- TFSFidèle du forum
Un article à mettre en face des résultats annoncés des évaluations...
La « bienveillance », cache-misère de la sélection sociale à l’école: https://www.monde-diplomatique.fr/2019/09/DOZIER/60366
La « bienveillance », cache-misère de la sélection sociale à l’école: https://www.monde-diplomatique.fr/2019/09/DOZIER/60366
- cassiopellaNiveau 9
Des dizaines? Peut-être ils mentent? Peut-être ils sont hypocrites?Volubilys a écrit:Je ne parle pas de mon école, mais des dizaines de collègues en détresse sur les forums...
Mets-toi à la place :
1) Si tu enseignes à une classe de 12 élèves, il n'y aurait aucun bénéfice? Les résultats de tes élèves baisseront?
2) Si tu es dans une école, où il y a un PE incompétent (un jeune stagiaire, un contractuel... autre). Sachant que tu vas récupérer ses élèves l'année prochaine, tu ne feras rien?
Les préconisations sont meilleurs qu'avant. Mais il est possible que sur place il y a 1-2 fou(s) qui préconisent des absurdités. Mais même si c'est la cas, je ne comprends pas comment des petites classes à 12 élèves ne peuvent avoir des effets positifs sur la lecture, écriture et les maths.
Il est impossible de taxer encore plus. On taxe déjà trop en France.Cleroli a écrit:cassiopella a écrit:Oui, pour tous ce qui est CP-CM2. Mais je suis aussi économiste et je sais, que l'argent et les gens ne poussent pas sur les arbres. Il est impossible de dédoubler en une année les CP-CM2. Déjà pour les CP c'était difficiles... Donc il faut demander à notre ministre de continuer sur ce chemin.Cleroli a écrit:
Si les petits effectifs sont la source des progrès réalisés (même en partie seulement), il est impératif de les généraliser de partout, non ? Je n'ai pas l'impression que c'est la direction pour autant.
L'argent ne pousse pas sur les arbres mais son utilisation, tout comme le montant des recettes fiscales, résulte d'arbitrages. Ces derniers doivent donc être modifiés en urgence.
Oui, il faut faire les arbitrages, mais vous serez les premiers à crier... :| En % du PIB, la France dépense autant que les autres pays développés. Mais la structure de ces dépenses n'est pas la même. Il faut surement secouer le cocotier des cadres ++++ EN payé grassement (p.ex. le recteur), mais ce n'est pas assez. Il y a le Brevet qui est devenu inutile, mais cela coûte moins de 2% du budget EN. Il reste le lycée et la multitude des options. Il reste aussi les dépenses hors enseignement qui sont trop élevées.
_________________
Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- JEMSGrand Maître
Rectification. Le niveau de la mer monte
- XIIINeoprof expérimenté
"Trop taxer"...Demande aux multinationales si elles paient autant d'impôt sur les sociétés que la petite PME du coin...Combien coûte le CICE en France (déduction de cotisations sociales patronales)? 15 milliards chaque année pour quels résultats? (plan social chez Conforama, Michelin, Carrefour...)...Quant aux dépenses en rapport au PIB les chiffres sont en dessous de la moyenne notamment dans le primaire:
La France consacre 5,2% de son PIB aux dépenses d’éducation ; c’est à peine au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (5,0%), nettement en dessous de pays comme la Finlande (5,8%), la Corée (5,8%), le Canada (6%) qui brillent dans les classements. Cet indicateur « évalue les dépenses à l’aune de la richesse nationale pour montrer la priorité accordée à l’éducation en fonction des ressources du pays ». La priorité accordée par la France à son école est donc très relative.
- Dans le détail, on constate que le primaire est le parent pauvre de l’école française : 1,2% du PIB consacré au primaire, contre 1,5% en moyenne dans l’OCDE, seules l’Italie, la Hongrie, la République Slovaque, la Turquie, la République Tchèque et l’Autriche font moins bien (notons que ces pays sont tous nettement moins bien classés que la France à PISA). A contrario, le Canada et la Norvège dépensent 2,1% de leur PIB pour le primaire, la Corée 1,7%... La France consacre 15% de moins au primaire que la moyenne de l’OCDE, 7 400 USD contre 8 630 USD dans l’OCDE sont dépensés chaque année pour un élève du primaire (la Finlande 9 300 USD, la Corée 11 000 USD, la Norvège 13 200 USD…). Sur l’ensemble de l’école primaire, les dépenses cumulées pour un élève français sont de 36 977 USD contre 51 145 USD en moyenne ; près de 40% d’écart !
- La part des dépenses d’éducation dans les dépenses publiques est en moyenne de 11% dans l’OCDE (13% pour la Corée, 12% pour le Canada, 10% pour la Finlande). En France on est très en deçà puisque les dépenses d’éducation représentent seulement 8% des dépenses publiques. Une nouvelle fois c’est l’école primaire qui trinque : les dépenses d’éducation pour le primaire représentent 2% des dépenses publiques en France alors que la moyenne est de 3,5 % dans l’OCDE, quasiment le double. Si on veut faire des économies budgétaires en France, ce n'est pas à l'école qu’il faut faire des coupes.
