Neo défi lecture 2020 - Ici, on papote !

C'est vrai que d'habitude on ouvre un fil dédié à nos coups de coeur. Je vais l'ouvrir de ce pas.

Je fais une ultime mise à jour en ajoutant :

Pour le 8. Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années : Il était deux fois de Franck Thilliez.

C'est un one-shot, c'est du Thilliez. Donc j'ai aimé, beaucoup ; seul bémol : il ne faudrait pas qu'il prenne trop l'habitude des fins tirées par les cheveux, avec des énigmes dont on est finalement même pas sûr d'avoir tout compris. Cela pourrait devenir vite lassant...


Pour le 25. Un livre qui fait peur : L'humanité en péril de Fred Vargas.

C'est un essai. Alors, oui, c'est écrit d'une traite (pas de chapitres) mais c'est tout de même organisé dans les idées ; elles se suivent de manière cohérentes et logique. Mais c'est vrai que ça fait un peu pavé de ce fait. Cela semble très pessimiste bien que Vargas se dise plutôt dans le "camp" des "optimistes" mais après tout c'est peut-être bien ce qui nous attend : d'où le classement que je fais dans les livres qui font peur. En tout cas, on ne peut pas dire que ce soit mal documenté, avec quelques dizaines de pages de références et pas uniquement sur internet, mais aussi des livres et des rapports officiels que l'on trouve avec des sources gouvernementales (même si parfois il faut bien chercher apparemment).


Pour le 39. Un livre dont le titre comporte un terme familier ou un gros mot : Un *** de *** de Loisel et Pont. [Un peu ridicule ici de ne pas pouvoir citer le titre d'un livre, je laisse chercher ceux que ça intéresse...]

De la bonne bande dessinée, j'ai lu les tomes 1 et 2 (plus de 80 pages chacun, d'où le prix). Un univers à la Loisel, un début d'histoire intéressant, un tome 2 de "transition". On verra la suite...


Voilà, je clos donc à 31 items réalisés, donc mon objectif est atteint puisque c'est bien mieux que l'année dernière, même si c'est très peu par rapport à beaucoup ici.

Into The Wild terminé aujourd'hui, j'entame donc mon dernier défi pour cette année, avec un livre dont les héroïnes sont soeurs : Easter Parade.

Je n'aurai pas fini le défi 2020, mais j'ai quand même beaucoup lu cette année (j'ai avalé les 9 tomes des Aventuriers de la mer, qui ne sont pas tous rentrés dans le défi). Objectif atteint, donc ! Je pourrai ensuite commencer à réfléchir aux items de 2021.

J'en suis à mon 50e défi... enfin !

Et je souffre car pour le roman du XVIIIe siècle, j'ai choisi Julie ou la nouvelle Héloïse, et dieu que c'est long (et poussif, désolée pour les fans de Rousseau). Et que je t'aime, mais nous ne pouvons pas, mais allons-y quand même, oh je regrette, et puis non, que dira mon père, s'il me marie je me tue, finalement le mariage n'est pas si mal, oh, ah". Vous avez compris, j'aime pas trop mais je me force. En plus, on vient de m'offrir plein de livres qui me font de l'oeil, mais je résiste, je prouve que j'existe.

Tremere a écrit:J'en suis à mon 50e défi... enfin !

Et je souffre car pour le roman du XVIIIe siècle, j'ai choisi Julie ou la nouvelle Héloïse, et dieu que c'est long (et poussif, désolée pour les fans de Rousseau). Et que je t'aime, mais nous ne pouvons pas, mais allons-y quand même, oh je regrette, et puis non, que dira mon père, s'il me marie je me tue, finalement le mariage n'est pas si mal, oh, ah". Vous avez compris, j'aime pas trop mais je me force. En plus, on vient de m'offrir plein de livres qui me font de l'oeil, mais je résiste, je prouve que j'existe.

J'adore ce compte-rendu !

Après mise à jour de ma liste et lecture de deux bandes dessinées et de deux courts romans de Kafka, j'atteins le 30. Je vais m'arrêter là pour cette année et commencer le défi 2021 car je ne vais pas lire 20 livres en une semaine.
1. un auteur de langue allemande: Kafka, Le Verdict. C'est très court et d'une grande intensité.
26. Un livre qui fait rire: Sfar, Le chat du rabbin , t. 9: "Petit panier aux amandes". Le chat s'intéresse au concept de la fidélité. C'est toujours drôle.
27. Métamorphose: Kafka, La Métamorphose. L'idée est elle-même déjà effrayante, la vision de la famille que nous transmet Kafka l'est également. Je l'ai donné à lire à mes terminales pendant les vacances, j'espère que cela leur fera forte impression.

