Neo défi lecture 2020 - Ici, on papote !

@Miss Sophie:J'adore cet auteur, ça donne envie, même si j'ai validé la plupart des défis que tu suggères...
Pour ma part je valide

50. Un roman dont les héroïnes sont sœurs. Into the forest, Jean Hegland

En français: Dans la forêt
https://www.gallmeister.fr/livres/fiche/193/hegland-jean-dans-la-foret
J'ai énormément aimé ce roman qui comporte deux beaux personnages féminins. Cela peut convenir aussi pour 28( Femme forte), 29 (pardonner ou pas)8 (sur plusieurs années) 9 (thème de l'abandon)27(métamorphose)31 (fin d'un monde) ...
Le rapport entre les deux sœurs est un des points centraux de l’œuvre, et la forêt devient de plus en plus importante au fur et à mesure de la lecture.
J'ai été aussi très sensible à la description de cet effondrement de la société au ralenti, qui se devine en creux et n'est pas du tout "spectaculaire" mais se fait insensiblement.
On s'attache vraiment aux personnages et surtout à Nell, la narratrice du roman.
Une lecture que je recommande vivement!

Écusette, nous avons des goûts similaires : je l'ai lu il y a peu et j'ai beaucoup aimé ! Je suis tellement admirative de la manière dont l'autrice parvient à nous rendre tout si réel, de la façon dont elle revisite la robinsonnade. L'ensauvagement progressif des deux sœurs est à la fois beau, fascinant et effrayant.

Mes trois dernières lectures étaient imbriquées les unes dans les autres :

Croire aux fauves, de Nastassja Martin (récit écrit après la rencontre de l'anthropologue avec un ours, rencontre dont elle a réchappé et qui ouvre un abîme de questionnements), qui m'a paru une tentative sans cesse renouvelée au fil du récit pour nommer ce qui échappe, pour dessiner des frontières mouvantes - s'il en existe - entre le monde sauvage et le monde dit civilisé ; entre les humains et les animaux ; entre le peuple des Évènes et le peuple de la ville, entre le peuple russe et le peuple français ; entre ce qui sépare une anthropologue, qui fait une plongée dans un monde, du monde dans lequel elle s'immerge ; et ce qui sépare celle qui est partie du monde qu'elle a quitté ; entre les rêves, l'interprétation de toute chose, psychanalytique ou animiste, et les faits de la nature, les événements de la vie.
(Item : métamorphose)

Sur la piste animale, de Baptiste Morizot, qui travaille, comme N. Martin, sur la porosité entre la manière d'être un humain et la manière d'être un animal, mais qui a le souci d'exactitude propre à sa discipline (Morizot est philosophe), et qui écarte de son travail toute tentation ésotérique. Il nous raconte des récits de pistage, et éclaire la façon dont l'invisible devient un monde sensible à celui qui sait interpréter les signes, faisant apparaître toute une géopolitique du monde sauvage, avec ses règles et ses traités de diplomatie, invitant l'être humain à se considérer comme un diplomate parmi les diplomates, partageant le même monde que les "animaux", comme nous les nommons faute de mieux, être vivant parmi les vivants.
(Item : nature writing)

Et donc Dans la forêt, un roman, cette fois, pour un même thème, avec, à nouveau, une rencontre avec un ours.
(Item : roman où les héroïnes sont soeurs)

Bravo, Nasopi !

Pour le défi 20. Un livre qui parle d'écriture : Rien ne va plus, de Douglas Kennedy.

Un roman qui se prend pour un grand, au nombre de pages, mais qui ne se prend pas trop la tête, pour le style et l'histoire.
L'histoire est bien ficelée mais les personnages ont, je trouve, un côté un peu immature, qui m'a un peu (beaucoup) exaspérée.
Loin d'être inoubliable. Notez que ce qui est paradoxal, c'est qu'un livre que l'on a oublié serait un bon candidat à la relecture dans nos vieux jours, sauf que si on l'a oublié, c'est qu'il n'en vaut pas vraiment la peine, d'être relu. Cependant, la remarque est contrebalancée par mon extraordinaire faculté d'oublier très vite les livres que je lis, même ceux que j'ai trouvé très bons.
Bref, vous l'aurez compris, malgré des personnages sympathiquement mis en scène, une histoire raisonnablement accrocheuse, un style finalement propret, ça casse pas trois pattes à un canard.
A prendre comme une lecture de transat, divertissante, en attendant… le suivant !

