- chmarmottineGuide spirituel
Laotzi a écrit:On voit bien que le rapport ne distingue pas toujours clairement des recommandations qui semblent plutôt destinées aux écoliers (manger dans sa salle de classe, ne pas croiser les élèves d'une autre classe de toute la journée, ne pas faire rentrer les parents dans l'école...) de celles destinées aux élèves du secondaire. A vrai dire, hormis sur la question des masques, j'ai même l'impression que le rapport s'attache surtout à essayer de placer des recommandations pour l'école maternelle et primaire, et considère que c'est de toute façon infaisable dans le secondaire.
Oui, notamment avec le passage sur les internats et les transports scolaires. Dans mon lycée, il y a 1000 internes pour 1500 élèves ... autant dire que ça rend la réouverture compliquée !
Et la ruralité du coin veut que les élèves viennent de loin, donc en bus ...
Les règles de distanciation sociale doivent s’appliquer aux transports scolaires. Une multiplication de l’offre devrait permettre de réduire la densité des élèves dans ces transports scolaires.
Les internats pourront accueillir des élèves à condition que les règles de distanciation sociale puissent être appliquées. Le Conseil scientifique considère que s’agissant d’un lieu de vie en collectivité seuls les élèves pour lesquels le retour à l’école est un impératif (scolaire ou social) devraient être accueillis dans ces établissements.
- VanGogh59Expert spécialisé
De nous bien sûr. Et puis pour l'interdiction, on ne sera plus à une contradiction près ! Ça promet beaucoup de n'importe quoi et de directives aberrantes dans les semaines qui viennent...Himpy a écrit:LadKlima a écrit:Ianna a écrit:Mais les élèves, à midi, ils mangent où ? Dans les classes ? C'est formellement interdit.
Et bien ça ne le sera plus
Et je répète, mais sous la surveillance de qui ?
edit : l'histoire du bus citée par chmarmottine au dessus est la cerise on the cake ! On va multiplier les bus dans 3 semaines comme Jésus multipliait les pains !
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- moi c'est moiNiveau 9
- EdithWGrand sage
Ben des profs, voyons ! Quelle question... après les cours en présentiel et le ménage, on mangera devant les élèves en surveillant qu’ils ne se balancent pas des chips (adieu les recommandations nutritionnelles) et en nettoyant les miettes après. Je ne sais pas quel est le ratio AED/élèves chez vous. Dans mon collège, le « faisant office de CPE » est seul pour le travail administratif, les surveillances de cour, de cantine, l’infirmerie, les remplacements de profs absents... il n’y a « que » 59 élèves mais il n’arrivera pas à tout gérer. Quatre profs à plein temps, les autres se partagent entre 2 établissements et ne mangent pas sur place (4... pour les arts plastiques!). Tout cela paraît bien compliqué à mettre en œuvre. Alors que la continuité se fait pas si mal pour une majorité des élèves... Se concentrer sur ceux qui souffrent chez eux serait la seule chose à faire mais malheureusement, ce sont aussi ceux qui ne reviendront pas.
- amourExpert
Lisak40 a écrit:Ah zut j'ai effacé mon post au lieu de le modifier, je suis pas douée. Bref je répondais à @Pogonophile en lui disant, que oui on avait conscience de toutes les petites considérations matérielles qui compliqueront en effet, la reprise, mais c'est justement pour cela que la plupart d'entre nous sur le forum demandent un report de la rentrée, pour qu'on ait le temps de réfléchir à tout cela de manière sérieuse, constructive et donc d'offrir des conditions de reprise qui soient le plus safe possible pour tout le monde ! Cette reprise prématurée est inutile et dangereuse !