J'ai fini ! J'ai fini !

Dernier défi pour le roman du 18e siècle : Julie ou la nouvelle Héloïse de Rousseau. Contre toute attente, je suis vraiment contente de l'avoir lu, même si les atermoiements des personnages m'ont peu touchée
Julie est une jeune fille séduite par son précepteur, Saint Preux. Nous suivons l'évolution de leur relation grâce aux lettres qu'ils s'envoient. Après avoir résisté, pour la forme, non sans déclarations grandiloquentes, ils cèdent et deviennent amants. Le père de Julie goûte peu cette relation et interdit à Julie d'épouser Saint Preux. D'ailleurs, il a déjà promis sa main à un de ses amis, deux fois plus vieux qu'elle.

L'histoire est prétexte à Rousseau de nous faire part de ses idées sociétales : dieu, que les femmes de Paris sont viles et vulgaires, par rapport aux genevois, si sages et modérés, que la religion protestante est supérieure au catholicisme. A ce sujet, je ne résiste pas à vous recopier une citation qui m'a fait mourir de rire. Un personnage meurt (pas de divulgâchage, ne vous inquiétez pas), heureusement pour lui, il est protestant :

Un catholique mourant n'est environné que d'objets qui l'épouvantent, et de cérémonies qui l'enterrent tout vivant. Au soin qu'on prend d'écarter de lui les démons, il croit en voir sa chambre pleine; il meurt cent fois de terreur avant qu'on l'achève; et c'est dans cet état d'effroi que l'Église aime à le plonger pour avoir meilleur marché de sa bourse. -- Rendons grâces au ciel, dit Tartempion, de n'être point nés dans ces religions vénales qui tuent les gens pour en hériter (...)

Comme vous le voyez, les idées de Rousseau sont intégrées au récit très peu subtilement

Son roman est prétexte à exposer ses idées philosophiques : que Julie est heureuse, avec son mari, ses enfants, ses gens, dans une société à l'écart du monde, où la modération et la bienveillance règnent en maître. Par contre, n'essayez pas de reproduire les expériences narrées chez vous : je ne saurais vous conseiller d'éviter, comme le mari de Julie, d'inviter l'ex-amant de votre moitié à venir vivre chez vous, sous prétexte de confiance et de transparence. Ca marche dans les livres de Rousseau, j'ai beaucoup plus de doutes sur une application pratique...

D'un point de vue littéraire, le livre est un exemple de pré-romantisme et on voit clairement à quel point il a influencé les auteurs du XIXe siècle. Comment ne pas faire le rapprochement entre cette Julie et la Julie de Lamartine, notamment lors de ces scènes au bord de la rivière ?

Pour finir, je suis satisfaite d'avoir fini ce défi avec ce livre, qui fut un véritable défi pour moi, que j'aurais abandonné si je l'avais lu sans la contrainte du défi, et qui, comme toutes les lectures plus difficiles, sont celles qui me resteront sans doute.

Je vais m'arrêter moi aussi et clôturer avec 44 items validés pour mon défi.
J'ai lu beaucoup plus que ça, mais je lis beaucoup de polars et de fantasy dont une bonne partie n'est pas rentrée dans les cases! J'ai par exemple lu 2 romans ce week-end mais qui n'entrent pas dans le défi.
J'ai eu du mal à faire des "découvertes", mais c'est parce que les thèmes ne m'inspiraient pas forcément et que ma médiathèque n'est pas toujours bien fournie. Je n'ai pas pu trouver Le dîner ou Les rêveurs par exemple. En règle générale je lis très peu de littérature "générale" dirons-nous.
Mais je suis quand même contente, et mis à part 1 ou 2 titres, je me rappelle bien de mes lectures, et ça c'est plutôt rare.

Bravo Tremere et Cleopatra !

Cleopatra, je te comprends car moi aussi je lis beaucoup de romans qui n'entrent pas dans les contraintes du défi.

Bravo Cléopatra ! Et merci Eloah !