Pour le défi 32. Un livre avec des cartes : Bilbo le hobbit de Tolkien.

Une référence, que je viens seulement (il y a quelques semaines) de faire entrer dans ma culture personnelle défaillante et néanmoins déjà riche de la lecture du seigneur des anneaux et de la vision des films du même nom ainsi que des films Bilbo le hobbit.
C'est un univers qui me captive presque autant que la planète des singes, c'est dire ! (aucune ironie dans mon propos, j'adore la planète des singes).
Référence en particulier de la littérature jeunesse, je ne saurais dire s'il est adapté à nos adolescents d'aujourd'hui. Moi, j'aime bien cette lenteur que je trouve un peu intemporelle, ces descriptions qui prennent leur temps, cette action qui ne se précipite pas. Mais est-ce dans l'ère du temps ?
A lire pour les personnages, pour les créatures, pour l'ambiance. L'histoire se laisse apprécier malgré des errements, des manquements et des atermoiements à d'autres moments.

Pour le défi 36. L'or et la boue : Le zéro et l'infini d'Arthur Koestler.

La longue introspection d'un prisonnier politique. Pas dénué d'intérêt, mais habité de quelques longueurs tout de même. Elles servent peut-être le propos, d'ailleurs, reflétant une atmosphère d'oppression psychologique puis physique.

Ce qui est magnifique dans les livres, c'est que même sans vous happer, ils vous permettent de vivre mille autre vies et de prendre le temps de réfléchir à des situations que vous ne vivez pas et donc de vous enrichir d'expériences variées. La lecture reste un des rares moments où l'on peut se poser, ralentir le rythme et laisser libre court à des pensées qui ne seront pas squeezées par des fenêtres pop-up ou autres gifs ou que sais-je encore…

Le zéro et l'infini était un des premiers titres d'une liste des cent meilleurs livres du siècle dernier, ou quelque chose du genre. Comme je souhaite parfaire ma culture littéraire, j'ai pensé que l'occasion était belle. Mais à trop attendre d'un livre le risque d'être déçu est plus grand. Ce livre ne me laissera pas le même souvenir impérissable qu'à d'autres.
Au suivant !

meevadeborah a écrit:Pour le défi 32. Un livre avec des cartes : Bilbo le hobbit de Tolkien. 

Une référence, que je viens seulement (il y a quelques semaines) de faire entrer dans ma culture personnelle défaillante et néanmoins déjà riche de la lecture du seigneur des anneaux et de la vision des films du même nom ainsi que des films Bilbo le hobbit.
C'est un univers qui me captive presque autant que la planète des singes, c'est dire ! (aucune ironie dans mon propos, j'adore la planète des singes).
Référence en particulier de la littérature jeunesse, je ne saurais dire s'il est adapté à nos adolescents d'aujourd'hui. Moi, j'aime bien cette lenteur que je trouve un peu intemporelle, ces descriptions qui prennent leur temps, cette action qui ne se précipite pas. Mais est-ce dans l'ère du temps ?
A lire pour les personnages, pour les créatures, pour l'ambiance. L'histoire se laisse apprécier malgré des errements, des manquements et des atermoiements à d'autres moments.

Ma fille n'est pas encore une adolescente : elle vient d'avoir 9 ans, mais elle est plongée dans Bilbo et, pour l'instant, elle aime beaucoup.

Cela fait longtemps que je ne suis pas venue ici, j'ai beaucoup beaucoup lu ces derniers temps mais rien qui entre dans les critères de notre défi ... à part un roman qui entre dans le défi 13, un récit qui évoque la chance ou la malchance.

En effet dans ma dernière Kube (vous connaissez cette box littéraire ?), j'ai reçu Sans lendemain de Jake Hinkson. On suit une jeune femme, Billie, qui rêve de faire du cinéma et qui se retrouve à vendre des films de seconde zone aux cinémas les plus paumés de l'Arkansas. Lors d'une tournée, elle tombe amoureuse d'une femme ... ça pourrait être une jolie histoire sauf que le mari de cette femme, pasteur, est un homme violent, prédicateur fanatique. A partir de là, les événements échappent au contrôle de Billie, tout s'enchaîne et elle va de mésaventure en mésaventure. J'ai beaucoup aimé ce roman, à la fois road trip et polar improbable !

Bravo Nasopi !

