- NLM76Grand Maître
Intéressant. Mais n'y a-t-il pas une autre n avec les énumérations ("La génisse, la chèvre et leur sœur la brebis") ?yranoh a écrit:Tu as des exemples à proposer ? Je dis parfois que les virgules s'ouvrent et se ferment (sauf quand elles sont remplacées par un autre signe de ponctuation ou le début de la phrase). A priori mettre une virgule où tu le proposes me semble incorrect.
@Lamiss : même demande que @yranoh.
- IphigénieProphète
un peu HSNLM76 a écrit:???Iphigénie a écrit:mais alors on (je ne dis pas toi) arrive à dire que "je vais à Paris" est COI, non? moi c'est ce qui me gêne dans cette histoireNLM76 a écrit:Encore une fois, je ne dis pas qu'il faille procéder ainsi pour enseigner. [Même si pour l'instant je ne suis pas absolument convaincu par vos réticences, mais seulement par votre légitime esprit de précaution]. Il s'agit d'abord pour moi de montrer aux linguistes et aux enseignants ce qu'il en est de la distinction entre syntaxe et sémantique. Syntaxe = direct/indirect. Sémantique = objet, lieu, moyen.... Quant à "essentiel/non-essentiel", cela ne relève de la syntaxe que pour les distributionalistes dogmatiques.
(et je ne te dis pas l'embrouille pour expliquer eo Romam:mais c'est une autre histoire )
Je ne vois vraiment pas pourquoi.
Dans "Je vais à Paris", 1er niveau d'analyse : "Quel mot complète le nom «Paris» ?" Il complète le verbe "aller". C'est donc un complément de "aller". Est-ce un complément direct, ou indirect ? Indirect. C'est donc un complément indirect de "aller".
Deuxième niveau d'analyse : Quel est le sens de ce complément indirect du verbe aller ? Il dit le lieu où l'on va (répond à "Je vais où ?") C'est donc un complément indirect de lieu.
Vous remarquerez aussi qu'on s'est intéressé dès l'abord au sens, puisqu'on s'est demandé d'abord quel mot le nom "Paris" complétait, ce qui n'est pas une question formaliste de distribution des mots dans la phrase, mais de sens.
- Pour le latin:
Il ne me semble quand même pas inintéressant ni difficile de faire remarquer qu'en latin le complément de lieu où l'on va s'exprime par l'accusatif, et peut être direct ou indirect, dans tel ou tel cas. Eo Romam = complément direct de lieu où l'on va. Eo in Italiam = complément indirect de lieu où l'on va.
Autrement dit, j'ai le sentiment qu'il s'agit de sortir des réflexes pavloviens avec des étiquettes dépourvues de sens (COI, COD), mais de comprendre simplement "complément de quel mot?", "direct, indirect?" "objet de l'action, lieu de l'action, etc ?". Mais je comprends qu'on préfère une organisation différente, et qu'on ne parle de la préposition qu'in fine !
- Spoiler:
- mais en réponse à ton spoiler sur le latin:
'en latin le complément de lieu où l'on va s'exprime par l'accusatif, et peut être direct ou indirect, dans tel ou tel cas. Eo Romam = complément direct de lieu où l'on va.
j'envoie des fleurs à ma mère
j'envoie des fleurs à Paris (d'accord; mais à qui?)
- yranohHabitué du forum
Je dois y aller, je n'ai pas le temps d'y réfléchir pour le moment. C'est sans doute une exception. Mais n'est-ce pas pour ça qu'on peut placer une virgule à la fin d'une énumération sujet ?
J'avais lu cette règle dans un rapport de jury, je crois, il y a longtemps en tout cas, et pas dans une grammaire.
J'avais lu cette règle dans un rapport de jury, je crois, il y a longtemps en tout cas, et pas dans une grammaire.
- laMissSage
Un exemple :
Le joli petit oiseau qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole rêve d'un autre monde.
Oui
Le joli petit oiseau qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole, rêve d'un autre monde.
Est-il possible, pour des questions de lisibilité, d'ajouter une virgule après "s'envole" même si la PSR est déterminative ? Je suis gênée par l'enchaînement "s'envole rêve".
Le joli petit oiseau qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole rêve d'un autre monde.
Oui
Le joli petit oiseau qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole, rêve d'un autre monde.
Est-il possible, pour des questions de lisibilité, d'ajouter une virgule après "s'envole" même si la PSR est déterminative ? Je suis gênée par l'enchaînement "s'envole rêve".
