- User10669Niveau 5
C'est bien plus complexe que cela.
En tout cas, le jour où mon psy m'appelle "Asperger", je me casse en courant.
En tout cas, le jour où mon psy m'appelle "Asperger", je me casse en courant.
- ArverneGrand sage
Quoique les élèves fassent pendant l'intercours avec leur smartphone, je trouve qu'ils ressemblent vraiment à une bande de moutons de tous consulter frénétiquement leur portable comme si leur vie en dépendait. Sérieusement, on ne peut pas faire une pause de 3 mn pour discuter tranquille avec ses camarades, sans consulter ses dernières notifications ? Ils ne se parlent presque même plus.Ascagne a écrit:Sauf que ça ne revient pas forcément à faire le mouton, car rien ne dit qu'absolument tous les élèves utilisent strictement de la même façon le smartphone à ces occasions (même si pour des raisons déjà évoquées plus haut, ça peut tout de même arriver).Arverne a écrit:A 15 ans, alors que tous les élèves sortent leur portable de la poche à peine franchi le seuil, aux intercours et aux récrés, il faut avoir une sacrée personnalité pour ne pas faire le mouton.
Rien ne m'aurait plus agacé, quand j'étais lycéen, si on m'avait dit : "Oh la la, tu es souvent devant ton ordinateur, tu devrais penser à faire des choses plus constructives que de jouer à des jeux vidéo." J'aurais tout de suite répondu : "Il est vrai qu'il m'arrive de jouer, mais bon, à côté de ça, j'ai écrit des centaines d'articles sur Wikipédia."
- barègesÉrudit
Sur le thème de ce sujet, pour ceux qui ont Netflix, un documentaire donne la parole aux "inventeurs repentis". Il est longuement chroniqué sur le site de France Info, avec des réserves : peu de contextualisation, et des insertions de fiction assez grossière d'après la journaliste.
https://www.francetvinfo.fr/culture/series/netflix/derriere-nos-ecrans-de-fumee-le-documentaire-qui-va-peut-etre-vous-sevrer-des-reseaux-sociaux_4115743.html
Extraits de la critique :
https://www.francetvinfo.fr/culture/series/netflix/derriere-nos-ecrans-de-fumee-le-documentaire-qui-va-peut-etre-vous-sevrer-des-reseaux-sociaux_4115743.html
Extraits de la critique :
Ils sont ainsi une quinzaine à se relayer pour décrypter le modèle économique de Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, Google et tant d'autres. L'objectif : alerter sur les effets de la dépendance aux smartphones, qu'ils comparent à une "tétine numérique". Rien de nouveau. Sauf que cette fois, le message est porté par d'anciens cadres dirigeants, ingénieurs ou fondateurs de ces services, qui semblent lancer un cri d'alarme, dans ce documentaire choc, qui soulève beaucoup de problèmes, sans toutefois apporter de solution.
Qu'il s'agisse de la polarisation des débats dans nos démocraties, de l'augmentation exponentielle des hospitalisations pour automutilation, ou des suicides chez les adolescentes américaines, tout serait de la faute des réseaux sociaux ? La réalité est un peu plus complexe et le documentaire manque cruellement de contre-point et de contextualisation historique. Comme le rappelle le site américain The Verge (en anglais), "il est choquant de constater à quel point l'idée que les réseaux sociaux sont les uniques responsables de tous les maux de notre société plaise à autant de personnes". Car le documentaire cartonne. Depuis sa mise en ligne, il se classe dans de nombreux pays (dont la France et les Etats-Unis) parmi les dix contenus les plus vus sur Netflix.