- En France, seuls 58% des dépenses d’éducation vont aux enseignants, contre 63% dans l’OCDE. 22% vont aux autres personnels en France, contre 15% en moyenne dans l’OCDE. Si on veut faire des économies à l’EN, ce n’est certainement pas par les profs qu’il faut commencer.
- Entre 2005 et 2017, le salaire des enseignants de l’OCDE ont augmenté de 8% en moyenne dans le primaire. Tous les pays ont augmenté leurs enseignants, sauf trois où leur salaire a diminué sur cette période : l’Angleterre (-4%, mais ils viennent d'être augmentés de 3,5%), la Grèce (-16%) et la France (-10%).
- En France le cout salarial des enseignants par élève dans le primaire (1 827 USD par an) est 60% moins élevé que la moyenne de l’OCDE (2 936 USD). Une nouvelle fois, la France se retrouve dans un groupe de pays tels que la Turquie, la Hongrie, la République Tchèque, le Chili, le Mexique… Des pays tous classés très en-deçà de la France à PISA 2016. En pourcentage du PIB, le cout salarial des enseignants français est de 4,4% pour le primaire, contre 6,9% en moyenne dans l’OCDE.
- Ironie, l’OCDE explique que « les pays où le salaire des enseignants est plus élevé tendent à être ceux où la taille des classes est plus élevée ». La France est la seule à combiner taille de classes plus élevée que la moyenne (23 élèves en primaire contre 21) et salaire des profs nettement en-dessous de la moyenne !
La France consacre 5,2% de son PIB aux dépenses d’éducation ; c’est à peine au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (5,0%), nettement en dessous de pays comme la Finlande (5,8%), la Corée (5,8%), le Canada (6%) qui brillent dans les classements. Cet indicateur « évalue les dépenses à l’aune de la richesse nationale pour montrer la priorité accordée à l’éducation en fonction des ressources du pays ». La priorité accordée par la France à son école est donc très relative.
- Dans le détail, on constate que le primaire est le parent pauvre de l’école française : 1,2% du PIB consacré au primaire, contre 1,5% en moyenne dans l’OCDE, seules l’Italie, la Hongrie, la République Slovaque, la Turquie, la République Tchèque et l’Autriche font moins bien (notons que ces pays sont tous nettement moins bien classés que la France à PISA). A contrario, le Canada et la Norvège dépensent 2,1% de leur PIB pour le primaire, la Corée 1,7%... La France consacre 15% de moins au primaire que la moyenne de l’OCDE, 7 400 USD contre 8 630 USD dans l’OCDE sont dépensés chaque année pour un élève du primaire (la Finlande 9 300 USD, la Corée 11 000 USD, la Norvège 13 200 USD…). Sur l’ensemble de l’école primaire, les dépenses cumulées pour un élève français sont de 36 977 USD contre 51 145 USD en moyenne ; près de 40% d’écart !
- La part des dépenses d’éducation dans les dépenses publiques est en moyenne de 11% dans l’OCDE (13% pour la Corée, 12% pour le Canada, 10% pour la Finlande). En France on est très en deçà puisque les dépenses d’éducation représentent seulement 8% des dépenses publiques. Une nouvelle fois c’est l’école primaire qui trinque : les dépenses d’éducation pour le primaire représentent 2% des dépenses publiques en France alors que la moyenne est de 3,5 % dans l’OCDE, quasiment le double. Si on veut faire des économies budgétaires en France, ce n'est pas à l'école qu’il faut faire des coupes.
- En France, seuls 58% des dépenses d’éducation vont aux enseignants, contre 63% dans l’OCDE. 22% vont aux autres personnels en France, contre 15% en moyenne dans l’OCDE. Si on veut faire des économies à l’EN, ce n’est certainement pas par les profs qu’il faut commencer.
- Entre 2005 et 2017, le salaire des enseignants de l’OCDE ont augmenté de 8% en moyenne dans le primaire. Tous les pays ont augmenté leurs enseignants, sauf trois où leur salaire a diminué sur cette période : l’Angleterre (-4%, mais ils viennent d'être augmentés de 3,5%), la Grèce (-16%) et la France (-10%).
- En France le cout salarial des enseignants par élève dans le primaire (1 827 USD par an) est 60% moins élevé que la moyenne de l’OCDE (2 936 USD). Une nouvelle fois, la France se retrouve dans un groupe de pays tels que la Turquie, la Hongrie, la République Tchèque, le Chili, le Mexique… Des pays tous classés très en-deçà de la France à PISA 2016. En pourcentage du PIB, le cout salarial des enseignants français est de 4,4% pour le primaire, contre 6,9% en moyenne dans l’OCDE.
- Ironie, l’OCDE explique que « les pays où le salaire des enseignants est plus élevé tendent à être ceux où la taille des classes est plus élevée ». La France est la seule à combiner taille de classes plus élevée que la moyenne (23 élèves en primaire contre 21) et salaire des profs nettement en-dessous de la moyenne !
- William FosterExpert
JEMS a écrit:Rectification. Le niveau de la mer monte
Même pas : son altitude reste constamment nulle.