Imaginez un grand sportif qui se blesse gravement et est donc à l'arrêt (le sportif c'est l'EN), la blessure grave le Covid-19 et donc l'arrêt, la fermeture des écoles. Le médecin du sportif lui dit que il est hors de question de reprendre avant, parce que c'est trop risqué et pourrait avoir des conséquences dramatiques (dans ma métaphore, conséquence dramatique = décès), son coach qui gère aussi ses affaires financières lui dit "non mais c'est bon là, tu vas pas nous faire une crise de minette apeurée avec tes considérations philos et tes peurs à la noix, et faudra bien que tu reprennes un jour hein, tu vas pas rester à l'arrêt indéfiniment, donc moi je dis "quand faut y aller, faut y aller et à la guerre comme à la guerre, c'est pas un ou 3 mois de plus ou de moins qui vont faire la différence là" (sauf que si cela fera une différence). Qui le sportif devrait-ll écouter ? Son médecin ou son sponsor ? Et tout cela en plus, pour un tournoi de pacotille (un truc un peu "second hand" organisé par ton sponsor qui préfère son fric à la santé de son athlète !
Malheureusement à votre avis, si l'EN est ce sportif, qui va-t-elle écouter / à qui va-t-elle obéir ?
L'EN écoutera le sponsor, mais si le sponsor est menacé par les spectateurs (spectateurs= parents, citoyens, électeurs, et nous aussi) et sait qu'ils refuseront d'assister à la compétition, d'acheter des billets, de regarder la diffusion télévisée ou même de l'acheter, alors le sponsor se ralliera à l'avis du médecin. Il ne souciera de la mort de l'athlète que ci celle scelle la sienne.
- HimpyExpert spécialisé
Au sujet du repas en classe : encore une idée déconnectée du terrain !
Entre les TZR qui font la route le midi, ceux qui ne travaillent que par demi-journée, les établissement avec cours sur la pause méridienne et j'en passe (la question de l'hygiène notamment...) c'est complètement fantaisiste (pour rester polie).
Et ça c'est si on acceptait de le faire ! Ce n'est bien sûr pas envisageable. Mais on voit bien, encore une fois, qu'ils ne savent pas de quoi ils causent...
Entre les TZR qui font la route le midi, ceux qui ne travaillent que par demi-journée, les établissement avec cours sur la pause méridienne et j'en passe (la question de l'hygiène notamment...) c'est complètement fantaisiste (pour rester polie).
Et ça c'est si on acceptait de le faire ! Ce n'est bien sûr pas envisageable. Mais on voit bien, encore une fois, qu'ils ne savent pas de quoi ils causent...
- DicloniaExpert
historien14 a écrit:henriette a écrit:Désinfecter les poignées de porte, les interrupteurs, la souris, le clavier, le bouton d'allumage du PC, le dossier de chaise, etc. de MA salle, cela me semblerait tout à fait normal. C'est ce que fait ma sœur, médecin à l'hôpital, pour le bureau qu'elle occupe en alternance avec un autre médecin.
Le problème, c'est qu'il est très vraisemblable qu'on ne gardera pas notre salle, mais que ce seront les élèves qui seront affectés à telle ou telle salle. Et pour le coup, cela voudrait dire pour nous prendre le temps d'une désinfection du poste de travail en début de chaque heure de cours (parce que non, je n'aurai pas du tout confiance que ça ait été fait correctement par le collègue qui m'aurait précédé pour l'avoir fait consciencieusement). Ce n'est pas rien du tout. Et quid de la désinfection des tables des élèves ?
Pour reprendre l'analogie, ma sœur ne désinfecte pas non plus les poignées de portes des chambres des patients qu'elle va voir, ni les interrupteurs des couloirs de l'étage où se trouve son bureau, ni les sanitaires qui sont à cet étage.
C'est tout simplement ce que je pensais avant un haro de commentaire. Preuve en est qu'avoir un discours autre n'est pas une simple affaire...
Il n'est pas nécessaire de faire le nettoyage de TOUT notre établissement mais si on s'occupe au moins de la salle de classe dans laquelle on est... Jamais je n'ai évoqué cela. Si ce sont les élèves qui restent dans les salles, est-ce qu'un nettoyage toutes les heures est nécessaire : il ne se déplace pas, utilise leur propre matériel. Donc peut être que le faire au moment de chaque récréation est possible. En début d'heure, nettoyer le bureau, le clavier et la souris ne doit pas demander beaucoup de temps.
