- kensingtonEsprit éclairé
Nous y verrons plus clair avec la circulaire de reprise.
- Isis39Enchanteur
kensington a écrit:Nous y verrons plus clair avec la circulaire de reprise.
A voir sur BFM ?
- MathadorEmpereur
Circulaire ou pas, cela ne tourne pas rond.
:dehors2:
:dehors2:
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- kiwiGuide spirituel
Florine98 a écrit:Isis39 a écrit:Florine98 a écrit:Tangleding a écrit:
Non. Nous sommes concepteurs de notre enseignement, pas des exécutants.
Il faut nous permettre de faire notre boulot, pas nous empêcher encore plus de le faire correctement sous prétexte que l'EN ne veut pas assumer sa mission pédagogique et nous demande de faire de la garderie à tout prix.
Mais en quoi les progressions communes contreviennent à votre liberté pédagogique ?
Elles indiquent simplement l’ordre des chapitres à traiter et non comment les traiter ni avec quels supports d’ailleurs.
Au collège, nous sommes passés depuis longtemps à des progressions calées sur 3 ans (merci la cyclisation des programmes ) et personne ne nous dit comment enseigner.
De toutes façons, en l’état actuel des programmes, il n’y a pas 10000 progressions logiques possibles. De fait, nous avons tous plus ou moins la même dans mon établissement.
En histoire géographie, on peut avoir des progressions différentes avec chacune leur logique, tant dans l'avancement de chaque matière (histoire - géographie - EMC) que dans la combinaison entre les trois matières. Imposer une progression réduirait cette réflexion sur l'ensemble du travail de l'année.
Edit : d'un autre côté, comme je suis la seule prof d'histoire des 4e et des 3e, il suffit de me mettre d'accord avec moi-même !
Mais avec la cyclisation des programmes, comment ferais-tu si tu n'étais pas seule ? Nous sommes obligés de définir une progression commune, autrement ce seraient des doublons et des parties de programmes non traitées...
Je peux comprendre que le fait même d'élaborer une progression implique des choix pédagogiques : traiter telle partie maintenant parce-qu'elle constitue un pré-requis pour aborder une autre partie, parce-qu'elle permet d'aborder un éclairage intéressant pour telle ou telle notion, etc... Mais très honnêtement ça reste quand même largement anecdotique en terme de liberté pédagogique par rapport à toute la latitude dont nous disposons pour concevoir nos cours, nos supports. Enfin, ce n'est que mon point de vue !
Je n'ai pas l'impression qu'on entrave ma liberté pédagogique en imposant une liste de chapitres à traiter : on me dit simplement l'ordre dans lequel je dois les traiter pas comment. Je reste quand même largement conceptrice de ma discipline.
Nous ne sommes pas cyclés et avons des programmes annuels, sauf en EMC.
- Panta RheiExpert
Sphinx a écrit:En d'autres termes on ne fait qu'aller davantage dans le sens voulu par le ministère du prof taillable et corvéable à merci avec cette histoire d'assurer les cours à distance des classes qu'on n'a pas. N'importe quel prof peut prendre n'importe quelle classe à la volée sans préparation et faire le suivi de dix classes au lieu de quatre, ou de quinze au lieu de dix, ça change rien, cool Raoul mais ATTENTION ça sera un suivi personnalisé (le ministre ne cesse d'employer ce mot, "personnalisé") avec une attention individuelle portée aux décrocheurs.
À la limite quand bien même on serait au point et synchro sur toutes les progressions de tous les niveaux ce n'est même pas le problème en fait. Moi j'ai une capacité de temps, de travail et d'attention limitée pour gérer les ÉLÈVES (allô ? les petits êtres humains pour qui les progressions en question sont censées être conçues ?) J'ai déjà mes cinq classes à gérer, je n'en prendrai pas de supplémentaires.
Pour le coup, quand je lis ton message, je comprends mieux tes craintes. Et je les partage. Tu as raison de craindre que la crise sanitaire ouvre une brèche à des dérives ultérieures.