On peut également s'interroger sur ce qui pousse ces anciens cadres et ingénieurs qui avaient vendu leurs âmes au dieu de la tech à se repentir ainsi. Dans un texte publié par The Conversationalist (en anglais), l'essayiste irlandaise Maria Farrell les compare au fils prodigue de l'Évangile selon saint Luc, pour leur côté "j'étais perdu, mais je suis retrouvé". Tous ces ex-employés donnent l'impression d'avoir enfin vu la lumière. Comme Justin Rosenstein, qui a contribué à créer le bouton "J'aime", dont il assure qu'il était destiné à "favoriser l'optimisme et l'amour dans le monde".
- Ajonc35Sage
https://reporterre.net/A-la-maison-comme-a-l-ecole-les-ecrans-sont-une-catastrophe
" En moyenne, les élèves qui commencent leur scolarité ces jours- ci passent trois plus de temps sur les écrans qu'il y a 10 ans.[ ...] De plus en plus d'enseignants déplorent l'augmentation du nombre d'enfants incapables de se concentrer en classe,etc."
Un long article, de mon point de vue, intéressant et qui balaie large.
" En moyenne, les élèves qui commencent leur scolarité ces jours- ci passent trois plus de temps sur les écrans qu'il y a 10 ans.[ ...] De plus en plus d'enseignants déplorent l'augmentation du nombre d'enfants incapables de se concentrer en classe,etc."
Un long article, de mon point de vue, intéressant et qui balaie large.
- ProtonExpert
J’étais accro à la gameboy petit, à accro la ps, puis à l’ordi. Oulala je dois être un décérébré…
Franchement a part ressasser les mêmes discours, ces articles n’apportent rien.
Tout ce qui est excessif est mauvais. Même un médicament qui peut te sauver peut te tuer avec un surdosage.
Pareil pour les écrans. Aux parents de contrôler et d’éduquer leurs enfants. Le fond du problème est la. Pas le téléphone en lui-même.
Ma mère coupait la télé quand elle pensait que j’avais regardé suffisamment de dessins animés. Mon père pestait régulièrement en me voyant devant l’ordi le we …
C’est sur que si tu ne dis rien à ton enfant et que tu le laisses jouer sur ton tel depuis sa naissance, ton enfant risque de ne pas avoir la lumière à tous les étages.
Dingue.
Franchement a part ressasser les mêmes discours, ces articles n’apportent rien.
Tout ce qui est excessif est mauvais. Même un médicament qui peut te sauver peut te tuer avec un surdosage.
Pareil pour les écrans. Aux parents de contrôler et d’éduquer leurs enfants. Le fond du problème est la. Pas le téléphone en lui-même.
Ma mère coupait la télé quand elle pensait que j’avais regardé suffisamment de dessins animés. Mon père pestait régulièrement en me voyant devant l’ordi le we …
C’est sur que si tu ne dis rien à ton enfant et que tu le laisses jouer sur ton tel depuis sa naissance, ton enfant risque de ne pas avoir la lumière à tous les étages.
Dingue.
- Ajonc35Sage
Je suis bien d'accord. Le problème n'est pas l'outil mais ce qu'on en fait. Cependant les écrans sont désormais partout et sont multiples y compris dans les chambres d'enfants jeunes.Proton a écrit:J’étais accro à la gameboy petit, à accro la ps, puis à l’ordi. Oulala je dois être un décérébré…
Franchement a part ressasser les mêmes discours, ces articles n’apportent rien.
Tout ce qui est excessif est mauvais. Même un médicament qui peut te sauver peut te tuer avec un surdosage.
Pareil pour les écrans. Aux parents de contrôler et d’éduquer leurs enfants. Le fond du problème est la. Pas le téléphone en lui-même.
Ma mère coupait la télé quand elle pensait que j’avais regardé suffisamment de dessins animés. Mon père pestait régulièrement en me voyant devant l’ordi le we …
C’est sur que si tu ne dis rien à ton enfant et que tu le laisses jouer sur ton tel depuis sa naissance, ton enfant risque de ne pas avoir la lumière à tous les étages.
Dingue.
A l'école, on nous impose de plus en plus le livre numérique et un élève est donc de plus en plus exposé et je ne parle pas de l'ENT qui le suit à la maison.
