai envie que les 120 premiers perdent leur chance d'être déclarés admis.leopoldsaroyan a écrit:
Il ne s'agit pas de satisfaire mais de rester dans la légalité. Contester l'admissibilité d'un candidat sans qu'il ait les moyens de concourir est illégal. C'est s'opposer à la rétroactivité d'une décision, c'est pourtant l'un des principes de notre droit. Tout candidat admissible et non admis dans ces conditions pourra sans doute annuler les résultats du concours en formant un recours devant le tribunal administratif.
Quitte à ce qu'on ait tous la même chose, je préfère que soit une admission pour tous qu'une annulation pure et simple pour tous.
- User27372Niveau 7
PhoenixShe a écrit:Moi, si je dois être agrégée, je veux passer par la grande porte...pas par des truchements. Ou alors, j'attends de pouvoir y accéder par liste d'aptitude
Merci. Tu fais déjà honneur au corps des agrégés.
- User964Niveau 1
Question : pour ce concernant les délibérations des jury du CAPES Interne, leurs identités ayant été rendues publiques, un chef d'établissement ou un IPR ayant des raisons personnelles de "carrer" un(e) candidat(e), ne peut-il pas contacter un ou des membres desdits jury et "faire passer une consigne"? Un tel pouvoir de nuisance serait-il ou non avéré ou n'est-ce que fantasmagorie ?
- ernyaFidèle du forum
Si vous croyez à cela, je ne vois pas ce que ça change qu'il y ait des oraux ou pas. On peut peut-être faire confiance au jury, non ?Iskendil a écrit:Question : pour ce concernant les délibérations des jury du CAPES Interne, leurs identités ayant été rendues publiques, un chef d'établissement ou un IPR ayant des raisons personnelles de "carrer" un(e) candidat(e), ne peut-il pas contacter un ou des membres desdits jury et "faire passer une consigne"? Un tel pouvoir de nuisance serait-il ou non avéré ou n'est-ce que fantasmagorie ?
- User964Niveau 1
ernya a écrit:Si vous croyez à cela, je ne vois pas ce que ça change qu'il y ait des oraux ou pas. On peut peut-être faire confiance au jury, non ?Iskendil a écrit:Question : pour ce concernant les délibérations des jury du CAPES Interne, leurs identités ayant été rendues publiques, un chef d'établissement ou un IPR ayant des raisons personnelles de "carrer" un(e) candidat(e), ne peut-il pas contacter un ou des membres desdits jury et "faire passer une consigne"? Un tel pouvoir de nuisance serait-il ou non avéré ou n'est-ce que fantasmagorie ?
Faire confiance au jury, cela est espéré oui...mais enfin l'interrogation demeure si cela relève ou non du possible ?
- PoiropopsNiveau 5
PhoenixShe a écrit:Moi, si je dois être agrégée, je veux passer par la grande porte...pas par des truchements. Ou alors, j'attends de pouvoir y accéder par liste d'aptitude
Quels truchements ? On est bien d'accord que dans une situation normale, écrits + oraux s'imposent. La situation n'est pas normale. Maintenant, je pense que les candidats qui seront admis n'auront pas démérité pour autant (a priori, on peut quand même considérer que les x admis donc classés en tête aux écrits ne sont pas des buses.)
- PhoenixSheNiveau 4
ebulle a écrit:PhoenixShe a écrit:Moi, si je dois être agrégée, je veux passer par la grande porte...pas par des truchements. Ou alors, j'attends de pouvoir y accéder par liste d'aptitude
Quels truchements ? On est bien d'accord que dans une situation normale, écrits + oraux s'imposent. La situation n'est pas normale. Maintenant, je pense que les candidats qui seront admis n'auront pas démérité pour autant (a priori, on peut quand même considérer que les x admis donc classés en tête aux écrits ne sont pas des buses.)
Je parlais de l'idée de faire des recours devant les tribunaux, qui pour moi, représente les dits truchements.
On est bien d'accord qu'aucun candidat n'aura démérité, admis, admissible ou pas!
- PoiropopsNiveau 5
PhoenixShe a écrit:ebulle a écrit:PhoenixShe a écrit:Moi, si je dois être agrégée, je veux passer par la grande porte...pas par des truchements. Ou alors, j'attends de pouvoir y accéder par liste d'aptitude
Quels truchements ? On est bien d'accord que dans une situation normale, écrits + oraux s'imposent. La situation n'est pas normale. Maintenant, je pense que les candidats qui seront admis n'auront pas démérité pour autant (a priori, on peut quand même considérer que les x admis donc classés en tête aux écrits ne sont pas des buses.)
Je parlais de l'idée de faire des recours devant les tribunaux, qui pour moi, représente les dits truchements.
On est bien d'accord qu'aucun candidat n'aura démérité, admis, admissible ou pas!
J'avais mal compris, au temps pour moi !
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