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- pseudo-intelloSage
cassiopella a écrit: Oui, il faut faire les arbitrages, mais vous serez les premiers à crier... :| En % du PIB, la France dépense autant que les autres pays développés. Mais la structure de ces dépenses n'est pas la même. Il faut surement secouer le cocotier des cadres ++++ EN payé grassement (p.ex. le recteur), mais ce n'est pas assez. Il y a le Brevet qui est devenu inutile, mais cela coûte moins de 2% du budget EN. Il reste le lycée et la multitude des options. Il reste aussi les dépenses hors enseignement qui sont trop élevées.
XIII a parlé d'or.
Pour les arbitrages dans le budget de l'EN, j'ajoute les tablettes, le service-national-machin, les primes des recteurs - le fric qui part dans l'enseignement privé, les tablettes, une bonne partie des contrats informatiques juteux pour le privé, et je pense que j'en oublie et que les autres néos sauront compléter la liste. Le DNB ne représente que 2% du budget, mais vu ce à quoi il sert, je veux bien les 2% dans ma poche.
Ou peut-être, même, que dans un pays qui ne possède pas de matière première et de richesse naturelle à part son potentiel touristique, on pourrait accepter que l'EN pompe un budget plus conséquent que dans d'autres pays. Economie de la connaissance, qu'ils disaient...
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- VolubilysGrand sage
Pourquoi mentiraient-ils? Pourquoi seraient-ils hypocrites?cassiopella a écrit:Des dizaines? Peut-être ils mentent? Peut-être ils sont hypocrites?Volubilys a écrit:Je ne parle pas de mon école, mais des dizaines de collègues en détresse sur les forums...
Mets-toi à la place :
1) Si tu enseignes à une classe de 12 élèves, il n'y aurait aucun bénéfice? Les résultats de tes élèves baisseront?
2) Si tu es dans une école, où il y a un PE incompétent (un jeune stagiaire, un contractuel... autre). Sachant que tu vas récupérer ses élèves l'année prochaine, tu ne feras rien?
Les préconisations sont meilleurs qu'avant. Mais il est possible que sur place il y a 1-2 fou(s) qui préconisent des absurdités. Mais même si c'est la cas, je ne comprends pas comment des petites classes à 12 élèves ne peuvent avoir des effets positifs sur la lecture, écriture et les maths.
Empiriquement avec une classe à 12, j'aurais des résultats au top si je pouvais continuer à utiliser mes méthodes, sauf que je n'aurais pas le droit d'y utiliser mes méthodes et ma pédagogie car on y impose des méthodes assez précisément (tout ce qu'il y a de plus n'efficace en général, voir les docs éduscols sur le sujet). Ce que l'on donne d'un côté (petit effectif) on l'enlève de l'autre (pédagogies/méthodes imposées, absence de locaux et de matériel)...
Bref, je préfère avoir 20 à 30 élèves et avoir ma liberté pédagogique, que 12 et qu'on me force à utiliser des méthodes ineptes.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- ar_angarNiveau 9
cassiopella a écrit:Des dizaines? Peut-être ils mentent? Peut-être ils sont hypocrites?Volubilys a écrit:Je ne parle pas de mon école, mais des dizaines de collègues en détresse sur les forums...
Mets-toi à la place :
1) Si tu enseignes à une classe de 12 élèves, il n'y aurait aucun bénéfice? Les résultats de tes élèves baisseront?
2) Si tu es dans une école, où il y a un PE incompétent (un jeune stagiaire, un contractuel... autre). Sachant que tu vas récupérer ses élèves l'année prochaine, tu ne feras rien?
Les préconisations sont meilleurs qu'avant. Mais il est possible que sur place il y a 1-2 fou(s) qui préconisent des absurdités. Mais même si c'est la cas, je ne comprends pas comment des petites classes à 12 élèves ne peuvent avoir des effets positifs sur la lecture, écriture et les maths.Il est impossible de taxer encore plus. On taxe déjà trop en France.Cleroli a écrit:cassiopella a écrit:Oui, pour tous ce qui est CP-CM2. Mais je suis aussi économiste et je sais, que l'argent et les gens ne poussent pas sur les arbres. Il est impossible de dédoubler en une année les CP-CM2. Déjà pour les CP c'était difficiles... Donc il faut demander à notre ministre de continuer sur ce chemin.Cleroli a écrit:
Si les petits effectifs sont la source des progrès réalisés (même en partie seulement), il est impératif de les généraliser de partout, non ? Je n'ai pas l'impression que c'est la direction pour autant.
L'argent ne pousse pas sur les arbres mais son utilisation, tout comme le montant des recettes fiscales, résulte d'arbitrages. Ces derniers doivent donc être modifiés en urgence.
Oui, il faut faire les arbitrages, mais vous serez les premiers à crier... :| En % du PIB, la France dépense autant que les autres pays développés. Mais la structure de ces dépenses n'est pas la même. Il faut surement secouer le cocotier des cadres ++++ EN payé grassement (p.ex. le recteur), mais ce n'est pas assez. Il y a le Brevet qui est devenu inutile, mais cela coûte moins de 2% du budget EN. Il reste le lycée et la multitude des options. Il reste aussi les dépenses hors enseignement qui sont trop élevées.
