- DorineHabitué du forum
Alors moi, j'ai bien aimé Deux soeurs. Il n'y a que les notes de bas de pages que j'ai trouvées sans intérêt. C'était censé être original mais je n'ai pas du tout été sensible à ce procédé. Je sais que Foenkinos ne fait pas l'unanimité...liskaya a écrit:
44. Deux sœurs, de David Foenkinos Mon souvenir s'est déjà estompé...
45. . Frère d'âme, de Diop Je n'ai pas aimé l'écriture.
Concernant Frère d'âme, l'écriture est particulière mais c'est surtout la fin que je n'ai pas aimée.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 32, Un livre avec des cartes : Voyage au Congo, André Gide
Gide raconte son périple en Afrique Equatoriale Française, au jour le jour.
J'ai eu du mal au début, puis j'ai fini par entrer dans le texte. C'est intéressant quand il dénonce les abus de la colonisation et plaide pour plus de justice et d'humanité envers les Noirs ; moins (à mes yeux) quand il ne s'agit que du récit de ses pérégrinations.
Verdict : plutôt bien
Gide a écrit:Impossible de dormir. Le "bal" de Bambio hante ma nuit. Il ne me suffit pas de me dire, comme l'on fait souvent, que les indigènes étaient plus malheureux encore avant l'occupation des Français. Nous avons assumé des responsabilités envers eux auxquelles nous n'avons pas le droit de nous soustraire. Désormais, une immense plainte m'habite ; je sais des choses dont je ne puis pas prendre mon parti. Quel démon m'a poussé en Afrique ? Qu'allais-je donc chercher dans ce pays ? J'étais tranquille. À présent je sais ; je dois parler.
Gide raconte son périple en Afrique Equatoriale Française, au jour le jour.
J'ai eu du mal au début, puis j'ai fini par entrer dans le texte. C'est intéressant quand il dénonce les abus de la colonisation et plaide pour plus de justice et d'humanité envers les Noirs ; moins (à mes yeux) quand il ne s'agit que du récit de ses pérégrinations.
Verdict : plutôt bien
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je valide de nouveaux défis:
5. Une histoire de vacances. Price ( Titre anglais: Summer crossing) de Steve Tesich
Je recommande chaleureusement cette lecture. Le héros, Daniel Price, va traverser en quelques mois l'expérience initiatique de l'amour et du deuil, entouré de deux jeunes gens comme lui, entre le second trimestre de leur dernière année de lycée et la fin de l'été.
Ce roman est en partie autobiographique. L'enjeu pour les jeunes gens est de savoir comment échapper à leur petite ville de province et au destin tout tracé qui les attend dans l'industrie pétrolière... Et pour Daniel, fasciné par une jeune fille, Rachel, qui a emménagé dans cette ville, de comprendre et d'interroger sa relation avec elle, d'observer la relation entre ses propres parents.
Un roman qui est très attachant aussi par les deux personnages féminins que sont Rachel et la mère du narrateur, qui remettent un peu les pendules à l'heure face à Daniel sur la question des relations amoureuses. L'intrigue comporte par ailleurs un retournement de situation tout à fait surprenant, qui invite à la relecture.
33. Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue. Les couilles sur la table, Victoire Tuaillon
J'écoute depuis deux ans le podcast de cette émission (même titre que le livre) dans lequel Victoire Tuaillon interroge la question de la construction de la masculinité.
Elle a reçu le prix des lectrices de Causette pour cet essai, qui partant des émissions déjà réalisées est un condensé d'idées et un croisement de différents thèmes liés au féminisme. Vu le titre cela peut aussi convenir pour le N° 39. Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot.
45. Un jeu de mots ou une figure de style dans le titre. La femme gelée, Annie Ernaux
J'ai déplacé Maddadam dans la catégorie "Nature writing" après avoir vérifié que cela pouvait cocher les cases, pour y glisser la femme gelée à la place. Très contente d'avoir enfin lu ce titre d'une autrice que j'apprécie beaucoup. La façon dont elle met en évidence l'écart entre les attentes pesant sur les femmes dans son milieu d'enfance et dans le milieu bourgeois où elle s'insère est vraiment très intéressante.
5. Une histoire de vacances. Price ( Titre anglais: Summer crossing) de Steve Tesich
Je recommande chaleureusement cette lecture. Le héros, Daniel Price, va traverser en quelques mois l'expérience initiatique de l'amour et du deuil, entouré de deux jeunes gens comme lui, entre le second trimestre de leur dernière année de lycée et la fin de l'été.
Ce roman est en partie autobiographique. L'enjeu pour les jeunes gens est de savoir comment échapper à leur petite ville de province et au destin tout tracé qui les attend dans l'industrie pétrolière... Et pour Daniel, fasciné par une jeune fille, Rachel, qui a emménagé dans cette ville, de comprendre et d'interroger sa relation avec elle, d'observer la relation entre ses propres parents.
Un roman qui est très attachant aussi par les deux personnages féminins que sont Rachel et la mère du narrateur, qui remettent un peu les pendules à l'heure face à Daniel sur la question des relations amoureuses. L'intrigue comporte par ailleurs un retournement de situation tout à fait surprenant, qui invite à la relecture.
33. Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue. Les couilles sur la table, Victoire Tuaillon
J'écoute depuis deux ans le podcast de cette émission (même titre que le livre) dans lequel Victoire Tuaillon interroge la question de la construction de la masculinité.