Je ne connaissais pas le nom de Marguerite Harl avant sa mention dans la rubrique nécrologie de Néo où plusieurs d'entre nous ont fait part de leur admiration pour cette grande dame, alors je me suis procurée La Bible en Sorbonne ou la revanche d'Erasme. Cet ouvrage qui tient de l'autobiographie, de l'ego-histoire est non seulement une lecture agréable et stimulante mais aussi une mine de références. A éviter donc, si vous ne voulez pas voir la hauteur de votre PAL s'accroître ! L'auteur explique comment la lecture de Philon d'Alexandrie et une thèse sur Origène l'ont amenée à s'intéresser  aux Pères Cappadociens puis à la Septante et à sa réception chez les Pères grecs. Quelques réflexions intelligentes (puisqu'elles rejoignent ma conception! ) sur la laïcité et l'étude des textes religieux complètent cette histoire d'une vie d'intellectuelle.

Je valide ainsi le défi 20 : un livre qui parle d'Écritures. Plus que cinq ou six selon que je compte ou pas le joker !

Bravo Nasopi !

Merci !

Bon, j'ai un souci et je n'arrive plus à éditer ma liste sur le fil "listes des participants" :pleurs:
Edit: le problème a été réglé! merci aux modos.

Mais je viens quand même annoncer que je franchis la barre des 30, avec :
1. Un livre d'un auteur de langue allemande (mais pas allemand): Black out de Marc Elsberg
Livre repéré sur la liste de Miss Sophie, me semble-t-il: j'ai beaucoup aimé ce thriller, ça convient aussi pour "livre qui fait peur" car les conséquences d'une coupure d'électricité durable à l'échelle mondiale (ou presque) font vraiment froid dans le dos. Après, le scénario est assez classique et les personnages un peu stéréotypés, mais ça fait tout de même une lecture prenante et distrayante (finalement ça change du Covid!!).

Je vais de ce pas remonter le fil pour trouver d'autres suggestions sur les (nombreux) défis qui me restent...

J'ajoute que c'est le second Black out que je lis cette année car j'ai également dans ma liste celui de Connie Willis. Je me demandais si ce serait viable, pour un prochain défi, "un livre dont le titre a été utilisé plusieurs fois"!

@Ecusette : j'allais poster le même item ET le même titre !
Personnellement, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, parce que les considérations techniques sur les centrales électriques n'étaient pas très claires pour moi. Une fois passé ce cap, j'ai été entraînée par le rythme du récit. Ce roman permet tout de même de réfléchir sur notre dépendance énergétique et à tout ce dont on serait privé en cas de coupure généralisée et durable...et effectivement les conséquences font froid dans le dos (et ce d'autant plus qu'elles sont documentées).

22 items ici (mais des lectures en plus qui ne rentrent pas dans les cases).

J'ai fait le bonheur de la libraire en lui demandant conseil pour l'auteur iranien et le texte traduit de l'hébreu (au passage, cela faisait une éternité que je n'étais pas allée dans cette librairie et c'est vraiment chouette d'être conseillé par des gens passionnés).

@Hermiony
J'avoue que je suis passée assez rapidement sur les détails techniques

Pas de problème de ton côté pour éditer ta liste? J'aimerais bien savoir, avant de tenter de contacter un modo, si le problème m'est lié ou non...

Écusette de Noireuil a écrit:@Hermiony
J'avoue que je suis passée assez rapidement sur les détails techniques

Pas de problème de ton côté pour éditer ta liste? J'aimerais bien savoir, avant de tenter de contacter un modo, si le problème m'est lié ou non...

Je ne sais pas, je ne l'ai pas éditée (depuis, ouh...longtemps, je crois ! J'ai la liste papier, en fait).

Bonsoir à tous,
pour l'auteur iranien, on avait parlé de Negar Djavadi et de son roman Désorientale et son deuxième opus vient de sortir et me fait de l'oeil !
Sur les conseils de Nicole, je lis L'amour, soudain d'Aharon Appelfeld, je n'en suis qu'au tout début. J'avais lu aussi Zero de Mark Elsberg sur le business des données perso via les applis de téléphone, intéressant aussi. Quels ont été les conseils de la libraire ?
Problème aussi pour l'édition de message, dans une autre rubrique, j'ai pensé que j'étais quiche et j'ai mp un modo, mais ce n'est peut-être pas ma quichitude qui est en cause, ouf.