Merci de ne pas faire d'amalgame ni de généraliser.
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C'est en forgeant qu'on devient forgeron.. Vous allez rire, j'ai un marteau !
- OlympiasProphète
Arrivée des secondes ayant subi la réforme du collège de la 5e a la 3e. Ceux du collège le plus en difficulté ont un niveau particulièrement faible. Tout va bien!!
- cassiopellaNiveau 9
Là, je suis d'accord avec toi et je soutiens! Sauf les contrats informatiques.... sur ce point L'EN est trop incompétant.pseudo-intello a écrit:
Pour les arbitrages dans le budget de l'EN, j'ajoute les tablettes, le service-national-machin, les primes des recteurs - le fric qui part dans l'enseignement privé, les tablettes, une bonne partie des contrats informatiques juteux pour le privé, et je pense que j'en oublie et que les autres néos sauront compléter la liste. Le DNB ne représente que 2% du budget, mais vu ce à quoi il sert, je veux bien les 2% dans ma poche.
Les multinationales payent beaucoup plus en France que quand ils sont ailleurs. Je ne pensais pas un jour de le dire en France, mais soit! Le "méchant capitalisme" tant à la mode de ces dernières années, c'est celui qui vous permet d'être riches. Parce que oui, comparé aux pays où le méchant capitalisme ne règne pas, vous êtes riches! Bon ok, en tant que profs, vous aurez aimé travailler en URSS, sauf si vous êtes profs d'histoire, de sciences politique, d'économie. Mais la vie de tous les jours...XIII a écrit:"Trop taxer"...Demande aux multinationales si elles paient autant d'impôt sur les sociétés que la petite PME du coin...Combien coûte le CICE en France (déduction de cotisations sociales patronales)?
La France consacre 5,2% de son PIB aux dépenses d’éducation ; c’est à peine au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE (5,0%), nettement en dessous de pays comme la Finlande (5,8%), la Corée (5,8%), le Canada (6%) qui brillent dans les classements.
Mais c'est plus que 3% de PIB des pays qui brillent aussi au classement. Avant de dépenser plus de 5.2% il faut faire du ménage.
Fin du hors sujet.
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Moi et l'orthographe, nous ne sommes pas amis. Je corrige les erreurs dès que je les vois. Je m'excuse pour celles que je ne vois pas...
- VerduretteModérateur
Si on se réfère au "petit livre orange" des CP, les méthodes sont celles de la lecture alphabétique, vocabulaire, compréhension ... je ne vois honnêtement pas comment on peut qualifier ces méthodes d'ineptes si on les compare aux errements des méthodes mixtes, des "placards sons" et autres méthodes farfelues.
Ce que je trouve assez savoureux, soit dit en passant, c'est que les IEN et CPC sont chargées d'aller vérifier qu'on applique bien dans les CP dédoublés des méthodes qu'elles ont honnies pendant des lustres...
Je signale que le prochain objectif est de dédoubler les GS, parce qu'on observe avec les évaluations de début de CP qu'il y a encore de grandes différences entre les écoles REP + et les autres. Or, la GS, c'est aussi important que le CP (et les classes de maternelle, d'une façon générale), notamment parce qu'elles donnent les clefs du langage, et que la lecture n'est que l'accès au versant écrit du langage. Comme le dit fort justement Alain Bentolila, si bonne soit la méthode de lecture, si on ne possède pas de vocabulaire à déchiffrer (et comprendre), le déchiffrage "tourne à vide".
Enfin, le "plan 93" doit permettre de réaliser matériellement ces dédoublements : c'est dans ce département qu'ils devaient être les plus nombreux, et c'est dans ce département qu'ils ont été les moins nombreux, faute de locaux décents. Et qui est responsable des locaux ? Les municipalités. Et il n'y a pas que dans le 93 qu'on a laissé partir les bâtiments scolaires à vau-l'eau.
Je pense d'ailleurs qu'il faudrait demander une contribution aux familles, extrêmement minime, mais symbolique, je suis persuadée que la gratuité totale est synonyme de "sans valeur". Il est vrai que les impôts locaux y contribuent, mais tout le monde ne les paie pas. Si chaque famille devait donner ne serait-ce que 5 euros par an pour la scolarité de son enfant, les gens auraient un peu plus de respect pour les bâtiments, le matériel, et même peut-être pour les enseignants ...
Ce que je trouve assez savoureux, soit dit en passant, c'est que les IEN et CPC sont chargées d'aller vérifier qu'on applique bien dans les CP dédoublés des méthodes qu'elles ont honnies pendant des lustres...
Je signale que le prochain objectif est de dédoubler les GS, parce qu'on observe avec les évaluations de début de CP qu'il y a encore de grandes différences entre les écoles REP + et les autres. Or, la GS, c'est aussi important que le CP (et les classes de maternelle, d'une façon générale), notamment parce qu'elles donnent les clefs du langage, et que la lecture n'est que l'accès au versant écrit du langage. Comme le dit fort justement Alain Bentolila, si bonne soit la méthode de lecture, si on ne possède pas de vocabulaire à déchiffrer (et comprendre), le déchiffrage "tourne à vide".
