- KimberliteExpert
Alors ça, c'est quelque chose de super intéressant: on nous a présenté la chose comme obligatoire. J'avoue que je ne m'étais pas (j'aurais dû) enquise du caractère réellement obligatoire du truc (qui est bien chiant à faire lors du remplissage de bulletin... bon, avec un peu d'expérience, on expédie ça vite, mais quand même, sur 10 classes, ça fait 10 fois ça à renseigner dans proNote). Si un CDE supprime, c'est donc que ce n'est pas si obligatoire?meevadeborah a écrit:Autre exemple, passer deux heures à "débattre" de ce que veut dire "éléments de programmes travaillés" (il y a deux ans), pour que finalement l'année dernière notre nouveau chef supprime la rubrique des bulletins. Bien sûr, on va me dire que c'est après coup qu'on se rend compte que cette réunion était inutile, mais franchement, là, on était nombreux à avoir de fortes présomptions.
- RendashBon génie
Kimberlite a écrit:Alors ça, c'est quelque chose de super intéressant: on nous a présenté la chose comme obligatoire. J'avoue que je ne m'étais pas (j'aurais dû) enquise du caractère réellement obligatoire du truc (qui est bien chiant à faire lors du remplissage de bulletin... bon, avec un peu d'expérience, on expédie ça vite, mais quand même, sur 10 classes, ça fait 10 fois ça à renseigner dans proNote). Si un CDE supprime, c'est donc que ce n'est pas si obligatoire?meevadeborah a écrit:Autre exemple, passer deux heures à "débattre" de ce que veut dire "éléments de programmes travaillés" (il y a deux ans), pour que finalement l'année dernière notre nouveau chef supprime la rubrique des bulletins. Bien sûr, on va me dire que c'est après coup qu'on se rend compte que cette réunion était inutile, mais franchement, là, on était nombreux à avoir de fortes présomptions.
Je ne sais pas si c'est réellement obligatoire, mais après que j'ai refusé de le remplir, mon ancienne CDE m'a tanné pour que je le fasse lors du deuxième trimestre. Idem pour deux ou trois copainllègues.
Alors on l'a fait. Consciencieusement
...résultat, pour éviter des bulletins de trois ou quatre pages, le machin a été abandonné ensuite
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- MalagaModérateur
Nous, on a toujours cette colonne totalement inutile. J'ai, chaque trimestre, envie d'écrire :"voir cahier de texte" (qui sert à savoir ce que l'on travaille à chaque cours, non ?).
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- SphinxProphète
Les bilans périodiques
Les bilans périodiques doivent obligatoirement comporter les éléments suivants :
l'identification du collège et de l'élève ;
pour chaque discipline* : les principaux éléments du programme travaillés**, les acquisitions, progrès et difficultés de l'élève, son positionnement*** au regard des objectifs d'apprentissage ;
les actions réalisées, le cas échéant, dans le cadre de l'accompagnement personnalisé, avec une appréciation de l'implication de l'élève dans ces actions ;
la mention et l'appréciation des projets menés, le cas échéant, dans le cadre des EPI, avec les disciplines concernées ;
les projets mis en œuvre dans le cadre des parcours éducatifs ;
les éventuelles modalités spécifiques d'accompagnement en cours (PAP, PAI, PPRE, PPS, ULIS, UPE2A, Segpa, dispositif spécifique à vocation transitoire en cycle 4) ;
des éléments d'appréciation portant sur la vie scolaire : assiduité, ponctualité, participation, et notamment les nombres de demi-journées d'absences justifiées et non justifiées.
Les deux derniers bilans périodiques en classe de troisième comportent les vœux (provisoires puis définitifs) et la décision d'orientation.
Une annexe de correspondance est jointe pour favoriser le dialogue avec les familles.
Cette liste, si elle est obligatoire, n'est pas limitative, et les bilans peuvent comprendre d'autres éléments au choix de l'établissement.
*Les enseignements d'histoire des arts et d'éducation aux médias et à l'information sont pris en charge par divers enseignants, ils ne font pas nécessairement l'objet d'une restitution spécifique.
**A destination notamment des formateurs, des corps d'inspection et de direction ainsi que des enseignants, les contenus des menus d'aide à la saisie disponibles dans l'application LSU sont téléchargeables. Il s'agit de propositions d'aide à la saisie qui sont insérables et modifiables dans le livret, en fonction de ce que souhaite l'enseignant concerné. Pour mémoire, ces menus n'ont aucun caractère obligatoire, les enseignants ont ainsi toute latitude pour renseigner de la manière qu'ils jugent pertinente les principaux éléments de programme effectivement travaillés avec ses élèves durant la période.