Adren a écrit:Bonsoir à tous,
pour l'auteur iranien, on avait parlé de Negar Djavadi et de son roman Désorientale et son deuxième opus vient de sortir et me fait de l'oeil !
Sur les conseils de Nicole, je lis L'amour, soudain d'Aharon Appelfeld, je n'en suis qu'au tout début. J'avais lu aussi Zero de Mark Elsberg sur le business des données perso via les applis de téléphone,  intéressant aussi. Quels ont été les conseils de la libraire ?
Problème aussi pour l'édition de message, dans une autre rubrique, j'ai pensé que j'étais quiche et j'ai mp un modo, mais ce n'est peut-être pas ma quichitude qui est en cause, ouf.

Désorientale et Histoire d'une vie, d'Aaron Appelfeld.
Je suis actuellement en train de lire Deux ans de vacances (pour l'item 5), mais je n'avais pas vu que mon édition scolaire était par extraits. Tant pis, ça ira plus vite à lire !
Il me reste ensuite le dernier tome des Aventuriers de la mer (je n'ai pas réussi à caser tous les tomes dans le défi).

La libraire a conseillé les mêmes auteurs que les participants au défi

Adren a écrit:La libraire a conseillé les mêmes auteurs que les participants au défi

Oui ! Comme je ne lis pas le fil de façon très régulière, j'ai fait au plus simple.

Je fais partie de ceux qui ont adoré Désorientale, je ne peux que vous en conseiller la lecture ! Moi aussi le second roman de N. Djavadi me fait de l’œil mais j'attends sa sortie en poche.

Pour le défi 7 "un livre qui comporte des photographies", j'ai lu un petit roman, En plein dans la nuit, écrit par H. Gaudry, inspiré par des photos de B. Desprez : j'adore cette collection de photo romans chez Th. Magnier car ce sont des récits percutants. C'est l'histoire d'un ado, Julien, qui, alors qu'il lisait à voix haute en cours de français, est victime de moqueries et voit soudain rouge. Il se bat contre une camarade et s’échappe du collège. Je ne peux pas tout dévoiler mais il va retrouver Chen, son ancien meilleur ami qu'il a laissé tomber en grandissant, ce qu'il regrette, sauf que Chen, lui, n'a pas oublié cet abandon ... C'est un beau récit sur la difficulté du passage de l'enfance à l'adolescence, sur la difficulté aussi d'être à la fois soi-même et élément d'un groupe.

Pour le défi 12 "recueil de poèmes publié durant ces 40 dernières années", j'ai lu Au Coeur du Coeur de l'éternelle Andrée Chedid.

Pour l'item 3. Transmettre (hériter), je place un livre qui parle de finances : Vive la banqueroute de Thomas Morel.

Le sous-titre, « Comment la France a réglé ses dettes, de Philippe le Bel au général de Gaulle », résume bien l’affaire. Petit inventaire des banqueroutes dans l’histoire de France, présentées par un collectif d’auteurs qui se sont documentés sur chacun des sujets, tout cela est présenté de manière succincte.

De nos jours, les médias de grande écoute présentent presque toujours un discours ne remettant pas en cause la nécessité du paiement de la dette. Si bien qu’on finit par croire qu’il n’y a pas d’autre alternative possible. Il est donc si ce n’est nécessaire, à tout le moins utile de rappeler touts les moments dans l’histoire où la dette a été partiellement effacée en France, d’en mesurer les causes et les conséquences, de comprendre qui a été épargné, voire avantagé lors de ces semblants de banqueroute.

Un tour d’horizon rapide qui donnera peut-être l’envie, ou le besoin, de se documenter plus précisément sur certains des épisodes évoqués ici, éventuellement de changer de point de vue sur la question de l’endettement, voire de changer d’avis sur les solutions possibles à apporter.

J'ai pris récemment quelques idées de lecture sur le blog Bibliothèque Fahrenheit 451 au nom évocateur :
http://bibliothequefahrenheit.blogspot.com/

Enfin j'ai trouvé quelque chose pour le n°5 . Une histoire de vacances: Siri Hustvedt, Un Eté sans les hommes. L'héroïne se remet du départ de son mari auprès de sa mère, des amies de celle-ci, d'une voisine au mari pénible, et d'un groupe d'adolescentes en atelier d'écriture.
Verdict, comme dirait Ryuzaki : plaisant, mais fin un peu gnangnan tout de même.