Enfin, le "plan 93" doit permettre de réaliser matériellement ces dédoublements : c'est dans ce département qu'ils devaient être les plus nombreux, et c'est dans ce département qu'ils ont été les moins nombreux, faute de locaux décents. Et qui est responsable des locaux ? Les municipalités. Et il n'y a pas que dans le 93 qu'on a laissé partir les bâtiments scolaires à vau-l'eau.
Je pense d'ailleurs qu'il faudrait demander une contribution aux familles, extrêmement minime, mais symbolique, je suis persuadée que la gratuité totale est synonyme de "sans valeur". Il est vrai que les impôts locaux y contribuent, mais tout le monde ne les paie pas. Si chaque famille devait donner ne serait-ce que 5 euros par an pour la scolarité de son enfant, les gens auraient un peu plus de respect pour les bâtiments, le matériel, et même peut-être pour les enseignants ...
- VolubilysGrand sage
il y a le livre et ce que l'on en fait... plan de travail, centre en autonomie, classe flexible, socioconstructivisme avec devinettes/pataugeage dans son ignorance résolutions de problème à toutes les sauces, activités brassage d'air de manipulation et rituels sans fin, sorties/projets à gogo... de beaucoup côtoyer les enseignants de classe à 12, on se rend compte qu'on ne leur demande pas d'être efficace mais d'être conforme à la doxa pédagogique actuelle, qui a certes commencé à évoluer en lecture, mais c'est tout.
Enfin, bref, tout le monde à compris que je pense que les classes à 12 sont des miroirs aux alouettes...
(mais qu'on ne se méprenne pas, je suis pour l'allègement des effectifs, et j'ai même cru que ces classes seraient top...)
Enfin, bref, tout le monde à compris que je pense que les classes à 12 sont des miroirs aux alouettes...
(mais qu'on ne se méprenne pas, je suis pour l'allègement des effectifs, et j'ai même cru que ces classes seraient top...)
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- User17095Érudit
C'est très difficile de commenter des résultats bien trop précoces, surtout quand on n'a pas pu analyser correctement le fonctionnement du thermomètre, ni faire la part des facteurs comme les classes à 12 (quelle proportion, quelle amélioration dans ces classes en particulier par rapport aux cohortes précédentes ?). Et on sait la propension de notre ministre à se féliciter à tout bout de champ, mais bon pour une fois qu'il parle d'école et pas de voiles, pourquoi pas.
Je me pose une question tout à fait pernicieuse et pas crédule une seconde du satisfecit du ministre : et si effectivement le petit livre orange tenait ses promesses, et si effectivement le transfert de moyens vers certaines classes permettait de poser des bases suffisamment solides pour progresser les années suivantes, et si effectivement ce fonctionnement vertical et autoritaire recentrait vers une meilleure efficience, accepterait-on d'accorder le mérite et de suivre ?
Je me pose une question tout à fait pernicieuse et pas crédule une seconde du satisfecit du ministre : et si effectivement le petit livre orange tenait ses promesses, et si effectivement le transfert de moyens vers certaines classes permettait de poser des bases suffisamment solides pour progresser les années suivantes, et si effectivement ce fonctionnement vertical et autoritaire recentrait vers une meilleure efficience, accepterait-on d'accorder le mérite et de suivre ?
- LefterisEsprit sacré
Très bon article synthétique, qui fait d'ailleurs le lien entre deux escroqueries : la "bienveillance" et les "compétences". Ces dernières, outre qu'elles sont une émanation des oukazes de l'entreprise (Cf. table ronde des entrepreneurs, et tous les travaux de Nico Hirtt), permettent en outre de tricher sur les résultats aux examens, en élevant le nombre de diplômés sans élever le niveau réel.TFS a écrit:Un article à mettre en face des résultats annoncés des évaluations...
La « bienveillance », cache-misère de la sélection sociale à l’école: https://www.monde-diplomatique.fr/2019/09/DOZIER/60366
Il ne faut pas être grand devin ni grand statisticien. Dans les collèges "difficiles", en REP les horaires "plancher" sont devenus des horaires "plafond". Perte chez nous d'une heure trente en 6e, , une heure en 5e, une demi heure en 4e, une heure en 3e. N'importe quel enseignant voit dès la 5e ou la 4e la baisse dramatique du niveau, la méconnaissance totale de la grammaire, même chez des élèves sérieux et à bon potentiel. Il faut sabrer dans les enseignements, dans des classes où déjà le niveau de départ est plus faible, où du temps est perdu pour la discipline. Comme prévu, on ne s'est pas relevé de cette réforme, et celle du lycée est dans la continuité de ce massacre.Olympias a écrit:Arrivée des secondes ayant subi la réforme du collège de la 5e a la 3e. Ceux du collège le plus en difficulté ont un niveau particulièrement faible. Tout va bien!!
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- VolubilysGrand sage
Perso, ça fait plus de 12 ans que je suis les recommandation du livre orange...
Mais il y a 12 ans je me faisais descendre par le IEN, les CPC, les formateur d'iufm, les collègues... à l'époque le fonctionnement vertical et autoritaire était à la méthode "mixte" à base d'album avec le moins possible de travail du code, que l'on parait de toutes les vertus, exactement comme on pare de toutes les vertus les méthodes "syllabiques" actuellement...