Elle a reçu le prix des lectrices de Causette pour cet essai, qui partant des émissions déjà réalisées est un condensé d'idées et un croisement de différents thèmes liés au féminisme. Vu le titre cela peut aussi convenir pour le N° 39. Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot.
45. Un jeu de mots ou une figure de style dans le titre. La femme gelée, Annie Ernaux
J'ai déplacé Maddadam dans la catégorie "Nature writing" après avoir vérifié que cela pouvait cocher les cases, pour y glisser la femme gelée à la place. Très contente d'avoir enfin lu ce titre d'une autrice que j'apprécie beaucoup. La façon dont elle met en évidence l'écart entre les attentes pesant sur les femmes dans son milieu d'enfance et dans le milieu bourgeois où elle s'insère est vraiment très intéressante.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- adumbrateNiveau 10
26. Un livre qui fait rire ou sourire. Quel petit vélo au guidon chromé au fond de la cour ? George Pérec
Au début, je voulais remplir ce défi avec Le Lièvre de Vatanen. Comme je suis passée totalement à côté de ce livre, je le remplace par le Pérec, qui m'a très souvent fait sourire, au travers de son jeu avec la langue (et en particulier sa déclinaison très personnelle des conjugaisons).
12. Un recueil de poèmes paru ces 40 dernières années. Raturer outre suivi de Soient Amour et Psyché, Yves Bonnefoy
La poésie n'est pas ce que je préfère lire, mais certains vers étaient très beaux. Parmi mes préférés :
Le souvenir est une voix brisée,
On l'entend mal, même si on se penche.
Et pourtant on écoute, et si longtemps
Que parfois la vie passe. Et que la mort
Déjà dit non à toute métaphore.
4. Un roman traduit du néerlandais. Le Dîner, Herman Koch
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en prenant ce livre, juste choisi pour remplir le défi. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les personnages du livre sont grandement antipathiques et provoquent aisément le malaise. C'est une lecture qui comporte son lot de surprises. J'ai apprécié sans plus.
Au début, je voulais remplir ce défi avec Le Lièvre de Vatanen. Comme je suis passée totalement à côté de ce livre, je le remplace par le Pérec, qui m'a très souvent fait sourire, au travers de son jeu avec la langue (et en particulier sa déclinaison très personnelle des conjugaisons).
12. Un recueil de poèmes paru ces 40 dernières années. Raturer outre suivi de Soient Amour et Psyché, Yves Bonnefoy
La poésie n'est pas ce que je préfère lire, mais certains vers étaient très beaux. Parmi mes préférés :
Le souvenir est une voix brisée,
On l'entend mal, même si on se penche.
Et pourtant on écoute, et si longtemps
Que parfois la vie passe. Et que la mort
Déjà dit non à toute métaphore.
4. Un roman traduit du néerlandais. Le Dîner, Herman Koch
Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en prenant ce livre, juste choisi pour remplir le défi. Le moins qu'on puisse dire, c'est que les personnages du livre sont grandement antipathiques et provoquent aisément le malaise. C'est une lecture qui comporte son lot de surprises. J'ai apprécié sans plus.
- miss sophieExpert spécialisé
Dernière lecture en date : Coupables de Ferdinand von Schirach (2010). L’auteur est avocat à Berlin et ces nouvelles sont basées sur des cas qu’il a eu à défendre. J’ai choisi de les entrer dans l’item 13 : « livre qui évoque la chance ou la malchance » car plusieurs histoires sont fondées sur de mauvaises rencontres ou sur des circonstances imprévisibles (le témoin qui trébuche et se rompt le cou, le chien qui avale une clé d’une grande importance, l’homme qui recroise par hasard des années plus tard celle qui l’a accusé…). Ces nouvelles révèlent surtout l’âme humaine, ce qui peut se cacher derrière les façades, et donnent à voir aussi comment fonctionne le système judiciaire allemand. Ce n’est pas gai mais c’est touchant.
Lu auparavant, pour le défi 48 (un roman d'amour) : La salle de bal d’Anna Hope (2016). En 1911, dans un asile d’aliénés du Yorkshire, un bal organisé pour les patients tous les vendredis soirs est le seul moment où hommes et femmes peuvent se retrouver. C’est l’histoire d’Ella et de John, personnages blessés par la vie entre lesquels va naître une relation inédite en ces lieux, et du Dr Füller, médecin aux aspirations ambivalentes. Un beau roman.
Enfin, pour les 3 (Transmettre ou hériter), 37 (livre qui évoque l'idée de bonheur) et 44 (le titre comporte un nom de membre de la famille) : Sauveur et fils saison 4 de Marie-Aude Murail (2018), 4e tome de la vie du psychologue Sauveur Saint-Yves, de ses patients et de sa famille recomposée. Marie-Aude Murail est l'un de ces auteurs dont la lecture me fait du bien, cela ne rate jamais. En plus j'ai appris dans les remerciements en fin d'ouvrage que dans sa jeunesse elle avait été remarquée lors d'un concours d'écriture par Patrick Cauvin, un autre de mes auteurs fétiches, "rencontré" à l'adolescence et jamais quitté depuis. Cela m'a toute émue. Que du bonheur, donc !