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- trompettemarineMonarque
Hypermnestre a écrit:Pour rebondir sur les problèmes techniques, un accessoire pour réduire la buée de ceux qui portent des lunettes :
https://www.franceinter.fr/masques-et-lunettes-une-pme-de-l-oise-invente-le-pince-mi-anti-buee
Génial !
- User10247Niveau 8
pseudo-intello a écrit:Florine98 a écrit:Oui, donc on en revient toujours à cette idée de progression commune imposée...par les manuels scolaires.
Edit : ah d'accord, merci Cléopatra2
Florine, tu es prof de physique chimie. Nos disciplines sont fondamentalement différentes, et ce qui vaut pour ta matière ne vaut pas pour toutes. Sinon, tes propos paraîtront forcément suffisants.
Je comprends bien que dans certaines disciplines, les notions sont à faire à peu près dans l’ordre prévu, parce que tu as besoin de la maîtrise de la notion A par les élèves pour leur expliquer la notion B. Soit.
Mais en français, par exemple (et aussi en arts, je suppose, peut-être en langue pour toute ce qui est "civilisation"), il n'y a clairement pas d'ordre défini.
On peut traiter les thèmes par ordre chronologique, ou par ordre de difficulté de lecture, ou... c'est au choix. On peut travailler par séquences, ou on peut travailler en cloisonnant. On peut choisir d'avancer plus vite d'abord en conjugaison, ou plus vite d'abord en grammaire... on peut même modifier nos plans initiaux en fonction des lacunes les plus urgentes e la classe qu'on a en face de nous.
Accessoirement, si on a deux séries de Misérables et cinq classes de 4e, on ne peut prêter simultanément aux 125 élèves le bouquin dont on a 50 exemplaires...
Mais je ne dis pas le contraire...
J'ai simplement expliqué qu'à partir du moment où un ordre de chapitre était établi à l'avance, vous restez libres de comment les enseigner, ni plus ni moins.
Simplement, dans l'hypothèse où un ordre apparaîtrait plus cohérent qu'un autre (et donc que le choix dudit relèverait d'une forme de liberté pédagogique) ça reste véniel par rapport à tout le boulot de conception derrière.
Et ce, quelles que soient les disciplines.
- anthinéaGuide spirituel
Bon, deux de mes petites sixièmes ( pas vraiment besoin de revenir) ont hâte de reprendre les cours.
J’ai dû expliquer la réalité de cette reprise. Il faut vraiment qu’ils s’y préparent ces gosses ! Je crois pas qu’ils se rendent compte de l’organisation militaire qu’ils vivront !
J’ai dû expliquer la réalité de cette reprise. Il faut vraiment qu’ils s’y préparent ces gosses ! Je crois pas qu’ils se rendent compte de l’organisation militaire qu’ils vivront !
- mistinguetteFidèle du forum
En sciences, avec une répartition des notions du cycle claires entre mon collègue et moi, nous n'avons absolument pas la même progression. Pour des raison de matériel d'une part, et aussi car je tente le spiralaire en revenant régulièrement sur certaines choses...J'ai donc fais un peu de tout mais pas complètement terminé. S'il prend mes élèves en présence et moi les siens (ce qui pourrait arrivé à cause des classes/ groupes) ils leur manquera une partie que nous pourrions au moins voir à distance.
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.'..Texte sur les l'oies' commentaires du prof hg que j’adorais sur ma copie de 6e : loi/ l'oie Vous en êtes une!. J'ai évolué depuis mais mon complexe orthographique m'accompagnera toujours. Il semble qu'aujourd’hui on parle de dyslexie pour l'étourdie éternelle que j'étais...alors si c'est la science des ânes, merci de pas charger la mule.
- VerduretteModérateur
D'une manière générale, je suis un peu étonnée de voir à quel point on veut "recoller les morceaux" après cette rupture du confinement. Je sais que ce serait rassurant et confortable de nous glisser dans les chaussures abandonnées à l'école le vendredi 13 mars (je le dis pour moi aussi, j'ai suffisamment pleurniché ici que je m'inquiétais pour la fin de programme de mes élèves), et de reprendre notre marche, fût-ce avec du retard, mais il n'en sera rien. Je crois qu'il est vain d'espérer un fonctionnement qui ressemble de près ou de loin à notre début d'année jusqu'au 4 juillet.