Et dans 12 ans c'est un autre méthode que l'on parera de toutes les vertus et elle nous sera tout autant imposée verticalement et autoritairement...
Mais il y a 12 ans je me faisais descendre par le IEN, les CPC, les formateur d'iufm, les collègues... à l'époque le fonctionnement vertical et autoritaire était à la méthode "mixte" à base d'album avec le moins possible de travail du code, que l'on parait de toutes les vertus, exactement comme on pare de toutes les vertus les méthodes "syllabiques" actuellement...
Et dans 12 ans c'est un autre méthode que l'on parera de toutes les vertus et elle nous sera tout autant imposée verticalement et autoritairement...
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- OlympiasProphète
Et je ne te raconte pas lesLefteris a écrit:Très bon article synthétique, qui fait d'ailleurs le lien entre deux escroqueries : la "bienveillance" et les "compétences". Ces dernières, outre qu'elles sont une émanation des oukazes de l'entreprise (Cf. table ronde des entrepreneurs, et tous les travaux de Nico Hirtt), permettent en outre de tricher sur les résultats aux examens, en élevant le nombre de diplômés sans élever le niveau réel.TFS a écrit:Un article à mettre en face des résultats annoncés des évaluations...
La « bienveillance », cache-misère de la sélection sociale à l’école: https://www.monde-diplomatique.fr/2019/09/DOZIER/60366Il ne faut pas être grand devin ni grand statisticien. Dans les collèges "difficiles", en REP les horaires "plancher" sont devenus des horaires "plafond". Perte chez nous d'une heure trente en 6e, , une heure en 5e, une demi heure en 4e, une heure en 3e. N'importe quel enseignant voit dès la 5e ou la 4e la baisse dramatique du niveau, la méconnaissance totale de la grammaire, même chez des élèves sérieux et à bon potentiel. Il faut sabrer dans les enseignements, dans des classes où déjà le niveau de départ est plus faible, où du temps est perdu pour la discipline. Comme prévu, on ne s'est pas relevé de cette réforme, et celle du lycée est dans la continuité de ce massacre.Olympias a écrit:Arrivée des secondes ayant subi la réforme du collège de la 5e a la 3e. Ceux du collège le plus en difficulté ont un niveau particulièrement faible. Tout va bien!!
- Mais Madame ça, on ne l'a pas vu au collège...
- Mais Madame j'vous jure
- Mais on n'apprend pas les dates au collège!
- Mais faut encore écrire longtemps ? Avec Monsieur Truc, on avait des diaporama, des textes à trous
Bref ...
- VerduretteModérateur
pogonophile a écrit:C'est très difficile de commenter des résultats bien trop précoces, surtout quand on n'a pas pu analyser correctement le fonctionnement du thermomètre, ni faire la part des facteurs comme les classes à 12 (quelle proportion, quelle amélioration dans ces classes en particulier par rapport aux cohortes précédentes ?). Et on sait la propension de notre ministre à se féliciter à tout bout de champ, mais bon pour une fois qu'il parle d'école et pas de voiles, pourquoi pas.
Je me pose une question tout à fait pernicieuse et pas crédule une seconde du satisfecit du ministre : et si effectivement le petit livre orange tenait ses promesses, et si effectivement le transfert de moyens vers certaines classes permettait de poser des bases suffisamment solides pour progresser les années suivantes, et si effectivement ce fonctionnement vertical et autoritaire recentrait vers une meilleure efficience, accepterait-on d'accorder le mérite et de suivre ?
Traduction :est-ce que je suis intellectuellement honnête, est-ce que j'accepte en conséquence de reconnaître le bien-fondé d'une démarche apportant une réelle amélioration (et je parle bien d'un constat plus étayé que celui-ci, même si j'ai envie d'y croire), et donc d'appliquer ces méthodes, ou est-ce que je fais passer mes opinions politiques avant ma conscience professionnelle ?
Certaines manœuvres ministérielles faussent la donne, mais la tendance actuelle à tout mélanger, opinions politiques et point de vue strictement professionnel, n'arrangent rien.
Vous râlez à propos des élèves mais vous faites comme eux, ça fait plusieurs pages qu'on précise qu'on ne parle que des CP CE1 pour le moment, et vous vous obstinez à parler des collégiens et lycéens. Eux, c'est sûr que le dédoublement et le petit livre orange ne leur aura rien apporté, ce n'est pas rétroactif.
- Volo'Neoprof expérimenté
Olympias a écrit:
Et je ne te raconte pas les
- Mais Madame ça, on ne l'a pas vu au collège...
- Mais Madame j'vous jure
- Mais on n'apprend pas les dates au collège!
- Mais faut encore écrire longtemps ? Avec Monsieur Truc, on avait des diaporama, des textes à trous
Bref ...
Point d'inquiétudes, ils n'attendent pas le lycée pour ces remarques.
