Neo défi lecture 2020 - Ici, on papote !

*Ombre* a écrit:Oui, le catalogue de Gallmeister est très riche.
Je te donne quelques titres de Nature writing que j'ai personnellement beaucoup aimés :
- My absolute darling, Gabriel Tallent
- Dalva, Jim Harrisson (chef d'oeuvre)
- Un été dans l'Ouest, Philippe Labro
- Into the wild, Krakauer (plus documentaire, moins écrit, mais intéressant et touchant)

Pour le défi, livre dont l'action se déroule en Australie, j'ai moi aussi jeté mon dévolu sur Kenneth Cook et son Koala tueur, dont certains avaient parlé ici. Ça se lit vite et j'ai passé un bon moment. Sans doute pas inoubliable ni très profond, mais j'ai franchement rit par moments.

Moi aussi, j'arrive à la fin du défi. Il me reste, outre roman d'amour et histoire dans l'Histoire (le choix est vaste, je devrais trouver mon bonheur) 3 items pour lesquels je suis moins inspirée :
- Titre qui comprend un nom de vêtement ou d'accessoire
- Derrière le rideau de fer 
- Titre qui contient un nom de pays ou de continent.

Si vous avez des suggestions, elles seront les bienvenues.

J'ai déjà lu Dans la forêt. Je viens de voir que j'avais Into the wild et que je peux emprunter My Absolute Darling. Ce sera un des deux.
Dalva, je l'ai lu mais classé pour le titre sans -e- et je n'avais pas du tout du tout accroché, je me suis forcée à le finir.

"Derrière le rideau de fer", je te conseille La Petite Communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon qui évoque le destin de Nadia Comaneci mais surtout l'arrière-plan politique. J'ai bien aimé Les Chaussures italiennes de Henning Mankell, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais j'ai apprécié, c'était calme et reposant.

Bonjour à tous,
je crois que j'ai oublié d'indiquer que j'avais rempli le défi n°18 "un roman du XVIIIe siècle" avec Lettre persanes de Montesquieu. Je n'en connaissais que les extraits les plus connus et la chute, j'ai pu découvrir l'apologue des troglodytes au début ainsi que les personnages secondaires. Est-il besoin de résumer l'intrigue ? Usbek et Rica, deux persans, découvrent la France et portent un regard amusé et surtout critique sur ce pays, ses moeurs et ses habitants. Mais pendant ce temps, au sérail d'Usbek, sa favorite est délaissée. Usbek voit très bien les ridicules des Français, mais reste aveugle à ce qui se passe dans sa propre maison.

Amaliah a écrit:

*Ombre* a écrit:Oui, le catalogue de Gallmeister est très riche.
Je te donne quelques titres de Nature writing que j'ai personnellement beaucoup aimés :
- My absolute darling, Gabriel Tallent
- Dalva, Jim Harrisson (chef d'oeuvre)
- Un été dans l'Ouest, Philippe Labro
- Into the wild, Krakauer (plus documentaire, moins écrit, mais intéressant et touchant)

Pour le défi, livre dont l'action se déroule en Australie, j'ai moi aussi jeté mon dévolu sur Kenneth Cook et son Koala tueur, dont certains avaient parlé ici. Ça se lit vite et j'ai passé un bon moment. Sans doute pas inoubliable ni très profond, mais j'ai franchement rit par moments.

Moi aussi, j'arrive à la fin du défi. Il me reste, outre roman d'amour et histoire dans l'Histoire (le choix est vaste, je devrais trouver mon bonheur) 3 items pour lesquels je suis moins inspirée :
- Titre qui comprend un nom de vêtement ou d'accessoire
- Derrière le rideau de fer 
- Titre qui contient un nom de pays ou de continent.

Si vous avez des suggestions, elles seront les bienvenues.

J'ai déjà lu Dans la forêt. Je viens de voir que j'avais Into the wild et que je peux emprunter My Absolute Darling. Ce sera un des deux.
Dalva, je l'ai lu mais classé pour le titre sans -e- et je n'avais pas du tout du tout accroché, je me suis forcée à le finir.