Mais bon, comme échanger n'est pas possible ici (sauf quand on a le même avis), je vais désormais m'abstenir de commenter, de discuter et de venir sur ce forum. J'avoue mon agacement d'être, très souvent, repris sur des commentaires que je peux faire. Donc je vous laisse entre vous.
Comme historien14, je pense qu'on peut faire un minimum :
Avant la fermeture, je nettoyais déjà les poignées, les interrupteurs, le bureau, le clavier, la souris de la salle qui l'était attribuée... les élèves me regardaient, l’œil amusé, mais rassuré !
ils ne touchaient pas à la porte d'entrée, et une fois installés, à travailler, je passais la lingette désinfectante... on en a toujours dans nos salles, fournies par l'établissement, à notre demande, parce que l'hiver, comment dire... les atchoum, etc. hum hum... les élèves s'en servent également si besoin pour leur table, ou chaise... même pour les feutres utilisés pour le tableau avaient un coup de lingette...
je préfère le faire plutôt qu'attendre que quelqu'un d'autre vienne peut-être...
et même si je ne suis pas maniaque en tant normal, loin de là, les virus qui traînent sont toujours pour ma poire, je préfère me protéger et protéger les autres, mon mari, au hasard, indirectement !
On est en situation exceptionnelle, tout de même, et je ne crois pas qu'on nous demandera de faire les carreaux pendant les vacances !
Mais comme le dit Henriette... si on change de salle à chaque heure... et bien tant pis, je prendrai sur le temps de cours ! et basta ! ma santé (physique et mentale) avant le cours !
quant à dire "moi, je ne viens pas, je ferai cours à distance", ok, mais quelle procédure allez-vous utiliser ?
arrêt maladie ? certificat médical ?
quid de ceux qui n'en auront pas ? grève ? combien de temps ? et le salaire ?
désolée, mais si personnellement, je peux me permettre de ne pas avoir de salaire pendant une quinzaine de jours, parce que je fais des économies depuis des lustres pour pouvoir faire grève, ce n'est pas le cas de tout le monde ! et 15 jours, ce n'est pas non plus la folie...
- trompettemarineMonarque
En tout cas, le conseil scientifique semble se coucher facilement devant la décision du gouvernement pour ce qui concerne l'EN (en tout cas la personne sur BFM, si elle est bien membre du conseil scientifique).
Je suis encore plus écœurée par la décision de réouverture des écoles.
Bon, j'éteins la télé.
Je suis encore plus écœurée par la décision de réouverture des écoles.
Bon, j'éteins la télé.
- User17095Érudit
@Lisak40
Je n'ai jamais dit que j'étais partisan d'une reprise en mai hein
En revanche, je me dis deux choses :
- je ne suis pas épidémiologiste ni sociologue ni rien, et c'est difficile de se forger un avis éclairé quand il y a autant d'informations, souvent contradictoires, même si elles sont nombreuses pour déconseiller cette reprise
- ...mon avis ne sera pas suivi, donc mon devoir, c'est de réfléchir à comment faire cette reprise si elle a effectivement lieu
C'est pour ça que je suis le fil avec intérêt, il m'aide à élaborer le plan et la communication.
Je n'ai jamais dit que j'étais partisan d'une reprise en mai hein
En revanche, je me dis deux choses :
- je ne suis pas épidémiologiste ni sociologue ni rien, et c'est difficile de se forger un avis éclairé quand il y a autant d'informations, souvent contradictoires, même si elles sont nombreuses pour déconseiller cette reprise
- ...mon avis ne sera pas suivi, donc mon devoir, c'est de réfléchir à comment faire cette reprise si elle a effectivement lieu
C'est pour ça que je suis le fil avec intérêt, il m'aide à élaborer le plan et la communication.
- LaotziSage
Himpy a écrit:Au sujet du repas en classe : encore une idée déconnectée du terrain !
Entre les TZR qui font la route le midi, ceux qui ne travaillent que par demie journée, les établissement avec cours sur la pause méridienne et j'en passe (la question de l'hygiène notamment...) c'est complètement fantaisiste (pour rester polie).