Lu auparavant, pour le défi 48 (un roman d'amour) : La salle de bal d’Anna Hope (2016). En 1911, dans un asile d’aliénés du Yorkshire, un bal organisé pour les patients tous les vendredis soirs est le seul moment où hommes et femmes peuvent se retrouver. C’est l’histoire d’Ella et de John, personnages blessés par la vie entre lesquels va naître une relation inédite en ces lieux, et du Dr Füller, médecin aux aspirations ambivalentes. Un beau roman.
Enfin, pour les 3 (Transmettre ou hériter), 37 (livre qui évoque l'idée de bonheur) et 44 (le titre comporte un nom de membre de la famille) : Sauveur et fils saison 4 de Marie-Aude Murail (2018), 4e tome de la vie du psychologue Sauveur Saint-Yves, de ses patients et de sa famille recomposée. Marie-Aude Murail est l'un de ces auteurs dont la lecture me fait du bien, cela ne rate jamais. En plus j'ai appris dans les remerciements en fin d'ouvrage que dans sa jeunesse elle avait été remarquée lors d'un concours d'écriture par Patrick Cauvin, un autre de mes auteurs fétiches, "rencontré" à l'adolescence et jamais quitté depuis. Cela m'a toute émue. Que du bonheur, donc !
- PointàlaligneExpert
Défi n°8. Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années : Line Papin, Les Os des filles. J'ai beaucoup apprécié la première partie, où la narratrice raconte l'histoire des femmes de sa famille vietnamienne. La séparation brutale d'avec le Vietnam, la dépression et l'anorexie qui s'ensuivent, m'ont paru plus personnelles et m'ont moins intéressée.
Convient aussi pour : un livre avec des photographies, et : femmes fortes.
Convient aussi pour : un livre avec des photographies, et : femmes fortes.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'en suis à 27 pour l'instant, mais je peux je pense essayer de rattacher 5 ou 6 bouquins à des thèmes en cours.
Il me reste les très pointus, qu'il faut choisir exprès pour ça, du style traduit de l'hébreu.
Il me reste les très pointus, qu'il faut choisir exprès pour ça, du style traduit de l'hébreu.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 13, Un livre qui évoque la chance ou la malchance : Marcovaldo, Italo Calvino
Il s'agit d'une série de nouvelles avec comme personnage principal un père de famille pauvre, ouvrier, citadin et rêveur. Marcovaldo connaît toutes sortes de mésaventures comiques et poétiques déclenchées par sa malchance permanente.
C'est un livre plein de fantaisie et de tendresse, très agréable à lire et qui m'a fait sourire tout le long.
Verdict : très sympathique
Plus que deux défis à surmonter, l'arrivée est proche.
Calvino a écrit:Le tram arriva, évanescent comme un fantôme, sonnant doucement ; les choses n'avaient qu'un minimum d'existence ; pour Marcovaldo, ce soir-là, rester assis au fond du tram, en tournant le dos aux autres voyageurs, en fixant au-delà des vitres la nuit vide __seulement traversée par d'indistinctes présences lumineuses et par quelques ombres plus noires que la nuit __, pour Marcovaldo, c'était l'idéal pour rêver les yeux ouverts, pour projeter devant lui, où qu'il alla, un film sans fin sur un écran illimité.
Il s'agit d'une série de nouvelles avec comme personnage principal un père de famille pauvre, ouvrier, citadin et rêveur. Marcovaldo connaît toutes sortes de mésaventures comiques et poétiques déclenchées par sa malchance permanente.
C'est un livre plein de fantaisie et de tendresse, très agréable à lire et qui m'a fait sourire tout le long.
Verdict : très sympathique
Plus que deux défis à surmonter, l'arrivée est proche.
- liskayaNeoprof expérimenté
Dorine a écrit:Alors moi, j'ai bien aimé Deux soeurs. Il n'y a que les notes de bas de pages que j'ai trouvées sans intérêt. C'était censé être original mais je n'ai pas du tout été sensible à ce procédé. Je sais que Foenkinos ne fait pas l'unanimité...liskaya a écrit:
44. Deux sœurs, de David Foenkinos Mon souvenir s'est déjà estompé...
45. . Frère d'âme, de Diop Je n'ai pas aimé l'écriture.
Concernant Frère d'âme, l'écriture est particulière mais c'est surtout la fin que je n'ai pas aimée.
Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais je n'ai qu'un souvenir très flou. J'avais adoré Charlotte de Foenkinos. J'en lirai sans doute d'autres
- *Ombre*Grand sage
Pour le défi livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent, j'ai lu Canada, de Richard Ford. Un adolescent du nord des Etats-Unis voit sa vie basculer quand ses parents, aux abois à cause de dettes accumulées, braquent une banque et se font arrêter. Pour échapper à un placement et une vie qu'il devine sordide, le jeune homme fuit au Canada où il est pris en charge par un homme mystérieux, marginal et misanthrope.
Ce roman est considéré comme un classique de la littérature américaine. Je m'en faisais une grande idée et j'ai été déçue. Le récit du braquage foireux occupe toute la première moitié du récit, avec bien des redites. Je m'attendais ensuite à une plongée dans la nature sauvage du Canada mais il n'en est rien. Tout se passe dans une ville fantôme sans charme, sans horizon. Je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages. Finalement, j'ai eu du mal à venir à bout des 500 pages. Une rencontre manquée.