"Derrière le rideau de fer", je te conseille La Petite Communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon qui évoque le destin de Nadia Comaneci mais surtout l'arrière-plan politique. J'ai bien aimé Les Chaussures italiennes de Henning Mankell, ce n'est pas un chef-d'oeuvre, mais j'ai apprécié, c'était calme et reposant.

My absolute darling est terrible (dans tous les sens du termes) ! À tel point que je ne l'aurai pas classé dans Nature writing même si je comprends qu'il y entre...


Pour le titre qui contient un nom de pays j'ai lu et aimé Dans les geôles de Sibérie, dont on a pas mal entendu parlé ici et là.

L'auteur de ce livre, j'ai oublié son nom, désolée, était invité à une émission de début d'après-midi (vers 14h) mercredi dernier sur France Inter et ça m'a donné très envie de lire son bouquin !

Pour l'item une histoire dans l'Histoire, j'ai choisi Et j'ai couru vers le Nil, d'Al Aswany.
C'est encore un roman choral qui nous fait vivre la révolution égyptienne de 2011 à travers les yeux de plusieurs personnages : un général à la tête de la sécurité du pays, et sa fille, prunelle de ses yeux, qui s'éprend d'un des meneurs du mouvement ; un chef religieux sans scrupules, qui s'est rendu compte qu'il est bien plus lucratif de prêcher la charia avec l'aide du Golfe que d'être modéré ; une jeune professeure ; un ingénieur syndicaliste ; un ancien militant communiste qui  renié ses convictions après des années de prison et de torture ; un homme vieillissant, malheureux en ménage, fumeur de chichon désoeuvré ; une star de la télé qui fait son chemin en utilisant à la fois ses charmes et la religion ; un modeste chauffeur qui ne vit que pour son fils, en dernière année de médecine. Tous ces personnages se trouvent pris dans la révolution. On suit leur parcours, des préparatifs aux grandes manifestations, les heures d'allégresse qui suivent la chute de Moubarak, et puis la répression, terrible - et les conséquences de tous ces événements sur chacun d'eux. 
C'est prenant, beau et terrible, et malheureusement bien peu optimiste.
Je recommande.

Amaliah toi qui es une lectrice assez sensible et impressionnable, je te déconseille "My absolute darling" qui est bien bien glauque.

Bonjour à tous,
voici les deux derniers items avec lesquels je termine le défi 2020.
Défi n°12 "un recueil de poèmes paru ces 40 dernières années" A l'aube du buisson de Jean-Pierre SIMEON (1985)

Extrait:

J'en ai profité pour emprunter ses autres recueils trouvés à la médiathèques, ils sont joliment illustrés par Martine Mellinette.

Et pour le défi n°35 "un livre traduit de l'hébreu", je remercie Sei pour l'idée, j'ai lu Les Insatiables, pièce de théâtre d'Hanokh LEVIN, traduite de l'hébreu par Laurence Sendrowicz. Trois quadragénaires, une femme et deux hommes veulent se marier et semblent prêts à tout pour cela. La pièce est loufoque et grinçante, avec des pointes d'humour juif. Shmouel a hérité d'un stock de dix mille boîtes préservatifs qu'il veut absolument revendre, Yonathan ne sait pas comment aborder une femme, Bella est pharmacienne et courtisée par les deux hommes, mais les motivations de chacun des trois protagonistes, sous couvert de désir amoureux, sont en fait surtout vénales et intéressées.

Extrait:

Même en ayant terminé le défi, j'ai aussi emprunté deux romans d'Aharon Appelfeld dont vous avez parlé ici à plusieurs reprises, vous m'avez donné envie de découvrir cet auteur.
A bientôt, donc !

Bravo Adren !
Tu me fais envie avec ton recueil de poèmes et j'espère que tu nous donneras tes impressions sur Appelfeld ; Le garçon qui voulait dormir est pour moi LE livre parmi mes lectures de ces dernières années, les autres romans que j'ai lus m'ont semblé moins aboutis et moins riches.

Le garçon qui voulait dormir n'était pas disponible. J'ai pris Tsila et L'amour, soudain. Tu les as lu ?

Amaliah, je suis d'accord avec Lulu, si tu es sensible, My absolute Darling peut être dur. C'est un roman âpre, violent, très beau, mais qui secoue. À toi de voir.