De toute façon, quel que soit le niveau, quelle que soit la discipline, partir dans de grandes considérations sur le programme, les objectifs de l'école , la liberté pédagogique pour ces quelques journées désorganisées qui n'ont pour but que de garder les élèves, de les sortir de leur confinement (utilité psycho-sociale, donc) et qui, pédagogiquement parlant, ne pourront servir qu'à rappeler que l'école existe, faire quelques révisions, et certainement pas rattraper les semaines perdues malgré tout l'investissement des uns et des autres dans la "continuité pédagogique", c'est un peu du temps perdu , non ?
Je vois cela comme un exercice pas du tout inutile pour préparer la rentrée prochaine, car je doute que nous en soyons quitte avec ce virus l'hiver prochain, une reprise de contact avec certains élèves, avec des activités qui peuvent être tout à fait utiles mais sans commune mesure avec ce que nous faisons habituellement. Et je ne le dis pas du tout de gaieté de cœur, mais notre énergie, il vaudrait mieux, à mon sens, la consacrer à prévoir comment récupérer les lacunes accumulées par confinement + vacances d'été à la rentrée prochaine, et se bagarrer pour obtenir des moyens de le faire, je n'ai pas envie d'entendre qu'il faut s'adapter, baisser encore les attentes, personnaliser, individualiser comme si rien ne s'était passé, sans tenir compte de disparités pré-existantes qui auront crû de façon exponentielle.
De toute façon, quel que soit le niveau, quelle que soit la discipline, partir dans de grandes considérations sur le programme, les objectifs de l'école , la liberté pédagogique pour ces quelques journées désorganisées qui n'ont pour but que de garder les élèves, de les sortir de leur confinement (utilité psycho-sociale, donc) et qui, pédagogiquement parlant, ne pourront servir qu'à rappeler que l'école existe, faire quelques révisions, et certainement pas rattraper les semaines perdues malgré tout l'investissement des uns et des autres dans la "continuité pédagogique", c'est un peu du temps perdu , non ?
Je vois cela comme un exercice pas du tout inutile pour préparer la rentrée prochaine, car je doute que nous en soyons quitte avec ce virus l'hiver prochain, une reprise de contact avec certains élèves, avec des activités qui peuvent être tout à fait utiles mais sans commune mesure avec ce que nous faisons habituellement. Et je ne le dis pas du tout de gaieté de cœur, mais notre énergie, il vaudrait mieux, à mon sens, la consacrer à prévoir comment récupérer les lacunes accumulées par confinement + vacances d'été à la rentrée prochaine, et se bagarrer pour obtenir des moyens de le faire, je n'ai pas envie d'entendre qu'il faut s'adapter, baisser encore les attentes, personnaliser, individualiser comme si rien ne s'était passé, sans tenir compte de disparités pré-existantes qui auront crû de façon exponentielle.
- pseudo-intelloSage
Sphinx a écrit:En d'autres termes on ne fait qu'aller davantage dans le sens voulu par le ministère du prof taillable et corvéable à merci avec cette histoire d'assurer les cours à distance des classes qu'on n'a pas. N'importe quel prof peut prendre n'importe quelle classe à la volée sans préparation et faire le suivi de dix classes au lieu de quatre, ou de quinze au lieu de dix, ça change rien, cool Raoul mais ATTENTION ça sera un suivi personnalisé (le ministre ne cesse d'employer ce mot, "personnalisé") avec une attention individuelle portée aux décrocheurs.
Ca, en revanche, non.
Dans le coffre de ma bagnole, j'ai ma roue de secours. Elle est de moindre qualité, pour coûter moins cher, vu ce qu'on en fait = rouler jusqu'à ce que le garage répare le pneu défaillant ou le change. Mais en attendant, ça fait le job.
