- JennyMédiateur
Agrippina furiosa a écrit:J'ai eu un écho pas très positif également d'une collègue ... tu peux donc te sentir moins seule
Ouf. Il m’avait été vivement recommandé, mais je ne l’aurais pas fini sans le défi.
- miss sophieExpert spécialisé
Félicitations, nicole 86 et Agrippina furiosa !
- EloahExpert spécialisé
J'ai terminé mon défi ce week end, grâce à la (re)lecture de Job dans l'Ancien testament pour le défi 35 "un récit traduit de l'hébreu".
Difficile de lister mes 5 lectures préférées car j'ai beaucoup aimé bien plus de 5 de ces lectures ! En voici 6, mais j'aurais pu en ajouter d'autres :
17. Un livre d'un auteur iranien : N. Djavadi, Désorientale
19. Un livre écrit par une femme du Maghreb : N. Nakhlé, Les Oiseaux ne se retournent pas
2. Un livre d'entretiens : A. Jollien, Eloge de la faiblesse
11. Nature writing : S. Tesson, Petit traité sur l'immensité du monde
40. Un livre qui se passe" derrière le rideau de fer : C. Gratias, Breaking the wall
3. Un livre primé par les lecteurs d'une revue : V. Perrin, Changer l'eau des fleurs
C'est la première fois que je participe au défi , j'avais un peu peur de ne pas réussir à conjuguer mes propres lectures avec ces contraintes et finalement j'ai fait de belles découvertes.
Difficile de lister mes 5 lectures préférées car j'ai beaucoup aimé bien plus de 5 de ces lectures ! En voici 6, mais j'aurais pu en ajouter d'autres :
17. Un livre d'un auteur iranien : N. Djavadi, Désorientale
19. Un livre écrit par une femme du Maghreb : N. Nakhlé, Les Oiseaux ne se retournent pas
2. Un livre d'entretiens : A. Jollien, Eloge de la faiblesse
11. Nature writing : S. Tesson, Petit traité sur l'immensité du monde
40. Un livre qui se passe" derrière le rideau de fer : C. Gratias, Breaking the wall
3. Un livre primé par les lecteurs d'une revue : V. Perrin, Changer l'eau des fleurs
C'est la première fois que je participe au défi , j'avais un peu peur de ne pas réussir à conjuguer mes propres lectures avec ces contraintes et finalement j'ai fait de belles découvertes.
- nicole 86Expert spécialisé
Bravo Eloah !
J'avais oublié de signaler mon top cinq :
1. Un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand) : Le poids de la grâce, Joseph Roth
20. Un livre qui parle d'écriture(s) : La Bible en Sorbonne ou la revanche d'Erasme, Marguerite Harl. *****
42. Un livre dont le thème est le / un sport : Le petit joueur d'échecs, Yoko Ogawa *****
43. Une histoire dans l'histoire / l’Histoire : L’echelle de Jacob , Gong Ji-Young
51. Joker : La pluie avant qu'elle tombe, Jonathan Coe.
J'avais oublié de signaler mon top cinq :
1. Un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand) : Le poids de la grâce, Joseph Roth
20. Un livre qui parle d'écriture(s) : La Bible en Sorbonne ou la revanche d'Erasme, Marguerite Harl. *****
42. Un livre dont le thème est le / un sport : Le petit joueur d'échecs, Yoko Ogawa *****
43. Une histoire dans l'histoire / l’Histoire : L’echelle de Jacob , Gong Ji-Young
51. Joker : La pluie avant qu'elle tombe, Jonathan Coe.
- celitianSage
Je viens de finir avec le livre sur George Best, un footballeur.
J'ai été obligée d'utiliser le joker car, je m'en doutais, je n'ai pas rempli le défi 12 sur la poésie.
De très belles lectures grâce aux listes de néos :
Les Souffrances du jeune Werther Goethe
La religieuse Diderot
Le Garçon de Marcus Malte
J'ai aussi beaucoup aimé :
Un homme de Philip Roth
Les années Annie Ernaux
Le quai de Ouistreham de Florence Aubenas
Mille femmes blanches de Jim Fergus
Les mains du miracle, Joseph Kessel
Je suis bien incapable de choisir un top 5
J'ai été obligée d'utiliser le joker car, je m'en doutais, je n'ai pas rempli le défi 12 sur la poésie.