Merci pour le conseil de livre pour l'item "derrière le rideau de fer". Je ne sais pas si je me laisserai tenter par la biographie de Nadia Comencini. Pas envie non plus de lire des romans d'espionnage. Comme il ne me reste que 3 titres et que j'ai choisi les deux autres (encore du Nature writing pour l'item "Livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent, je ne m'en lasse pas, avec Canada, de Richard Ford : à défaut d'y aller, je vais le lire...), je jouerai peut-être mon joker sur ce point. Comment ça se passe, dans ces cas-là ? On remplace par ce qu'on veut ?

Adren, félicitations !

Derrière le rideau de fer, j'ai lu l'été dernier et bien aimé Cet instant-là de Douglas Kennedy qui se passe entre Berlin Est et Berlin Ouest dans les années 80, il y est un peu question d'espionnage dans la trame, certes, mais ce n'est pas l'essentiel du roman. Une lecture de vacances.

Adren :
L'amour soudain : un roman subtil qui nous fait pénétrer dans l'intimité de deux "belles personnes" et qui s'interroge sur la fidélité à la famille.

Tsili est le deuxième livre que j'ai lu, juste après l'éblouissement de la lecture du Garçon qui voulait dormir, comme il reste dans la même veine, j'ai été un peu déçue mais pouvait-il en être autrement ?

Merci Nicole, je viendrai partager mon avis après lecture.
Derrière le rideau de fer toujours, le roman graphique de GiedRé La boîte de petits pois, très drôle, émouvant aussi parfois.

Quel rythme de lecture vous avez !

@*Ombre* Tu as peut-être déjà lu, pour le défi derrière le rideau de fer, je suis en train de finir L'échelle de Jacob de Ludmila Oulitskaïa

Dans la malle laissée par sa grand-mère Maroussia avant sa mort, Nora découvre des lettres échangées avec son grand-père, Jacob. Féministe avant la révolution, danseuse artistique et communiste ardente, la belle Maroussia a ses propres convictions intellectuelles. Mais les rêves et les ambitions du jeune couple croulent sous le poids de l’histoire soviétique. Et quand Jacob est relégué en Sibérie pour sabotage, même son fils, le père de Nora, lui tourne le dos.
Le destin du grand amour de ses grands-parents ne reflète cependant que le début des événements qui marqueront la vie de Nora. Scénographe passionnée et assoiffée de liberté, elle choisit elle-même ses amants et ses projets, élève son fils seule et découvre peu à peu la puissance de ces liens avec ses proches.
Sur les traces de la correspondance de ses propres grands-parents, Ludmila Oulitskaïa conte avec autant de tendresse que d’ironie mélancolique les hauts et les bas, la grande et la petite histoire de quatre générations d’une famille, tout en décrivant délibérément ce XXe siècle russe comme celui des femmes.    

Merci, Adren. Merci, Celitian.

Trois lectures :
- Les mains du miracle, Joseph Kessel, à lire absolument

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Felix Kersten est spécialisé dans les massages thérapeutiques. Parmi sa clientèle huppée figurent les grands d'Europe. Pris entre les principes qui constituent les fondements de sa profession et ses convictions, le docteur Kersten consent à examiner Himmler, le puissant chef de la Gestapo. Affligé d'intolérables douleurs d'estomac, celui-ci en fait bientôt son médecin personnel. C'est le début d'une étonnante lutte, Felix Kersten utilisant la confiance du fanatique bourreau pour arracher des milliers de victimes à l'enfer. Joseph Kessel nous raconte l'incroyable histoire du docteur Kersten et lève le voile sur un épisode méconnu du XXe siècle.  

- L'échelle de Jacob de Ludmila Oulitskaïa, quelques longueurs mais j'ai beaucoup aimé le côté "saga familiale".

- nouvelle évoquée dans le livre précédent, Lady Macbeth du district de Mtsensk de Nikolaï Leskov

La Lady Macbeth du district de Mtsensk de Nikolaï Leskov met en scène la première tueuse en série de la littérature russe et l’une des premières héroïnes de cette littérature à enfreindre l’interdit sexuel. Sous les dehors archaïsants du conte oral, ce texte souvent adapté au xxe siècle est éminemment subversif. Devenu ensuite un opéra en quatre actes de Dmitri Chostakovitch sur un livret d'Alexandre Preis et du compositeur, inspiré de Lady Macbeth du district de Mtsensk de Nikolaï Leskov.