Mes autres lectures de l'été sont sans rapport avec le défi. (Il ne me reste que le roman d'amour et vraisemblablement le joker au lieu de "derrière le rideau de fer", je verrai plus tard). Je note toutefois deux titres qui pourraient entrer dans les catégories du défi et que j'ai particulièrement aimés : cela en inspirera peut-être certains.
Un autre fil m'a donné envie de découvrir Pierre Michon. Un merveilleux petit libraire de vacances avait un volume dans ses étagères : Rimbaud le fils, que j'ai donc acheté. Le sujet ne me passionnait pas (j'ai déjà lu pas mal de choses sur Rimbaud, si j'avais eu le choix, j'aurais sans doute jeté mon dévolu sur un autre titre) et pourtant je me suis laissée séduire : j'ai beaucoup aimé cette écriture à la fois sobre et incantatoire (et allier ces deux qualités ne va pas de soi). Ce titre conviendrait pour l'item Livre qui parle d'écriture.
Ce même libraire m'a fait découvrir un de ces écrivains qu'on dit "du terroir", André Bucher, avec Déneiger le ciel. C'est une histoire simple comme je les aime, dont la saveur tient toute dans son écriture poétique. Un vieil homme qui vit dans un hameau isolé en montagne sort la nuit qui précède Noël, parce qu'une terrible tempête s'est levée et qu'il redoute le danger pour certaines personnes qu'il aime : il veut s'assurer que tout va bien. L'histoire n'est rien de plus que cela. Elle a la modestie et la rigueur des pièces classiques. On suit la progression de cet homme dans la nuit et la neige, dans des paysages sublimes et âpres, ses pensées, son rapport à la nature qui l'environne, ses interrogations sur ses liens aux autres et ce qui reste d'une vie d'homme. Ce court roman est d'une grande délicatesse, un petit bijou d'écriture et de sensibilité. Un coup de coeur. Conviendrait pour l'item Nature writing.
Ce roman est considéré comme un classique de la littérature américaine. Je m'en faisais une grande idée et j'ai été déçue. Le récit du braquage foireux occupe toute la première moitié du récit, avec bien des redites. Je m'attendais ensuite à une plongée dans la nature sauvage du Canada mais il n'en est rien. Tout se passe dans une ville fantôme sans charme, sans horizon. Je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages. Finalement, j'ai eu du mal à venir à bout des 500 pages. Une rencontre manquée.
Mes autres lectures de l'été sont sans rapport avec le défi. (Il ne me reste que le roman d'amour et vraisemblablement le joker au lieu de "derrière le rideau de fer", je verrai plus tard). Je note toutefois deux titres qui pourraient entrer dans les catégories du défi et que j'ai particulièrement aimés : cela en inspirera peut-être certains.
Un autre fil m'a donné envie de découvrir Pierre Michon. Un merveilleux petit libraire de vacances avait un volume dans ses étagères : Rimbaud le fils, que j'ai donc acheté. Le sujet ne me passionnait pas (j'ai déjà lu pas mal de choses sur Rimbaud, si j'avais eu le choix, j'aurais sans doute jeté mon dévolu sur un autre titre) et pourtant je me suis laissée séduire : j'ai beaucoup aimé cette écriture à la fois sobre et incantatoire (et allier ces deux qualités ne va pas de soi). Ce titre conviendrait pour l'item Livre qui parle d'écriture.
Ce même libraire m'a fait découvrir un de ces écrivains qu'on dit "du terroir", André Bucher, avec Déneiger le ciel. C'est une histoire simple comme je les aime, dont la saveur tient toute dans son écriture poétique. Un vieil homme qui vit dans un hameau isolé en montagne sort la nuit qui précède Noël, parce qu'une terrible tempête s'est levée et qu'il redoute le danger pour certaines personnes qu'il aime : il veut s'assurer que tout va bien. L'histoire n'est rien de plus que cela. Elle a la modestie et la rigueur des pièces classiques. On suit la progression de cet homme dans la nuit et la neige, dans des paysages sublimes et âpres, ses pensées, son rapport à la nature qui l'environne, ses interrogations sur ses liens aux autres et ce qui reste d'une vie d'homme. Ce court roman est d'une grande délicatesse, un petit bijou d'écriture et de sensibilité. Un coup de coeur. Conviendrait pour l'item Nature writing.
- TremereNiveau 9
Bonjour,
Je continue à avancer :
- 5. Une histoire de vacances : L'Échange de Rebecca Fleet.
Un couple décide de procéder à un échange de maison pour s'offrir une semaine de vacances. Quelques éléments dans la maison qu'on met à leur disposition font comprendre à la jeune femme que cet échange est loin d'être fortuit et que le passé qu'elle cache soigneusement s'apprête à ressurgir.
Rien de très original, une lecture agréable mais largement dispensable.
- 19. Un livre écrit par une femme du Maghreb : Le Pays des autres de Leïla Slimani.
Mathilde rencontre Amine en Alsace, pendant la 2de guerre mondiale. Ce Marocain s'est battu dans l'armée française et a été prisonnier. Séduite par cet homme et par la vie exotique qu'il pourra lui offrir, elle le rejoint à Meknès, d'abord, dans sa belle-famille dans la médina, puis dans une ferme à la campagne.