Là, c'est pareil : ne serait-ce que parce que
1- le n'ai pas trop trop envie de reprendre en septembre des élèves qui auraient passé 5 mois sans rien ramer (enfin il y en aura, mais vu que ces élèves-là partaient déjà d'un niveau CE2, en tout cas dans es classes, pour eux, ça ne changera pas grand chose).
2- c'est déjà ça de pris pour mes élèves sans me donner du travail en plus
, si on me demandait d'envoyer aussi les exercices que je donne aux élèves, par exemple, d'une collègue qui s'occuperait de garder les enfants de soignants pour la soulager, ça ne changerait pas grand chose à ma vie.
J'envoie les exercices aux élèves, les corrigés aux parents, je ne demande aucun retour.
J'ai hâte de retrouver en présentiel ma classe de 5e de latin car les élèves sont choupis et qu'effectivement, le présentiel, ça ne se remplace pas, mais en attendant, je suis bien contente de rester bien protégée chez moi.
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- HonchampDoyen
C'est d'ailleurs incroyable qu'au ministère on passe du temps sur "une circulaire de reprise". Que c'est pompeux. Pour si peu de temps.
Faite par des gens qui n'ont jamais enseigné , j'imagine.
Issus des concours Fonction publique, mais pas profs ?
D'où les grosses incompréhensions entre eux et nous sur ce qu'ils estiment faisables.
Car je pense qu'elle sera illisible.
Et les IPR soucieux de leurs profs (il y en a, j'en connais) essaieront au pied levé d'en faire une interprétation réaliste.
Et on perdra une énergie de dingue (dixit le président à propos du "pognon") à essayer de se mettre d'accord.
Pour ma part, ayant lu le CR du SNALC (entrevue récente en visio avec le ministre) , je pense actionner "l'incapacité physique à retourner au collège".
Autant je ne me trouvais aucune pathologie justifiant de refuser d'y aller, autant cette mention me caractérise bien.
Je suis extrêmement inquiète à l'idée d'aller chopper le covid, et pire, à le ramener à Mr Honchamp . Et d'ici septembre, on verra.
Donc, continuer à faire du distanciel à la maison avec ceux de mes élèves qui n'iront pas au collège me convient.
Et ceux qui iront, si le collège réouvre (mon chef freine de tous ses fers) ? On verra ce qu'il adviendra d'eux...C'est plus facile de s'adapter en présentiel.
Mais à suivre aussi : dans le CR du SNALC, JM Blanquer promet des précisions sur cette incapacité psychologique.
Faite par des gens qui n'ont jamais enseigné , j'imagine.
Issus des concours Fonction publique, mais pas profs ?
D'où les grosses incompréhensions entre eux et nous sur ce qu'ils estiment faisables.
Car je pense qu'elle sera illisible.
Et les IPR soucieux de leurs profs (il y en a, j'en connais) essaieront au pied levé d'en faire une interprétation réaliste.
Et on perdra une énergie de dingue (dixit le président à propos du "pognon") à essayer de se mettre d'accord.
Pour ma part, ayant lu le CR du SNALC (entrevue récente en visio avec le ministre) , je pense actionner "l'incapacité physique à retourner au collège".
Autant je ne me trouvais aucune pathologie justifiant de refuser d'y aller, autant cette mention me caractérise bien.
Je suis extrêmement inquiète à l'idée d'aller chopper le covid, et pire, à le ramener à Mr Honchamp . Et d'ici septembre, on verra.
Donc, continuer à faire du distanciel à la maison avec ceux de mes élèves qui n'iront pas au collège me convient.
Et ceux qui iront, si le collège réouvre (mon chef freine de tous ses fers) ? On verra ce qu'il adviendra d'eux...C'est plus facile de s'adapter en présentiel.
Mais à suivre aussi : dans le CR du SNALC, JM Blanquer promet des précisions sur cette incapacité psychologique.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- pseudo-intelloSage
Florine98 a écrit:pseudo-intello a écrit:Florine98 a écrit:Oui, donc on en revient toujours à cette idée de progression commune imposée...par les manuels scolaires.