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- yranohHabitué du forum
Même si l'énumération n'est pas proprement le sujet, il me semble qu'on peut mettre ici une virgule parce qu'on a une énumération du "sujet" (un élément du sujet) avant le verbe. C'est ce que je disais juste au-dessus à propos de l'énumération dans un sujet.
La génisse, la chèvre et leur sœur la brebis firent société.
La génisse, la chèvre et leur sœur la brebis, firent société.
Edit. Je viens de trouver ça :
La génisse, la chèvre et leur sœur la brebis firent société.
La génisse, la chèvre et leur sœur la brebis, firent société.
Edit. Je viens de trouver ça :
- https://www.btb.termiumplus.gc.ca/redac-chap?lang=fra&lettr=chapsect6&info0=6.1:
- Certains grammairiens admettent qu’une virgule intervienne entre le verbe et le groupe sujet lorsque ce dernier est d’une certaine étendue :
L’ami que j’ai rencontré l’autre jour et par qui j’ai appris le décès de votre père, m’a dit que vous aviez l’intention de voyager.
Les grammaires les plus modernes font toutefois état, dans l’usage actuel, d’une préférence pour une ponctuation plus logique, qui ne sépare pas le sujet et le verbe. À noter que l’on pourrait régler le problème de la longueur dans la phrase ci-dessus en ponctuant ainsi :
L’ami que j’ai rencontré l’autre jour, et par qui j’ai appris le décès de votre père, m’a dit que vous aviez l’intention de voyager.
- NLM76Grand Maître
- Pour le latin:
- NLM a écrit:Il ne me semble quand même pas inintéressant ni difficile de faire remarquer qu'en latin le complément de lieu où l'on va s'exprime par l'accusatif, et peut être direct ou indirect, dans tel ou tel cas. Eo Romam = complément direct de lieu où l'on va. Eo in Italiam = complément indirect de lieu où l'on va.Iphigénie a écrit: Je ne saurais confirmer ou infirmer mais j'ai l'impression que la notion de direct-indirect n'est pas opérationnelle en latin et qu'au surplus cet accusatif sans préposition marque simplement le fait qu'avec les noms de villes (passons les détails) l'évidence du lieu rend la préposition superflue contrairement aux noms communs, ce qui fait qu'on la sous-entend (on le l'utilise pas) plus qu'on ne la supprime... eo Romam, in Urbem Romuli.
Je ne comprends pas pourquoi cette notion ne serait pas opérationnelle ! Ou si, je crois comprendre pourquoi. C'est qu'à mon avis il y a souvent une très grande confusion dans l'analyse du latin, trop souvent menée comme s'il s'agissait de français. Les compléments à l'accusatif, au génitif, au datif ou à l'ablatif sans préposition sont tout simplement des compléments directs ! J'ai vraiment le sentiment que c'est très tordu de dire autrement. Mais ce doit être lié à cette antique histoire d'opposition entre un cas "direct" (le nominatif) et des cas "obliques" (les autres), qui remonte aux anciens. Quoi qu'il en soit, je ne vois pas l'intérêt de ne pas distinguer la construction d'un complément par la seule morphologie de la construction d'un complément par la désinence associée à une préposition. Et je ne vois pas la différence entre "supprimer" et "ne pas utiliser" — autrement dit on s'en fiche: l'affaire, c'est de savoir s'il y a une préposition ou s'il n'y en a pas. Ce qu'on peut appeler légitimement appeler construction indirecte ou directe, ou légitimement ne pas appeler ! Ce qui ne va pas, c'est de considérer "accusatif = cas direct", "datif, ablatif= cas indirects". Non. L'accusatif, c'est le cas de l'objet de l'action. Cela n'a rien à voir avec l'idée de direct ou de pas direct. Il se trouve que cela correspond le plus souvent, en français, à l'objet direct. Mais de même, l'ablatif après ūtor par exemple n'est pas un cas de l'objet; c'est un instrumental, le cas de l'instrument. Ūtor en latin se construit avec un instrumental, c'est-à-dire avec le cas qui marque le complément de moyen. On dit par abus de langage que le CO s'exprime en latin parfois à l'aide de l'ablatif. Non : ce que nous considérons en français comme un objet (direct, pour "utiliser" ou indirect pour "se servir de"), est considéré par les latins comme un instrument — et remarquer qu'il y a des zones intermédiaires au plan du sens, où les différentes langues tracent des frontières différemment, est un point extrêmement intéressant et important. De même, la frontière entre la notion de destinataire et la notion d'objet n'est pas étanche, de sorte que pour des langues différentes, un "même" verbe pourra avoir dans une langue son complément au datif et dans l'autre son complément à l'accusatif — quand bien même dans les deux langues l'accusatif marquerait globalement l'objet de l'action et le datif le destinataire de l'action. Ainsi on peut assez légitimement considérer qu'en français nous avons un datif avec les compléments pronominalisables en lui/leur, mais nous considérons que le complément de "épargner" ou de "favoriser" est l'objet de l'épargne, l'objet de l'action de favoriser, tandis que les latins considèrent que le complément de parco ou de faveo représentent le destinataire de l'épargne ou de la faveur. C'est une question de sens, exactement comme lorsque deux mots de deux langues différentes se valent à peu près, mais pas exactement.