*** Le positionnement peut être une note ou toute forme de restitution sous forme alphanumérique, ainsi que le positionnement sur une échelle à 4 niveaux, comme celle du cycle 3 pour les objectifs d'apprentissage : non atteints, partiellement atteints, atteints, dépassés.
https://eduscol.education.fr/cid103747/college-des-bulletins-aux-bilans.html#lien0
Le bulletin de trois ou quatre pages est sans doute en-deçà de ce qui est demandé, malheureusement.
Edit : le texte officiel : https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=97270 Voir les annexes 2 et 3 pour le collège.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- amalricuNeoprof expérimenté
Ce bilan périodique est le fantasme d'une administration bureaucratique qui produit du papier que personne ne lira jamais. Par pudeur, nous éviterons d'évoquer le bilan carbone si d'aventure les professeurs l'appliquaient de A à Z....
- ElbertaHabitué du forum
Fesseur Pro a écrit:Pogonophile, vous êtes "obligés" de programmer des réunions ?
Obligation d'un quota ?
Peut-on imaginer une année sans aucune réunion ? ( hors CA, conseils de classe bien sûr )
Avez-vous des comptes à rendre quant à l'organisation de ces réunions ou êtes-vous libres d'en faire autant que vous voulez ou pas du tout ?
Je me pose les mêmes questions, j'attends donc la réponse de @Pogonophile.
- Pourquoi 3,14159Expert
Un peu de respect et de patience, ce sont les vacances tout de même.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- Fesseur ProGuide spirituel
J'écris tout simplement les numéros de chapitre dans nos 3 matières.Malaga a écrit:Nous, on a toujours cette colonne totalement inutile. J'ai, chaque trimestre, envie d'écrire :"voir cahier de texte" (qui sert à savoir ce que l'on travaille à chaque cours, non ?).
Copier coller et hop !
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Pourvu que ça dure...
- LefterisEsprit sacré
Il ne faut jamais oublier l'origine du mot management. Cette lubie du monde marchand anglo-saxon vient paradoxalement de l'italien maneggiare, conduire les chevaux pour les dresser. A la main. C'est de la même famille que "manier" et "manipuler". La "manipulation" consiste donc à tirer le plus possible ds gens , qui sont des "ressources humaines" (ce n'est plus le travail qui est une ressource pour les hommes, hein...)et à les faire aller dans le sens déjà décidé, en les faisant "co-construire" la décision. Cela permet "d"impliquer les acteurs" , et de se prévaloir d'un processus mimant la démocratie directe. Avec un peu de chance, quelques crétins jouent le jeu et vont plus loin que la demande institutionnelle : ils ressortent de la réunionite avec un projet- pardon ils ont fait "émerger" une idée qui donne du travail inutile (au hasard : une progression commune, une soirée de nouvelle réunion, un café avec les parents...).Rendash a écrit:
On appelle ça le management : on laisse aux gens choisir le modèle des chaînes et la couleur du fouet, et on prétend ensuite qu'ils ont participé au processus de décision :lol:
Ce n'est pas limité à ta seule CDE, c'est un mode de fonctionnement général de l'institution : il suffit de regarder les "consultations" dont on nous rebat les oreilles depuis plusieurs années.
Ce mot de "management", peut-être est-ce parce que je suis professeur, je ne le comprends pas. Je ne veux pas êtretrompettemarine a écrit: Pour moi, cette expression ne veut rien dire, si ce n'est donner plus de travail à tout le monde, en mélangeant les genres et en rendant tout le monde insatisfait.
Le management dans la FP est un pendant de la perte de direction générale, du localisme. Comme l'ont fait remarquer un certain nombre d'intervenants, il y a inflation de réunions par rapport à,une vingtaine d'années.Pourquoi ? Parce que l'éducation est de moins en moins nationale,comme d'autres secteurs, qu'on y décide localement -ou qu'on fait semblant - des tas de "machins" au lieu de s'en tenir à un projet commun et de "diriger" (ce qui suppose une direction, un sens ...) selon des principes, des textes, des statuts. Cherche bien le mot diriger dans les méthodes de management ou les formations FP. Il apparaît aussi rarement qu'un trèfle à quatre feuilles.Le mot "pilotage", en revanche, fait florès.
Traduction de "transverse management".Le management participatif, ça n'existe pas. C'est pour faire accroire.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- trompettemarineMonarque
Merci Lefteris pour tous ces éclaircissements. Je vais continuer le plus longtemps possible à freiner des quatre fers pour éviter d'être embourbée là-dedans.
- User17095Érudit
Fesseur Pro a écrit:Pogonophile, vous êtes "obligés" de programmer des réunions ?
Obligation d'un quota ?