De très belles lectures grâce aux listes de néos :
Les Souffrances du jeune Werther Goethe
La religieuse Diderot
Le Garçon de Marcus Malte
J'ai aussi beaucoup aimé :
Un homme de Philip Roth
Les années Annie Ernaux
Le quai de Ouistreham de Florence Aubenas
Mille femmes blanches de Jim Fergus
Les mains du miracle, Joseph Kessel
Je suis bien incapable de choisir un top 5
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
J'arrive désormais à 37 défis réalisés soit 5 de mieux que l'an dernier: le livre de Victoire Tuaillon passe en
39. Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot.Les couilles sur la table, Victoire Tuaillon
Et me laisse mettre en
33. Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue: Les rêveurs, Isabelle Carré
Très joli roman autobiographique recommandé par une néo , j'ai beaucoup aimé.
Enfin:
36. L’or et la boue. L'hiver du mécontentement, Thomas Reverdy
La boue, ce sont les rues de Londres, envahies par les ordures et les rats pendant les grandes grèves de Londres, ce sont aussi les magouilles politiques des débuts de Thatcher. L'or, celui de la couronne de Richard III, rôle que travaille Candice, l'héroïne du roman, et qui donne l'occasion d'une belle réflexion sur le pouvoir.
Décidément, j'apprécie beaucoup Thomas Reverdy, que j'avais découvert grâce à un précédent roman, Les évaporés, sur le phénomène des disparus du Japon sur fond de catastrophe de Fukushima.
J'en reste là, et j'ai hâte de commencer le prochain!
39. Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot.Les couilles sur la table, Victoire Tuaillon
Et me laisse mettre en
33. Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue: Les rêveurs, Isabelle Carré
Très joli roman autobiographique recommandé par une néo , j'ai beaucoup aimé.
Enfin:
36. L’or et la boue. L'hiver du mécontentement, Thomas Reverdy
La boue, ce sont les rues de Londres, envahies par les ordures et les rats pendant les grandes grèves de Londres, ce sont aussi les magouilles politiques des débuts de Thatcher. L'or, celui de la couronne de Richard III, rôle que travaille Candice, l'héroïne du roman, et qui donne l'occasion d'une belle réflexion sur le pouvoir.
Décidément, j'apprécie beaucoup Thomas Reverdy, que j'avais découvert grâce à un précédent roman, Les évaporés, sur le phénomène des disparus du Japon sur fond de catastrophe de Fukushima.
J'en reste là, et j'ai hâte de commencer le prochain!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- TremereNiveau 9
Écusette de Noireuil a écrit: le livre de Victoire Tuaillon passe en
39. Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot.Les couilles sur la table, Victoire Tuaillon
Je connais le podcast Les couilles sur la table, mais je ne savais pas qu'il y avait un livre. Qu'en as-tu pensé ?
- miss sophieExpert spécialisé
celitian a écrit:Je suis bien incapable de choisir un top 5
Moi non plus !
Mon top 5 + 5 (pas très joyeux, je le reconnais) :
1) Les heures souterraines de Delphine de Vigan https://www.neoprofs.org/t128990p350-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#5087490
2) Du domaine des Murmures de Carole Martinez https://www.neoprofs.org/t128990p375-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#5108013
3) Le lambeau de Philippe Lançon https://www.neoprofs.org/t126846p200-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#4843053
4) Ceux que je suis d’Olivier Dorchamps https://www.neoprofs.org/t126846p225-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#4845899
5) C’est moi qui éteins les lumières de Zoya Pirzad https://www.neoprofs.org/t128990p125-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#4982443
Le livre le plus drôle : Un été sans dormir de Bram Dehouck https://www.neoprofs.org/t126846p1050-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#4971080
Le meilleur roman policier / thriller : ex aequo
Robe de marié de Pierre Lemaître https://www.neoprofs.org/t128990p275-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#5056664
Les cœurs déchiquetés d’Hervé Le Corre https://www.neoprofs.org/t128990p250-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#5031730
Le meilleur roman de SF : Black out de Marc Elsberg https://www.neoprofs.org/t126846p1000-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#4952921
Le meilleur classique : Mémoires de deux jeunes mariées d’Honoré de Balzac https://www.neoprofs.org/t128990p125-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote#4982443
(Et en BD : Les Indes fourbes d’Alain Ayroles et Juanjo Guarnido https://www.neoprofs.org/t126846p375-neo-defi-lecture-2020-ici-on-papote)
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Tremere a écrit:Écusette de Noireuil a écrit: le livre de Victoire Tuaillon passe en
39. Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot.Les couilles sur la table, Victoire Tuaillon
Je connais le podcast Les couilles sur la table, mais je ne savais pas qu'il y avait un livre. Qu'en as-tu pensé ?