Cléopatra2 a écrit:Je vais m'arrêter moi aussi et clôturer avec 44 items validés pour mon défi.
J'ai lu beaucoup plus que ça, mais je lis beaucoup de polars et de fantasy dont une bonne partie n'est pas rentrée dans les cases! J'ai par exemple lu 2 romans ce week-end mais qui n'entrent pas dans le défi.
J'ai eu du mal à faire des "découvertes", mais c'est parce que les thèmes ne m'inspiraient pas forcément et que ma médiathèque n'est pas toujours bien fournie. Je n'ai pas pu trouver Le dîner ou Les rêveurs par exemple. En règle générale je lis très peu de littérature "générale" dirons-nous.
Mais je suis quand même contente, et mis à part 1 ou 2 titres, je me rappelle bien de mes lectures, et ça c'est plutôt rare.

Moi aussi, je lis(ais) beaucoup de polars, et toutes mes lectures ne sont pas rentrées dans le défi, mais justement, ce défi m'encourage à sortir de mes habitudes de lectrice. Depuis deux ans, j'ai lu moins de polars et plus de lectures qui me restent.

Bravo !

Bravo Tremere !

Tremere a écrit:J'en suis à mon 50e défi... enfin !

Et je souffre car pour le roman du XVIIIe siècle, j'ai choisi Julie ou la nouvelle Héloïse, et dieu que c'est long (et poussif, désolée pour les fans de Rousseau). Et que je t'aime, mais nous ne pouvons pas, mais allons-y quand même, oh je regrette, et puis non, que dira mon père, s'il me marie je me tue, finalement le mariage n'est pas si mal, oh, ah". Vous avez compris, j'aime pas trop mais je me force. En plus, on vient de m'offrir plein de livres qui me font de l'oeil, mais je résiste, je prouve que j'existe.

J'aime beaucoup ton compte-rendu : on s'y croirait !!! Et bravo à toi d'être venu à bot de la bête
C'est vrai que ce défi nous pousse à sortir de nos habitudes, mais là, ce fut un très bel effort

Je vois que certains ont déjà avancé dans le défi 2021 alors que je ne fais que cocher mon 16ème item ici. C'est avec "Chavirer", de Lola Lafon. Plusieurs d'entre vous en avaient parlé pour un de ses précédents romans ( "la petite communiste qui ne souriait jamais") alors quand j'ai entendu un libraire en parler sur France Info, je l'ai commandé, pensant l'utiliser pour l'item sur le sport (car il y est bcp question de danse), mais finalement utilisé pour "pardonner (ou pas)" . J'avançais rapidement mais sans grand plaisir (je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages) jusqu'à la fin que j'ai trouvé plutôt réussie. Mais au final, peu de mots, de situations, d' idées ont résonné en moi.

J'ai en attente " le choix de Martin Brenner" pour "transmettre ou hériter", je pense qu'il s'agira de ma prochaine lecture.

Je suis encore sur le défi 2020 aussi.

Pour le défi '' poésie des dernières 40 années'' : Jérusalem, par Adonis, un auteur arabe. Paru en 2016. Comme le titre l'indique, c'est assez mystique. J'ai beaucoup de mal avec la poésie moderne, et ce texte ne fait pas exception. En revanche, il y a quelque chose du tourbillon dans cette écriture, qui mélange les références modernes, les lieux saints, les textes arabes, l'écriture style prière.

Je continue mes compte-rendus!
8- Un roman qui se déroule sur plusieurs années. La Sorcière, Camilla Läckberg
Un roman de la série Erica Falck. Je les ai pour l’instant tous lus. Ici nous suivons 3 histoire parallèles, donc 3 temporalités : le XVIIe siècle, avec l’histoire d’une femme devenue veuve et accueillie avec sa fille par sa demi-sœur qui la déteste. Un crime commis dans les années 80, une petite fille disparue et retrouvée dans un étang, et un crime similaire commis en 2017 ou approchant.
Comme d’habitude tout est lié, les personnages sont reliés entre eux bien sûr. J’ai trouvé cependant plusieurs points faibles à ce roman. Il y a un fil parallèle sur des migrants qui n’apporte rien à l’histoire par exemple. Egalement le personnage de la sœur d’Erica n’a aucun intérêt, je la trouve fade, et on dirait qu’elle n’est là que pour baby-sitter les enfants d’Erica quand elle court à droite à gauche pour ses enquêtes. De même, le personnage d’Erica n’évolue pas. Elle fait les mêmes erreurs que dans le précédent tome, Le dompteur de lions, et met tout le temps son inspecteur de mari dans la panade ! Après, en tant que mère de jeunes enfants, je m’y retrouve bien…
Ce qui fait un peu le succès de cette série aussi, c’est le contraste entre les crimes horribles et sordides et le quotidien plan plan des inspecteurs.