Peut-on imaginer une année sans aucune réunion ? ( hors CA, conseils de classe bien sûr )
Avez-vous des comptes à rendre quant à l'organisation de ces réunions ou êtes-vous libres d'en faire autant que vous voulez ou pas du tout ?
Non pas spécialement, enfin il y a un bon nombre incompressible de réunion d'instances (CA, CVC/CVL, etc.) et celles nécessaires liées à des situations particulières (ESS, commission éducative, etc.), et puis ensuite toutes celles plus spécifiques et à notre initiative, sur l'orientation, sur tel projet de liaison inter-degrés, sur un problème de climat...
Donc il n'y a pas de quota ni de décompte. En revanche, on nous demande d'organiser ou de mettre en place, et sans se réunir c'est compliqué.
trompettemarine a écrit:
Pour moi, cette expression ne veut rien dire, si ce n'est donner plus de travail à tout le monde, en mélangeant les genres et en rendant tout le monde insatisfait.
Ce mot de "management", peut-être est-ce parce que je suis professeur, je ne le comprends pas. Je ne veux pas êtremangé, managé.
Le CDE gère et dirige ce qui doit l'être dans son domaine défini (parfois mal) par la loi. Moi, je m'occupe du mien. Les problèmes viennent quand les deux se croisent, souvent inutilement, le chef obéissant à une directive ou répondant à sa fonction.
Les réunions du Conseil pédagogique ont doublé depuis la venue d'un nouveau CDE : pourquoi ??? Il parle seul. Les collègues, s'ils parlaient, ne seraient pas écoutés, la décision est prise, les conditions d'enseignement ne sont pas prises en compte. Pour le prochain conseil, le programme est le même. Beaucoup de collègues ne s'y rendront pas. C'est inutile.
(...)
Le management participatif, ça n'existe pas. C'est pour faire accroire.
Enfin le management participatif, ce n'est pas parce que tu trouves ça inapproprié ou que tu n'en as pas vu dans ton établissement, que pour autant ça n'existe pas. Mais bref, j'ai isolé un paragraphe en particulier, parce qu'il est très parlant.
Parenthèse management donc, tel que beaucoup de mes collègues le conçoivent :
La notion de management, si incongrue soit sa connotation puisque le mot vient de l'entreprise, dont le fonctionnement et les objectifs sont fondamentalement différents et destinés à le rester, elle intervient à partir du moment où on doit adopter un fonctionnement en équipe.
Dire "chacun son domaine", c'est nier ou ne pas avoir conscience du fait qu'on travaille ensemble. Dans ce cas effectivement, la notion de management n'a pas de sens : le chef d'établissement y est une sorte d'intrus, avec ses objectifs à lui, à qui on sous-traite les problèmes éducatifs lourds et les parents dingues, pour se consacrer tout entier à sa discipline, en croisant ses collègues trois fois par an en conseil de classe.
Sauf que l'établissement est un ensemble (orchestre, organisme vivant, il y a plein d'images), avec une synergie entre les actions des uns et des autres, donc une nécessité de communiquer, de travailler en équipes... et la façon d'organiser et d'impulser ce travail, c'est du management.
La différence cruciale avec l'entreprise, c'est la finalité : on n'est pas là pour faire produire toujours plus en flirtant avec la rupture (le profit au détriment des salariés, façon FT et tant d'autres), mais pour créer les conditions où chacun travaille mieux et en est satisfait, dans l'intérêt des élèves. Jouer sur les limites et mettre les personnels en souffrance, non seulement ce n'est pas éthique, mais c'est contre-productif, puisque dans l'intérêt de personne, ni des élèves (ils est préférable qu'ils aient des gens en forme en face d'eux), ni des profits (puisqu'il n'y en a pas).
Flo44 a écrit:On peut aussi vouloir donner son avis et souhaiter que le chef tranche. Nous sommes des experts de notre travail, mais pas de la gestion d'établissement, donc assez mûrs pour comprendre que la décision ne sera pas forcément dans le sens que nous souhaitons, ou bien que le CDE a d'autres éléments que les notres pour trancher.
henriette a écrit:Moi, très sincèrement, ce qui me gave dans ces réunions, c'est que les 3/4 du temps, on est soi-disant là pour débattre et décider, mais en fait, quand on creuse, on s'aperçoit que la décision est déjà prise, et que c'est juste une espèce de vernis pseudo participatif, façon Grand Débat.
Alors oui, ces réunions qui en fait ne sont que des chambres d'entérinement des décisions d'en haut (MEN, rectorat, CDE,...), dans lesquelles au final la décision qui revient aux profs se limitera à savoir si on repeint les murs en bleu canard ou en bleu vert, c'est non seulement une perte de temps, mais en plus, cela met la rage au ventre.