Beaucoup de bien ! Ça reprend et ça synthétise les entretiens des épisodes, et c'est une mine de chiffres, de faits, et de références. Ça se lit aussi très bien indépendamment, ma mère qui n'écoute pas le podcast à beaucoup apprécié.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- AphrodissiaMonarque
Après avoir fait mes comptes, je découvre que j'en suis tout pile à la moitié. Je ne finirai pas mais j'ai quelques livres à terminer. Je ferai mon top 5 un peu plus tard.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Cléopatra2Guide spirituel
39!
Mais je pense que je vais bien trouver femmes fortes dans ce que j'ai lu cette année, et peut-être aussi une histoire d'amour. J'ai déjà le recueil de poésies, mais je ne l'ai pas lu (heureusement il est très court!).
Ce que je ne lirai pas : écrit par une femme du maghreb. J'avais emprunté un bouquin à la médiathèque mais je ne l'ai pas lu finalement et j'ai dû le rendre. Derrière le rideau de fer, pas d'idée, pas d'appétence, le roman du XVIIIe siècle, peut-être Manon Lescaut si je trouve le temps, mais bon...
J'ai lu énormément cette année, mais tout ne peut pas rentrer!
Une idée de livre pour le titre avec le nom d'un membre de la famille? J'ai un peu la flemme de remonter le fil et je n'ai pas la cousine Bette à disposition à la maison
Mais je pense que je vais bien trouver femmes fortes dans ce que j'ai lu cette année, et peut-être aussi une histoire d'amour. J'ai déjà le recueil de poésies, mais je ne l'ai pas lu (heureusement il est très court!).
Ce que je ne lirai pas : écrit par une femme du maghreb. J'avais emprunté un bouquin à la médiathèque mais je ne l'ai pas lu finalement et j'ai dû le rendre. Derrière le rideau de fer, pas d'idée, pas d'appétence, le roman du XVIIIe siècle, peut-être Manon Lescaut si je trouve le temps, mais bon...
J'ai lu énormément cette année, mais tout ne peut pas rentrer!
Une idée de livre pour le titre avec le nom d'un membre de la famille? J'ai un peu la flemme de remonter le fil et je n'ai pas la cousine Bette à disposition à la maison
- JennyMédiateur
Les frères K de Duncan, Quatre sœurs de Tanizaki.
- AdrenFidèle du forum
Coucou Cleopatra,
La petite fille de Monsieur Linh, peut-être ?
Et pour "derrière le rideau de fer" Purge, de Sofi Oksanen ? (Qui est aussi un titre en un mot, dont le personnage principal a une sœur et est aussi une femme forte).
Je n'ai pas fait mon top 5. En fait, grâce à vous, j'ai lu des titres entrant dans le défi mais qui ne sont pas ceux de ma liste et auraient parfois ma préférence. Il faudrait que j'y regarde plus attentivement.
La petite fille de Monsieur Linh, peut-être ?
Et pour "derrière le rideau de fer" Purge, de Sofi Oksanen ? (Qui est aussi un titre en un mot, dont le personnage principal a une sœur et est aussi une femme forte).
Je n'ai pas fait mon top 5. En fait, grâce à vous, j'ai lu des titres entrant dans le défi mais qui ne sont pas ceux de ma liste et auraient parfois ma préférence. Il faudrait que j'y regarde plus attentivement.