Bien sûr mais que veux tu dire ?Iphigénie a écrit:
pour la différence entre complément indirect (destinataire) et lieu (circonstanciel) je verrais bien l'opposition avec des verbes comme donner, envoyer:
j'envoie des fleurs à ma mère
j'envoie des fleurs à Paris (d'accord; mais à qui?)
Complément indirect du destinataire (ou plus classiquement, d'attribution) d'un côté et complément indirect de lieu de l'autre. Où est le problème ?
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- NLM76Grand Maître
En l'espèce, j'ai du mal à concevoir que ce soit une déterminative!laMiss a écrit:Un exemple :
Le joli petit oiseau qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole rêve d'un autre monde.
Oui
Le joli petit oiseau qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole, rêve d'un autre monde.
Est-il possible, pour des questions de lisibilité, d'ajouter une virgule après "s'envole" même si la PSR est déterminative ? Je suis gênée par l'enchaînement "s'envole rêve".
J'ajouterais encore une autre virgule :
"Le joli petit oiseau, qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole, rêve d'un autre monde."
Mais il faut voir le reste du texte.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
juste que rapporter au verbe le complément à Paris me paraît une démarche délicate et peut-être à mon sens excessive: ce n'est pas réellement la même construction, il me semble.NLM76 a écrit:
- Pour le latin:
NLM a écrit:Il ne me semble quand même pas inintéressant ni difficile de faire remarquer qu'en latin le complément de lieu où l'on va s'exprime par l'accusatif, et peut être direct ou indirect, dans tel ou tel cas. Eo Romam = complément direct de lieu où l'on va. Eo in Italiam = complément indirect de lieu où l'on va.[De façon trop péremptoire]Iphigénie a écrit: Je ne saurais confirmer ou infirmer mais j'ai l'impression que la notion de direct-indirect n'est pas opérationnelle en latin et qu'au surplus cet accusatif sans préposition marque simplement le fait qu'avec les noms de villes (passons les détails) l'évidence du lieu rend la préposition superflue contrairement aux noms communs, ce qui fait qu'on la sous-entend (on le l'utilise pas) plus qu'on ne la supprime... eo Romam, in Urbem Romuli.
Je ne comprends pas pourquoi cette notion ne serait pas opérationnelle ! Ou si, je crois comprendre pourquoi. C'est qu'à mon avis il y a souvent une très grande confusion dans l'analyse du latin, trop souvent menée comme s'il s'agissait de français. Les compléments à l'accusatif, au génitif, au datif ou à l'ablatif sans préposition sont tout simplement des compléments directs ! J'ai vraiment le sentiment que c'est très tordu de dire autrement. Mais ce doit être lié à cette antique histoire d'opposition entre un cas "direct" (le nominatif) et des cas "obliques" (les autres), qui remonte aux anciens. Quoi qu'il en soit, je ne vois pas l'intérêt de ne pas distinguer la construction d'un complément par la seule morphologie de la construction d'un complément par la désinence associée à une préposition. Et je ne vois pas la différence entre "supprimer" et "ne pas utiliser" — autrement dit on s'en fiche: l'affaire, c'est de savoir s'il y a une préposition ou s'il n'y en a pas. Ce qu'on peut appeler légitimement appeler construction indirecte ou directe, ou légitimement ne pas appeler ! Ce qui ne va pas, c'est de considérer "accusatif = cas direct", "datif, ablatif= cas indirects". Non. L'accusatif, c'est le cas de l'objet de l'action. Cela n'a rien à voir avec l'idée de direct ou de pas direct. Il se trouve que cela correspond le plus souvent, en français, à l'objet direct. Mais de même, l'ablatif après ūtor par exemple n'est pas un cas de l'objet; c'est un instrumental, le cas de l'instrument. Ūtor en latin se construit avec un instrumental, c'est-à-dire avec le cas qui marque le complément de moyen. On dit par abus de langage que le CO s'exprime en latin parfois à l'aide de l'ablatif. Non : ce que nous considérons en français comme un objet (direct, pour "utiliser" ou indirect pour "se servir de"), est considéré par les latins comme un instrument — et remarquer qu'il y a des zones intermédiaires au plan du sens, où les différentes langues tracent des frontières différemment, est un point extrêmement intéressant et important. De même, la frontière entre la notion de destinataire et la notion d'objet n'est pas étanche, de sorte que pour des langues différentes, un "même" verbe pourra avoir dans une langue son complément au datif et dans l'autre son complément à l'accusatif — quand bien même dans les deux langues l'accusatif marquerait globalement l'objet de l'action et le datif le destinataire de l'action. Ainsi on peut assez légitimement considérer qu'en français nous avons un datif avec les compléments pronominalisables en lui/leur, mais nous considérons que le complément de "épargner" ou de "favoriser" est l'objet de l'épargne, l'objet de l'action de favoriser, tandis que les latins considèrent que le complément de parco ou de faveo représentent le destinataire de l'épargne ou de la faveur. C'est une question de sens, exactement comme lorsque deux mots de deux langues différentes se valent à peu près, mais pas exactement.Bien sûr mais que veux tu dire ?Iphigénie a écrit:
pour la différence entre complément indirect (destinataire) et lieu (circonstanciel) je verrais bien l'opposition avec des verbes comme donner, envoyer:
j'envoie des fleurs à ma mère
j'envoie des fleurs à Paris (d'accord; mais à qui?)