Dans le principe, oui tout à fait, mais en pratique, les décisions que prennent les CdE ont un effet sur la vie de l'établissement, donc il est assez compréhensible que les enseignants ne veuillent pas simplement subir sans rien dire - feuilleter les sujets sur le forum en donne une idée. Ils sont représentés au CA, mais ce n'est pas là que tout se passe.
La difficulté par contre, et là je ne suis pas sûr d'avoir trouvé un bon équilibre parce que c'est toujours en tâtonnements, c'est de tracer explicitement et sans froisser personne la limite entre "ça on le décide tous ensemble," et "ça je le décide tout seul." En effet, je tiens à ce que les personnels aient la voix au chapitre sur un maximum de choses - et pas seulement la couleur de la peinture. Mais le corollaire, c'est que l'annonce d'une décision prise seul peut passer pour de l'arbitraire. Cela dit, même si je m'interroge beaucoup, ça ne marche pas trop mal puisqu'il n'y a pas eu de protestations depuis un paquet d'années...
Là c'est un peu ce que j'aimerais parvenir à faire (même si ça coûte cher les chocolats !), mais ils sont beaucoup trop nombreux dans mon établissement pour que je l'envisage sans y passer le mois. Pas pour les voeux, même si ça fait toujours plaisir, mais pour avoir un vrai entretien individuel.scot69 a écrit:Je ne sais pas si on peut appeler ça de la réunionite mais chaque fin d'année (en décembre), notre CDE nous convoque tous un par un pour nous présenter ses vœux et nous offrir une boite de chocolat. C'est un VRAI moment d'échange sur pas mal de chose et elle prend note de ce que l'on dit. Si plusieurs personnes formulent les mêmes idées, elle creuse de ce côté là. C'est plutôt efficace.
Effectivement, on ne peux jamais parler qu'au niveau de l'établissement, et l'autonomie de la gestion des moyens, c'est surtout celle de la pénurie...Lagomorphe a écrit:Malheureusement, sur les principaux points de revendication des enseignants (rémunération, programmes faisables, horaires décents, matériel correct et adapté aux besoins, gestion des élèves autrement qu'en termes de "flux" amenant à traîner de malheureux largués de classe en classe), il semble que vous ayez rarement votre mot à dire: vous ne décidez ni des traitements, ni de la DHG et de son volant d'HSA, ni véritablement des horaires disciplinaires (vous pouvez au mieux déshabiller Paul un peu moins que Pierre), ni des programmes, ni pleinement du matériel souvent imposé par la région (cf. tablettes vs manuels), ni vraiment de l'orientation et des redoublement (cf. commissions d'appel). Du coup vous n'avez guère l'occasion de proposer à la concertation que les détails de la gestion de la pénurie de moyens matériels et humains, et de ceux des réformes dont nous avons largement alerté sur leur toxicité.
Le syndicat majoritaire des perdirs plaide pour toujours plus d'autonomie, ce que je comprends comme "si on fait chef, c'est pour cheffer, pas pour faire la courroie de transmission" ; l'insistance porte moins sur les pouvoirs du chef que sur les compétences du CA, mais enfin un CA bien préparé, concrètement, c'est pas un lieu de débat.
Les syndicats d'enseignants sont plusieurs à s'y opposer, soit en voulant maintenir au maximum le cadrage national pour éviter l'éparpillement et la concurrence entre établissements, soit parce que moins les chefs ont de pouvoir, plus les enseignants en ont.
En ce qui me concerne, je suis assez partagé, pour une raison très concrète : je n'ai pas confiance en tous mes collègues pour assurer. Contrairement à ce qui est souvent prétendu ici, il n'y a pas de formatage à l'entrée, et les valeurs partagées ne sont pas si nombreuses ; je ressors parfois effaré et en colère d'échanges avec des collègues, en me demandant comment on peut laisser exercer une personne au QI ou aux principes si faibles (et ils se disent la même chose à mon propos).
Ce n'est jamais que l'autre nom du "bulletin trimestriel" donc on n'imprime ni plus ni moins qu'avant...amalricu a écrit:Ce bilan périodique est le fantasme d'une administration bureaucratique qui produit du papier que personne ne lira jamais. Par pudeur, nous éviterons d'évoquer le bilan carbone si d'aventure les professeurs l'appliquaient de A à Z....
Quant aux "éléments du programme travaillés", l'idée de départ était surtout de les faire figurer sur le LSU - auquel peu ont accès et que personne ne regarde donc c'est un beau raté.
Quand bien même ça fonctionnerait, c'était censé être la réponse au problème posé par la possibilité de travailler le programme de cycle dans l'ordre voulu au sein des trois années, et donc de garder la trace de ce que chaque élève avait vu... ce qui ne résout pas la difficulté lors d'un changement d'établissement.