Edit : ah d'accord, merci Cléopatra2
Florine, tu es prof de physique chimie. Nos disciplines sont fondamentalement différentes, et ce qui vaut pour ta matière ne vaut pas pour toutes. Sinon, tes propos paraîtront forcément suffisants.
Je comprends bien que dans certaines disciplines, les notions sont à faire à peu près dans l’ordre prévu, parce que tu as besoin de la maîtrise de la notion A par les élèves pour leur expliquer la notion B. Soit.
Mais en français, par exemple (et aussi en arts, je suppose, peut-être en langue pour toute ce qui est "civilisation"), il n'y a clairement pas d'ordre défini.
On peut traiter les thèmes par ordre chronologique, ou par ordre de difficulté de lecture, ou... c'est au choix. On peut travailler par séquences, ou on peut travailler en cloisonnant. On peut choisir d'avancer plus vite d'abord en conjugaison, ou plus vite d'abord en grammaire... on peut même modifier nos plans initiaux en fonction des lacunes les plus urgentes e la classe qu'on a en face de nous.
Accessoirement, si on a deux séries de Misérables et cinq classes de 4e, on ne peut prêter simultanément aux 125 élèves le bouquin dont on a 50 exemplaires...
Mais je ne dis pas le contraire...
J'ai simplement expliqué qu'à partir du moment où un ordre de chapitre était établi à l'avance, vous restez libres de comment les enseigner, ni plus ni moins.
Simplement, dans l'hypothèse où un ordre apparaîtrait plus cohérent qu'un autre (et donc que le choix dudit relèverait d'une forme de liberté pédagogique) ça reste véniel par rapport à tout le boulot de conception derrière.
Et ce, quelles que soient les disciplines.
Clairement, non. En français, vu qu'il n'y a pas le lien logique qui nécessite un ordre des chapitres plutôt qu'un autre, une progression commune imposée, un "ordre des chapitres" imposé, si tu préfère c'est de fait une très grosse entrave à la liberté pédagogique. Et c'est d'ailleurs infaisable d'un opint de vie logistique pour la question des bouquins (pas de manuels, mais des romans, nouvelles et pièces de théâtre que l'on fait lire à nos élèves) qui ne sont largement pas en nombre suffisant pour les prêter à toutes les classes à la fois.
- kensingtonEsprit éclairé
Le temps passé sur ce topic sera un critère d'appréciation de ladite incapacité.Honchamp a écrit:C'est d'ailleurs incroyable qu'au ministère on passe du temps sur "une circulaire de reprise". Que c'est pompeux. Pour si peu de temps.
Faite par des gens qui n'ont jamais enseigné , j'imagine.
Issus des concours Fonction publique, mais pas profs ?
D'où les grosses incompréhensions entre eux et nous sur ce qu'ils estiment faisables.
Car je pense qu'elle sera illisible.
Et les IPR soucieux de leurs profs (il y en a, j'en connais) essaieront au pied levé d'en faire une interprétation réaliste.
Et on perdra une énergie de dingue (dixit le président à propos du "pognon") à essayer de se mettre d'accord.
Pour ma part, ayant lu le CR du SNALC (entrevue récente en visio avec le ministre) , je pense actionner "l'incapacité physique à retourner au collège".
Autant je ne me trouvais aucune pathologie justifiant de refuser d'y aller, autant cette mention me caractérise bien.
Je suis extrêmement inquiète à l'idée d'aller chopper le covid, et pire, à le ramener à Mr Honchamp . Et d'ici septembre, on verra.
Donc, continuer à faire du distanciel à la maison avec ceux de mes élèves qui n'iront pas au collège me convient.
Et ceux qui iront, si le collège réouvre (mon chef freine de tous ses fers) ? On verra ce qu'il adviendra d'eux...C'est plus facile de s'adapter en présentiel.
Mais à suivre aussi : dans le CR du SNALC, JM Blanquer promet des précisions sur cette incapacité psychologique.
- TFSFidèle du forum
Vous parlez de circulaire de reprise... alors qu'on a pas encore de circulaire pour le "contrôle continu" des examens annoncés il y a déjà presque un mois !!!