Complément indirect du destinataire (ou plus classiquement, d'attribution) d'un côté et complément indirect de lieu de l'autre. Où est le problème ?
- laMissSage
NLM76 a écrit:En l'espèce, j'ai du mal à concevoir que ce soit une déterminative!laMiss a écrit:Un exemple :
Le joli petit oiseau qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole rêve d'un autre monde.
Oui
Le joli petit oiseau qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole, rêve d'un autre monde.
Est-il possible, pour des questions de lisibilité, d'ajouter une virgule après "s'envole" même si la PSR est déterminative ? Je suis gênée par l'enchaînement "s'envole rêve".
J'ajouterais encore une autre virgule :
"Le joli petit oiseau, qui piaille à tue-tête, prend son élan et s'envole, rêve d'un autre monde."
Mais il faut voir le reste du texte.
D'accord avec toi si c'est une explicative.
Je viens d'inventer l'exemple. Je sais que je me pose souvent cette question en écrivant ici.
Autre exemple :
La tarte que l'adorable petit sœur de mon meilleur ami cuisine sent très bon.
Je trouve l'enchaînement "cuisine+sent" difficile.
_________________
Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- *Ombre*Grand sage
Oui, Iphigénie, je comprends ce que tu veux dire. Il me semble que c'est justement l'erreur de ceux qui voient des CO partout (à Paris, COI, Je vais bien, COI...). Il faut distinguer ce qui dépend de la construction du verbe à proprement parler, et ce qui complète cette proposition (d'où le fait que certains ont pu parler de "complément de phrase") et que l'on rattache traditionnellement au verbe, noyau de cette proposition, mais qui n'a rien à voir avec sa construction.
Moi aussi, j'ai du mal à voir dans le petit oiseau qui piaille, prend son élan et s'envole une déterminative. Il faudrait trouver de vraies phrases avec ce genre de constructions, parce qu'à force de raisonner dans l'abstraction, on finit par interroger des énoncés qui n'existent pas en réalité, je veux dire au sens où personne ne parle comme cela. L'analyse est forcée et tourne à vide. (C'est ce que tu disais ailleurs, NLM, et que j'ai trouvé très juste et très intéressant).
À propos, j'avais moi-même une question sur les relatives.
Comment analyseriez-vous la fonction de celle-ci, par exemple : Je vois le chien qui engloutit le gâteau ?
Ce n'est pas une apposition : aucun détachement.
La relative ne fait pas partie du GN, elle ne détermine pas le chien, ce n'est pas comme Le chien engloutit le gâteau qui sort du four.
Dans ce dernier exemple, "qui sort du four" précise bien quel gâteau, et si je pronominalise chien, j'obtiens : Le chien l'engloutit.
Mais "qui engloutit le gâteau" ne précise pas quel chien, ça dit ce que fait le chien, et si je pronominalise, j'obtiens : Je le vois qui engloutit le gâteau.
En fait, la construction est proche de l'infinitive : Je vois le chien engloutir le gâteau / Je le vois engloutir le gâteau.
Nous sommes face à une relative prédicative. Sauf que explicative, déterminative, prédicative, ce ne sont pas des fonctions syntaxiques.
J'ai en fait l'impression que le pronom relatif sert juste ici à marquer une enchaînement rapide (voire la concomitance des actions), mais que les deux propositions fonctionnement comme des indépendantes : Je vois le chien, purée, la sale bête est en train d'engloutir le gâteau.