Et ça c'est si on acceptait de le faire ! Ce n'est bien sur pas envisageable. Mais on voit bien, encore une fois, qu'ils ne savent pas de quoi ils causent...
Je vous trouve un peu dur (pas seulement ce message, je le cite comme exemple) avec l'avis du conseil scientifique : moi je trouve très bien que ce qu'il propose soit irréalisable car cela montre une chose : les conditions sanitaires ne sont pas réunies pour pouvoir rentrer en mai. Le Conseil scientifique n'a pas à proposer des idées en fonction du terrain : il propose des recommandations dont il considère qu'elles sont le minimum à appliquer pour pouvoir rentrer en toute sécurité. Si elles sont déconnectées du terrain, ce n'est pas son problème : cela montre juste que le terrain n'est pas en mesure de rentrer.
Qu'aurions-nous dit si les recommandations étaient ridiculement basses uniquement par souci d'application à l'école ?
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- micaschisteMonarque
@Diclonia Les lingettes désinfectantes ne pourront pas etrefournies pour chaque salle de cours. Il y a des ruptures de stocks, comme pour d'autres choses. Toutes les mairies, conseils généraux, régionaux voudront en commander en même temps.
15 jours, on peut imaginer que c'est le délai avant le début potentiel de la 2ème vague.
15 jours, on peut imaginer que c'est le délai avant le début potentiel de la 2ème vague.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- amourExpert
trompettemarine a écrit:En tout cas, le conseil scientifique semble se coucher facilement devant la décision du gouvernement pour ce qui concerne l'EN (en tout cas la personne sur BFM, si elle est bien membre du conseil scientifique).
Je suis encore plus écœurée par la décision de réouverture des écoles.
Bon, j'éteins la télé.
Pareil; je l'avais éteinte deux jours durant et vraiment ça influe très positivement sur le moral. Rallumée ce matin: il ne m'a pas fallu plus de 15 minutes pour être triste et furieuse à la fois. Donc éteinte, et jazz et music pop douce à la place
- Lisak40Expert spécialisé
pogonophile a écrit:@Lisak40
Je n'ai jamais dit que j'étais partisan d'une reprise en mai hein
En revanche, je me dis deux choses :
- je ne suis pas épidémiologiste ni sociologue ni rien, et c'est difficile de se forger un avis éclairé quand il y a autant d'informations, souvent contradictoires, même si elles sont nombreuses pour déconseiller cette reprise
- ...mon avis ne sera pas suivi, donc mon devoir, c'est de réfléchir à comment faire cette reprise si elle a effectivement lieu
C'est pour ça que je suis le fil avec intérêt, il m'aide à élaborer le plan et la communication.
Ok, oui je suis d'accord avec tout ça ! Sinon par ailleurs, je ne disais pas non plus du tout que les CDE avaient une baguette magique appelée "Yakafokon" qui permettrait de régler toutes ces considérations matérielles d'un coup et sans aucun effort. Au contraire, je plains les CDE, les assistants autres agents qui devront préparer cette rentrée et continuent de naviguer à l'aveugle (avis contradictoires, etc.).
- bernardoFidèle du forum
Toute la question est de savoir maintenant si le rapport de force syndicat/EN sera suffisant pour qu'on puisse faire valoir (individuellement) son droit de retrait, sans être obligé de se mettre en grève (avec quelle revendication ?)
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- IphigénieProphète
Oon va vers un foutoir tel que seule l'EN peut en avoir l'idée en tout cas...
- trompettemarineMonarque
Chez nous, on change de salle quasiment toutes les deux heures, professeurs et élèves. Il n' y a pas de lingette.Diclonia a écrit:historien14 a écrit:henriette a écrit:Désinfecter les poignées de porte, les interrupteurs, la souris, le clavier, le bouton d'allumage du PC, le dossier de chaise, etc. de MA salle, cela me semblerait tout à fait normal. C'est ce que fait ma sœur, médecin à l'hôpital, pour le bureau qu'elle occupe en alternance avec un autre médecin.
