- NLM76Grand Maître
Il me paraît assez évident que si on prend le relais de quelqu'un d'autre, on ne s'occupe pas de ce qui a été fait avant. On arrive avec nos machins, et on fait ce qu'on a envie. Des trucs clos sur eux-mêmes.
- User10247Niveau 8
Isis39 a écrit:Florine98 a écrit:Tangleding a écrit:Non. Nous sommes concepteurs de notre enseignement, pas des exécutants.Paleoprof a écrit:Merci VanGogh59, je comprends mieux. Je ne portais aucune critique mais cherchais seulement à voir si et comment cela pourrait être déployé dans mon établissement à la condition que nous reprenions début juin, et également si cela pouvait servir pour préparer la rentrée de septembre. Je pense qu'il serait sage de définir des progressions communes, on n'y arrive pas dans mon établissement au nom de la liberté pédagogique, mais on voit bien qu'en l'état, cela faciliterait grandement l'organisation d'un retour.
Il faut nous permettre de faire notre boulot, pas nous empêcher encore plus de le faire correctement sous prétexte que l'EN ne veut pas assumer sa mission pédagogique et nous demande de faire de la garderie à tout prix.
Mais en quoi les progressions communes contreviennent à votre liberté pédagogique ?
Elles indiquent simplement l’ordre des chapitres à traiter et non comment les traiter ni avec quels supports d’ailleurs.
Au collège, nous sommes passés depuis longtemps à des progressions calées sur 3 ans (merci la cyclisation des programmes ) et personne ne nous dit comment enseigner.
De toutes façons, en l’état actuel des programmes, il n’y a pas 10000 progressions logiques possibles. De fait, nous avons tous plus ou moins la même dans mon établissement.
En histoire géographie, on peut avoir des progressions différentes avec chacune leur logique, tant dans l'avancement de chaque matière (histoire - géographie - EMC) que dans la combinaison entre les trois matières. Imposer une progression réduirait cette réflexion sur l'ensemble du travail de l'année.
Edit : d'un autre côté, comme je suis la seule prof d'histoire des 4e et des 3e, il suffit de me mettre d'accord avec moi-même !
Mais avec la cyclisation des programmes, comment ferais-tu si tu n'étais pas seule ? Nous sommes obligés de définir une progression commune, autrement ce seraient des doublons et des parties de programmes non traitées...
Je peux comprendre que le fait même d'élaborer une progression implique des choix pédagogiques : traiter telle partie maintenant parce-qu'elle constitue un pré-requis pour aborder une autre partie, parce-qu'elle permet d'aborder un éclairage intéressant pour telle ou telle notion, etc... Mais très honnêtement ça reste quand même largement anecdotique en terme de liberté pédagogique par rapport à toute la latitude dont nous disposons pour concevoir nos cours, nos supports. Enfin, ce n'est que mon point de vue !
Je n'ai pas l'impression qu'on entrave ma liberté pédagogique en imposant une liste de chapitres à traiter : on me dit simplement l'ordre dans lequel je dois les traiter pas comment. Je reste quand même largement conceptrice de ma discipline.
- MathadorEmpereur
Avec des manuels par année, ce n'est pas bien compliqué: on traite en 5e les parties du programmes traitées par le manuel de 5e, etc.Florine98 a écrit:Mais avec la cyclisation des programmes, comment ferais-tu si tu n'étais pas seule ? Nous sommes obligés de définir une progression commune, autrement ce seraient des doublons et des parties de programmes non traitées...
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Panta RheiExpert
Cath a écrit:Panta Rhei a écrit:
Dans mon collège, les professeurs de Mathématiques font tout ensemble et tous/toutes la même chose. Même progression, même DM (d'ailleurs on s'en amuse un peu, car ils se mettent une pression folle pour être synchrones). En histoire, c'est un peu différent mais un professeur (plus ou moins) fait au moins un niveau et il complète. C'est aussi la même chose en français. (...)
J'hallucine totalement devant ce genre de truc (et je ne pense pas être totalement hors sujet). A quel moment sommes-nous devenus de simples exécutants, avons-nous perdu la dimension intellectuelle du boulot qui consiste à se creuser la tête (la sienne !) pour adapter nos connaissances et notre pédagogie à nos propres élèves, en fonction entre autre de notre personnalité ? Comment les collègues qui fonctionnent ainsi ne comprennent-ils pas qu'ils tirent une balle dans le pied à toute la profession, la transformant en agents interchangeables ? J'ajoute que la période se prête bien à vérifier qu'en fonctionnant ainsi, personne n'est indispensable et qu'il est inutile d'espérer une quelconque revalorisation.