Pour le défi 19 un livre écrit par une femme du Maghreb, j'ai un peu triché car mon autrice est bien de langue arabe mais plutôt du Proche Orient je pense. Néanmoins, ce livre est un immense coup de cœur pour moi et je vous le recommande très très chaudement. Il s'agit de Les Oiseaux ne se retournent pas de Nadia Nakhlé, c’est un roman graphique qui suit la petite Amel, orpheline, que ses grands-parents confient à une famille de leur connaissance afin qu'avec eux elle fuie leur pays en guerre. Très vite elle est séparée de cette famille et elle poursuit sa route seule. Elle croise la route de personnes qui vont compter comme Bacem, un déserteur qui préfère la musique et la poésie à la guerre.
Le récit est magnifique, poignant mais jamais larmoyant, révoltant aussi. Il dit l'horreur de l'exil et la beauté d'une culture. Plusieurs chants et poèmes persans et arabes sont cités dans le récit et sont repris dans un petit dossier à la fin. Les illustrations sont sublimes.

Je viens d'aller le feuilleter sur Amazon et ça a l'air absolument magnifique. J'ai adoré ce que j'en ai vu.

Edit : Eloah, toi qui l'as lu entièrement, tu peux me dire si ça peut être acheté par le CDI d'un collège? Est-ce que ça convient à des collégiens?

Amaliah a écrit:Je viens d'aller le feuilleter sur Amazon et ça a l'air absolument magnifique. J'ai adoré ce que j'en ai vu.

Edit : Eloah, toi qui l'as lu entièrement, tu peux me dire si ça peut être acheté par le CDI d'un collège? Est-ce que ça convient à des collégiens?

Oui, absolument ! Pour la petite histoire, j'ai vu ce livre sur Instagram, je l'ai acheté pour mon CDI. J'ai commencé à le lire dans la semaine et samedi je suis retournée en librairie pour me l'offrir. Il est vraiment magnifique.

Je vais le suggérer à ma doc alors (et aller en librairie voir si je le trouve). Merci pour ta réponse.

Pour le défi 4 un roman traduit du néerlandais, j'ai lu un court roman de Toine Heijmans, En Mer dans lequel j'ai eu du mal à entrer mais soudain la tension monte, l'angoisse surgit et on traverse un épisode de folie avec le personnage principal, parti seul en mer avec sa petite fille de 7 ans. J'ai pensé à Maupassant en lisant, à sa manière d’introduire la folie dans le récit ...

Pour le défi 46 un livre dont l'action se déroule en Australie j'ai relu l'un de mes romans jeunesse préféré ( pas trop jeunesse quand même, je dirais pas avant 15 ans) : Lettre à mon ravisseur de Lucy Christopher que je vous recommande. Gemma, 16 ans, est en transit avec ses parents à l'aéroport de Bangkok lorsqu'elle se fait enlever. Son ravisseur, Ty, l'emmène en plein bush australien ... Le roman est une longue lettre de Gemma à Ty, on ressent ainsi avec elle toutes les étapes de cet enlèvement, on passe par toutes les émotions, la peur, la haine, la répulsion puis le doute (quand elle comprend que Ty ne l'a pas choisie au hasard, cela fait 6 ans qu'il l'observe voire ... la protège ...), l'empathie, l'attirance, puis à nouveau le doute ... Ce qui est intéressant est que Ty n'est pas un sale type, c’est un homme cabossé par la vie qui aspire à une totale liberté, un amoureux de la nature, un artiste aussi. C'est un très beau roman sur le syndrome de Stockholm, un huis clos dans un territoire gigantesque.

Il me reste 7 livres à lire pour boucler le défi ! Pour certains items, je manque complètement d'idée (voire d'envie), il faut que je regarde vos avis pour trouver quoi lire ...

Eloah, moi aussi, je suis bloquée alors qu'il ne me reste qu'un titre à valider. Si ça se trouve, d'ailleurs, en utilisant le joker, je pourrais terminer - mais je ne sais pas si mes dernières lectures ont été partagées par des participants au défi. Il faudrait que je reprenne tous les fils pour savoir, et j'ai la flemme.

J'ai lu pas mal de Gallmeister, qui correspondent à l'item Nature writing, dont le fameux Sauvage : si ça se trouve, quelqu'un l'a lu pour le défi.

Actuellement, je suis plongée dans les mémoires de la marquise de La Tour du Pin. C'est un récit incroyable. Cette femme a été dame d'atour de la Reine, a traversé la Révolution, qu'elle raconte jour après jour, fui en Amérique au moment de la Terreur et partagé la vie des premiers colons avant de revenir en France sous Napoléon et renouer avec la noblesse d'empire. C'est fascinant à tout point de vue (y compris de voir qu'elle est incapable de remettre en cause son schéma de pensée). Je recommande.

Quels sont les défis qui vous bloquent ?