Le problème, c'est qu'il est très vraisemblable qu'on ne gardera pas notre salle, mais que ce seront les élèves qui seront affectés à telle ou telle salle. Et pour le coup, cela voudrait dire pour nous prendre le temps d'une désinfection du poste de travail en début de chaque heure de cours (parce que non, je n'aurai pas du tout confiance que ça ait été fait correctement par le collègue qui m'aurait précédé pour l'avoir fait consciencieusement). Ce n'est pas rien du tout. Et quid de la désinfection des tables des élèves ?
Pour reprendre l'analogie, ma sœur ne désinfecte pas non plus les poignées de portes des chambres des patients qu'elle va voir, ni les interrupteurs des couloirs de l'étage où se trouve son bureau, ni les sanitaires qui sont à cet étage.
C'est tout simplement ce que je pensais avant un haro de commentaire. Preuve en est qu'avoir un discours autre n'est pas une simple affaire...
Il n'est pas nécessaire de faire le nettoyage de TOUT notre établissement mais si on s'occupe au moins de la salle de classe dans laquelle on est... Jamais je n'ai évoqué cela. Si ce sont les élèves qui restent dans les salles, est-ce qu'un nettoyage toutes les heures est nécessaire : il ne se déplace pas, utilise leur propre matériel. Donc peut être que le faire au moment de chaque récréation est possible. En début d'heure, nettoyer le bureau, le clavier et la souris ne doit pas demander beaucoup de temps.
Mais bon, comme échanger n'est pas possible ici (sauf quand on a le même avis), je vais désormais m'abstenir de commenter, de discuter et de venir sur ce forum. J'avoue mon agacement d'être, très souvent, repris sur des commentaires que je peux faire. Donc je vous laisse entre vous.
Comme historien14, je pense qu'on peut faire un minimum :
Avant la fermeture, je nettoyais déjà les poignées, les interrupteurs, le bureau, le clavier, la souris de la salle qui l'était attribuée... les élèves me regardaient, l’œil amusé, mais rassuré !
ils ne touchaient pas à la porte d'entrée, et une fois installés, à travailler, je passais la lingette désinfectante... on en a toujours dans nos salles, fournies par l'établissement, à notre demande, parce que l'hiver, comment dire... les atchoum, etc. hum hum... les élèves s'en servent également si besoin pour leur table, ou chaise... même pour les feutres utilisés pour le tableau avaient un coup de lingette...
je préfère le faire plutôt qu'attendre que quelqu'un d'autre vienne peut-être...
et même si je ne suis pas maniaque en tant normal, loin de là, les virus qui traînent sont toujours pour ma poire, je préfère me protéger et protéger les autres, mon mari, au hasard, indirectement !
On est en situation exceptionnelle, tout de même, et je ne crois pas qu'on nous demandera de faire les carreaux pendant les vacances !
Mais comme le dit Henriette... si on change de salle à chaque heure... et bien tant pis, je prendrai sur le temps de cours ! et basta ! ma santé (physique et mentale) avant le cours !
quant à dire "moi, je ne viens pas, je ferai cours à distance", ok, mais quelle procédure allez-vous utiliser ?
arrêt maladie ? certificat médical ?
quid de ceux qui n'en auront pas ? grève ? combien de temps ? et le salaire ?
désolée, mais si personnellement, je peux me permettre de ne pas avoir de salaire pendant une quinzaine de jours, parce que je fais des économies depuis des lustres pour pouvoir faire grève, ce n'est pas le cas de tout le monde ! et 15 jours, ce n'est pas non plus la folie...
Je n'irai pas au lycée : qui va garder ma fille jusqu'au 25 ?