- DesolationRowEmpereur
Mouais. Je ne me souviens pas avoir vu de gosses, dans mon enfance, sur leur gameboy 24/24 dans la rue, à l'arrêt de bus, à table au restaurant, partout en fait. Je veux bien croire que les parents d'aujourd'hui sont encore plus nuls que ceux d'hier, mais je crois aussi que ces saletés de smartphone et la connexion constante, partout, ont une spécificité qu'il est naïf de nier. Le monde irait beaucoup mieux sans ces outils de malheur, sans l'internet partout à tout moment et à toute vitesse. Ça fabrique des débiles à la chaîne d'une manière que ni la playstation, ni la gameboy ni rien auparavant ne pouvaient prétendre égaler.
- *Ombre*Grand sage
Le problème est surtout les concepteurs de jeux, applications et autres bizenesses numériques qui utilisent cyniquement les recherches en psychologie pour rendre ces jeux et applications addictifs. Et que les jeunes au cerveau encore très malléables sont particulièrement sensibles à cette addiction.
Balayer ainsi le problème du revers de la main, voire le nier comme s'il s'agissait seulement de vieilles lunes de vieux réacs, c'est être bien mal informé et coupé des réalités.
Sans même entrer dans la caricature du parent qui se décharge de la nécessité d'éduquer en s'en remettant aux écrans, j'ai raconté ici comment l'école a remis une tablette non bridée entre les mains de mon fils, jusque là relativement préservé, et tous les problèmes qui ont suivi (ruses pour emporter la tablette dans sa chambre le soir malgré l'interdiction, jeux en ligne jusqu'à pas d'heure, difficulté à contrôler l'usage de la tablette même en journée puisque "c'est pour l'école", "j'en ai besoin pour mes devoirs"...) jusqu'à ce que je pète les plombs et que je ramène la tablette au chef d'établissement en disant que ça perturbait notre éducation et notre vie de famille et que je ne voulais plus voir ça chez moi, rien à faire de leurs choix pédagogiques et du tout numérique pour les manuels.
Alors comparer cela à la gameboy, c'est complètement à côté de la plaque.
Balayer ainsi le problème du revers de la main, voire le nier comme s'il s'agissait seulement de vieilles lunes de vieux réacs, c'est être bien mal informé et coupé des réalités.
Sans même entrer dans la caricature du parent qui se décharge de la nécessité d'éduquer en s'en remettant aux écrans, j'ai raconté ici comment l'école a remis une tablette non bridée entre les mains de mon fils, jusque là relativement préservé, et tous les problèmes qui ont suivi (ruses pour emporter la tablette dans sa chambre le soir malgré l'interdiction, jeux en ligne jusqu'à pas d'heure, difficulté à contrôler l'usage de la tablette même en journée puisque "c'est pour l'école", "j'en ai besoin pour mes devoirs"...) jusqu'à ce que je pète les plombs et que je ramène la tablette au chef d'établissement en disant que ça perturbait notre éducation et notre vie de famille et que je ne voulais plus voir ça chez moi, rien à faire de leurs choix pédagogiques et du tout numérique pour les manuels.
Alors comparer cela à la gameboy, c'est complètement à côté de la plaque.
- *Ombre*Grand sage
Tiens, Proton, tu pourrais méditer ce passage :
« Tout dépend comment on s’en sert », « il suffit d’être raisonnable ». Derrière ces expressions, assenées par des experts du « bon usage » du numérique, la responsabilité écrasante de ces firmes est transférée aux parents, et plus particulièrement aux parents des classes populaires. Car de la même manière que la bourgeoisie s’est détournée de la malbouffe, elle apprend aujourd’hui à préserver ses enfants des écrans après les avoir utilisés pendant vingt ans comme marqueur social [2] Les familles les plus pauvres, inondées de pub et privées de nature, dépourvues des moyens de rivaliser avec YouTube et Fortnite par des sorties et des loisirs, sont massivement victimes de la misère addictive du high tech. Non seulement leurs enfants sont les premiers touchés, mais les parents sont désignés comme les principaux coupables. Comme pour les problèmes d’obésité et de surpoids (qui touche maintenant plus d’un tiers des jeunes enfants en France [3]), la violence de l’intoxication de masse est recyclée en violence de classe [4].