Les personnages sont attachants, décrits avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance, l'arrière-plan (le combat pour l'indépendance du Maroc qui gronde entre 1946 et 1955) est parfaitement narré. J'avais beaucoup aimé Chanson douce mais je trouvais que ça ne méritait pas un Goncourt. Alors que là, j'ai trouvé que l'écriture de l'autrice s'est déployée, nous emporte beaucoup plus, tout en finesse et en subtilité.
41. Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent : Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie.
Une relecture pour le travail. Deux garçons de 17 ans sont envoyés dans une montagne paumée pour se rééduquer : comme leurs parents, médecins et dentistes, sont considérés comme des ennemis du peuple, ils n'ont qu'une chance sur 3000 de revenir dans leur ville natale. Commence pour eux une vie dure dédiée aux travaux des champs. Par un hasard miraculeux, ils mettent la main sur des livres occidentaux. C'est l'occasion pour eux d'échapper à leur quotidien misérable mais aussi d'éduquer leur amie, la petite tailleuse.
Un roman d'apprentissage réjouissant, un bel hommage à la lecture.
Je continue à avancer :
- 5. Une histoire de vacances : L'Échange de Rebecca Fleet.
Un couple décide de procéder à un échange de maison pour s'offrir une semaine de vacances. Quelques éléments dans la maison qu'on met à leur disposition font comprendre à la jeune femme que cet échange est loin d'être fortuit et que le passé qu'elle cache soigneusement s'apprête à ressurgir.
Rien de très original, une lecture agréable mais largement dispensable.
- 19. Un livre écrit par une femme du Maghreb : Le Pays des autres de Leïla Slimani.
Mathilde rencontre Amine en Alsace, pendant la 2de guerre mondiale. Ce Marocain s'est battu dans l'armée française et a été prisonnier. Séduite par cet homme et par la vie exotique qu'il pourra lui offrir, elle le rejoint à Meknès, d'abord, dans sa belle-famille dans la médina, puis dans une ferme à la campagne.
Les personnages sont attachants, décrits avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance, l'arrière-plan (le combat pour l'indépendance du Maroc qui gronde entre 1946 et 1955) est parfaitement narré. J'avais beaucoup aimé Chanson douce mais je trouvais que ça ne méritait pas un Goncourt. Alors que là, j'ai trouvé que l'écriture de l'autrice s'est déployée, nous emporte beaucoup plus, tout en finesse et en subtilité.
41. Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent : Balzac et la petite tailleuse chinoise de Dai Sijie.
Une relecture pour le travail. Deux garçons de 17 ans sont envoyés dans une montagne paumée pour se rééduquer : comme leurs parents, médecins et dentistes, sont considérés comme des ennemis du peuple, ils n'ont qu'une chance sur 3000 de revenir dans leur ville natale. Commence pour eux une vie dure dédiée aux travaux des champs. Par un hasard miraculeux, ils mettent la main sur des livres occidentaux. C'est l'occasion pour eux d'échapper à leur quotidien misérable mais aussi d'éduquer leur amie, la petite tailleuse.
Un roman d'apprentissage réjouissant, un bel hommage à la lecture.
- MalagaModérateur
Pour le défi 50 Un roman dont les héroïnes sont sœurs, j'ai lu Le pactole de Cynthia d'Aprix Sweeney.
Le résumé : ils sont quatre, quatre frères et sœurs, qui attendent impatiemment les 40 ans de la plus jeune d'entre eux pour pouvoir toucher le pactole, un héritage important. Il y a l'aîné, Leo, égocentrique et volage ; Jack, plus raisonnable, antiquaire qui a contracté des dettes pour que son magasin survive; Béa, qui essaye tant bien que mal d'écrire un roman, sinon des articles dans des révues ; et enfin, Mélody, mère de jumelles de 16 ans et qui se démène pour que ses filles aient le meilleur avenir possible. Quelques mois avant la date fatidique, Leo a un accident et utilise l'argent du pactole pour couvrir le scandale. L'année qui suit va bouleverser la vie de chacun.
Mon avis : un roman dont l'idée principale n'est pas mauvaise mais qui part un peu dans tous les sens. L'auteur essaye de décrire de nombreux personnages : les frères et sœurs, leurs conjoints, les jumelles, le voisin de Leo et, du coup, certains personnages sont juste survolés. Il y a certains passages sur l'univers des revues littéraires américaines peu passionnant quand on n'est pas dans cet univers. Le roman a donc du mal à décoller même si la fin est plutôt réussie et émouvante.
Le résumé : ils sont quatre, quatre frères et sœurs, qui attendent impatiemment les 40 ans de la plus jeune d'entre eux pour pouvoir toucher le pactole, un héritage important. Il y a l'aîné, Leo, égocentrique et volage ; Jack, plus raisonnable, antiquaire qui a contracté des dettes pour que son magasin survive; Béa, qui essaye tant bien que mal d'écrire un roman, sinon des articles dans des révues ; et enfin, Mélody, mère de jumelles de 16 ans et qui se démène pour que ses filles aient le meilleur avenir possible. Quelques mois avant la date fatidique, Leo a un accident et utilise l'argent du pactole pour couvrir le scandale. L'année qui suit va bouleverser la vie de chacun.