- kensingtonEsprit éclairé
Chaque chose en son temps et de manière progressive!
- henrietteMédiateur
kensington, tu trouves cela si drôle que ça ? Je saisis mal tes dernières interventions sur ce fil, à dire vrai, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Tu peux expliquer ?
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- TangledingGrand Maître
Juste quand je parle d'enjeux pédagogiques : je ne parle pas de "boucler le programme". S'il y a une bonne chose dans cette crise, c'est de m'avoir décomplexé par rapport à cette obligation de boucler des programmes intenables.
Par contre je pense qu'il peut être utile de réfléchir à une organisation qui permette de restaurer le groupe classe (qui est un élément protecteur, rassurant pour les élèves), de restaurer la dimension d'équipe pédagogique (même si on peut l'améliorer en temps normal), de restaurer aussi la cohérence et la concertation des équipes disciplinaires (combien ont eu des conseils d'enseignement en visio parmi nous ?), de restaurer un lien direct aussi collectif que possible avec les enjeux fondamentaux de la discipline (pas les programmes), etc.
Ca ne me parait pas superfétatoire. Essayer de refermer avec nos classes cette continuité pédagogique, que les élèves puissent aussi exprimer les difficultés qu'ils ont rencontrées, mais aussi les gains en autonomie qu'ils ont réalisés, ou dans la compréhension des enjeux disciplinaires.
Le programme est le cadet de mes soucis.
Par contre je pense qu'il peut être utile de réfléchir à une organisation qui permette de restaurer le groupe classe (qui est un élément protecteur, rassurant pour les élèves), de restaurer la dimension d'équipe pédagogique (même si on peut l'améliorer en temps normal), de restaurer aussi la cohérence et la concertation des équipes disciplinaires (combien ont eu des conseils d'enseignement en visio parmi nous ?), de restaurer un lien direct aussi collectif que possible avec les enjeux fondamentaux de la discipline (pas les programmes), etc.
Ca ne me parait pas superfétatoire. Essayer de refermer avec nos classes cette continuité pédagogique, que les élèves puissent aussi exprimer les difficultés qu'ils ont rencontrées, mais aussi les gains en autonomie qu'ils ont réalisés, ou dans la compréhension des enjeux disciplinaires.
Le programme est le cadet de mes soucis.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- kensingtonEsprit éclairé
henriette a écrit:kensington, tu trouves cela si drôle que ça ? Je saisis mal tes dernières interventions sur ce fil, à dire vrai, je ne comprends pas ce que tu veux dire. Tu peux expliquer ?
Non, je ne trouve pas ça drôle mais j'essaye de ne pas trop dramatiser parce qu'on n'a pas trop le choix que d'attendre, malheureusement. Disons que j'essayais de détendre l'atmosphère. Raté. Désolé.
- VanGogh59Expert spécialisé
En fait, c'est pas nouveau ce décalage : regarde le contenu des réformes du collège puis du lycée et on peut retrouver exactement ta même analyse...Honchamp a écrit:C'est d'ailleurs incroyable qu'au ministère on passe du temps sur "une circulaire de reprise". Que c'est pompeux. Pour si peu de temps.
Faite par des gens qui n'ont jamais enseigné , j'imagine.
Issus des concours Fonction publique, mais pas profs ?
D'où les grosses incompréhensions entre eux et nous sur ce qu'ils estiment faisables.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Fesseur ProGuide spirituel
Et la plupart des parents non plus...anthinéa a écrit:Bon, deux de mes petites sixièmes ( pas vraiment besoin de revenir) ont hâte de reprendre les cours.
J’ai dû expliquer la réalité de cette reprise. Il faut vraiment qu’ils s’y préparent ces gosses ! Je crois pas qu’ils se rendent compte de l’organisation militaire qu’ils vivront !
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Pourvu que ça dure...