- DorineHabitué du forum
Ou Deux soeurs de Foenkinos. Ça se lit vite.Jenny a écrit:Les frères K de Duncan, Quatre sœurs de Tanizaki.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je vais voir s'ils ont ces titres à la médiathèque. Le défi s'achève quand? Dans une ou 2 semaines?
Merci!
Edit :
Purge et La petite-fille de M. Linh sont dispo à la médiathèque, j'irai mardi, merci!
Merci!
Edit :
Purge et La petite-fille de M. Linh sont dispo à la médiathèque, j'irai mardi, merci!
- DorineHabitué du forum
La petite-fille de M. Linh, un incontournable pour moi.Cléopatra2 a écrit:Je vais voir s'ils ont ces titres à la médiathèque. Le défi s'achève quand? Dans une ou 2 semaines?
Merci!
Edit :
Purge et La petite-fille de M. Linh sont dispo à la médiathèque, j'irai mardi, merci!
- EloahExpert spécialisé
Bravo à toutes, quel que soit le nombre de livres lus !
Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier ?
Cléopatra2 a écrit:39!
Une idée de livre pour le titre avec le nom d'un membre de la famille? J'ai un peu la flemme de remonter le fil et je n'ai pas la cousine Bette à disposition à la maison
Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier ?
- HermionyGuide spirituel
28 défis réalisés pour moi, j'ai l'impression d'être un escargot par rapport à vous !
Je suis actuellement dans l'item 11, avec Into the wild.
J'ai fini la semaine dernière Samedi, de Ian McEwan (c'est mon 3e roman de cet auteur pour cette année), pour l'item 37 "un livre qui évoque l'idée du bonheur".
Le personnage principal est un neurochirurgien à qui la vie a tout offert : une épouse brillante et deux enfants qui ont trouvé leur voie. Une illustration parfaite d'une famille qui nage dans le bonheur. Jusqu'à ce que tout bascule, ce fameux samedi, à la suite d'un banal accident de voiture.
Le roman est centré sur cette seule et unique journée et si le début paraît un poussif (décrire 24h en plus de 300 pages relève de la gageure !), on est rapidement pris dans l'engrenage de l'action, mêlée à une réflexion sur le temps qui passe, sur ce que c'est que de vieillir et sur ce qui fait l'essentiel d'une existence humaine.
Je suis actuellement dans l'item 11, avec Into the wild.
J'ai fini la semaine dernière Samedi, de Ian McEwan (c'est mon 3e roman de cet auteur pour cette année), pour l'item 37 "un livre qui évoque l'idée du bonheur".
Le personnage principal est un neurochirurgien à qui la vie a tout offert : une épouse brillante et deux enfants qui ont trouvé leur voie. Une illustration parfaite d'une famille qui nage dans le bonheur. Jusqu'à ce que tout bascule, ce fameux samedi, à la suite d'un banal accident de voiture.
Le roman est centré sur cette seule et unique journée et si le début paraît un poussif (décrire 24h en plus de 300 pages relève de la gageure !), on est rapidement pris dans l'engrenage de l'action, mêlée à une réflexion sur le temps qui passe, sur ce que c'est que de vieillir et sur ce qui fait l'essentiel d'une existence humaine.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- zigmag17Guide spirituel
Eloah a écrit:Bravo à toutes, quel que soit le nombre de livres lus !Cléopatra2 a écrit:39!
Une idée de livre pour le titre avec le nom d'un membre de la famille? J'ai un peu la flemme de remonter le fil et je n'ai pas la cousine Bette à disposition à la maison
Ma cousine Rachel de Daphné du Maurier ?
Le livre de ma mère, Albert Cohen. Chef-d'oeuvre.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Mon top 5 en vrac:
La trilogie Maddadam de Margaret Atwood (avec une préférence pour celui du milieu)
Price de Steve Tesich, un très beau roman d'apprentissage
Les couilles sur la table de Victoire Tuaillon dans la catégorie "essai"
Opus 77, Alexis Ragougneau
Black out de Marc Elsberg
La trilogie Maddadam de Margaret Atwood (avec une préférence pour celui du milieu)
Price de Steve Tesich, un très beau roman d'apprentissage
Les couilles sur la table de Victoire Tuaillon dans la catégorie "essai"
Opus 77, Alexis Ragougneau
Black out de Marc Elsberg
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- meevadeborahNiveau 8
Je vais essayer de mettre à jour ma liste en ajoutant les derniers livres lus qui peuvent valider des items.