20. Un livre qui parle d'écriture(s). La tempête des échos, Christelle Dabos
J’ai beaucoup moins apprécié ce tome que les précédents, et j’avoue que je n’a pas tout compris (et je l’ai lu en janvier, donc mes souvenirs sont flous, il faudra que je relise le cycle entier d’ici un ou deux ans). Il s’agit donc du quatrième tome de La passe-miroir et on assiste à l’effondrement de Babel, et à la résolution de l’énigme par les personnages. Il y a plusieurs intrigues parallèles, et l’écriture est assez centrale, mais je ne dirai rien de plus pour ne pas spoiler ! Les personnages sont très attachants, mais leurs relations sont tout de même assez improbables. On va dire que ça passe parce que c’est de la fantasy ! Je trouve toujours que le point de départ de l’histoire (des mondes dans lesquels les habitants ont des « pouvoirs » spécifiques et sont mis sous la tutelle d’un esprit de famille immortel) est vraiment original et bien pensé. Je pense qu’il faut lire ce cycle !

Cléopatra2 a écrit:Je continue mes compte-rendus!
8- Un roman qui se déroule sur plusieurs années. La Sorcière, Camilla Läckberg
Un roman de la série Erica Falck. Je les ai pour l’instant tous lus. Ici nous suivons 3 histoire parallèles, donc 3 temporalités : le XVIIe siècle, avec l’histoire d’une femme devenue veuve et accueillie avec sa fille par sa demi-sœur qui la déteste. Un crime commis dans les années 80, une petite fille disparue et retrouvée dans un étang, et un crime similaire commis en 2017 ou approchant.
Comme d’habitude tout est lié, les personnages sont reliés entre eux bien sûr. J’ai trouvé cependant plusieurs points faibles à ce roman. Il y a un fil parallèle sur des migrants qui n’apporte rien à l’histoire par exemple. Egalement le personnage de la sœur d’Erica n’a aucun intérêt, je la trouve fade, et on dirait qu’elle n’est là que pour baby-sitter les enfants d’Erica quand elle court à droite à gauche pour ses enquêtes. De même, le personnage d’Erica n’évolue pas. Elle fait les mêmes erreurs que dans le précédent tome, Le dompteur de lions, et met tout le temps son inspecteur de mari dans la panade ! Après, en tant que mère de jeunes enfants, je m’y retrouve bien…
Ce qui fait un peu le succès de cette série aussi, c’est le contraste entre les crimes horribles et sordides et le quotidien plan plan des inspecteurs.

20. Un livre qui parle d'écriture(s). La tempête des échos, Christelle Dabos
J’ai beaucoup moins apprécié ce tome que les précédents, et j’avoue que je n’a pas tout compris (et je l’ai lu en janvier, donc mes souvenirs sont flous, il faudra que je relise le cycle entier d’ici un ou deux ans). Il s’agit donc du quatrième tome de La passe-miroir et on assiste à l’effondrement de Babel, et à la résolution de l’énigme par les personnages. Il y a plusieurs intrigues parallèles, et l’écriture est assez centrale, mais je ne dirai rien de plus pour ne pas spoiler ! Les personnages sont très attachants, mais leurs relations sont tout de même assez improbables. On va dire que ça passe parce que c’est de la fantasy ! Je trouve toujours que le point de départ de l’histoire (des mondes dans lesquels les habitants ont des « pouvoirs » spécifiques et sont mis sous la tutelle d’un esprit de famille immortel) est vraiment original et bien pensé. Je pense qu’il faut lire ce cycle !

Je viens de lire le tome 1 de La passe miroir. Je pensais l'inclure dans l'item histoire qui se passe en hiver pour le defi de cette année. J'ai beaucoup aimé ce tome 1 et vraiment envie de lire la suite même si ton avis semble mitigé sur le tome 4. La sorcière pourquoi pas pour cette année dans l'item sorcière justement?

