L'oral de français en Première, seule épreuve maintenue au bac 2020 (pétition p 1)

Bonjour,
Non, aucune !

Mehitabel a écrit:

Li-Li a écrit:Oui mais du coup Mehitabel comment on fait passer un ital à d'autres élèves si on ne peut se déplacer?
J'aimerai bien avoir reçu quelque chose aussi, mais rien de mon côté, tu aurais la possibilité de partager ta source ?
Merci.

Li-Li tu peux m'envoyer ton adresse mail par MP, je t'enverrai ce que l'on a reçu d'officiel.

Li-Li, dans les hypothèses ici, il serait question pour limiter les contacts que les élèves se déplacent dans leur établissement, nous dans le nôtre, et que l'on fasse passer l'oral en visio après qu'ils ont préparé surveillés dans leur établissement. C'est comme ça que l'on a procédé en AmLaNord, pour les oraux de français et pour le second tour.
Mais de toute façon tout ceci n'est qu'à l'état d'hypothèse, on ne sait pas si ni quand on va pouvoir rouvrir, ni si ni quand auront lieu ces oraux s'ils ont lieu. Ça fait vraiment beaucoup de si dans une même phrase.

A écouter Pierre Mathiot, directeur de Sc Po Lille et un des maîtres d'oeuvres de la réforme du bac, cet oral est quand même de plus en plus hypothétique
( j'ajoute: ne serait-ce que pour les conditions d'équité....( sur france inter ce matin)
Attendons que les CDE se penchent concrètement sur l'organisation de la chose...

Iphigénie a écrit:A écouter Pierre Mathiot,  directeur de Sc Po Lille et un des maîtres d'oeuvres de la réforme du bac, cet oral est quand même  de plus en plus hypothétique
( j'ajoute: ne serait-ce que pour les conditions d'équité....( sur france inter ce matin)
Attendons que les CDE se penchent concrètement sur l'organisation de  la chose...

A écouter ici vers 8'50 :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-30-avril-2020

Isidoria a écrit:

Mehitabel a écrit:

Li-Li a écrit:Oui mais du coup Mehitabel comment on fait passer un ital à d'autres élèves si on ne peut se déplacer?
J'aimerai bien avoir reçu quelque chose aussi, mais rien de mon côté, tu aurais la possibilité de partager ta source ?
Merci.

Li-Li tu peux m'envoyer ton adresse mail par MP, je t'enverrai ce que l'on a reçu d'officiel.

Li-Li, dans les hypothèses ici, il serait question pour limiter les contacts que les élèves se déplacent dans leur établissement, nous dans le nôtre, et que l'on fasse passer l'oral en visio après qu'ils ont préparé surveillés dans leur établissement. C'est comme ça que l'on a procédé en AmLaNord, pour les oraux de français et pour le second tour.
Mais de toute façon tout ceci n'est qu'à l'état d'hypothèse, on ne sait pas si ni quand on va pouvoir rouvrir, ni si ni quand auront lieu ces oraux s'ils ont lieu. Ça fait vraiment beaucoup de si dans une même phrase.

Merci Ididoria, j'ai quand même cru comprendre qu'ils n'étaient pas très chaud pour la visio en général. On verra ce traitement de l'attente de l'incertitude génère quand même une angoisse qui n'est pas la bienvenue.

chmarmottine a écrit:

Iphigénie a écrit:A écouter Pierre Mathiot,  directeur de Sc Po Lille et un des maîtres d'oeuvres de la réforme du bac, cet oral est quand même  de plus en plus hypothétique
( j'ajoute: ne serait-ce que pour les conditions d'équité....( sur france inter ce matin)
Attendons que les CDE se penchent concrètement sur l'organisation de  la chose...

A écouter ici vers 8'50 :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-30-avril-2020

Oui, enfin, il insiste surtout sur les conditions sanitaires, et ne répond pas vraiment sur le problème des inégalités que soulève le maintien de cet oral… entre textes faits avant, faits pendant, oraux blancs ayant eu lieu ou non, retour au lycée facultatif et de toute façon partiel ! (sans compter que peut-être, certains lycées réouvriront et pas d'autres…)

Il faut vraiment que les élèves et les parents, pas seulement nos syndicats, se positionnent là-dessus et réclament l'annulation… je crains que notre parole ne soit pas suffisante

J'ai trouvé son intervention particulièrement inintéressante . Dire que c'est lui qui a inspiré cette réforme désastreuse ! Il manque totalement d'envergure je trouve et n'avait finalement pas grand chose à dire .

Une passante a écrit:

Luigi_B a écrit:Parmi les choses qui agacent dans cette attente de plus en plus longue, l'éventualité que les élèves sérieux aient finalement travaillé pour rien et que les élèves dilettantes aient eu raison de l'être.

Je partage totalement cet avis, et non ce n'est pas comme les autres années, où les bons élèves avaient au moins la satisfaction d'obtenir de bonnes notes récompensant leurs efforts.

Pour les élèves méritants, la réforme a été une calamité.

La réforme, selon mes collègues de Français en 1ère Générale (j'avais les Techno, et parmi eux certains aussi étaient inquiets lorsqu'ils étaient un minimum sérieux), est très anxiogène pour les "bons" élèves travailleurs : ils veulent tout faire comme il faut, et partant se retrouvent avec une tonne de boulot, et ils angoissent de ne pas pouvoir tout faire comme il faut.