Mon avis : un roman dont l'idée principale n'est pas mauvaise mais qui part un peu dans tous les sens. L'auteur essaye de décrire de nombreux personnages : les frères et sœurs, leurs conjoints, les jumelles, le voisin de Leo et, du coup, certains personnages sont juste survolés. Il y a certains passages sur l'univers des revues littéraires américaines peu passionnant quand on n'est pas dans cet univers. Le roman a donc du mal à décoller même si la fin est plutôt réussie et émouvante.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- RyuzakiNiveau 9
Défi 50, Un roman dont les héroïnes sont soeurs : Quatre soeurs, Malika Ferdjoukh
Depuis la mort de leurs parents, les soeurs Verdelaine, Charlie, Geneviève, Bettina, Hortense et Enid (oui, ça fait cinq) doivent se débrouiller seules dans leur grande maison du bord de la falaise. Elles tentent tant bien que mal de vivre, entre les galères financières, les amoureux et les peines de coeur, l'entretien de la maison et les mésaventures diverses. Sans compter les fantômes des parents, les invités, les nombreux animaux qui peuplent la maison et la tante Lucrèce (qui arrive chaque fois qu'on prononce son nom).
Il faut lire Quatre soeurs. Pas seulement parce que c'est drôle, mais aussi parce que c'est terriblement humain et touchant. Une fois que j'avais commencé à lire, je n'arrivais plus à m'arrêter. On s'attache très vite aux personnages, qui sont peints avec tendresse et vérité, et on ne s'ennuie pas une seconde.
Verdict : génial
Ferdjoukh a écrit:Harry ne perdit pas le nord. Il prit un Tupperware sur l'égouttoir et récolta trois cafards dans l'évier. Il reconnut formellement Rosette parmi eux. Il ferma le Tupperware.
Dans le salon,tante Lucrèce haletait, la main en alternance sur le coeur, la gorge, le ventre.
_ Je n'y crois pas ! Je...j'ai bien vu...des...
_ Des chats, dit gentiment Bettina.
_ Non, non...des...des...r...
Harry arriva avec son Tupperware qu'il ouvrit. Il en exhiba le contenu à la tata qui repartit à s'époumoner.
_ Rosette, Bernadette, Georgette, présenta-t-il poliment.
_ Des...des...s'étouffa-t-elle. Ces...ces...animaux colportent la peste ! La méningite ! Les allergies...
Je ne resterai pas une minute de plus ! Ou ça me tombera dessus ! L'épée de Damoclès ! L'épée de Damoclès !
On ne sait pourquoi Harry ne trouva rien de mieux que de lui éclater de rire au nez.
Bouillant de rage et de frayeur, tante Lucrèce sortit de la maison, dévala le perron, Delmer sous le bras.
Alertée par le remue-ménage, Charlie reparut juste à temps pour voir la Twingo démarrer.
On regarda la voiture filer vers l'impasse, tout le monde bien aligné sur le haut des marches : Charlie, Geneviève, Désirée, Bettina, Enid, Hortense, Harry, Roberto, Ingrid. Et Rosette, Georgette, Bernadette dans le Tupperware posé sur la rambarde.
_ Elle est marrante, la tante Lucrèce, murmura alors Harry. Vraiment marrante. Surtout quand elle parlait des pets de Damoclès.
Depuis la mort de leurs parents, les soeurs Verdelaine, Charlie, Geneviève, Bettina, Hortense et Enid (oui, ça fait cinq) doivent se débrouiller seules dans leur grande maison du bord de la falaise. Elles tentent tant bien que mal de vivre, entre les galères financières, les amoureux et les peines de coeur, l'entretien de la maison et les mésaventures diverses. Sans compter les fantômes des parents, les invités, les nombreux animaux qui peuplent la maison et la tante Lucrèce (qui arrive chaque fois qu'on prononce son nom).
Il faut lire Quatre soeurs. Pas seulement parce que c'est drôle, mais aussi parce que c'est terriblement humain et touchant. Une fois que j'avais commencé à lire, je n'arrivais plus à m'arrêter. On s'attache très vite aux personnages, qui sont peints avec tendresse et vérité, et on ne s'ennuie pas une seconde.
Verdict : génial
- Cléopatra2Guide spirituel
Cette magnifique série a été adaptée en bd aussi.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je valide le :
42. Un livre dont le thème est le / un sport. La petite communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon
et le
44. Un livre dont le titre comporte un nom de membre de la famille. The clockmaker's Daughter, Kate Morton
Le premier a déjà été chroniqué, donc je n'y reviens pas mais j'ai beaucoup apprécié cette lecture, c'est vraiment très documenté mais avec une réelle part d'invention.
Le second m'a énormément plu, une ambiance un peu gothique...
Le fil rouge est un manoir au bord de la Tamise, dans le quel un drame survient parmi un groupe d'artistes, en 1862; ce drame s'élucide peu à peu, et nous suivons plusieurs personnages qui séjournent sur les lieux, leurs vies s'entrecroisent et peu à peu constituent un puzzle qui s'assemble pour donner la clé de plusieurs énigmes...Pourquoi et comment la "prisonnière du temps" est-elle morte? Qu'est-il advenu du diamant bleu qui a mystérieusement disparu en même temps qu'elle?
Elodie, l'archiviste qui enquête un siècle plus tard sur cette histoire, en saura-t-elle plus sur la disparition de sa propre mère?
Le titre français est Prisonnière du temps donc en français cela ne va pas avec le 44 (si vous le lisez en français), mais cela convient pour
8. Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années.