Donc on s'en soucie de moins en moins, je ne demande plus aux enseignants de le faire, certains continuent, voilà...
- CathEnchanteur
pogonophile a écrit:Fesseur Pro a écrit:Pogonophile, vous êtes "obligés" de programmer des réunions ?
Obligation d'un quota ?
Peut-on imaginer une année sans aucune réunion ? ( hors CA, conseils de classe bien sûr )
Avez-vous des comptes à rendre quant à l'organisation de ces réunions ou êtes-vous libres d'en faire autant que vous voulez ou pas du tout ?
Non pas spécialement, enfin il y a un bon nombre incompressible de réunion d'instances (CA, CVC/CVL, etc.) et celles nécessaires liées à des situations particulières (ESS, commission éducative, etc.), et puis ensuite toutes celles plus spécifiques et à notre initiative, sur l'orientation, sur tel projet de liaison inter-degrés, sur un problème de climat...
Donc il n'y a pas de quota ni de décompte. En revanche, on nous demande d'organiser ou de mettre en place, et sans se réunir c'est compliqué.
Mais comment tout cela se passait-il avant ?
- KimberliteExpert
Merci pour vos réponses à ma question un peu digressive. Chez nous, au départ, on nous a demandé de remplir le truc. Première fois: j'ai noté honnêtement chaque chose travaillée (sans utiliser les propositions merdiques de pronote). Puis on nous a demandé d'utiliser les propositions de pronote. Comme on fait des choses très variées en SVT, et qu'on ne pouvait pas être aussi synthétique qu'en remplissant soi-même, j'avais réussi à cocher (sérieusement, hein!) une bonne dizaine de compétences (bon, j'avoue, j'ai fait ça sérieusement, mais en me disant qu'on nous demandait vraiment n'importe quoi). Episode suivant: on nous demande de ne mettre que 5 éléments maximum. Et là, ben ça ne ressemble plus à rien, car on ne peut pas mettre la moitié des trucs travaillés, et ce n'est pas du tout informatif (en gros, on fait tout le temps la même chose: analyser des documents, faire des représentations, raisonner, manipuler, émettre des hypothèses...).
Mais on nous a encore rappelé cette année qu'il faudrait remplir ça dans le bulletin (lors d'une réunion obligatoire, mais pas obligatoire: en gros, on nous a dit qu'il fallait y aller, puis on nous a dit que ceux qui avaient des obligations n'étaient pas obligés de venir, puis on nous a à nouveau rappelé qu'il fallait venir...).
Personnellement, un truc que je n'aime pas avec les réunions, c'est lorsqu'il n'est pas clair si c'est obligatoire... de plus, c'est rageant quand, lorsqu'on s'y rend, on se rend compte qu'on aurait pu y échapper, ou on réalise que certains sont venus mais se sont discrètement éclipsés (bon, j'avoue avoir suivi le mouvement lors de formations à la réforme où on devait terminer par des ateliers... personne n'était motivé, on a vite conclus que c'était bon, et hop, adios amigos...).
Le truc que je déteste aussi, c'est quand une réunion avec beaucoup de participants part en discussions entre personnes: l'intervenant principal répond à une personne proche de lui, sans parler assez fort... personne n'entend, tout le monde se met à parler au voisin... j'ai toujours l'impression que l'intervenant principal me manque de respect, ceux qui se mettent à parler en plus me gênent... et on perd tous notre temps.
Mais on nous a encore rappelé cette année qu'il faudrait remplir ça dans le bulletin (lors d'une réunion obligatoire, mais pas obligatoire: en gros, on nous a dit qu'il fallait y aller, puis on nous a dit que ceux qui avaient des obligations n'étaient pas obligés de venir, puis on nous a à nouveau rappelé qu'il fallait venir...).
Personnellement, un truc que je n'aime pas avec les réunions, c'est lorsqu'il n'est pas clair si c'est obligatoire... de plus, c'est rageant quand, lorsqu'on s'y rend, on se rend compte qu'on aurait pu y échapper, ou on réalise que certains sont venus mais se sont discrètement éclipsés (bon, j'avoue avoir suivi le mouvement lors de formations à la réforme où on devait terminer par des ateliers... personne n'était motivé, on a vite conclus que c'était bon, et hop, adios amigos...).
Le truc que je déteste aussi, c'est quand une réunion avec beaucoup de participants part en discussions entre personnes: l'intervenant principal répond à une personne proche de lui, sans parler assez fort... personne n'entend, tout le monde se met à parler au voisin... j'ai toujours l'impression que l'intervenant principal me manque de respect, ceux qui se mettent à parler en plus me gênent... et on perd tous notre temps.