Vous, vous analyseriez ça comment ?
(Précision : Je n'ai bien évidemment aucune intention de donner ce genre de phrase à l'analyse à mes élèves. C'est une question que je pose pour moi.)
Moi aussi, j'ai du mal à voir dans le petit oiseau qui piaille, prend son élan et s'envole une déterminative. Il faudrait trouver de vraies phrases avec ce genre de constructions, parce qu'à force de raisonner dans l'abstraction, on finit par interroger des énoncés qui n'existent pas en réalité, je veux dire au sens où personne ne parle comme cela. L'analyse est forcée et tourne à vide. (C'est ce que tu disais ailleurs, NLM, et que j'ai trouvé très juste et très intéressant).
À propos, j'avais moi-même une question sur les relatives.
Comment analyseriez-vous la fonction de celle-ci, par exemple : Je vois le chien qui engloutit le gâteau ?
Ce n'est pas une apposition : aucun détachement.
La relative ne fait pas partie du GN, elle ne détermine pas le chien, ce n'est pas comme Le chien engloutit le gâteau qui sort du four.
Dans ce dernier exemple, "qui sort du four" précise bien quel gâteau, et si je pronominalise chien, j'obtiens : Le chien l'engloutit.
Mais "qui engloutit le gâteau" ne précise pas quel chien, ça dit ce que fait le chien, et si je pronominalise, j'obtiens : Je le vois qui engloutit le gâteau.
En fait, la construction est proche de l'infinitive : Je vois le chien engloutir le gâteau / Je le vois engloutir le gâteau.
Nous sommes face à une relative prédicative. Sauf que explicative, déterminative, prédicative, ce ne sont pas des fonctions syntaxiques.
J'ai en fait l'impression que le pronom relatif sert juste ici à marquer une enchaînement rapide (voire la concomitance des actions), mais que les deux propositions fonctionnement comme des indépendantes : Je vois le chien, purée, la sale bête est en train d'engloutir le gâteau.
Vous, vous analyseriez ça comment ?
(Précision : Je n'ai bien évidemment aucune intention de donner ce genre de phrase à l'analyse à mes élèves. C'est une question que je pose pour moi.)
- IphigénieProphète
En effet ! Problème!
Spontanément j’y verrais une épithète homérique ( qui fait bloc avec le nom) comme: Zeus qui porte l’égide: mais ça n’est pas très orthodoxe...le présent et la simultanéité font que le chien se réduit à l’action de la relative ici en effet.
Spontanément j’y verrais une épithète homérique ( qui fait bloc avec le nom) comme: Zeus qui porte l’égide: mais ça n’est pas très orthodoxe...le présent et la simultanéité font que le chien se réduit à l’action de la relative ici en effet.
- IllianeExpert
Personnellement j'aurais aussi parlé de relative attributive (aka prédicative), et je viens de tomber sur un article qui pourrait peut-être éclaircir la chose (je n'ai malheureusement pas le temps de le lire maintenant, donc je ne sais pas ce que ça vaut, mais je pose ça là à tout hasard) :
https://www.cairn.info/revue-langue-francaise-2011-3-page-89.htm
https://www.cairn.info/revue-langue-francaise-2011-3-page-89.htm
- *Ombre*Grand sage
Merci, Iliana, c'est intéressant.
J'avais pensé à attribut du sujet mais je ne trouve pas cette analyse tout à fait satisfaisante. J'ai du mal à considérer "qui engloutit le gâteau" comme une caractéristique du chien. Quant au test de la coordination avec un autre attribut indéniable, je ne vois pas trop.
Je vois le chien coquin et qui engloutit le gâteau ? Ça me paraît tordu, tout de même, comme phrase, même si ça marche avec Je vois Marie seule et qui pleure (et encore).
Et puis ce n'est pas limité à ces tours, même si c'est particulièrement manifeste à cause de la proximité avec l'infinitive.
Prenons le ton des commentateurs sportifs : Machin envoie le ballon à Bidule qui fait une passe à Truc qui tire et c'est le buuuuuuuuuut !
Pour moi, c'est pareil : les relatives ne déterminent pas, n'expliquent pas : elles prédiquent. Mais en termes de fonction ? J'ai encore une fois l'impression que le pronom relatif est juste une manière d'enchaîner rapidement les actions, mais que celles-ci ne s'entendent qu'indépendamment les unes des autres.
J'avais pensé à attribut du sujet mais je ne trouve pas cette analyse tout à fait satisfaisante. J'ai du mal à considérer "qui engloutit le gâteau" comme une caractéristique du chien. Quant au test de la coordination avec un autre attribut indéniable, je ne vois pas trop.