Bonjour Cath, je suis tout à fait d'accord avec toi. Dans notre petite équipe d'anglais, où nous ne nous concertons pas mais où nous sommes complémentaires, cela nous fait mourir de rire tellement leur mode de fonctionnement est poussé à l'extrême. PIls ont même demandé à avoir une heure de trou en commun. Petit HS: Je te laisse imaginer qui s'est porté volontaire pour bosser la seconde semaine des vacances! (je devrais poster dans le fil j'hallucine!)
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- SphinxProphète
Panta Rhei a écrit:Je ne sais pas quelle matière tu enseignes mais à la base nous sommes supposés être capable d'enseigner notre matière de la 6ème jusqu'à la terminale. Si ta collègue n'a pas eu de 5ème depuis des années, c'est qu'elle a bénéficié d'un certain confort. Un confort légitime. Après quelques années, nous sommes nombreux à préférer tel ou tel niveau et si possible d'en avoir le moins possible. Mais, n'oublions pas les collègues TZR!
J'ai demandé des 4e pendant quatre ans, je crois, parce que dans les répartitions je me retrouvais toujours avec 5e+3e (le reste en latin sur trois niveaux) et que j'avais envie de changer. Cette année, j'ai eu des 4e pour la première fois de ma vie. C'était très chouette, j'ai dû construire tous mes cours de zéro, j'ai eu énormément de travail, mais au moins je ne me suis pas ennuyée comme les deux années précédentes où une fois une bonne partie de mes cours refaits après la réforme j'avais vraiment l'impression de m'encroûter. Alors oui, devoir accepter un nouveau niveau et un nouveau défi je trouve ça plutôt chouette (mais c'est moi qui l'ai voulu, c'était sur un seul niveau, et je ne comprends vraiment pas l'argument qui consiste à dire "les TZR sont dans une sale situation alors on peut bien tous s'y mettre aussi"), mais vraiment, là, en pleine épidémie, avec en plus le reste à refaire aussi parce qu'on doit l'adapter au distanciel, tu as l'impression que c'est le bon moment ? pour prendre en plus en plein cours d'année X classes de X niveaux différents dont on ne sait pas où elles en sont (mais de préférence pas au même endroit), sur on ne sait combien de classes différentes, avec les chefs qui vont nous demander de faire le suivi de décrocheurs inconnus ! Vraiment, je ne suis d'accord avec rien du tout de ce que tu dis...
Oui, je peux prendre les 5e, je les ai eus pendant X années jusqu'à l'année dernière, mais je ne connais pas les élèves, leurs lacunes, je vais devoir me concerter avec deux collègues différentes pour savoir ce qu'ils ont déjà fait en langue, en littérature, ce que je dois traiter d'urgence, ce que je dois revoir. Oui, je peux prendre des 3e, puisque j'en ai cette année, je vais une fois de plus devoir voir avec deux collègues différentes où elles en sont. Oui, je peux prendre des 6e, ce sera au prix d'une charge de travail considérable puisque je n'ai pas eu cette classe depuis sept ans (c'était avant la réforme, ma première année et mes cours étaient nuls, autant dire que j'ai zéro support de prêt). Et le suivi des élèves, il passe complètement à la trappe puisque je ne les connais pas (et faire connaissance avec de nouveaux élèves à distance via l'ENT, comme c'est pratique !)
Franchement quelle idée baroque... et pourtant je suis dans un collège où on se concerte énormément, en particulier avec mes collègues de lettres on passe notre temps à échanger sur ce qu'on fait et à se filer des fiches, des idées, des textes. Mais là, je suis désolée, mais ce sont les élèves qui vont être abandonnés dans le processus. Je me répète, autant leur dire de lire le manuel si c'est pour se contenter de leur filer chaque semaine des supports qui correspondent vaguement au niveau où ils sont.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- EnaecoVénérable
Cath a écrit:Panta Rhei a écrit:
Dans mon collège, les professeurs de Mathématiques font tout ensemble et tous/toutes la même chose. Même progression, même DM (d'ailleurs on s'en amuse un peu, car ils se mettent une pression folle pour être synchrones). En histoire, c'est un peu différent mais un professeur (plus ou moins) fait au moins un niveau et il complète. C'est aussi la même chose en français. (...)
J'hallucine totalement devant ce genre de truc (et je ne pense pas être totalement hors sujet). A quel moment sommes-nous devenus de simples exécutants, avons-nous perdu la dimension intellectuelle du boulot qui consiste à se creuser la tête (la sienne !) pour adapter nos connaissances et notre pédagogie à nos propres élèves, en fonction entre autre de notre personnalité ? Comment les collègues qui fonctionnent ainsi ne comprennent-ils pas qu'ils tirent une balle dans le pied à toute la profession, la transformant en agents interchangeables ? J'ajoute que la période se prête bien à vérifier qu'en fonctionnant ainsi, personne n'est indispensable et qu'il est inutile d'espérer une quelconque revalorisation.Tangleding a écrit:
Non. Nous sommes concepteurs de notre enseignement, pas des exécutants.