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- Spoiler:
- CassiusNiveau 6
Lefteris a écrit:Le management dans la FP est un pendant de la perte de direction générale, du localisme. Comme l'ont fait remarquer un certain nombre d'intervenants, il y a inflation de réunions par rapport à,une vingtaine d'années.Pourquoi ? Parce que l'éducation est de moins en moins nationale,comme d'autres secteurs, qu'on y décide localement -ou qu'on fait semblant - des tas de "machins" au lieu de s'en tenir à un projet commun et de "diriger" (ce qui suppose une direction, un sens ...) selon des principes, des textes, des statuts. Cherche bien le mot diriger dans les méthodes de management ou les formations FP. Il apparaît aussi rarement qu'un trèfle à quatre feuilles.Le mot "pilotage", en revanche, fait florès.
Merci pour cette mise au point. Si c'est dehors des 1607 heures, je n'y vais pas ou alors il faut payer ces heures sup.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Nous ne sommes pas soumis aux 1607h.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- User17095Érudit
Fires of Pompeii a écrit:Nous ne sommes pas soumis aux 1607h.
Oui et non : en théorie oui, comme tous les fonctionnaires, en pratique le compte n'est pas vraiment possible.
Pour les PE, le problème est résolu avec le paquet de 108h à faire en réunions, formations, accueil et autre ; pour le second degré il n'y a pas d'équivalent.
- roxanneOracle
Je suis dans un gros lycée, cité scolaire même avec un LEP associé. Les grandes réunions plénières étaient rares, il y en a eu un peu plus depuis la réforme forcément. Le proviseur fait aussi des réunions plus ciblées, ou par équipes pédagogiques ce qui permet de pouvoir discuter.
Au collège, on en avait pas mal (et encore ce n'était rien par rapport à ce qu'ils ont maintenant avec une CDE très particulière), surtout en fin d'année. On était un assez gros collège , avec plus de 80 profs. Je détestais ces réunions qui étaient le règne des grandes gueules, ça hurlait, des noms d'oiseaux volaient même parfois. (la CDE était faible avec les fortes gueules et évidemment forte avec les plus faibles+ accointances personnelles entre certains collègues et l'adjointe) . Je suis partie un jour parce que ça gueulait trop. Après, il y a eu un semblant de démocratie avec une parole un peu plus distribuée, mais bon, rien de bien constructif n'en sortait, il y avait trop de disparités entre les "pédagogistes pro Projets " et les autres , les ringards qui "jouissaient quand ils mettaient des mauvaises notes" (propos gueulé par une des GG qui me visait particulièrement, une des nombreuses anecdotes pour vous donner le ton de l'ambiance).
Au collège, on en avait pas mal (et encore ce n'était rien par rapport à ce qu'ils ont maintenant avec une CDE très particulière), surtout en fin d'année. On était un assez gros collège , avec plus de 80 profs. Je détestais ces réunions qui étaient le règne des grandes gueules, ça hurlait, des noms d'oiseaux volaient même parfois. (la CDE était faible avec les fortes gueules et évidemment forte avec les plus faibles+ accointances personnelles entre certains collègues et l'adjointe) . Je suis partie un jour parce que ça gueulait trop. Après, il y a eu un semblant de démocratie avec une parole un peu plus distribuée, mais bon, rien de bien constructif n'en sortait, il y avait trop de disparités entre les "pédagogistes pro Projets " et les autres , les ringards qui "jouissaient quand ils mettaient des mauvaises notes" (propos gueulé par une des GG qui me visait particulièrement, une des nombreuses anecdotes pour vous donner le ton de l'ambiance).
- Fires of PompeiiGuide spirituel
pogonophile a écrit:Fires of Pompeii a écrit:Nous ne sommes pas soumis aux 1607h.
Oui et non : en théorie oui, comme tous les fonctionnaires, en pratique le compte n'est pas vraiment possible.
Pour les PE, le problème est résolu avec le paquet de 108h à faire en réunions, formations, accueil et autre ; pour le second degré il n'y a pas d'équivalent.
Ce qui nous différencie des autres, ce sont nos ORS, de 15 et 18h, qui sont pour le moment la seule limite faisant foi. Le reste ? Ce sont les "missions liées" mais on ne peut pas "combler" de "missions liées" jusqu'à 1607h au titre du décret que tu as certainement en tête.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- CassiusNiveau 6
pogonophile a écrit:Pour les PE, le problème est résolu avec le paquet de 108h à faire en réunions, formations, accueil et autre ; pour le second degré il n'y a pas d'équivalent.
108h sur les 27h par semaine des PE. Etonnant que l'équivalent n'existe pas pour les 18h ou les 15h.