Je vois le chien coquin et qui engloutit le gâteau ? Ça me paraît tordu, tout de même, comme phrase, même si ça marche avec Je vois Marie seule et qui pleure (et encore).
Et puis ce n'est pas limité à ces tours, même si c'est particulièrement manifeste à cause de la proximité avec l'infinitive.
Prenons le ton des commentateurs sportifs : Machin envoie le ballon à Bidule qui fait une passe à Truc qui tire et c'est le buuuuuuuuuut !
Pour moi, c'est pareil : les relatives ne déterminent pas, n'expliquent pas : elles prédiquent. Mais en termes de fonction ? J'ai encore une fois l'impression que le pronom relatif est juste une manière d'enchaîner rapidement les actions, mais que celles-ci ne s'entendent qu'indépendamment les unes des autres.
- henrietteMédiateur
En latin, on a le relatif de liaison, ce serait quelque chose comme ça ppur toi ?
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/GRAMM/23.qui.html
http://bcs.fltr.ucl.ac.be/GRAMM/23.qui.html
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- *Ombre*Grand sage
Oui, je le sentirais plus comme cela, même si, dans les cas que j'ai cités, la relative n'est pas isolée après une ponctuation forte. (Il me semble d'ailleurs que cette tournure calquée sur le latin existe encore en français actuel dans la langue juridique.)
Si je reprends l'exemple de Machin qui envoie le ballon à Bidule qui... construction finalement très fréquente, les relatives ne sont ni des compléments du nom au sens où ils détermineraient l'extension de ce nom (Bidule, c'est Bidule, pas besoin de précisions pour comprendre de qui on parle), ni des appositions, ni des attributs du COD (l'antécédent n'est pas un COD). On ne va pas décréter un attribut du COI tout de même ?
C'est rudement commode, finalement, complément de l'antécédent. :lol:
Si je reprends l'exemple de Machin qui envoie le ballon à Bidule qui... construction finalement très fréquente, les relatives ne sont ni des compléments du nom au sens où ils détermineraient l'extension de ce nom (Bidule, c'est Bidule, pas besoin de précisions pour comprendre de qui on parle), ni des appositions, ni des attributs du COD (l'antécédent n'est pas un COD). On ne va pas décréter un attribut du COI tout de même ?
C'est rudement commode, finalement, complément de l'antécédent. :lol:
- *Ombre*Grand sage
Henriette, je te remercie pour le lien vers ton article. J'ai suivi cette piste car, quoique s'appliquant au latin, c'était l'analyse qui me semblait la plus proche de ma compréhension de la phrase et de son fonctionnement.
Et j'ai découvert que le relatif dit "de liaison" existe bel et bien en français.
J'ai incidemment lu ceci qui m'a fait sourire :
On remarque en effet que l’expression même, « relatif de liaison », semble embarrasser les spécialistes de syntaxe et auteurs d’ouvrages de grammaire, puisqu’ils sont à peu près tous d’accord pour ne pas y avoir recours.
C'est pour cela que je ne trouvais rien dans mes grammaires, à part la rapide mention des attributs qui me paraissait ne pas convenir aux exemples que je citais.
Pour ceux que cela intéresse, un point très rapide et clair ici :
https://multigram.ulb.ac.be/fra/Relatif_de_liaison
Une analyse plus poussée et passionnante ici :
https://books.openedition.org/enseditions/136?lang=fr
Pour résumer, mon intuition était juste : la proposition introduite par le pronom relatif fonctionne en fait comme une indépendante (le pronom relatif n'ayant ici qu'un rôle de liaison et pouvant être remplacé par une conjonction suivie d'un autre pronom) ; il est donc vain de lui chercher une fonction syntaxique.
Merci, donc, Henriette : je suis bien contente de cette découverte et je la partage.
Et j'ai découvert que le relatif dit "de liaison" existe bel et bien en français.
J'ai incidemment lu ceci qui m'a fait sourire :
On remarque en effet que l’expression même, « relatif de liaison », semble embarrasser les spécialistes de syntaxe et auteurs d’ouvrages de grammaire, puisqu’ils sont à peu près tous d’accord pour ne pas y avoir recours.
C'est pour cela que je ne trouvais rien dans mes grammaires, à part la rapide mention des attributs qui me paraissait ne pas convenir aux exemples que je citais.