Mais si ça leur convient ?
S'ils estiment que le contenu mis en commun par le collègue correspond suffisamment à leurs attentes pour ne pas devoir partir d'une feuille blanche pour pondre un DM (sujet + mise en forme), pourquoi réinventer l'eau chaude ?
Déjà, ça fait gagner un temps fou (quand la plupart d'entre nous nous plaignons d'être débordés et de faire un nombre d'heures incalculables et déraisonnable).
Ensuite, des ressources en commun ne sont pas synonymes d'un enseignement ultra normé, identique et sans personnalité.
Je ne vois même pas quoi rajouter tant ça me parait une évidence.
- Flo44Érudit
NLM76 a écrit:Il me paraît assez évident que si on prend le relais de quelqu'un d'autre, on ne s'occupe pas de ce qui a été fait avant. On arrive avec nos machins, et on fait ce qu'on a envie. Des trucs clos sur eux-mêmes.
Je suis d'accord avec toi. On ne peut pas faire l'impossible, de toute manière.
Par contre, en mathématiques, des trucs clos sur eux-mêmes, il n'y en a pas des masses, et j'en ai déjà fait le tour 3 fois notamment avec le travail à distance.
Mais à distance, c'est moins gênant de faire des révisions : s'ils savent déjà faire, ils font plus vite, voilà tout. Ils ne lèvent la main pour demander du travail supplémentaire, ni ne mettent le bazar parce qu'ils s'ennuient... Ça m'embête plus pour le travail en préntiel, parce que là on n'aura même pas la possibilité de les mettre en groupe pour gérer l'hétérogénéité, et je ne vois pas trop comment faire sans me donner un travail monstre (il n'y a pas d'exercices corrigés dans leur livre!)
- Cléopatra2Guide spirituel
Il n'y a pas de cyclisation des programmes en HG, les programmes sont annuels.Florine98 a écrit:Isis39 a écrit:Florine98 a écrit:Tangleding a écrit:
Non. Nous sommes concepteurs de notre enseignement, pas des exécutants.
Il faut nous permettre de faire notre boulot, pas nous empêcher encore plus de le faire correctement sous prétexte que l'EN ne veut pas assumer sa mission pédagogique et nous demande de faire de la garderie à tout prix.
Mais en quoi les progressions communes contreviennent à votre liberté pédagogique ?
Elles indiquent simplement l’ordre des chapitres à traiter et non comment les traiter ni avec quels supports d’ailleurs.
Au collège, nous sommes passés depuis longtemps à des progressions calées sur 3 ans (merci la cyclisation des programmes ) et personne ne nous dit comment enseigner.
De toutes façons, en l’état actuel des programmes, il n’y a pas 10000 progressions logiques possibles. De fait, nous avons tous plus ou moins la même dans mon établissement.
En histoire géographie, on peut avoir des progressions différentes avec chacune leur logique, tant dans l'avancement de chaque matière (histoire - géographie - EMC) que dans la combinaison entre les trois matières. Imposer une progression réduirait cette réflexion sur l'ensemble du travail de l'année.
Edit : d'un autre côté, comme je suis la seule prof d'histoire des 4e et des 3e, il suffit de me mettre d'accord avec moi-même !
Mais avec la cyclisation des programmes, comment ferais-tu si tu n'étais pas seule ? Nous sommes obligés de définir une progression commune, autrement ce seraient des doublons et des parties de programmes non traitées...
Je peux comprendre que le fait même d'élaborer une progression implique des choix pédagogiques : traiter telle partie maintenant parce-qu'elle constitue un pré-requis pour aborder une autre partie, parce-qu'elle permet d'aborder un éclairage intéressant pour telle ou telle notion, etc... Mais très honnêtement ça reste quand même largement anecdotique en terme de liberté pédagogique par rapport à toute la latitude dont nous disposons pour concevoir nos cours, nos supports. Enfin, ce n'est que mon point de vue !
Je n'ai pas l'impression qu'on entrave ma liberté pédagogique en imposant une liste de chapitres à traiter : on me dit simplement l'ordre dans lequel je dois les traiter pas comment. Je reste quand même largement conceptrice de ma discipline.