- kiwiGuide spirituel
Je suis d'accord avec Honchamp pour notre matière. Ce n'est pas finir le programme qui m'intéresse, mais traiter avec les élèves les chapitres qui, s'ils ne sont pas traités, entraveront la compréhension des élèves pour l'année suivante. En geo, on n'a pas ce problème, mais en histoire si. Et j'ajouterais que, plus encore que la colonisation en 4ème, c est surtout l'âge industriel qu'il faut avoir traité en 3eme. Non pas que je me fasse d'illusions sur ce que retiennent les élèves d'une année sur l'autre, mais j'estime que c'est mon travail que de mettre les élèves en capacité d acquerir connaissances et compétences qui leur permettront d'aborder la suite de leur scolarité dans ma discipline plus sereinement.
J'avais donc prévu de poursuivre le programme d'histoire en présentiel sur le peu d'heures dont nous devrions disposer (si on reprend), en modifiant évidemment les contenus et les demarches par rapport à ce qui était normalement prévu. Mais j'ai eu un accrochage en pleine visio avec mon CDE qui a l'intention de nous fliquer sur ce que l'on va faire. Selon lui, il faut travailler QUE sur ce qui aura été vu durant le confinement afin de consolider les apprentissages et les compétences. Ainsi, "je n'ai rien compris aux enjeux de cette reprise, il va falloir renouer avec les élèves, par exemple en discutant avec eux de manière informelle, et en faisant des revisions". Ben désolée, mais non. C'est sans doute très pertinent dans des tas de matières, mais moi, j'estime que ce dont mes élèves ont besoin, c'est de consolider leurs compétences notamment en matière d'écriture en travaillant sur les thèmes qui doivent impérativement être traités et qui, comme d'hab, arrivent en fin d'année scolaire. J'aimerais bien profiter de ce peu de temps au collège pour limiter au maximum la casse.
Ainsi, je n'étais pas contre reprendre si les conditions de sécurité sanitaires étaient présentes et s'il s'agissait de faire notre travail, même adapté, même modifié, même dans d'autres salles que la mienne, même avec un masque, même.. Et j'avais commencé â réfléchir à ce que je voulais faire pour que ça ait du sens pour mes élèves. Sauf que là, ce qui va nous être imposé par notre CDE ça va etre juste de la garderie avec de l'enseignement à distance.
J'avais donc prévu de poursuivre le programme d'histoire en présentiel sur le peu d'heures dont nous devrions disposer (si on reprend), en modifiant évidemment les contenus et les demarches par rapport à ce qui était normalement prévu. Mais j'ai eu un accrochage en pleine visio avec mon CDE qui a l'intention de nous fliquer sur ce que l'on va faire. Selon lui, il faut travailler QUE sur ce qui aura été vu durant le confinement afin de consolider les apprentissages et les compétences. Ainsi, "je n'ai rien compris aux enjeux de cette reprise, il va falloir renouer avec les élèves, par exemple en discutant avec eux de manière informelle, et en faisant des revisions". Ben désolée, mais non. C'est sans doute très pertinent dans des tas de matières, mais moi, j'estime que ce dont mes élèves ont besoin, c'est de consolider leurs compétences notamment en matière d'écriture en travaillant sur les thèmes qui doivent impérativement être traités et qui, comme d'hab, arrivent en fin d'année scolaire. J'aimerais bien profiter de ce peu de temps au collège pour limiter au maximum la casse.
Ainsi, je n'étais pas contre reprendre si les conditions de sécurité sanitaires étaient présentes et s'il s'agissait de faire notre travail, même adapté, même modifié, même dans d'autres salles que la mienne, même avec un masque, même.. Et j'avais commencé â réfléchir à ce que je voulais faire pour que ça ait du sens pour mes élèves. Sauf que là, ce qui va nous être imposé par notre CDE ça va etre juste de la garderie avec de l'enseignement à distance.
- anthinéaGuide spirituel
Fesseur Pro a écrit:Et la plupart des parents non plus...anthinéa a écrit:Bon, deux de mes petites sixièmes ( pas vraiment besoin de revenir) ont hâte de reprendre les cours.
J’ai dû expliquer la réalité de cette reprise. Il faut vraiment qu’ils s’y préparent ces gosses ! Je crois pas qu’ils se rendent compte de l’organisation militaire qu’ils vivront !