Bravo à ceux et celles qui ont terminé et aussi à ceux et celles qui continuent!

cocktail a écrit:Je vois que certains ont déjà avancé dans le défi 2021 alors que je ne fais que cocher mon 16ème item ici. C'est avec "Chavirer", de Lola Lafon. Plusieurs d'entre vous en avaient parlé pour un de ses précédents romans ( "la petite communiste qui ne souriait jamais") alors quand j'ai entendu un libraire en parler sur France Info, je l'ai commandé, pensant l'utiliser pour l'item sur le sport (car il y est bcp question de danse), mais finalement utilisé pour "pardonner (ou pas)" . J'avançais rapidement mais sans grand plaisir (je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages) jusqu'à la fin que j'ai trouvé plutôt réussie. Mais au final, peu de mots, de situations, d' idées ont résonné en moi.

J'ai lu ce roman en décembre et contrairement à toi, je l'ai vraiment beaucoup aimé alors que le résumé ne m'inspirait rien du tout.

Cléopatra2 a écrit:Je continue mes compte-rendus!
20. Un livre qui parle d'écriture(s). La tempête des échos, Christelle Dabos
J’ai beaucoup moins apprécié ce tome que les précédents, et j’avoue que je n’a pas tout compris (et je l’ai lu en janvier, donc mes souvenirs sont flous, il faudra que je relise le cycle entier d’ici un ou deux ans). Il s’agit donc du quatrième tome de La passe-miroir et on assiste à l’effondrement de Babel, et à la résolution de l’énigme par les personnages. Il y a plusieurs intrigues parallèles, et l’écriture est assez centrale, mais je ne dirai rien de plus pour ne pas spoiler ! Les personnages sont très attachants, mais leurs relations sont tout de même assez improbables. On va dire que ça passe parce que c’est de la fantasy ! Je trouve toujours que le point de départ de l’histoire (des mondes dans lesquels les habitants ont des « pouvoirs » spécifiques et sont mis sous la tutelle d’un esprit de famille immortel) est vraiment original et bien pensé. Je pense qu’il faut lire ce cycle !

Pour moi, ça a été une grande déception ce 4e tome. Je n'y ai pas compris grand-chose et j'ai trouvé le tout hyper décevant. Le tome 1 était très lent à mon goût, je ne sais plus si c'est le 2 ou le 3 que j'ai aimé (le 3e, je crois) mais pas du tout le 4.

Pareil que vous, les filles, et pourtant j'avais vraiment adoré les 3 premiers (même si, effectivement, j'avais trouvé le tome 1 un peu lent à démarrer). C'est dommage !

Oui, vraiment dommage. Je pense honnêtement qu'il aurait fallu 2 tomes et non un seul pour le 4, et que le travail d'édition n'a pas été assez rigoureux. Je lis beaucoup de fantasy, beaucoup de thrillers, de polars, d'essais, et donc je pense que si je n'ai pas compris l'histoire, beaucoup de gens ont été dans mon cas aussi. Il s'agit tout de même de livres assez grand public.

Je poursuis mon retard de comptes-rendus.

25. Un livre qui fait peur. La maison des oubliés, Peter James
Une histoire de maison hantée très classique, mais ça fait longtemps que je n’en avais pas lu ! Une famille s’installe dans une maison, mais le fantôme ne veut pas d’eux et va tenter de les faire déguerpir, pire, de les tuer. Son pouvoir s’étend même au-delà des limites de la propriété.
C’était sympa, mais difficile de savoir si l’auteur s’est pris au sérieux ou si c’est un pastiche, puisque toutes les situations sont des clichés, les personnes qui ne partent pas, l’exorcisme, l’enfant qui prend le fantôme pour sa grand-mère, un cadavre retrouvé etc.


26. Un livre qui fait rire ou sourire. Les malheurs de Sophie, la Comtesse de Ségur

J’ai lu ce livre à ma fille à voix haute entre délice, horreur et fou rire. Que c’est bien écrit, que c’est drôle (bon, elle a voulu que je saute les passages de cruauté avec les animaux, que j’ai relus du coup seule). Sacrée Sophie, les blagues et mauvaises idées (fausses bonnes idées dirions-nous maintenant) s’enchaînent.