Est-ce que cette nouvelle peut aller pour le défi Derrière le rideau de fer ?

Bonjour !
On y croit toujours, même si j'avance très lentement.

Pour le défi n° 3,Transmettre (ou Hériter), j'ai lu Un lieu incertain, de Fred Vargas. C'est le dernier Vargas que j'avais commandé le weekend avant le confinement.
Comme d'habitude, j'ai beaucoup aimé cette histoire de meurtres liés à une histoire familiale "compliquée".
Je conseille très vivement.

Pour valider le défi n°36, L’or et la boue, je vais choisir Thérèse Raquin,d' Émile Zola, que j'avais sous la main depuis plus d'un an. Je ne vois pas dans quelle autre catégorie le placer. J'ai choisi celle-ci, parce que la passion amoureuse au cœur de l'intrigue est à la fois source de bonheur, de liberté, mais également de souffrance et de repentance.
Commencé à multiples reprises, cette fois j'ai pu le finir. Je suis assez mitigée, j'ai trouvé beaucoup de longueurs à ce roman, notamment dans la descriptions des tourments des amoureux. Ces passages répétitifs alternent avec d'autres magnifiques, je me suis donc surprise à vouloir sauter des pages pour retrouver le plaisir des chapitres plus "légers" au plus vite. Mais j'ai tout lu.


8 défis validés, encore deux bouquins à finir.

- Adolphe, Constant : excellente lecture ! J'avais envie de le lire depuis le film Le Prénom, vos commentaires et après lu le livre de Goethe qui l'a inspiré.

- Les fleurs sauvages, Kimberley Freeman. Une ballerine, habitant Londres, se blesse gravement au genou et voit sa carrière de terminer, juste après avoir été quittée par son compagnon. Elle découvre alors que sa grand-mère lui a léguée une mystérieuse propriété, Wildflower Hill, en Australie, et décide de la vendre, après l'avoir vidée. Mais....rien ne se passera comme prévu et la grand-mère se révèle avoir eu une vie bien intriguante.... Super lecture, offerte il y a deux ou trois ans par une néo, à l'occasion de swap. Je n'avais jamais osé le lire, car en général, les histoires de famille ne sont pas ma tasse de thé. Et bien j'ai eu tort, et j'en suis bien ravie ! J'ai eu du mal à lâcher les personnages !