Absolument pas ! Mais, dans le protocole il est dit que tout parent doit être informé de l’organisation de l’établissement. Ils vont découvrir ...
- Madame-de-PierreHabitué du forum
Certes mais entre la théorie et la pratique... Je pense que les quelques uns qui vont venir les premiers jours vont vite retourner chez eux quand ils verront qu'ils ne peuvent rien faire, que les 3/4 des copains ne sont pas là et qu'en plus ils n'apprendront pas grand chose.anthinéa a écrit:Fesseur Pro a écrit:Et la plupart des parents non plus...anthinéa a écrit:Bon, deux de mes petites sixièmes ( pas vraiment besoin de revenir) ont hâte de reprendre les cours.
J’ai dû expliquer la réalité de cette reprise. Il faut vraiment qu’ils s’y préparent ces gosses ! Je crois pas qu’ils se rendent compte de l’organisation militaire qu’ils vivront !
Absolument pas ! Mais, dans le protocole il est dit que tout parent doit être informé de l’organisation de l’établissement. Ils vont découvrir ...
- henrietteMédiateur
Ah ça y est, il est enfin sorti, ce protocole ? Peux-tu mettre le lien, Anthinéa ? Merci d'avance !anthinéa a écrit:Fesseur Pro a écrit:Et la plupart des parents non plus...anthinéa a écrit:Bon, deux de mes petites sixièmes ( pas vraiment besoin de revenir) ont hâte de reprendre les cours.
J’ai dû expliquer la réalité de cette reprise. Il faut vraiment qu’ils s’y préparent ces gosses ! Je crois pas qu’ils se rendent compte de l’organisation militaire qu’ils vivront !
Absolument pas ! Mais, dans le protocole il est dit que tout parent doit être informé de l’organisation de l’établissement. Ils vont découvrir ...
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Pontorson50Fidèle du forum
Tangleding a écrit:Firefly a écrit:Pour ce qui est du collège/lycée chez nous voici les infos que nous venons de recevoir:
- maintien du distantiel jusqu'à fin mai minimum
- accueil des 6e 5e sous présentation d'une attestation de l'employeur indiquant l'impossibilité pour les parents de télétravailler, puis si il y a encore de la place accueil des 4e 3e avec la même obligation de présenter une attestation. La date d'accueil reste à définir puisque nous sommes un département rouge.
- pas de cantine mais les élèves devront amener leur repas à la place qui leur sera désigné dans la salle de classe.
- horaires réduits : 9h - 16h.
- les élèves seront mis devant ordinateur, le même, tout le temps pour suivre le cours que les enseignants auront envoyé à distance. (nous avons assez d'ordinateurs, nous avons la chance d'être bien équipé), surveillés par le personnel non-enseignant (ce qui me rend un peu coupable car nous enseignants on peut rester à la maison alors que les surveillants, agents doivent venir)
- il reste encore à définir les récréations, etc.
- des totems pour se laver les mains ont été achetés et installés + des masques
- et nous avons des réunions la semaine prochaine en visio pour parler des voyages scolaires/échanges à adapter pour l'année prochaines et des différents projets qui pourraient être compromis
Quelle base légale et réglementaire à cette exigence de l'établissement ?
Je relance cette question qui fait redescendre de l'olympe pédagogique vers des considérations réglementaires, mais il me semble important de savoir si oui ou non les établissements ont le droit de sélectionner, et de choisir les critères de sélection, une fois qu'il est établi sanitairement que tout le monde ne peut pas rentrer.
Je continue à penser que quand les convocations pour retourner au travail vont tomber chez les parents, quand on passera sous les 100 morts par jour, et tant que le risque pour les enfants demeure epsilonesque, il y aura beaucoup plus de parents devant les écoles avec leur(s) enfant(s) qu'on ne peut le croire à lire les sondages (qui traduisent plutôt une incompréhension devant la capacité que le gouvernement a de déconfiner à l'envers).
Cette question du tri, elle va se poser au moins de temps en temps.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Education Nationale
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