27. Un livre dans lequel se produit une métamorphose. L'Empire ultime, fils des Brumes 1 de Bryan Sanderson  peut convenir aussi pour le 32, le 28

Je lis énormément de fantasy, donc j’ai placé comme j’ai pu certains tomes que j’ai dévorés cette année. J’ai donc découvert Bryan Sanderson, qui d’habitude est toujours emprunté à la médiathèque. Dans ce premier tome, l’héroïne, Vin, découvre qu’elle a des pouvoirs d’allomancienne (la personne peut ingérer des métaux et en tirer certains pouvoirs), et se transforme donc en une espèce de super-héroïne (j’essaie de ne pas spoiler). C’est un roman d’apprentissage. Vin essaie d’apprendre à se servir de ses pouvoirs et intègre une bande de malfaiteurs qui ont le but de renverser le pouvoir en place. Il n’y a pas que Vin qui se métamorphose dans ce livre, ce thème est central dans la trilogie, ainsi que celui de la fin. Donc les deux tomes sont assez interchangeables entre métamorphose et fin d’un monde.


28. Femmes fortes. Toutes les vies de Margot, Juno Dawson

Beaucoup de livres pourraient rentrer dans cette catégorie. J’ai choisi un livre young adult (j’en lis beaucoup aussi) que j’ai lu en décembre. La jeune héroïne, assez insupportable, doit aller passer 6 mois chez sa grand-mère, Margot, au fin fond du pays de Galles pour la convalescence de sa mère, qui se remet d’un cancer. Margot est assez acariâtre, le nouveau lycée peu accueillant, et Felicity va vouloir se venger de sa grand-mère. Lorsqu’elle trouve son ancien journal intime, tenu pendant la guerre, elle pense qu’elle va pouvoir s’en servir pour la faire chanter, or, elle va se prendre d’amitié pour la Margot de 16 ans…
Le thème est assez alléchant, mais bon, que dire. Trop ! Trop de thématiques sont traitées dans ce bouquin : le cancer, le deuil, l’homosexualité, le sida, le harcèlement, l’amitié, le racisme, l’abandon, la grossesse non désirée, le végérarisme, les fantômes, l’amour déçu… Ce n’est pas très bien écrit. J’ai vraiment trouvé que c’était peu crédible (les discours de tolérance des années 40 sonnaient très faux en fait). Ca aurait pu être sympa, et il y a des personnages vraiment intéressants, mais je trouve que l’auteure en fait 10 fois trop. J’ai lu ensuite que l’auteure était trans, ce qui explique peut-être cela, le côté un peu militant du livre, on va dire, mais plus de sobriété n’aurait pas nui. Bon, en tout cas, Margot est une sacrée femme, sa fille aussi (documentariste à succès) et la petite-fille se cherche mais est très forte elle aussi de tout un tas d’autres manières. Je ne déconseille pas de le lire, car je pense que pour des ados concernés par les thématiques ça peut être intéressant, mais sinon, bof.


29. Pardonner (ou pas). Le dernier jour de ma vie, Lauren Oliver

Aaaah, voilà un roman young adult que j’adoooooore ! Mais vraiment. Alors qu’il réunit tous les clichés du genre. Bon, contrairement au précédent, il n’y a qu’un thème qui est abordé, c’est le harcèlement scolaire, vu du point de vue du harceleur, ce qui tout de même assez rare. Et l’héroïne n’est pas vraiment sympa. Est-ce qu’elle le devient au fil du bouquin ? Pas forcément, mais au moins elle s’affirme davantage. Le pitch : Sam, en terminale dans un lycée américain, est une jeune fille très populaire. Le jour de la Saint-Valentin, tout un tas d’événements vont conduire à un accident de voiture. Le lendemain, à son réveil, la journée recommence… Voilà, je ne spoile pas trop parce qu’il y a quand même du suspense.
L’univers des ados est bien décrit, je trouve, même si c’est très américain (mais j’aime tellement les romans dans les lycées américains), l’histoire est crédible (une fois qu’on accepte le principe du jour de la marmotte) et les personnages plutôt bien caractérisés. Un point noir : la harcelée, dont on n’a pas vraiment le point de vue, finalement, est dépeinte de façon trop négative.

Cléopatra2 a écrit:Oui, vraiment dommage. Je pense honnêtement qu'il aurait fallu 2 tomes et non un seul pour le 4, et que le travail d'édition n'a pas été assez rigoureux. Je lis beaucoup de fantasy, beaucoup de thrillers, de polars, d'essais, et donc je pense que si je n'ai pas compris l'histoire, beaucoup de gens ont été dans mon cas aussi. Il s'agit tout de même de livres assez grand public.