- User10247Niveau 8
Mathador a écrit:Avec des manuels par année, ce n'est pas bien compliqué: on traite en 5e les parties du programmes traitées par le manuel de 5e, etc.Florine98 a écrit:Mais avec la cyclisation des programmes, comment ferais-tu si tu n'étais pas seule ? Nous sommes obligés de définir une progression commune, autrement ce seraient des doublons et des parties de programmes non traitées...
Oui, donc on en revient toujours à cette idée de progression commune imposée...par les manuels scolaires.
Edit : ah d'accord, merci Cléopatra2
- PaleoprofFidèle du forum
+1 Florine sur ton avant dernier message, tu exprimes ce que je voulais dire. Surtout que dans une matière cumulative comme les mathématiques, il y a des enchaînements de chapitres quasi imposés par la nature même des notions à développer. Et un ordre commun de chapitres ne m'imposera jamais la manière d'en écrire le contenu, du moins de façon assez stricte pour la nommer "entrave à ma liberté pédagogique ".
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Je construis ma suite......
- MathadorEmpereur
Florine98 a écrit:Mathador a écrit:Avec des manuels par année, ce n'est pas bien compliqué: on traite en 5e les parties du programmes traitées par le manuel de 5e, etc.Florine98 a écrit:Mais avec la cyclisation des programmes, comment ferais-tu si tu n'étais pas seule ? Nous sommes obligés de définir une progression commune, autrement ce seraient des doublons et des parties de programmes non traitées...
Oui, donc on en revient toujours à cette idée de progression commune imposée...par les manuels scolaires.
Edit : ah d'accord, merci Cléopatra2
Cela n'impose que le découpage annuel: il n'est toujours pas obligatoire de faire les chapitres dans le même ordre que le manuel.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User10247Niveau 8
Mathador a écrit:Florine98 a écrit:Mathador a écrit:Avec des manuels par année, ce n'est pas bien compliqué: on traite en 5e les parties du programmes traitées par le manuel de 5e, etc.Florine98 a écrit:Mais avec la cyclisation des programmes, comment ferais-tu si tu n'étais pas seule ? Nous sommes obligés de définir une progression commune, autrement ce seraient des doublons et des parties de programmes non traitées...
Oui, donc on en revient toujours à cette idée de progression commune imposée...par les manuels scolaires.
Edit : ah d'accord, merci Cléopatra2
Cela n'impose que le découpage annuel: il n'est toujours pas obligatoire de faire les chapitres dans le même ordre que le manuel.
Certes.
Mais dans le cadre d'une progression sur 3 ans, ça implique quand même de suivre une progression donnée...sur 3 ans ( ce qui ne veut pas dire que les chapitres par année seront traités dans l'ordre du manuel, mais ils le seront !)
Edit : paleoprof
- HonchampDoyen
Florine98 a écrit:Tangleding a écrit:Non. Nous sommes concepteurs de notre enseignement, pas des exécutants.Paleoprof a écrit:Merci VanGogh59, je comprends mieux. Je ne portais aucune critique mais cherchais seulement à voir si et comment cela pourrait être déployé dans mon établissement à la condition que nous reprenions début juin, et également si cela pouvait servir pour préparer la rentrée de septembre. Je pense qu'il serait sage de définir des progressions communes, on n'y arrive pas dans mon établissement au nom de la liberté pédagogique, mais on voit bien qu'en l'état, cela faciliterait grandement l'organisation d'un retour.
Il faut nous permettre de faire notre boulot, pas nous empêcher encore plus de le faire correctement sous prétexte que l'EN ne veut pas assumer sa mission pédagogique et nous demande de faire de la garderie à tout prix.
Mais en quoi les progressions communes contreviennent à votre liberté pédagogique ?
Elles indiquent simplement l’ordre des chapitres à traiter et non comment les traiter ni avec quels supports d’ailleurs.
Au collège, nous sommes passés depuis longtemps à des progressions calées sur 3 ans (merci la cyclisation des programmes ) et personne ne nous dit comment enseigner.
De toutes façons, en l’état actuel des programmes, il n’y a pas 10000 progressions logiques possibles. De fait, nous avons tous plus ou moins la même dans mon établissement.
A ce stade de l'année, en hist-géo, il me semble difficile de m'accorder avec mes collègues.
Au 14 mars, on n'en était pas au même stade .
Et depuis le 14 mars, on ne fait pas la même chose.
Enfin, mes convictions persos me portent toujours à finir le programme d'histoire. Même en mode allégé.
ça n'a aucun sens d'aller en 5ème en HG sans avoir entendu parler du christianisme (dernière leçon) .
D'aller en 4ème sans avoir entendu parler en 5ème (dernière leçon), de la monarchie absolue.
D'arriver en 3ème sans avoir fait le point sur la colonisation et les tensions qu'elle entraîne. Encore que ce soit moins grave à mes yeux que les classes précédentes.