15. Un livre à la couverture multicolore, bariolée.
27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose (plusieurs personnages se "transforment")
48. Un roman d’amour.
Ce n'est sans doute pas un chef d’œuvre littéraire, mais les personnages sont attachants et l'ensemble est vraiment prenant.
42. Un livre dont le thème est le / un sport. La petite communiste qui ne souriait jamais, Lola Lafon
et le
44. Un livre dont le titre comporte un nom de membre de la famille. The clockmaker's Daughter, Kate Morton
Le premier a déjà été chroniqué, donc je n'y reviens pas mais j'ai beaucoup apprécié cette lecture, c'est vraiment très documenté mais avec une réelle part d'invention.
Le second m'a énormément plu, une ambiance un peu gothique...
Le fil rouge est un manoir au bord de la Tamise, dans le quel un drame survient parmi un groupe d'artistes, en 1862; ce drame s'élucide peu à peu, et nous suivons plusieurs personnages qui séjournent sur les lieux, leurs vies s'entrecroisent et peu à peu constituent un puzzle qui s'assemble pour donner la clé de plusieurs énigmes...Pourquoi et comment la "prisonnière du temps" est-elle morte? Qu'est-il advenu du diamant bleu qui a mystérieusement disparu en même temps qu'elle?
Elodie, l'archiviste qui enquête un siècle plus tard sur cette histoire, en saura-t-elle plus sur la disparition de sa propre mère?
Le titre français est Prisonnière du temps donc en français cela ne va pas avec le 44 (si vous le lisez en français), mais cela convient pour
8. Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années.
15. Un livre à la couverture multicolore, bariolée.
27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose (plusieurs personnages se "transforment")
48. Un roman d’amour.
Ce n'est sans doute pas un chef d’œuvre littéraire, mais les personnages sont attachants et l'ensemble est vraiment prenant.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- liskayaNeoprof expérimenté
Bon ben je sais pas ce que j'ai fichu la dernière fois, j'ai effacé toute ma liste !! IL ne reste que les 9 premiers défis... pas gardé de traces papier... :pleurs:
Je verrai si j'ai le courage de la reconstituer !
Je verrai si j'ai le courage de la reconstituer !
- nicole 86Expert spécialisé
Je compatis Et vais de ce pas faire une sauvegarde de ma liste.
- PointàlaligneExpert
Pour le défi 2 : un livre d'entretiens, j'ai lu Entretiens avec Marguerite Duras, par Jean-Pierre Ceton. Ce jeune écrivain et cinéaste ami de Marguerite Duras a enregistré ces conversations en 1980 pour France Culture. La lecture m'a laissée un peu sur ma faim ; j'ai eu l'impression de ne pas vraiment découvrir quelque chose de l'auteur.
- *Ombre*Grand sage
Duras ici aussi pour l'item roman d'amour, avec Le Ravissement de Lol V. Stein. Roman déconcertant où il ne se passe pas grand chose, qui explore la difficulté à aimer, aimer vraiment, un autre qui ne soit pas une pure représentation, et à être tout simplement. Lola Valérie a été quittée dans sa jeunesse par un homme qu'elle a follement aimé, l'amour est morte, et elle comme morte, et il ne reste que le follement. Pourtant, comme morte, Lol se meut dans la vie, elle voudrait revivre mais ne sait que revivre éternellement la même scène, et quand elle rencontre un homme, dix ans plus tard, et qu'elle décide que cet homme l'aimera, et que cela advient, elle ne fait que rejouer cette scène encore et encore, parce qu'il n'y a plus pour elle de ravissement que dans le ravissement, dans la relecture incessante du moment où son amant lui fut ravi (et elle pas ravie). À moins que tout cela ne soit pure invention, invention de l'homme qui l'aime, qui est le narrateur, qui dit qu'on ne sait rien de ce qu'on aime et qu'on en est réduit à inventer.
Bref, vous voyez le genre.
Ce livre m'a agacée. J'avoue que ces interrogations métaphysiques me passent au-dessus de la tête. Je n'arrivais toutefois pas à lâcher le roman, parce que j'y sentais de la richesse, tout le travail des thématiques durassiennes, et puis il y a ce style, et enfin drem, ça fait 200 pages, je vais bien en venir à bout ! Mais souvent, j'avais l'impression d'une caricature de Duras par elle-même, avec ces inversions systématiques, ces phrases inachevées : une écriture finalement très maniérée, mimant l'obsession, bien moins spontanée et percutante que celle de L'Amant, par exemple.
J'aime beaucoup Duras et j'avais entendu parler de ce livre comme un de ses meilleurs. Bon, pas pour moi, en tout cas.
Il ne me reste plus qu'un seul défi : derrière le rideau de fer. Faute de meilleure idée, je vais tenter le livre sur Nadia Comaneci dont beaucoup ont parlé ici, tout simplement parce qu'une amie peut me le prêter. Mais je dois attendre que nous ayons l'occasion de nous voir. En attendant, je pars pour d'autres lectures.
Bref, vous voyez le genre.
Ce livre m'a agacée. J'avoue que ces interrogations métaphysiques me passent au-dessus de la tête. Je n'arrivais toutefois pas à lâcher le roman, parce que j'y sentais de la richesse, tout le travail des thématiques durassiennes, et puis il y a ce style, et enfin drem, ça fait 200 pages, je vais bien en venir à bout ! Mais souvent, j'avais l'impression d'une caricature de Duras par elle-même, avec ces inversions systématiques, ces phrases inachevées : une écriture finalement très maniérée, mimant l'obsession, bien moins spontanée et percutante que celle de L'Amant, par exemple.