- VanGogh59Expert spécialisé
[HS on]Franchement pogonophile, tu as tout mon respect . Qu'est ce qu'on aimerait avoir des CDE comme toi qui prennent l'avis des personnels avant de décider unilatéralement et péremptoirement. Je trouve vraiment géniale ta philosophie ! Et je vous plains vraiment aussi pour l'organisation de ce machin ingérable ! [HS off]pogonophile a écrit:@Lisak40
Je n'ai jamais dit que j'étais partisan d'une reprise en mai hein
En revanche, je me dis deux choses :
- je ne suis pas épidémiologiste ni sociologue ni rien, et c'est difficile de se forger un avis éclairé quand il y a autant d'informations, souvent contradictoires, même si elles sont nombreuses pour déconseiller cette reprise
- ...mon avis ne sera pas suivi, donc mon devoir, c'est de réfléchir à comment faire cette reprise si elle a effectivement lieu
C'est pour ça que je suis le fil avec intérêt, il m'aide à élaborer le plan et la communication.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- MathadorEmpereur
Ce n'est pas bien difficile à trouver: des FFP2, des gants jetables, un écran plexiglas devant notre bureau, une prime de risque…bernardo a écrit:Toute la question est de savoir maintenant si le rapport de force syndicat/EN sera suffisant pour qu'on puisse faire valoir (individuellement) son droit de retrait, sans être obligé de se mettre en grève (avec quelle revendication ?)
On peut même y rajouter les grands classiques (dégel du point d'indice, retrait de la réforme des retraites, etc.).
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Pontorson50Fidèle du forum
Heisenberg a écrit:SNALC - Réouverture des écoles : la mort aux trousses a écrit:(...) Le SNALC prend acte que la santé des personnels, des élèves et de leur famille n'est pas la préoccupation première du gouvernement. Il prend acte de l'inconséquence, voire du cynisme avec lesquels l'annonce de la réouverture progressive a été faite. Il prend aussi acte du courage du Conseil scientifique, qui a prouvé sa capacité à rendre un avis indépendant.
Le SNALC demande donc que l'avis du Conseil scientifique soit suivi, et que le gouvernement annonce au plus vite que les écoles, collèges et lycées resteront fermés jusqu'en septembre, hors organisation d'un accueil sur le modèle de ce qui se fait actuellement pour les enfants des personnels soignants.
Si la volonté de réouverture devait se poursuivre et compte tenu des éléments publics dont il dispose désormais, le SNALC appellera l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale à faire valoir leur droit de retrait à partir du 11 mai.
(...)
https://snalc.fr/national/article/5601/
C'est un engagement très grave et courageux quoiqu'on en pense sur le fond, avec une difficulté juridique extrême : le droit de retrait ne sera pas validé, l'administration s'appuiera sur l'avis du 24 avril, par conséquent cette position contraint à déposer un préavis de grève, et non un soutien juridique de retrait voué à l'échec.
Or une grève, ou un retrait non validé, à compter du 11 mai ou du 18 ou du 25, du fait des congés à suivre et de la jurisprudence, coûterait au bas mot quelque trois mois et demi de traitement. (L'administration fera tout pour qu'un retour "tampon" sur 24 heures ne soit pas pris en compte, et elle le fera savoir).
Les organisations syndicales sont ce matin dans une situation peu enviable : soit valider que l'avis le plus important qu'avait à donner le conseil scientifique (la remise en route d'un tiers de l'activité du pays) ne compte pas, soit endosser à l'avenir une baisse de l'importance de l'enseignement : on ne manquera pas lors des arbitrages budgétaires de rappeler notre insistance à valider comme seconde la présence des élèves à l'école durant six mois (c'est gros, je sais, parce que les congés ne sont pas intégrés, et parce qu'il y a eu un télétravail reconnu, mais c'est ce qui restera).
Je suis extrêmement partagé ce matin. Grève sept semaines, je suis un des rares à pouvoir. Mais pas trois mois et demi. Et puis, parce que très peu de profs ont les moyens de s'arrêter si longtemps, c'est rendre la vie scolaire infernale à ceux qui restent, déjà pas au complet (arrêts de travail). Enfin il s'agirait d'une grève de témoignage, j'en ai déjà fait une de 15 jours en décembre, ça commence à coûter y compris au moral. Mais accepter la défausse tant du conseil scientifique (il devait démissionner, cet avis étant de loin le plus important qu'il avait à rendre!), que celle de Blanquer (s'appuyer sur une décision du 24 décrédibilisée par celle du 20!), que de Macron (finalement seuls les décrocheurs ne seront pas là à coup sûr!)...