- VolubilysGrand sage
Verdurette a écrit:
Vous râlez à propos des élèves mais vous faites comme eux, ça fait plusieurs pages qu'on précise qu'on ne parle que des CP CE1 pour le moment, et vous vous obstinez à parler des collégiens et lycéens. Eux, c'est sûr que le dédoublement et le petit livre orange ne leur aura rien apporté, ce n'est pas rétroactif.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- User17095Érudit
Verdurette a écrit:Traduction :est-ce que je suis intellectuellement honnête, est-ce que j'accepte en conséquence de reconnaître le bien-fondé d'une démarche apportant une réelle amélioration (et je parle bien d'un constat plus étayé que celui-ci, même si j'ai envie d'y croire), et donc d'appliquer ces méthodes, ou est-ce que je fais passer mes opinions politiques avant ma conscience professionnelle ?
Certaines manœuvres ministérielles faussent la donne, mais la tendance actuelle à tout mélanger, opinions politiques et point de vue strictement professionnel, n'arrangent rien.
Vous râlez à propos des élèves mais vous faites comme eux, ça fait plusieurs pages qu'on précise qu'on ne parle que des CP CE1 pour le moment, et vous vous obstinez à parler des collégiens et lycéens. Eux, c'est sûr que le dédoublement et le petit livre orange ne leur aura rien apporté, ce n'est pas rétroactif.
C'est une vraie question sous-jacente pourtant. Les questions d'éducation en France sont dramatiquement marquées par l'idéologie, et sous influence politique.
Il me semble nécessaire d'en avoir conscience, et de s'interroger sur sa propre sincérité quant à l'analyse de résultats, probants ou pas. Je m'inclus dans cette interrogation.
Et je n'abordais pas les collégiens ni les lycéens, je ne sais pas ce qui t'a conduite à dire ça.
Quand je parlais des classes suivantes, je pensais ce2 cm1 cm2 (et par voie de conséquences des effets en 6e bien sûr mais il va s'écouler plusieurs années).
- OlympiasProphète
Bien sûr que ce ne sera pas rétroactif! Mais je suis avec attention ces histoires d'apprentissage de la lecture et il est évident que des années de méthodes mixtes, de semi-globales ont fait beaucoup de dégâts. En outre ce qui pose un problème grave dans notre système, ce sont les hiérarchies qui changent de discours comme de blazer et tiennent à présent un discours contraire à celui d'il y a deux ans et sont prêts à tout justifier (et ça vaut aussi pour le secondaire).Volubilys a écrit:Verdurette a écrit:
Vous râlez à propos des élèves mais vous faites comme eux, ça fait plusieurs pages qu'on précise qu'on ne parle que des CP CE1 pour le moment, et vous vous obstinez à parler des collégiens et lycéens. Eux, c'est sûr que le dédoublement et le petit livre orange ne leur aura rien apporté, ce n'est pas rétroactif.
- gauvain31Empereur
Oh ben moi cela a été: "mais monsieur on n'a jamais manipulé le microscope au collège" de la part de 2 élèves venant du même collège privé (presque 40 par classe), une autre d'un autre collège m'a dit : j'ai juste fait le microscope une fois en 6ème ... et après terminé
J'ai fait le lien rapidement avec la réforme du collège où beaucoup de dédoublements ont disparu en sciences. Beaucoup de collègues ne peuvent plus manipuler. Et ça commence à se produite désormais en lycée : un de mes collègues se retrouve avec 29 élèves non dédoublés en Seconde. Chaud pour les faire manipuler......
Je ne sais pas encore où en sont intellectuellement parlant mes actuels élèves de secondes : je ne ferai que mon premier gros contrôle dans 15 jours. Mais par contre, d'un point de vue des capacités expérimentales et du raisonnement scientifique, j'ai été très désagréablement surpris. Beaucoup sont totalement..... démunis, y compris des élèves bourgeois venant du collège du centre-ville voisin. Un raisonnement simple du type Obervation-Interprétation n'est pas acquis pour bon nombre d'entre eux. Quant aux quelques élèves issus de la REP+, ils sont sous-terre dès le départ: les consignes ne sont pas comprises. D'autres sont complètement sur orbite
Bref, la seule chose que j'observe , ce sont des contrastes en terme de niveau qui augmentent. Et avec mes 1h30 par semaine, je ne vais pas pouvoir faire grand chose pour les amoindrir. Je suis aussi démuni, à cause du manque d'heures. Je n'ai jamais digéré la réforme de Châtel en 2010 avec la perte de notre heure de quinzaine
J'ai fait le lien rapidement avec la réforme du collège où beaucoup de dédoublements ont disparu en sciences. Beaucoup de collègues ne peuvent plus manipuler. Et ça commence à se produite désormais en lycée : un de mes collègues se retrouve avec 29 élèves non dédoublés en Seconde. Chaud pour les faire manipuler......