J'aime beaucoup Duras et j'avais entendu parler de ce livre comme un de ses meilleurs. Bon, pas pour moi, en tout cas.
Il ne me reste plus qu'un seul défi : derrière le rideau de fer. Faute de meilleure idée, je vais tenter le livre sur Nadia Comaneci dont beaucoup ont parlé ici, tout simplement parce qu'une amie peut me le prêter. Mais je dois attendre que nous ayons l'occasion de nous voir. En attendant, je pars pour d'autres lectures.
- Volo'Neoprof expérimenté
Je me rappelle l'avoir étudié lors de mes études supérieures. Les seules choses dont je me souviens sont les propos de l'enseignante "c'est l'écriture autour du vide" et un ennui profond... C'est un livre auquel je n'ai absolument pas accroché contrairement aux autres ouvrages de Duras que je trouve magnifiques. Il faudrait peut-être que je le relise. Cette lecture s'est possiblement faite trop tôt par rapport à ma maturation.
De mon côté, les défis n'avancent pas. J'ai tant à faire que je ne parviens pas à lire correctement et à avancer. :|
De mon côté, les défis n'avancent pas. J'ai tant à faire que je ne parviens pas à lire correctement et à avancer. :|
- *Ombre*Grand sage
Ah, oui, ça, le vide, pas de problème, je l'ai bien senti...
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 23 (un livre évoquant un épisode biblique : réécriture ou simple clin d'œil) et aussi les 10 (l'histoire se déroule sur plusieurs continents), 28 (Femmes fortes) et 31 (Fin d'un monde) : Le pouvoir de Naomi Alderman (2018).
L’auteur imagine une mutation génétique qui dote les femmes d’un pouvoir électrique les rendant plus fortes physiquement que les hommes. Dès lors, beaucoup de choses vont changer… Un bon roman de science-fiction qui interroge le rapport au pouvoir (en user sans en abuser ?), le contrôle (de soi et des autres), la réécriture du passé, les manœuvres politiques.
L’auteur imagine une mutation génétique qui dote les femmes d’un pouvoir électrique les rendant plus fortes physiquement que les hommes. Dès lors, beaucoup de choses vont changer… Un bon roman de science-fiction qui interroge le rapport au pouvoir (en user sans en abuser ?), le contrôle (de soi et des autres), la réécriture du passé, les manœuvres politiques.
- NasopiBon génie
Voilà, j'ai fini mon défi !
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- JennyMédiateur
Nasopi a écrit:Voilà, j'ai fini mon défi !
Bravo !
Moi, j'ai pas mal lu mais oublié de mettre à jour la liste pendant les vacances. Il faut que je m'y mette.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 38 (un livre dont le titre mentionne un vêtement ou un accessoire vestimentaire) et aussi les 8 (l'histoire se déroule sur plusieurs années), 28 (Femme forte), 29 (Pardonner ou pas) et 47 (titre intrigant) : Robe de marié de Pierre Lemaître (2009).
Un excellent thriller construit avec brio. Je n'en dirai pas plus pour ne rien spoiler. A lire !
Un excellent thriller construit avec brio. Je n'en dirai pas plus pour ne rien spoiler. A lire !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
@Miss Sophie:J'adore cet auteur, ça donne envie, même si j'ai validé la plupart des défis que tu suggères...
Pour ma part je valide
50. Un roman dont les héroïnes sont sœurs. Into the forest, Jean Hegland
En français: Dans la forêt
https://www.gallmeister.fr/livres/fiche/193/hegland-jean-dans-la-foret
J'ai énormément aimé ce roman qui comporte deux beaux personnages féminins. Cela peut convenir aussi pour 28( Femme forte), 29 (pardonner ou pas)8 (sur plusieurs années) 9 (thème de l'abandon)27(métamorphose)31 (fin d'un monde) ...
Le rapport entre les deux sœurs est un des points centraux de l’œuvre, et la forêt devient de plus en plus importante au fur et à mesure de la lecture.
J'ai été aussi très sensible à la description de cet effondrement de la société au ralenti, qui se devine en creux et n'est pas du tout "spectaculaire" mais se fait insensiblement.
On s'attache vraiment aux personnages et surtout à Nell, la narratrice du roman.
Une lecture que je recommande vivement!
Pour ma part je valide
50. Un roman dont les héroïnes sont sœurs. Into the forest, Jean Hegland
En français: Dans la forêt
https://www.gallmeister.fr/livres/fiche/193/hegland-jean-dans-la-foret
J'ai énormément aimé ce roman qui comporte deux beaux personnages féminins. Cela peut convenir aussi pour 28( Femme forte), 29 (pardonner ou pas)8 (sur plusieurs années) 9 (thème de l'abandon)27(métamorphose)31 (fin d'un monde) ...
Le rapport entre les deux sœurs est un des points centraux de l’œuvre, et la forêt devient de plus en plus importante au fur et à mesure de la lecture.
J'ai été aussi très sensible à la description de cet effondrement de la société au ralenti, qui se devine en creux et n'est pas du tout "spectaculaire" mais se fait insensiblement.
On s'attache vraiment aux personnages et surtout à Nell, la narratrice du roman.
Une lecture que je recommande vivement!
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