Pour le 30. Silence, je mets Mon chien Stupide de John Fante, car le silence qu'implique le départ des enfants de la maison est une dimension que je peux prendre en compte pour cet item.
Pour le 30. Silence, je mets Mon chien Stupide de John Fante, car le silence qu'implique le départ des enfants de la maison est une dimension que je peux prendre en compte pour cet item.
J’avais trouvé beaucoup d’humour à cet auteur à la lecture de Pleins de vie et bien plus. Il propose là aussi un roman satirique. Henry Molise, le personnage principal et narrateur, nous irrite d’abord quelque peu avec ce côté un peu fainéant, un peu macho, un peu facilement vulgaire aussi, patriarche qui veut se croire honorable mais qui ne l’est pas.
Stupide, le chien – c’est son nom – est un peu un élément déclencheur. Disons qu’il provoque chez Henry Molise une prise de conscience.
Sa femme, son fils, sa fille, dans un réflexe primaire, voudraient se débarrasser du chien. Henry, lui, veut au contraire le garder. D’abord, ce chien lui rappelle un autre chien auquel il tenait beaucoup bien des années avant. Ce nouveau chien le renvoie probablement à se jeunesse et déclenche en lui une introspection, forcément douloureuse, vu le personnage, mais aussi assez drôle ; pour nous tout au moins.
Henry se montre d’abord à nous un peu autoritaire, allons jusqu’à dire somme toute assez con. Mais le peu d’attention que ses enfants prêtent à ses emportements nous laisse entrevoir des relations un peu plus complexes que celles que l’on supposait au premier abord.
Et en effet, le narrateur se révèle être un looser touchant et attachant. Il voit ses enfants partir un à un, se retrouve face à lui-même.
C’est un livre intimiste et drôle.
Fante a une vraie vision de la société, un regard finalement très moderne derrière un a priori plutôt arriéré.
Un vrai plaisir à lire.
Au suivant !
- Cléopatra2Guide spirituel
Bon ben je ne vous remercie pas pour La petite-fille de Monsieur Linh. La médiathèque était ouverte aujourd'hui, je viens de le finir.
- Spoiler:
- Même si j'avais deviné la fin dès le début, ce livre est tout de même très triste!!!!! Ca ne va pas soigner ma morosité
- AphrodissiaMonarque
Si tu as commencé au 1er janvier, il s'achève au 31 décembre. Si tu as commencé l'an dernier au 25 décembre, par exemple, il s'achève au 24: c'est un défi d'un an.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- JennyMédiateur
Pour le défi 1, un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand) - Stefan Zweig, Le monde d'hier
Autobiographie passionnante d'un de mes écrivains préférés. Stefan Zweig nous décrit la société juive viennoise de la fin du XIXe siècle, caractérisée par la stabilité et l'insouciance. Ces années, synonymes d'un ennui profond à l'école, sont aussi celle d'un éveil intellectuel au dehors. Il évoque aussi le manque de liberté sexuelle. Il suit des études sans enthousiasme et publie ses premières oeuvres qu'il rejettera par la suite. Vient le temps des voyages à commencer par Paris et Londres, suivi de séjours en Inde et aux Etats-Unis. Il tisse de solides amitiés avec des grandes figures de son temps comme Romain Rolland, Rilke, le futur ministre des affaires étrangères de l'Autriche Walter Rathenau. Il rencontre Theodor Herzl (fondateur du sionisme), Rodin, Karl Haushofer (dont la théorie de l'espace vital sera reprise par les nazis)... et dresse ainsi un tableau de la vie intellectuelle de son époque.
La Première Guerre mondiale éclate, il devient bibliothécaire pour l'armée et se met à l'écart de l'enthousiasme du début de la guerre comme des haines grandissantes. Il veut maintenir ses liens avec les autres pays européens et oeuvrer pour le pacifisme.