Pour ceux que cela intéresse, un point très rapide et clair ici :
https://multigram.ulb.ac.be/fra/Relatif_de_liaison
Une analyse plus poussée et passionnante ici :
https://books.openedition.org/enseditions/136?lang=fr
Pour résumer, mon intuition était juste : la proposition introduite par le pronom relatif fonctionne en fait comme une indépendante (le pronom relatif n'ayant ici qu'un rôle de liaison et pouvant être remplacé par une conjonction suivie d'un autre pronom) ; il est donc vain de lui chercher une fonction syntaxique.
Merci, donc, Henriette : je suis bien contente de cette découverte et je la partage.
- henrietteMédiateur
De rien, *Ombre*, et merci à toi aussi pour le partage : je n'avais pas idée que le relatif de liaison existât en français aussi !
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DeliaEsprit éclairé
AMHA, le relatif de liaison n'existe même pas en latin, ou plutôt, tous les pronoms relatifs sont des relatifs de liaison...
:dehors2:
:dehors2:
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- IphigénieProphète
Moi je le connaissais tel que dit dans l’ouvrage sur Rabelais mais pas pour la tournure avec qui: ce serait donc si je comprends bien un relatif de liaison qui ne marcherait qu’en fonction sujet? Parce que je ne vois pas ces tournures avec un que par exemple?
Et voilà le chat qui mange le gâteau
*et voilà le gâteau que mange le chat: autre sens .
J’ai du mal avec la définition d’un relatif de liaison qui implique de ne pas couper la phrase
Je comprendrais mieux:
voilà le chat. Qui( Lequel) mange le gâteau!
Mais là, je ressens davantage:
Voilà le-chat-qui-mange-le-gâteau !
Mais bon je dois me tromper.
Et voilà le chat qui mange le gâteau
*et voilà le gâteau que mange le chat: autre sens .
J’ai du mal avec la définition d’un relatif de liaison qui implique de ne pas couper la phrase
Je comprendrais mieux:
voilà le chat. Qui( Lequel) mange le gâteau!
Mais là, je ressens davantage:
Voilà le-chat-qui-mange-le-gâteau !
Mais bon je dois me tromper.
- *Ombre*Grand sage
Un des critères d'identification de cet emploi du relatif, c'est qu'on peut le remplacer par un autre mot de liaison (conjonction ou adverbe) qui marque la succession, suivi d'un autre pronom. Ça n'est pas réservé à "qui".
Machin envoie le ballon à Bidule qui fait une passe à Truc qui tire : Machin envoie le ballon à Bidule et celui-ci fait une passe à Truc, et ce dernier tire.
Prenez 6 blanc d'oeufs que vous battrez en neige : Prenez six blanc d'oeufs, et après vous les battrez en neige.
Comparer avec : J'ai beaucoup aimé le livre que tu m'as offert. / J'ai beaucoup aimé le livre et tu me l'as offert.
D'Artagnant, que cette remarque avait irrité, porta la main à sa rapière. / D'Artagnan, et cette remarque l'avait irrité, porta la main à sa rapière.
Iphigénie, je suis d'accord que pour Je vois le chat qui mange l'oiseau, c'est plus ambigu, parce que ce qu'on voit, c'est bien le chat en train de manger l'oiseau. Je trouve ça plus éloquent sur des phrases avec des actions qui se succèdent : Roland piqua son cheval qui partit au galop : Le cheval que Roland pique, ce n'est pas "le cheval qui partit au galop", car au moment où il le pique, le cheval n'est pas encore parti : Roland piqua son cheval et celui-ci (après) partit au galop.
Machin envoie le ballon à Bidule qui fait une passe à Truc qui tire : Machin envoie le ballon à Bidule et celui-ci fait une passe à Truc, et ce dernier tire.
Prenez 6 blanc d'oeufs que vous battrez en neige : Prenez six blanc d'oeufs, et après vous les battrez en neige.
Comparer avec : J'ai beaucoup aimé le livre que tu m'as offert. / J'ai beaucoup aimé le livre et tu me l'as offert.
D'Artagnant, que cette remarque avait irrité, porta la main à sa rapière. / D'Artagnan, et cette remarque l'avait irrité, porta la main à sa rapière.
Iphigénie, je suis d'accord que pour Je vois le chat qui mange l'oiseau, c'est plus ambigu, parce que ce qu'on voit, c'est bien le chat en train de manger l'oiseau. Je trouve ça plus éloquent sur des phrases avec des actions qui se succèdent : Roland piqua son cheval qui partit au galop : Le cheval que Roland pique, ce n'est pas "le cheval qui partit au galop", car au moment où il le pique, le cheval n'est pas encore parti : Roland piqua son cheval et celui-ci (après) partit au galop.
- IphigénieProphète
J’avoue avoir du mal avec cette notion malgré ta pédagogie !