- illiziaEsprit éclairé
Bel esprit de synthèse Iphigénie C'est exactement ce que je me disais en reprenant ce fil ce matin!Iphigénie a écrit:On va vers un foutoir tel que seule l'EN peut en avoir l'idée en tout cas...
- keroGrand sage
Laotzi a écrit:Himpy a écrit:Au sujet du repas en classe : encore une idée déconnectée du terrain !
Entre les TZR qui font la route le midi, ceux qui ne travaillent que par demie journée, les établissement avec cours sur la pause méridienne et j'en passe (la question de l'hygiène notamment...) c'est complètement fantaisiste (pour rester polie).
Et ça c'est si on acceptait de le faire ! Ce n'est bien sur pas envisageable. Mais on voit bien, encore une fois, qu'ils ne savent pas de quoi ils causent...
Je vous trouve un peu dur (pas seulement ce message, je le cite comme exemple) avec l'avis du conseil scientifique : moi je trouve très bien que ce qu'il propose soit irréalisable car cela montre une chose : les conditions sanitaires ne sont pas réunies pour pouvoir rentrer en mai. Le Conseil scientifique n'a pas à proposer des idées en fonction du terrain : il propose des recommandations dont il considère qu'elles sont le minimum à appliquer pour pouvoir rentrer en toute sécurité. Si elles sont déconnectées du terrain, ce n'est pas son problème : cela montre juste que le terrain n'est pas en mesure de rentrer.
Qu'aurions-nous dit si les recommandations étaient ridiculement basses uniquement par souci d'application à l'école ?
Oui je pense que la position du conseil scientifique n'a pas été comprise. Elle a été vue comme une manière de se soumettre aux desiderata du pouvoir...
Alors qu'en fait, on a des représentants de ce même conseil scientifique qui expliquent d'une part que leur avis eut été plutôt de reporter en septembre et qui d'autre part, s'il faut reprendre en mai, publie des recommandations manifestement intenables.
C'est assez limpide...
- chmarmottineGuide spirituel
Pendant ce temps en Italie :
Source : Live LCI
Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a promis la réouverture des écoles en septembre seulement pour ne pas mettre "en jeu la santé des enfants", dans une interview publiée dimanche par le quotidien de gauche La Repubblica.
"L'école est au centre de nos pensées et rouvrira en septembre. Mais tous les scénarios préparés par un comité d'experts prévoyaient des risques élevés de contagion en cas de réouverture (avant septembre, ndlr) des écoles", a-t-il dit. "C'est la santé de nos enfants qui est en jeu."
Giuseppe Conte a toutefois confirmé que le gouvernement travaillait sur un plan de déconfinement des Italiens et de réouverture des activités industrielles à court terme, à partir du 4 mai.
Source : Live LCI
- MathadorEmpereur
Cela peut se contourner, comme cela a déjà été fait à la SNCF début 2018, en faisant des préavis de grève d'un jour qui empêchent l'application de l'arrêt Omont: le 11 mai grève pour des FFP2, le 12 mai grève pour le point d'indice, le 13 mai grève contre la réforme des retraites, le 14 mai grève contre les E3C, le 15 mai grève pour que les élèves aient des masques, etc.Pontorson50 a écrit:C'est un engagement très grave et courageux quoiqu'on en pense sur le fond, avec une difficulté juridique extrême : le droit de retrait ne sera pas validé, l'administration s'appuiera sur l'avis du 24 avril, par conséquent cette position contraint à déposer un préavis de grève, et non un soutien juridique de retrait voué à l'échec.
Or une grève, ou un retrait non validé, à compter du 11 mai ou du 18 ou du 25, du fait des congés à suivre et de la jurisprudence, coûterait au bas mot quelque trois mois et demi de traitement. (L'administration fera tout pour qu'un retour "tampon" sur 24 heures ne soit pas pris en compte, et elle le fera savoir).