Mes collègues ne doivent pas partager mes convictions, sauf une.
L'une fait de la géo, alors que la géo, y'a pas mort d'homme à pas finir, c'est redondant... L'autre est enlisée dans les 1ères civilisations...
Ou alors, on se met d'accord sur le fait qu'on traite, d'ici juillet, comme on peut, ces leçons d'histoire de fin de programme.
Même si on n'a pas fait le milieu. Avec une bonne frise et quelques anecdotes, pas forcément INSPéesquement correctes, c'est possible.
Mais c'est une philosophie des choses qui demande d'avoir envie de s'entendre.
En situation d'urgence et de fin d'année, les méthodes, pas grave. On verra l'an prochain.
Je cherche d'abord à produire un récit historique convenable.
+ quelques notions de base : je reprends les exemples donnés plus hauts: grands principes du christianisme, monarchie absolue, colonisation/impérialisme, grands traits de la 3ème République.
Pas seulement "pour le programme", mais aussi en terme de culture générale historique.
Si mes collègues étaient d'accord là-dessus, je signerais.
+ abandonner les études de cas ponctuelles et chronophages. Au profit de ce récit historique et de la mise en perspective "scientifique".
(Oui, je sais, études de cas, cela ne se dit pas en histoire, mais certains continuent à en faire, sur des points de programme minuscules, à distinguer des dossiers documentaires, au thème plus large, et qui permettent le même travail de méthode)
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- SphinxProphète
Alors qu'en français, on a que des thèmes à deux balles, alors on peut les faire dans n'importe quel ordre. On se met d'accord pour les deux trois premiers chapitres en 3e parce que ça nous facilite les choses pour le brevet blanc et c'est tout. J'essaie dans les autres niveaux de faire du chronologique au maximum (et encore avec des thèmes comme "dire l'amour" ou l'autobiographie, ça ne sert à rien puisqu'on est obligés dans chaque thème de revoir toute l'histoire de la littérature de l'antiquité à nos jours), mais d'autres collègues ne le font pas et elles sont parfaitement dans leur droit aussi bien que dans les clous (en 5e j'étais quand même obligée de tordre un peu le sens des programmes pour coller à mon idée, genre centrer le chapitre sur "héros et héroïnes" sur le Moyen-Âge pour essayer de coller au programme d'HG...) Donc faire une progression commune ne sert à rien à part se rajouter des contraintes sans objet (par exemple pour le TZR qui débarque et qui a juste un premier chapitre de prêt).
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- BalthazaardVénérable
Paleoprof a écrit:+1 Florine sur ton avant dernier message, tu exprimes ce que je voulais dire. Surtout que dans une matière cumulative comme les mathématiques, il y a des enchaînements de chapitres quasi imposés par la nature même des notions à développer. Et un ordre commun de chapitres ne m'imposera jamais la manière d'en écrire le contenu, du moins de façon assez stricte pour la nommer "entrave à ma liberté pédagogique ".
Pas franchement d'accord...statistiques/probabilités, géométrie dans l'espace, nombres complexes, par exemple en TS sont trois chapitres non négligeables et facilement interchangeables...entre autres d'ailleurs
- TangledingGrand Maître
henriette a écrit:Ce fil a pour vocation de traiter de la gestion de la crise du coronavirus dans l'EN. Attention à rester dans le sujet, s'il vous plaît : la réflexion globale sur la place et la fonction de l'EN dans la nation, c'est une question intéressante mais beaucoup plus vaste, qui déborde beaucoup trop largement le sujet de ce fil pour pouvoir s'y tenir.
Merci donc de laisser ce débat et d'en revenir au topic.
Par ailleurs, pour rappel (car il vaut mieux prévenir que guérir) :
- pas de politique générale,
- le respect des autres, même si leurs opinions vous ulcèrent, est non négociable et la courtoisie doit rester la règle des échanges en toutes circonstances : si ceci vous semble impossible à respecter, alors la fonction "Ignorer" est bien utile.
Je suis d'accord @Henriette mais peut-on disjoindre cette gestion de crise des objectifs de l'école ?
Quand j'ai dit que ce n'était pas négociable ce n'était pas une opinion mais juste l'article 13 du préambule de la constitution de 1946. C'est un fait, pas une opinion, et c'est donc dans ce cadre légal que la réouverture des écoles doit se faire. Je n'ouvrais pas un débat, il s'agissait au contraire de recentrer les échanges.
- Article 13:
- La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.
Si demain la loi change, on pourra envisager la réouverture des écoles dans un autre cadre, mais pour le moment c'est le cadre de cette réouverture, on doit examiner les pistes d'organisation de cette reprise à l'aune des enjeux éducatifs et pédagogiques.