On peut transformez quasi toutes les relatives par et et un adverbe non?
J’habite une maison que mon grand père a construite: et celle-ce, mon grand père l’a jadis construite ?
Du coup on n’a plus que des relatives de liaison... ce qui est une tautologie d’ailleurs...
bon je pars faire mes courses et je réfléchis davantage après!
On peut transformez quasi toutes les relatives par et et un adverbe non?
J’habite une maison que mon grand père a construite: et celle-ce, mon grand père l’a jadis construite ?
Du coup on n’a plus que des relatives de liaison... ce qui est une tautologie d’ailleurs...
bon je pars faire mes courses et je réfléchis davantage après!
- *Ombre*Grand sage
Ce que tu habites, c'est [un maison que ton grand-père a construite].
Mais ce que Roland pique, ce n'est pas [un cheval qui partit au galop].
Dans le premier cas, la relative exprime bien une caractéristique de la maison que tu habites.
Dans le second, "qui partit au galop" n'est pas une caractéristique du cheval que pique Roland, mais ce qu'il fait après.
Mais ce que Roland pique, ce n'est pas [un cheval qui partit au galop].
Dans le premier cas, la relative exprime bien une caractéristique de la maison que tu habites.
Dans le second, "qui partit au galop" n'est pas une caractéristique du cheval que pique Roland, mais ce qu'il fait après.
- IphigénieProphète
oui, je comprends ce que tu veux dire, mais c'est une différence qui me paraît quand même ténue et peut-être plus liée au contexte qu'à la syntaxe (qui part au galop n'est-il pas la caractéristique de l'instant du cheval que pique Roland ?:*Ombre* a écrit:Ce que tu habites, c'est [un maison que ton grand-père a construite].
Mais ce que Roland pique, ce n'est pas [un cheval qui partit au galop].
Dans le premier cas, la relative exprime bien une caractéristique de la maison que tu habites.
Dans le second, "qui partit au galop" n'est pas une caractéristique du cheval que pique Roland, mais ce qu'il fait après.
Et voilà Kévin qui passe la balle à Tom
j'apercois Kevin qui passe la balle à Tom
j'ai aperçu Kevin qui passait la balle à Tom
j'ai aperçu Kevin qui tondait sa pelouse
j'ai aperçu un voisin qui tondait sa pelouse sous la pluie.
Je vois le voisin qui tond sa pelouse
Et voilà le voisin qui tond sa pelouse sous la pluie...
lesquels sont relatifs de liaison ou pas?
MAis je ne veux pas alourdir le fil par ma mal-comprenance je vais méditer ça!
- *Ombre*Grand sage
Je suis d'accord que les exemples que tu cites sont ambigus.
D'ailleurs, pour ces tournures, les grammairiens parlent plutôt de fonction attribut du COD, même s'il me semble que, parfois, c'est discutable.
Mais si tu prends l'exemple de mes footballeurs, avec Machin qui passe le ballon à Truc qui tire... On voit bien qu'on a une succession d'actions, et pas un rapport d'enchâssement d'une proposition dans une autre.
édit : Pour les exemples que tu cites, on peut remplacer la relative par un autre groupe adjectif : J'ai aperçu le voisin tondant sa pelouse...
Ça ne marche pas quand ce sont de vraies successions d'actions indépendantes les unes des autres : Machin envoie le ballon à Truc le passant à Bidule tirant...
D'ailleurs, pour ces tournures, les grammairiens parlent plutôt de fonction attribut du COD, même s'il me semble que, parfois, c'est discutable.
Mais si tu prends l'exemple de mes footballeurs, avec Machin qui passe le ballon à Truc qui tire... On voit bien qu'on a une succession d'actions, et pas un rapport d'enchâssement d'une proposition dans une autre.
édit : Pour les exemples que tu cites, on peut remplacer la relative par un autre groupe adjectif : J'ai aperçu le voisin tondant sa pelouse...
Ça ne marche pas quand ce sont de vraies successions d'actions indépendantes les unes des autres : Machin envoie le ballon à Truc le passant à Bidule tirant...
- IphigénieProphète
Ouais.... j'ai besoin de réfléchir tout ça: je court-circuite un peu je crois, et j'atteins mes limites grammaticales, je crois aussi : merci de tes efforts!
- DeliaEsprit éclairé
*Ombre* a écrit:
édit : Pour les exemples que tu cites, on peut remplacer la relative par un autre groupe adjectif : J'ai aperçu le voisin tondant sa pelouse...
Hé oui : les relatives sont des expansions du nom, comme les adjectifs qualificatifs et les compléments du nom.
Je vois le chien noir/du voisin/ qui mange le gâteau.
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
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