Même pas besoin de cela d'ailleurs pour éviter le plus gros de la ponction: il suffit d'un préavis jusqu'à la fin de l'année scolaire, et éventuellement un deuxième pour couvrir les épreuves du bac qui n'auraient pas fait pschitt. Cela ne tiendrait pas la route une seconde de nous considérer grévistes pendant les grandes vacances s'il n'y a pas de préavis de grève sur cette période.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Clecle78Bon génie
Pourquoi pas un retour tampon Pontorson ? Il y a des règles, tout de même, et une jurisprudence .
- ysabelDevin
Pontorson50 a écrit:Heisenberg a écrit:SNALC - Réouverture des écoles : la mort aux trousses a écrit:(...) Le SNALC prend acte que la santé des personnels, des élèves et de leur famille n'est pas la préoccupation première du gouvernement. Il prend acte de l'inconséquence, voire du cynisme avec lesquels l'annonce de la réouverture progressive a été faite. Il prend aussi acte du courage du Conseil scientifique, qui a prouvé sa capacité à rendre un avis indépendant.
Le SNALC demande donc que l'avis du Conseil scientifique soit suivi, et que le gouvernement annonce au plus vite que les écoles, collèges et lycées resteront fermés jusqu'en septembre, hors organisation d'un accueil sur le modèle de ce qui se fait actuellement pour les enfants des personnels soignants.
Si la volonté de réouverture devait se poursuivre et compte tenu des éléments publics dont il dispose désormais, le SNALC appellera l'ensemble des personnels de l'Éducation nationale à faire valoir leur droit de retrait à partir du 11 mai.
(...)
https://snalc.fr/national/article/5601/
C'est un engagement très grave et courageux quoiqu'on en pense sur le fond, avec une difficulté juridique extrême : le droit de retrait ne sera pas validé, l'administration s'appuiera sur l'avis du 24 avril, par conséquent cette position contraint à déposer un préavis de grève, et non un soutien juridique de retrait voué à l'échec.
Or une grève, ou un retrait non validé, à compter du 11 mai ou du 18 ou du 25, du fait des congés à suivre et de la jurisprudence, coûterait au bas mot quelque trois mois et demi de traitement. (L'administration fera tout pour qu'un retour "tampon" sur 24 heures ne soit pas pris en compte, et elle le fera savoir).
Les organisations syndicales sont ce matin dans une situation peu enviable : soit valider que l'avis le plus important qu'avait à donner le conseil scientifique (la remise en route d'un tiers de l'activité du pays) ne compte pas, soit endosser à l'avenir une baisse de l'importance de l'enseignement : on ne manquera pas lors des arbitrages budgétaires de rappeler notre insistance à valider comme seconde la présence des élèves à l'école durant six mois (c'est gros, je sais, parce que les congés ne sont pas intégrés, et parce qu'il y a eu un télétravail reconnu, mais c'est ce qui restera).
Je suis extrêmement partagé ce matin. Grève sept semaines, je suis un des rares à pouvoir. Mais pas trois mois et demi. Et puis, parce que très peu de profs ont les moyens de s'arrêter si longtemps, c'est rendre la vie scolaire infernale à ceux qui restent, déjà pas au complet (arrêts de travail). Enfin il s'agirait d'une grève de témoignage, j'en ai déjà fait une de 15 jours en décembre, ça commence à coûter y compris au moral. Mais accepter la défausse tant du conseil scientifique (il devait démissionner, cet avis étant de loin le plus important qu'il avait à rendre!), que celle de Blanquer (s'appuyer sur une décision du 24 décrédibilisée par celle du 20!), que de Macron (finalement seuls les décrocheurs ne seront pas là à coup sûr!)...
Au regard de l'avis du 20 sur la fermeture jusqu'en septembre + le Conseil dit clairement que c'est une décision politique (le 24), je ne vois pas pq le droit de retrait ne fonctionnerait pas.
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« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- mathmaxExpert spécialisé
Pontorson, si on retourne travailler le 31 août les vacances ne seront pas comptées comme jours de grève. Bon, 7 semaines ça fait beaucoup quand même !
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