Mais de fait tant que le protocole sanitaire n'est pas publié, difficile je trouve de réellement déterminer comment organiser les choses au mieux pour que l'école puisse remplir sa mission dans les meilleures conditions possibles.
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- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- henrietteMédiateur
Je trouve qu'on se met la rate au court-bouillon pour pas grand chose au final : ce n'est pas une organisation longue, c'est l'affaire d'un mois et demi maximum, en fait. Personne ne pense réellement rattraper le retard induit par la "continuité pédagogique", si ?
Quelqu'un avait calculé que si les élèves venaient en alternance groupe A groupe B, il restait grosso modo une vingtaine de jours de cours par élève au maximum. Franchement, on fera ce qu'on pourra, et il n'y aura pas de miracles.
Si des élèves se retrouvent à refaire quelque chose qu'ils ont déjà vu, ma foi, cela leur fera des révisions.
C'est tellement la foire au cochon, cette reprise, que les considérations pédagogiques doivent visiblement être revues très largement à la baisse.
Ce qui est fort regrettable, par contre, et à mon avis scandaleux, c'est de perdre une énergie folle à bricoler dans l'urgence quand ce temps devrait être utilisé à penser et mettre en euvres les aménagements qui seront indispensables à une organisation pérenne pour septembre - car il y a fort à parier qu'on ne pourra reprendre dans des conditions habituelles.
Parti comme c'est, après avoir couru derrière le train du 11 mai pour essayer de l'attraper, on va se retrouver à faire pareil pour la rentrée de septembre, sauf que là, ce n'est pas une vingtaine de jours, mais toute l'année scolaire des élèves qui est en jeu.
Cela me consterne.
Quelqu'un avait calculé que si les élèves venaient en alternance groupe A groupe B, il restait grosso modo une vingtaine de jours de cours par élève au maximum. Franchement, on fera ce qu'on pourra, et il n'y aura pas de miracles.
Si des élèves se retrouvent à refaire quelque chose qu'ils ont déjà vu, ma foi, cela leur fera des révisions.
C'est tellement la foire au cochon, cette reprise, que les considérations pédagogiques doivent visiblement être revues très largement à la baisse.
Ce qui est fort regrettable, par contre, et à mon avis scandaleux, c'est de perdre une énergie folle à bricoler dans l'urgence quand ce temps devrait être utilisé à penser et mettre en euvres les aménagements qui seront indispensables à une organisation pérenne pour septembre - car il y a fort à parier qu'on ne pourra reprendre dans des conditions habituelles.
Parti comme c'est, après avoir couru derrière le train du 11 mai pour essayer de l'attraper, on va se retrouver à faire pareil pour la rentrée de septembre, sauf que là, ce n'est pas une vingtaine de jours, mais toute l'année scolaire des élèves qui est en jeu.
Cela me consterne.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- pseudo-intelloSage
Florine98 a écrit:Oui, donc on en revient toujours à cette idée de progression commune imposée...par les manuels scolaires.
Edit : ah d'accord, merci Cléopatra2
Florine, tu es prof de physique chimie. Nos disciplines sont fondamentalement différentes, et ce qui vaut pour ta matière ne vaut pas pour toutes. Sinon, tes propos paraîtront forcément suffisants.
Je comprends bien que dans certaines disciplines, les notions sont à faire à peu près dans l’ordre prévu, parce que tu as besoin de la maîtrise de la notion A par les élèves pour leur expliquer la notion B. Soit.
Mais en français, par exemple (et aussi en arts, je suppose, peut-être en langue pour toute ce qui est "civilisation"), il n'y a clairement pas d'ordre défini.
On peut traiter les thèmes par ordre chronologique, ou par ordre de difficulté de lecture, ou... c'est au choix. On peut travailler par séquences, ou on peut travailler en cloisonnant. On peut choisir d'avancer plus vite d'abord en conjugaison, ou plus vite d'abord en grammaire... on peut même modifier nos plans initiaux en fonction des lacunes les plus urgentes e la classe qu'on a en face de nous.
Accessoirement, si on a deux séries de Misérables et cinq classes de 4e, on ne peut prêter simultanément aux 125 élèves le bouquin dont on a 50 exemplaires...
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- henrietteMédiateur
La discussion partait, je le répète, et c'est l'avis de la modération, pas juste le mien, dans un débat général trop large, qui peut être mené, mais pas dans ce fil, non, désolée.Tangleding a écrit:henriette a écrit:Ce fil a pour vocation de traiter de la gestion de la crise du coronavirus dans l'EN. Attention à rester dans le sujet, s'il vous plaît : la réflexion globale sur la place et la fonction de l'EN dans la nation, c'est une question intéressante mais beaucoup plus vaste, qui déborde beaucoup trop largement le sujet de ce fil pour pouvoir s'y tenir.