- Pat BÉrudit
J'ai débuté dans un petit collège où beaucoup de choses (tout?) étaient décidées sur un mode consensuel au sein de réunions mensuelles entre la direction et tous les enseignants (ou presque, on n'y venait pas si on avait un empêchement). C'était faisable parce qu'on était moins de 20, l'ambiance était très bonne, on ne l'a jamais vécu comme de la réunionnite, on était efficace et on prenait vraiment les décisions ensemble (ce n'était pas une chambre d'enregistrement de décisions antérieures).
Ensuite, avec la dégradation des conditions de travail, les classes plus difficiles, les PPS, PAP, PPRE et autres, on a eu de moins en moins de motivation pour continuer ce fonctionnement, et un changement de direction calamiteux nous a fait renoncer définitivement (le nouveau CDE ne souhaitait clairement pas nous donner la moindre place décisionnaire... et en deux ans, la moitié de l'équipe autrefois soudée a demandé sa mut').
Depuis, ayant vécu comme tout le monde dans des établissements où les réunions étaient longues, inutiles (permettant juste de râler en direct contre des décisions de toute façon déjà prise et juste amendables à la marge... et encore, devant toute l'équipe, très peu osent râler comme ils le font en-dehors, donc le cde imagine que les gens sont d'accord et peut entériner), je suis devenue méfiante vis-à-vis des tendances à la réunionnite...
Et pourtant, une réunion bien gérée, avec un ordre du jour précis (et considéré comme utile), et un bon animateur pour stopper les digressions, ça fonctionne bien.
Edit :
Ensuite, avec la dégradation des conditions de travail, les classes plus difficiles, les PPS, PAP, PPRE et autres, on a eu de moins en moins de motivation pour continuer ce fonctionnement, et un changement de direction calamiteux nous a fait renoncer définitivement (le nouveau CDE ne souhaitait clairement pas nous donner la moindre place décisionnaire... et en deux ans, la moitié de l'équipe autrefois soudée a demandé sa mut').
Depuis, ayant vécu comme tout le monde dans des établissements où les réunions étaient longues, inutiles (permettant juste de râler en direct contre des décisions de toute façon déjà prise et juste amendables à la marge... et encore, devant toute l'équipe, très peu osent râler comme ils le font en-dehors, donc le cde imagine que les gens sont d'accord et peut entériner), je suis devenue méfiante vis-à-vis des tendances à la réunionnite...
Et pourtant, une réunion bien gérée, avec un ordre du jour précis (et considéré comme utile), et un bon animateur pour stopper les digressions, ça fonctionne bien.
Edit :
Heu, faut pas aller inventer n'importe quoi... ça a été mise en place lorsqu'on a réduit la semaine de travail des profs des écoles lors du passage à la semaine de 4 jours (parce qu'on allait quand même pas les payer autant pour moins d'heure, tu imagines?)Cassius a écrit:pogonophile a écrit:Pour les PE, le problème est résolu avec le paquet de 108h à faire en réunions, formations, accueil et autre ; pour le second degré il n'y a pas d'équivalent.
108h sur les 27h par semaine des PE. Etonnant que l'équivalent n'existe pas pour les 18h ou les 15h.
- Fesseur ProGuide spirituel
Merci de ta réponse.pogonophile a écrit:Fesseur Pro a écrit:Pogonophile, vous êtes "obligés" de programmer des réunions ?
Obligation d'un quota ?
Peut-on imaginer une année sans aucune réunion ? ( hors CA, conseils de classe bien sûr )
Avez-vous des comptes à rendre quant à l'organisation de ces réunions ou êtes-vous libres d'en faire autant que vous voulez ou pas du tout ?
Non pas spécialement, enfin il y a un bon nombre incompressible de réunion d'instances (CA, CVC/CVL, etc.) et celles nécessaires liées à des situations particulières (ESS, commission éducative, etc.), et puis ensuite toutes celles plus spécifiques et à notre initiative, sur l'orientation, sur tel projet de liaison inter-degrés, sur un problème de climat...
Donc il n'y a pas de quota ni de décompte. En revanche, on nous demande d'organiser ou de mettre en place, et sans se réunir c'est compliqué.
Ces réunions non obligatoires dépendent donc entièrement de la volonté des CDE, d'où la variété en nombre et durée selon les établissements.
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Pourvu que ça dure...
- CassiusNiveau 6
Pat B a écrit:Heu, faut pas aller inventer n'importe quoi... ça a été mise en place lorsqu'on a réduit la semaine de travail des profs des écoles lors du passage à la semaine de 4 jours (parce qu'on allait quand même pas les payer autant pour moins d'heure, tu imagines?)Cassius a écrit:pogonophile a écrit:Pour les PE, le problème est résolu avec le paquet de 108h à faire en réunions, formations, accueil et autre ; pour le second degré il n'y a pas d'équivalent.