Allez, je me remets à mes compte-rendus mais j'ai beaucoup de retard ... et en plus, je ne me rappelle plus à quel bouquin je me suis arrêtée et je n'arrive pas à retrouver la page ... bref, un beau petit boulet je suis !
- Pour le défi n°26 (un livre qui fait rire ou sourire), j'ai lu "La septième fonction du langage" de L. Binet, que j'avais découvert avec HHH. Et bien je n'ai pas regretté : c'est à mourir de rire ! L'intrigue ne manque pas d'originalité : février 1980, un commissaire, bien relou et giscardien convaincu, doit enquêter sur la mort, apparemment accidentelle, de Roland Barthes, personnalité dont il ignore absolument tout. Pour éclairer sa lanterne, il se débusque à la fac de Vincennes (un repaire de gauchistes !) un jeune enseignant-chercheur en sémiologie, Simon. C'est donc un tandem assez improbable qui va mener une enquête pour le moins original, puisque le mobile du meurtre serait le vol d'une septième fonction du langage, qui permettrait à quiconque la possèderait, de pouvoir faire plier les foules sous son Verbe. L'enquête se déroule donc dans les milieux linguistico-intello des années 80 et certains en prennent pour leur grade : Foucault en obsédé du cul, Kristeva en névrosée, BHL en jeune figure montante et ambitieuse, et surtout Sollers, absolument irrésistible dans le rôle du cabotin trois étoiles. mais l'enquête s'oriente aussi très vite vers un destinataire : Giscard, qui pourrait ainsi remporter sa réélection haut la main ou Mitterrand, l'éternel battu qui n'en finit pas de revenir. Et là aussi, on rit beaucoup : les descriptions des réunions de travail du staff mitterrandien avec Lang en cuistot, Moatti en boulimique de Savane et Fabius en souffre-douleur sont tout aussi décapantes ! Côté VGE, c'est très drôle aussi, notamment grâce à un Poniatowski assez savoureux. Bref, je vous conseille chaudement !!!
- Pour le défi n°33 (Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue), j'ai lu, piqué chez ma mère, La chambre des dames de J. Bourin. J'avais un très vague souvenir de la série qui a dû être diffusée au début des années 80, je pense. C'est l'histoire de la famille Brunel, une riche famille d'orfèvres, dans le Paris du XIIIème siècle. Tout commence le jour du mariage de l'aînée des filles de Mathilde et d'Etienne, la très belle Florie, avec Philippe, le trouvère de son coeur. Mais le jour même du mariage, Guillaume, le cousin de Philippe, est foudroyé par la grâce de la jeune mariée qu'il n'aura de cesse de poursuivre de ses assiduités ... un beau roman, plein de péripéties, que j'ai dévoré : une vraie lecture de vacances et une manière très sympa de découvrir un peu plus la vie quotidienne au Moyen Age.
- Pour le défi n°48 (Un roman d'amour), j'ai tout simplement lu la suite de La chambre des dames : Le jeu de la tentation. Plusieurs années ont passé : Mathilde est morte, laissant son époux dans un profond désespoir ... et pour échapper à ce pénible tête-à-tête, Marie, la dernière fille du couple, a épousé Robert, un enlumineur, comme elle, qu'elle n'aime pas et qui se révèle un bien mauvais choix. Devenue veuve après le mystérieux assassinat de son mari, Marie rencontre l'amour ... mais il va être bien contrarié ! Même recette, et même effet : il se passe beaucoup de choses, il y a plusieurs intrigues et on ne s'ennuie pas une seconde !!! Avec, en bonus, beaucoup de précisions sur le très beau métier d'enlumineresse !

C'est tout pour aujourd'hui : il faudrait que je tienne le rythme pour arriver à me mettre à jour !

Défi 42, Un livre dont le thème est le sport : Le mental des champions, Hubert Ripoll

Ripoll a écrit:tous les champions interviewés associent cet état de grâce à la grande émotion de s'être senti invincible et d'avoir rencontré la victoire suprême. Il est évident que, dès lors, cette émotion d'avoir enfin atteint l'inaccessible étoile entraîne un bouleversement que nul d'entre nous ne peut imaginer. Ils en parlent comme d'une déflagration d'une intensité exceptionnelle, bouleversant tout sur son passage, les changeant définitivement, au plus profond de leur être.

J'avais un enthousiasme très modéré pour ce défi, mais histoire de dire que je l'ai fait, je suis allé voir le rayon sport de la bibliothèque, et j'ai pris celui qui avait l'air le moins ennuyeux... Eh ben c'était pas mal du tout, finalement.

Hubert Ripoll, psychologue spécialisé dans le sport, a voulu savoir ce qui distingue les meilleurs sportifs des autres. Pour cela, il a rencontré et interviewé seize sportifs, avec un large panel de disciplines (foot, hand, escrime, plongée, boxe, escalade, karaté etc.), qui ont tous été "numéro 1" dans leur catégorie (champion du monde, champion olympique ou recordman du monde). Dans son livre, il analyse et développe les éléments qui rendent un sportif exceptionnel, comme la motivation sans faille, la capacité à observer et à réagir très rapidement, la mémoire exceptionnelle, la mise à profit du stress ou l'autonomie.

J'ai trouvé ça très intéressant et instructif, et je vous le conseille à tous, que vous vous intéressiez au sport ou non.

Verdict : enrichissant

Les Nuits de laitue, Vanessa Barbara ( défi : livre a la couverture multicolore).

Un vieil homme insomniaque perd soudainement sa femme, après  cinquante années de vie commune composée de documentaires, de chou-fleur à la milanaise et de voisins excentriques. Au fil de la lecture, les portraits s'enchaînent....la défunte révèle un secret bien caché....

Aux éditions Zulma, donc couverture très colorée !

Verdict : sympa et bien barré !