Merci donc de laisser ce débat et d'en revenir au topic.
Par ailleurs, pour rappel (car il vaut mieux prévenir que guérir) :
- pas de politique générale,
- le respect des autres, même si leurs opinions vous ulcèrent, est non négociable et la courtoisie doit rester la règle des échanges en toutes circonstances : si ceci vous semble impossible à respecter, alors la fonction "Ignorer" est bien utile.
Je suis d'accord @Henriette mais peut-on disjoindre cette gestion de crise des objectifs de l'école ?
Quand j'ai dit que ce n'était pas négociable ce n'était pas une opinion mais juste l'article 13 du préambule de la constitution de 1946. C'est un fait, pas une opinion, et c'est donc dans ce cadre légal que la réouverture des écoles doit se faire. Je n'ouvrais pas un débat, il s'agissait au contraire de recentrer les échanges.
- Article 13:
La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.
Si demain la loi change, on pourra envisager la réouverture des écoles dans un autre cadre, mais pour le moment c'est le cadre de cette réouverture, on doit examiner les pistes d'organisation de cette reprise à l'aune des enjeux éducatifs et pédagogiques.
Mais de fait tant que le protocole sanitaire n'est pas publié, difficile je trouve de réellement déterminer comment organiser les choses au mieux pour que l'école puisse remplir sa mission dans les meilleures conditions possibles.
Et pour rappel, les questions sur les décisions de la modération se font en MP.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Isis39Enchanteur
Florine98 a écrit:Isis39 a écrit:Florine98 a écrit:Tangleding a écrit:
Non. Nous sommes concepteurs de notre enseignement, pas des exécutants.
Il faut nous permettre de faire notre boulot, pas nous empêcher encore plus de le faire correctement sous prétexte que l'EN ne veut pas assumer sa mission pédagogique et nous demande de faire de la garderie à tout prix.
Mais en quoi les progressions communes contreviennent à votre liberté pédagogique ?
Elles indiquent simplement l’ordre des chapitres à traiter et non comment les traiter ni avec quels supports d’ailleurs.
Au collège, nous sommes passés depuis longtemps à des progressions calées sur 3 ans (merci la cyclisation des programmes ) et personne ne nous dit comment enseigner.
De toutes façons, en l’état actuel des programmes, il n’y a pas 10000 progressions logiques possibles. De fait, nous avons tous plus ou moins la même dans mon établissement.
En histoire géographie, on peut avoir des progressions différentes avec chacune leur logique, tant dans l'avancement de chaque matière (histoire - géographie - EMC) que dans la combinaison entre les trois matières. Imposer une progression réduirait cette réflexion sur l'ensemble du travail de l'année.
Edit : d'un autre côté, comme je suis la seule prof d'histoire des 4e et des 3e, il suffit de me mettre d'accord avec moi-même !
Mais avec la cyclisation des programmes, comment ferais-tu si tu n'étais pas seule ? Nous sommes obligés de définir une progression commune, autrement ce seraient des doublons et des parties de programmes non traitées...
Je peux comprendre que le fait même d'élaborer une progression implique des choix pédagogiques : traiter telle partie maintenant parce-qu'elle constitue un pré-requis pour aborder une autre partie, parce-qu'elle permet d'aborder un éclairage intéressant pour telle ou telle notion, etc... Mais très honnêtement ça reste quand même largement anecdotique en terme de liberté pédagogique par rapport à toute la latitude dont nous disposons pour concevoir nos cours, nos supports. Enfin, ce n'est que mon point de vue !
Je n'ai pas l'impression qu'on entrave ma liberté pédagogique en imposant une liste de chapitres à traiter : on me dit simplement l'ordre dans lequel je dois les traiter pas comment. Je reste quand même largement conceptrice de ma discipline.
En HG les programmes ne sont pas par cycle mais par année. Et même en EMC, c'était par cycle mais remis par année.
- pseudo-intelloSage
henriette a écrit:Je trouve qu'on se met la rate au court-bouillon pour pas grand chose au ginal : ce n'est pas une organisation longue, c'est l'affaire d'un mois et demi maximum, en fait. Personne ne pense réellement rattraper le retard induit par la "continuité pédagogique", si ?
Là encore, je pense que tut dépend des disciplines.
En EPS, tout va forcément être compliqué, vu que la distance de sécurité barrière en effort passe de 1 à 10m....
... en français, par exemple, ça me paraît plus simple.