108h sur les 27h par semaine des PE. Etonnant que l'équivalent n'existe pas pour les 18h ou les 15h.
Donc les 3h dégagées ont été transformées en 108h de réunions et formations. Mais elles sont bien dans les 27h des PE. Pourquoi ne pas prendre les temps de réunions et formations sur les 18h?
- CathEnchanteur
roxanne a écrit:Je suis dans un gros lycée, cité scolaire même avec un LEP associé. Les grandes réunions plénières étaient rares, il y en a eu un peu plus depuis la réforme forcément. Le proviseur fait aussi des réunions plus ciblées, ou par équipes pédagogiques ce qui permet de pouvoir discuter.
Au collège, on en avait pas mal (et encore ce n'était rien par rapport à ce qu'ils ont maintenant avec une CDE très particulière), surtout en fin d'année. On était un assez gros collège , avec plus de 80 profs. Je détestais ces réunions qui étaient le règne des grandes gueules, ça hurlait, des noms d'oiseaux volaient même parfois. (la CDE était faible avec les fortes gueules et évidemment forte avec les plus faibles+ accointances personnelles entre certains collègues et l'adjointe) . Je suis partie un jour parce que ça gueulait trop. Après, il y a eu un semblant de démocratie avec une parole un peu plus distribuée, mais bon, rien de bien constructif n'en sortait, il y avait trop de disparités entre les "pédagogistes pro Projets " et les autres , les ringards qui "jouissaient quand ils mettaient des mauvaises notes" (propos gueulé par une des GG qui me visait particulièrement, une des nombreuses anecdotes pour vous donner le ton de l'ambiance).
Un LP Roxanne, un LP !
L'appellation a changé en 1988, je crois...
- Pourquoi 3,14159Expert
J'ai commencé en LEM … sans aucune réunion.
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"Placez votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille une heure et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. " (Albert Einstein).
- LagomorpheFidèle du forum
Cassius a écrit:Pat B a écrit:Heu, faut pas aller inventer n'importe quoi... ça a été mise en place lorsqu'on a réduit la semaine de travail des profs des écoles lors du passage à la semaine de 4 jours (parce qu'on allait quand même pas les payer autant pour moins d'heure, tu imagines?)Cassius a écrit:pogonophile a écrit:Pour les PE, le problème est résolu avec le paquet de 108h à faire en réunions, formations, accueil et autre ; pour le second degré il n'y a pas d'équivalent.
108h sur les 27h par semaine des PE. Etonnant que l'équivalent n'existe pas pour les 18h ou les 15h.
Donc les 3h dégagées ont été transformées en 108h de réunions et formations. Mais elles sont bien dans les 27h des PE. Pourquoi ne pas prendre les temps de réunions et formations sur les 18h?
Parce que les PE que je connais m'ont bien expliqué à quel point cette histoire de 108h est une grosse arnaque: c'est un "forfait fourre-tout" qui couvre tout en n'importe quoi (accueil, formations, réunions et autres, comme indiqué par Pogonophile), il n'y a aucun décompte. On pourrait croire que c'est à leur avantage (on n'irait pas aller les chercher en fin d'année pour qu'ils fassent la 108ème heure du forfait), mais tous ceux que je connais m'expliquent que, s'ils s'amusaient à compter, le forfait serait épuisé au bout de trois mois.
- Isis39Enchanteur
C'est donc comme les IMP !Lagomorphe a écrit:Cassius a écrit:Pat B a écrit:Heu, faut pas aller inventer n'importe quoi... ça a été mise en place lorsqu'on a réduit la semaine de travail des profs des écoles lors du passage à la semaine de 4 jours (parce qu'on allait quand même pas les payer autant pour moins d'heure, tu imagines?)Cassius a écrit:
108h sur les 27h par semaine des PE. Etonnant que l'équivalent n'existe pas pour les 18h ou les 15h.
Donc les 3h dégagées ont été transformées en 108h de réunions et formations. Mais elles sont bien dans les 27h des PE. Pourquoi ne pas prendre les temps de réunions et formations sur les 18h?
Parce que les PE que je connais m'ont bien expliqué à quel point cette histoire de 108h est une grosse arnaque: c'est un "forfait fourre-tout" qui couvre tout en n'importe quoi (accueil, formations, réunions et autres, comme indiqué par Pogonophile), il n'y a aucun décompte. On pourrait croire que c'est à leur avantage (on n'irait pas aller les chercher en fin d'année pour qu'ils fassent la 108ème heure du forfait), mais tous ceux que je connais m'expliquent que, s'ils s'amusaient à compter, le forfait serait épuisé au bout de trois mois.
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