+1
Je n'ai absolument rien compris non plus à la fin, ce qui a peu gâché le reste je dois dire. J'avais vraiment été emportée par le 2 et le 3, que j'ai dévorés, après un premier tome poussif...

31 items de validés pour ce défi de 2020.

Item 50 : un livre dont les héroïnes sont soeurs : Easter Parade, de Richard Yates.
Easter Parade : référence à la parade de Pâques, qui a lieu à New-York, parade durant laquelle tout le monde sort ses plus beaux habits pour défiler dans les rues.
Le roman retrace la vie de Sarah et d'Emily, deux soeurs qui évoluent dans les années 30-60, à New-York et dans ses environs. Sarah, l'aînée, la raisonnable, enfant à l'imagination débordante, choisit de mettre sa vie entre parenthèses après son mariage pour se consacrer à sa famille. L'image d'Epinal de la famille heureuse volera en éclats par la suite...Emily, plus indépendante, enchaîne les aventures amoureuses, tout en cherchant un sens à sa vie. Sous ses apparences de femme libre, elle se révèlera la plus fragile.
J'ai beaucoup aimé ce roman, découvert en fouinant dans une sélection de Babelio sur le thème de la sororité. L'écriture en est simple et malgré les thèmes abordés (l'alcoolisme, la solitude, la difficulté à trouver sa place), elle ne tombe jamais dans le pathos.

Item 23 : un livre évoquant un épisode biblique. L'Arabe du futur tome 5.
Suite des aventures du petit Riad, plus si blond et plus si mignon, qui entre de plain pied dans l'adolescence et ses affres, au moment où son père décide de partir en Syrie avec son petit frère. Le récit de la vie de collégien du héros (parfaitement décrite, entre les émois amoureux, la découverte de la musique transgressive et le quotidien du collège)) apporte alors un peu de légèreté à une situation familiale lourde. Entraîné par sa mère, désespérée, sur le terrain du paranormal, le jeune héros se passionne pour la SF, puis pour la Bible, à travers l'histoire de Lucifer et de Lilith.
J'ai préféré ce tome au précédent, que j'avais trouvé plus poussif et plus "sérieux".

Il ne me reste plus qu'à mettre ma liste à jour et je pourrai passer au défi 2021 !

Hermiony a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Oui, vraiment dommage. Je pense honnêtement qu'il aurait fallu 2 tomes et non un seul pour le 4, et que le travail d'édition n'a pas été assez rigoureux. Je lis beaucoup de fantasy, beaucoup de thrillers, de polars, d'essais, et donc je pense que si je n'ai pas compris l'histoire, beaucoup de gens ont été dans mon cas aussi. Il s'agit tout de même de livres assez grand public.

Je dois être bonne cliente car j'ai adoré le tome 1, un peu moins le 2 mais dévoré les 3 et 4 ! J'ai eu la chance de trouver le tome 4 en occas dès sa sortie mais les critiques sur la fin étaient si mauvaises que j'ai attendu plusieurs mois pour le lire et perso j'ai beaucoup aimé, c'est une vraie fin selon moi. Comme quoi ...

Ah oui, c'est une vraie fin, mais le bouquin est trop dense, peu clair, ça part dans tous les sens.

Eloah a écrit:

Hermiony a écrit:

Cléopatra2 a écrit:Oui, vraiment dommage. Je pense honnêtement qu'il aurait fallu 2 tomes et non un seul pour le 4, et que le travail d'édition n'a pas été assez rigoureux. Je lis beaucoup de fantasy, beaucoup de thrillers, de polars, d'essais, et donc je pense que si je n'ai pas compris l'histoire, beaucoup de gens ont été dans mon cas aussi. Il s'agit tout de même de livres assez grand public.

Je dois être bonne cliente car j'ai adoré le tome 1, un peu moins le 2 mais dévoré les 3 et 4 ! J'ai eu la chance de trouver le tome 4 en occas dès sa sortie mais les critiques sur la fin étaient si mauvaises que j'ai attendu plusieurs mois pour le lire et perso j'ai beaucoup aimé, c'est une vraie fin selon moi. Comme quoi ...

On peut vraiment avoir des goûts fort différents. J'ai beaucoup aimé le 1, moins le 2, et dès le 3, l'intrigue me fatiguait. Le 4 est quand même vraiment fouillis.