Ce que je vais dire sera peut-être biaisé par mon expérience de prof dans un bassin au niveau pourri, mais vu le niveau de mes élèves en orthographe, en conjugaison et en à peu près tout ce qui constitue "les bases" en français, je pense qu'en cas de mélange de groupes / classes pour du distanciel présentiel, on ne peut ni se tromper, ni faire du caca si, le temps que ça se tasse du point de vue sanitaire, on envoie des dictées, des réécritures, des textes avec des questions dessus, de la conjugaison... si pour les textes, ce n'est pas possible car le collègue a déjà vu avec sa classe ceux qu'on s’apprêtait à envoyer, ben déjà orthographe, réécriture, conjugaison, révisions natures et fonction, ça occupe les élèves utilement sans surcharger l'enseignant.
- SphinxProphète
En d'autres termes on ne fait qu'aller davantage dans le sens voulu par le ministère du prof taillable et corvéable à merci avec cette histoire d'assurer les cours à distance des classes qu'on n'a pas. N'importe quel prof peut prendre n'importe quelle classe à la volée sans préparation et faire le suivi de dix classes au lieu de quatre, ou de quinze au lieu de dix, ça change rien, cool Raoul mais ATTENTION ça sera un suivi personnalisé (le ministre ne cesse d'employer ce mot, "personnalisé") avec une attention individuelle portée aux décrocheurs.
À la limite quand bien même on serait au point et synchro sur toutes les progressions de tous les niveaux ce n'est même pas le problème en fait. Moi j'ai une capacité de temps, de travail et d'attention limitée pour gérer les ÉLÈVES (allô ? les petits êtres humains pour qui les progressions en question sont censées être conçues ?) J'ai déjà mes cinq classes à gérer, je n'en prendrai pas de supplémentaires.
À la limite quand bien même on serait au point et synchro sur toutes les progressions de tous les niveaux ce n'est même pas le problème en fait. Moi j'ai une capacité de temps, de travail et d'attention limitée pour gérer les ÉLÈVES (allô ? les petits êtres humains pour qui les progressions en question sont censées être conçues ?) J'ai déjà mes cinq classes à gérer, je n'en prendrai pas de supplémentaires.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- TangledingGrand Maître
@Henriette : ah mais là je suis à 100% d'accord avec toi. Comme dit ça ne m'aurait pas dérangé qu'on anticipe exceptionnellement la rentrée de septembre (en anticipant l'arrêt de la continuité pédagogique, pas même par principe mais juste parce que cette fin d'année est interminable pour les élèves et les parents, et les enseignants), ce n'est que ma position personnelle (pas celle du SNES).
@Modération : c'est bien noté.
@Modération : c'est bien noté.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- EdithWGrand sage
pseudo-intello a écrit:henriette a écrit:Je trouve qu'on se met la rate au court-bouillon pour pas grand chose au ginal : ce n'est pas une organisation longue, c'est l'affaire d'un mois et demi maximum, en fait. Personne ne pense réellement rattraper le retard induit par la "continuité pédagogique", si ?
Là encore, je pense que tut dépend des disciplines.
En EPS, tout va forcément être compliqué, vu que la distance de sécurité barrière en effort passe de 1 à 10m....
... en français, par exemple, ça me paraît plus simple.
Ce que je vais dire sera peut-être biaisé par mon expérience de prof dans un bassin au niveau pourri, mais vu le niveau de mes élèves en orthographe, en conjugaison et en à peu près tout ce qui constitue "les bases" en français, je pense qu'en cas de mélange de groupes / classes pour du distanciel présentiel, on ne peut ni se tromper, ni faire du caca si, le temps que ça se tasse du point de vie sanitaire, on envoie des dictées, des réécritures, des textes avec des questions dessus, de la conjugaison... si pour les textes, , ce n'est pas possible car le collègue a déjà vu avec sa classe ceux qu'on s’apprêtait à envoyer, ben déjà orthographe, réécriture, conjugaison, révisions natures et fonction, ça occupe les élèves utilement sans surcharger l'enseignant.
sans doute pareil en maths... beaucoup d'élèves de collège ne connaissent ni les tables de multiplication, ni d'addition, alors quelques problèmes avec calculs de surfaces, opérations, etc, c'est peut-être pas ce que demandent les inspecteurs mais ça rendrait service à beaucoup!
- MathadorEmpereur
De même que si 4 classes de seconde ont TP en même temps les 4 collègues ne peuvent pas traiter l'optique en même temps.pseudo-intello a écrit:Accessoirement, si on a deux séries de Misérables et cinq classes de 4e, on ne peut prêter simultanément aux 125 élèves le bouquin dont on a 50 exemplaires...
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- kensingtonEsprit éclairé
Nous y verrons plus clair avec la circulaire de reprise.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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