Je ne sais pas encore où en sont intellectuellement parlant mes actuels élèves de secondes : je ne ferai que mon premier gros contrôle dans 15 jours. Mais par contre, d'un point de vue des capacités expérimentales et du raisonnement scientifique, j'ai été très désagréablement surpris. Beaucoup sont totalement..... démunis, y compris des élèves bourgeois venant du collège du centre-ville voisin. Un raisonnement simple du type Obervation-Interprétation n'est pas acquis pour bon nombre d'entre eux. Quant aux quelques élèves issus de la REP+, ils sont sous-terre dès le départ: les consignes ne sont pas comprises. D'autres sont complètement sur orbite
Bref, la seule chose que j'observe , ce sont des contrastes en terme de niveau qui augmentent. Et avec mes 1h30 par semaine, je ne vais pas pouvoir faire grand chose pour les amoindrir. Je suis aussi démuni, à cause du manque d'heures. Je n'ai jamais digéré la réforme de Châtel en 2010 avec la perte de notre heure de quinzaine
- LangelotNiveau 9
Volubilys a écrit:
lors, pour les avoir fait passer les deux années je peux dire que les résultats sont "bidonnés" :
- les seuils de réussite ont été abaissées en français.
- les textes étaient beaucoup plus facile en CE1 cette année que l'année dernière.
Par contre en maths, les seuils de réussite ont été montés et les problèmes en CE1 étaient bien plus difficiles que l'année dernière, du coup plus d'élèves fragiles ou en difficulté cette année. Mais bon, étrangement, à la rentrée, on nous annonçait déjà que nos élèves étaient nuls en maths et que la formation continue serait axée sur les maths cette année.
Pour les avoir fait passer les deux années je ne peux que rejoindre Volubys. Nous avons déjà eu des formations en maths car nous aussi par chez nous nous sommes des brêles. On nous a proposé de "construire les maths avec Numéras." Singapour première version était très bien.
- Pourquoi 3,14159Expert
En théorie il me reste 11 ans avant la sortie. Le niveau remonte en CE1, ils devraient donc être dans ma salle dans 9 ans…
Ma décision est définitive, ma sortie se fera dès que j'ai assez sur mon compte en banque… horizon 2024.
Ma décision est définitive, ma sortie se fera dès que j'ai assez sur mon compte en banque… horizon 2024.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- VerduretteModérateur
J'ai omis de préciser que je répondais à un message suivant, d'Olympias.pogonophile a écrit:Verdurette a écrit:
Vous râlez à propos des élèves mais vous faites comme eux, ça fait plusieurs pages qu'on précise qu'on ne parle que des CP CE1 pour le moment, et vous vous obstinez à parler des collégiens et lycéens. Eux, c'est sûr que le dédoublement et le petit livre orange ne leur aura rien apporté, ce n'est pas rétroactif.
Et je n'abordais pas les collégiens ni les lycéens, je ne sais pas ce qui t'a conduite à dire ça.
Volubilys, Zoupinette
J'ai fait passer les tests de début de CP pour la première fois, je n'ai pas votre recul. Je ne dis pas que tout ce qui est annoncé est vrai, je ne crie pas victoire, je ne défends pas le ministre, je dis juste que ce qui est décourageant, c'est de voir qu'on refuse, par principe, d'envisager qu'il puisse y avoir quelque chose de bien qui sorte de cette nième tentative. Par certains côtés, cela va dans le bon sens. Mais vous ne ferez pas table rase en deux ans de trente ans d'errance entre IUFM et ESPE même le plus merveilleux des ministres du plus idéal et parfait des partis politiques (à supposer que l'un et l'autre existent...) n'y parviendrait pas.
Et ce qui m'énerve le plus, c'est qu'au nom de la haine qu'on peut éprouver (en toute légitimité, au nom de la liberté d'opinion) pour un parti, un président, une personne, on en vienne à mettre dans le même panier tout ce qui est fait, le bon comme le mauvais.
- LefterisEsprit sacré
C'st vrai, je n'ai pas vu tout le fil, et je me suis contenté de répondre au message sure le lycée. Je le referai plus...Verdurette a écrit:J'ai omis de préciser que je répondais au message suivant, de Lefteris je crois (je ne vois plus la page entière en en citant).pogonophile a écrit:Verdurette a écrit:
Vous râlez à propos des élèves mais vous faites comme eux, ça fait plusieurs pages qu'on précise qu'on ne parle que des CP CE1 pour le moment, et vous vous obstinez à parler des collégiens et lycéens. Eux, c'est sûr que le dédoublement et le petit livre orange ne leur aura rien apporté, ce n'est pas rétroactif.
Et je n'abordais pas les collégiens ni les lycéens, je ne sais pas ce qui t'a conduite à dire ça.
Volubilys, Zoupinette
J'ai fait passer les tests de début de CP pour la première fois, je n'ai pas votre recul. Je ne dis pas que tout ce qui est annoncé est vrai, je ne crie pas victoire, je ne défends pas le ministre, je dis juste que ce qui est décourageant, c'est de voir qu'on refuse, par principe, d'envisager qu'il puisse y avoir quelque chose de bien qui sorte de cette nième tentative. Par certains côtés, cela va dans le bon sens. Mais vous ne ferez pas table rase en deux ans de trente ans d'errance entre IUFM et ESPE même le plus merveilleux des ministres du plus idéal et parfait des partis politiques (à supposer que l'un et l'autre existent...) n'y parviendrait pas.
Et ce qui m'énerve le plus, c'est qu'au nom de la haine qu'on peut éprouver (en toute légitimité, au nom de la liberté d'opinion) pour un parti, un président, une personne, on en vienne à mettre dans le même panier tout ce qui est fait, le bon comme le mauvais.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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