Il rentre dans une Autriche appauvrie et frappée de plein fouet par une inflation colossale. Il reprend ses voyages à la sortie de la guerre, traversant inlassablement l'Europe. L'entre-deux-guerres est aussi une période de succès artistique. Il voyage notamment en Russie, où il n'est pas dupe du voyage organisé par les autorités. Il enrichit sa collection d'autographes. Il prend conscience progressivement de la montée des tensions. Installé à Salzbourg, en face de Berchtesgaden, il est en effet aux premières loges.
Face à sa notoriété, il souhaite garder une certaine discrétion voire regrette de ne pas avoir opté pour l'anonymat. Il s'interroge face à l'enchaînement des succès littéraires : « Ne serait-il pas meilleur pour moi — ainsi continuait cette pensée en moi — que quelque chose d'autre advienne, quelque chose de nouveau, quelque chose qui me trouble, me tourmente, me rajeunisse, en exigeant de moi un nouveau et peut-être encore dangereux combat ? ».
La montée en puissance d'Hitler et l'interdiction de ses oeuvres l'incite à partir pour l'Angleterre. Devenu apatride, il est de nouveau confronté à la guerre et doit se résoudre à un exil définitif.
Un très beau livre, plus essai politique et reconstitution du monde intellectuel de l'époque qu'autobiographie. Zweig évoque très pudiquement sa vie personnelle, parfois son travail d'écrivain et son souhait d'épurer au maximum ses récits, mais reconstitue surtout le monde qui l'entoure.
Autobiographie passionnante d'un de mes écrivains préférés. Stefan Zweig nous décrit la société juive viennoise de la fin du XIXe siècle, caractérisée par la stabilité et l'insouciance. Ces années, synonymes d'un ennui profond à l'école, sont aussi celle d'un éveil intellectuel au dehors. Il évoque aussi le manque de liberté sexuelle. Il suit des études sans enthousiasme et publie ses premières oeuvres qu'il rejettera par la suite. Vient le temps des voyages à commencer par Paris et Londres, suivi de séjours en Inde et aux Etats-Unis. Il tisse de solides amitiés avec des grandes figures de son temps comme Romain Rolland, Rilke, le futur ministre des affaires étrangères de l'Autriche Walter Rathenau. Il rencontre Theodor Herzl (fondateur du sionisme), Rodin, Karl Haushofer (dont la théorie de l'espace vital sera reprise par les nazis)... et dresse ainsi un tableau de la vie intellectuelle de son époque.
La Première Guerre mondiale éclate, il devient bibliothécaire pour l'armée et se met à l'écart de l'enthousiasme du début de la guerre comme des haines grandissantes. Il veut maintenir ses liens avec les autres pays européens et oeuvrer pour le pacifisme.
Il rentre dans une Autriche appauvrie et frappée de plein fouet par une inflation colossale. Il reprend ses voyages à la sortie de la guerre, traversant inlassablement l'Europe. L'entre-deux-guerres est aussi une période de succès artistique. Il voyage notamment en Russie, où il n'est pas dupe du voyage organisé par les autorités. Il enrichit sa collection d'autographes. Il prend conscience progressivement de la montée des tensions. Installé à Salzbourg, en face de Berchtesgaden, il est en effet aux premières loges.
Face à sa notoriété, il souhaite garder une certaine discrétion voire regrette de ne pas avoir opté pour l'anonymat. Il s'interroge face à l'enchaînement des succès littéraires : « Ne serait-il pas meilleur pour moi — ainsi continuait cette pensée en moi — que quelque chose d'autre advienne, quelque chose de nouveau, quelque chose qui me trouble, me tourmente, me rajeunisse, en exigeant de moi un nouveau et peut-être encore dangereux combat ? ».
La montée en puissance d'Hitler et l'interdiction de ses oeuvres l'incite à partir pour l'Angleterre. Devenu apatride, il est de nouveau confronté à la guerre et doit se résoudre à un exil définitif.
Un très beau livre, plus essai politique et reconstitution du monde intellectuel de l'époque qu'autobiographie. Zweig évoque très pudiquement sa vie personnelle, parfois son travail d'écrivain et son souhait d'épurer au maximum ses récits, mais reconstitue surtout le monde qui l'entoure.
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