Un copain a son fils qui est en 1ère, je l'aide ponctuellement pour le Français, c'est un Matheux qui était correct en Français et voulait être suivi pour l'EAF, c'est un élève très sérieux et bosseur avec de super notes sur le bulletin dans tous les domaines, qui a lu les OI et a appris ses cours : bah voilà, il s'inquiète pour l'oral... il n'aura pas de problèmes, j'en suis presque sûr, mais il se prend une dose gratuite de stress, comme si ça suffisait pas en ce moment.

Fort heureusement, je reste toujours persuadé qu'un élève qui a bossé au lycée se prépare de bonnes études, ça console de tout ce bazar. Surtout, que ces élèves ne pensent pas qu'ils ont "bossé pour rien si l'oral est annulé", bien au contraire, il faut le leur rappeler. Rythme de travail, lecture, culture, ce n'est pas "rien".

Oral de l'EAF
Pour le ministre, « on va sans doute supprimer cet oral si tout le monde le demande. »
Il prendra sa décision le moment venu en fonction de la faisabilité.

— Jean-Rémi GIRARD (@SuisEnRetard) May 1, 2020

Enfin. Que de temps perdu...

Oui, beaucoup de temps perdu, une grande angoisse inutile. Nous imposer cela dans une période aussi anxiogène est scandaleux.

Question : ça veut dire quoi, le moment venu ? parce que les collègues et les élèves qui bachotent préparent, quand les libère-t-on de l'échéance ? quand les autorise-t-on à faire autre chose ?

Suis-je le seul parent d'élève né en 2003 (et ayant bénéficié de toutes les réformes implémentées voire imaginées par M. Blanquer au cours de sa scolarité ) à ne pas imaginer une seconde l'envoyer à cet oral, dans l'hypothèse démente où il serait maintenu ?

RogerMartin a écrit:Suis-je le seul parent d'élève né en 2003 (et ayant bénéficié de toutes les réformes implémentées voire imaginées par M. Blanquer au cours de sa scolarité ) à ne pas imaginer une seconde l'envoyer à cet oral, dans l'hypothèse démente où il serait maintenu ?

Je me pose la question pour ma fille ...

C'est vrai que les 2003, ils ont pris cher (ils ont eu la réforme du collège Belkacem en plus).

Je considère ce délire sur l'oral de l'EAF comme l'une des étapes sur le chemin de croix Blanquer.

RogerMartin a écrit:Je considère ce délire sur l'oral de l'EAF comme l'une des étapes sur le chemin de croix Blanquer.

Il n'y a plus qu'à prier pour un petit génie vienne leur simplifier l'année de terminale ... Franchement, je sens mal les épreuves de spécialités au mois de mars ...

RogerMartin a écrit:Je considère ce délire sur l'oral de l'EAF comme l'une des étapes sur le chemin de croix Blanquer.

Tu lui souhaites une résurrection ?

Déjà, trois jours sans l'entendre causer... Il n'y a pas de petits profits.

Ce sera le premier à inventer la descente aux limbes par vidéo.

trompettemarine a écrit:

RogerMartin a écrit:Je considère ce délire sur l'oral de l'EAF comme l'une des étapes sur le chemin de croix Blanquer.

Tu lui souhaites une résurrection ?

J'espère surtout notre survie malgré ses inventions, pas éternelle mais tout de même
Je plains les collègues de lettres, là, et cet incapable ne se rend pas compte que chacune de ses imprécisions fait perdre des points de santé mentale à toute la chaîne hiérarchique. Quand on pense qu'il a été DGESCO, et qu'on voit à quel point il a l'air d'ignorer absolument tout du fonctionnement concret des établissements... C'est magique.

RogerMartin a écrit:Je considère ce délire sur l'oral de l'EAF comme l'une des étapes sur le chemin de croix Blanquer.

Blankeraban le têtu... magnifique trouvaille, parodiant Jules Verne, d'un collègue sur le fil "invention de titres de romans".

Non mais cette histoire d'oral de français, ça vire à l'acharnement thérapeutique... Ce serait bien de mettre un terme à cette mascarade, et vite.

RogerMartin a écrit:Quand on pense qu'il a été DGESCO, et qu'on voit à quel point il a l'air d'ignorer absolument tout du fonctionnement concret des établissements... C'est magique.

On parle bien du professeur de droit en université qui a récemment sorti des [modéré] à propos du droit de retrait ?

Luigi_B a écrit:

Oral de l'EAF
Pour le ministre, « on va sans doute supprimer cet oral si tout le monde le demande. »
Il prendra sa décision le moment venu en fonction de la faisabilité.

— Jean-Rémi GIRARD (@SuisEnRetard) May 1, 2020

Je croise les doigts pour l'annulation, même si pour l'instant, je ne fais plus que du bachotage et des oraux blancs, puisque j'ai fini tous les textes...

Je ne suis pas en lycée général et n'ai pas d'enfant scolarisé au lycée.
Mais alors que tout le reste est annulé (brevet, CCF en CAP, BEP, Bac pro, écrits en pro comme au général) cette obstination confine au délire total, met la pression sur les enseignants, et une pression incroyable sur les élèves (me disent mes collègues ou amis parents).

Enfin, pourquoi s'étonner lorsque l'on voit le bastringue institué par Blanquer avec la réforme du bac général ou du lycée professionnel.
Mais bon, tant que les médias continuent à croire ce qu'ils ont décidé eux-mêmes, à savoir que Blanquer était le ministre préféré des français car c'était celui qui connaissait le mieux l'Education nationale...

Enfin là avec les désaveux successifs qu'il a reçus tout le long de la crise sanitaire, je pense que son image en a pris un coup.