Bonjour ! Je reviens ici avec deux nouvelles lectures que j'ai beaucoup aimées :

* pour le défi 11 nature writing, j'ai lu Petit Traité sur l'immensité du monde de Sylvain Tesson qui est un essai dans lequel l'auteur explique l'évolution de sa pensée et de sa philosophie au fil du monde et des kilomètres parcourus. J'ai adoré les pages sur ce qu'est fondamentalement la géographie, j'ai été surprise de lire aussi des passages d'un féminisme sans appel. J'ai aimé enfin que Tesson mette sur le même plan ses aventures au bout du monde et celles du coin de la rue (ou plutôt du coin de l'église). Bref, une lecture qui donne à réfléchir et qui invite à re penser son rapport aux hommes et au monde.

* pour le défi 40 "un récit qui se passe derrière le rideau de fer", j'ai lu un très beau roman jeunesse : Breaking the wall de Claire Gratias. C'est un roman polyphonique dans lequel on suit plusieurs personnages et leurs vies autour du rideau de fer des années 60 à 90. J'ai adoré que malgré la diversité des destins ce roman démontre que l'issue ne peut être que terrible dès lors qu'on est soumis aux règles absurdes d'un tel régime politique. On suit notamment un jeune homme qui va devenir agent de la Stasi et entrer dans sa psychologie permet de comprendre à quel point il a été victime, autant que ceux qu'il a oppressés, d'un système qui broie les individus. C'est un très beau roman historique, à mettre entre toutes les mains de 14 à 99 ans.

Je valide aujourd'hui:
47. Un livre choisi pour son titre intrigant. The seven deaths of Evelyn Hardcastle, Stuart Turton

Les sept morts d'Evelyn Hardcaslte (titre français) est un roman pas seulement intrigant pour son titre. J'avais lu sur la  4e de couverture (je crois)  que c'était un croisement entre Agatha Christie, Un jour sans fin et Downtown Abbey,  et ce n'est pas mal vu!
En effet ici, l'enquêteur revit la même journée, dans des "hôtes" différents, et il est obligé de résoudre le meurtre commis dans la journée pour pouvoir être libre... C'est un peu alambiqué par moments mais vraiment original, et on finit par avoir toutes les explications (je déteste les intrigues qui se terminent en eau de boudin... certains livres promettent beaucoup, mais on termine guère plus avancés qu'au début).
Un peu tiré par les cheveux, mais très distrayant pour qui aime les policiers, à condition d'accepter une bonne dose de fantastique avec.
La description des sensations éprouvées à l'intérieur des différents "hôtes" est aussi très réussie.

Écusette de Noireuil a écrit:Je valide aujourd'hui:
47. Un livre choisi pour son titre intrigant. The seven deaths of Evelyn Hardcastle, Stuart Turton

Les sept morts d'Evelyn Hardcaslte (titre français) est un roman pas seulement intrigant pour son titre. J'avais lu sur la  4e de couverture (je crois)  que c'était un croisement entre Agatha Christie, Un jour sans fin et Downtown Abbey,  et ce n'est pas mal vu!
En effet ici, l'enquêteur revit la même journée, dans des "hôtes" différents, et il est obligé de résoudre le meurtre commis dans la journée pour pouvoir être libre... C'est un peu alambiqué par moments mais vraiment original, et on finit par avoir toutes les explications (je déteste les intrigues qui se terminent en eau de boudin... certains livres promettent beaucoup, mais on termine guère plus avancés qu'au début).
Un peu tiré par les cheveux, mais très distrayant pour qui aime les policiers, à condition d'accepter une bonne dose de fantastique avec.
La description des sensations éprouvées à l'intérieur des différents "hôtes" est aussi très réussie.

Je l'ai lu en juillet et j'ai bien aimé l'originalité (le temps de s'y faire!)

Oui, c'est ça,  il faut s'y faire. Ensuite, ça devient de plus en plus ingénieux je trouve !
Tu l'avais mis dans quelle catégorie ?

Écusette de Noireuil a écrit:Oui, c'est ça,  il faut s'y faire. Ensuite, ça devient de plus en plus ingénieux je trouve !
Tu l'avais mis dans quelle catégorie ?

Je ne fais pas le défi désolée.