- Ajonc35Sage
Je pense que c'est à Proton que tu écris.*Ombre* a écrit:Tiens, Pontorson, tu pourrais méditer ce passage :
« Tout dépend comment on s’en sert », « il suffit d’être raisonnable ». Derrière ces expressions, assenées par des experts du « bon usage » du numérique, la responsabilité écrasante de ces firmes est transférée aux parents, et plus particulièrement aux parents des classes populaires. Car de la même manière que la bourgeoisie s’est détournée de la malbouffe, elle apprend aujourd’hui à préserver ses enfants des écrans après les avoir utilisés pendant vingt ans comme marqueur social [2] Les familles les plus pauvres, inondées de pub et privées de nature, dépourvues des moyens de rivaliser avec YouTube et Fortnite par des sorties et des loisirs, sont massivement victimes de la misère addictive du high tech. Non seulement leurs enfants sont les premiers touchés, mais les parents sont désignés comme les principaux coupables. Comme pour les problèmes d’obésité et de surpoids (qui touche maintenant plus d’un tiers des jeunes enfants en France [3]), la violence de l’intoxication de masse est recyclée en violence de classe [4].
- tAoKHabitué du forum
A la réunion de rentrée de 6ème, la PP nous informe que l'enfant doit lui-même se connecter sur Pronote tous les soirs, et qu'il pourra lui être autorisé l'utilisation de son portable en classe pour certaines activités mathématiques.
L'école se rend complice de cette addiction aux écrans dès le plus jeune âge.
Lorsque l'infime minorité de parents a osé répondre : "notre enfant n'a pas de portable", la réponse a été : "ah bah ouais mais bon ... on s'arrangera". Où comment faire passer certaines personnes pour des mauvais parents au yeux de tous, y compris de nos propres enfants.
On n'est pas sortis de la m****.
L'école se rend complice de cette addiction aux écrans dès le plus jeune âge.
Lorsque l'infime minorité de parents a osé répondre : "notre enfant n'a pas de portable", la réponse a été : "ah bah ouais mais bon ... on s'arrangera". Où comment faire passer certaines personnes pour des mauvais parents au yeux de tous, y compris de nos propres enfants.
On n'est pas sortis de la m****.
- MitcindyNiveau 10
Je ne sais pas si les écrans rendent plus débiles mais ce qui est certain, c'est qu'ils ne facilitent pas les rapports sociaux (les vrais).
Je viens de finir une étude qui dit que les écrans sont mauvais pour la mémoire à court terme ainsi que pour la concentration et l'imagination (on s'en doutait).
Après, tout dépend de ce qu'on fait dessus. Je connais plusieurs jeunes qui passent pas mal de temps dessus (plusieurs heures par jour) mais que cela n'empêche ni de sortir au musée, ni d'être premiers de classe.
Je viens de finir une étude qui dit que les écrans sont mauvais pour la mémoire à court terme ainsi que pour la concentration et l'imagination (on s'en doutait).
Après, tout dépend de ce qu'on fait dessus. Je connais plusieurs jeunes qui passent pas mal de temps dessus (plusieurs heures par jour) mais que cela n'empêche ni de sortir au musée, ni d'être premiers de classe.
- berzekoNiveau 8
Cela fait surtout perdre l'attention très facilement. Entre écouter/écrire et se laisser guider par une bête vidéo il y a un monde gigantesque. De manière générale, cela fait perdre de la concentration, habitue très mal à avoir toujours quelque chose en main, de répondre de suite (donc dispo immédiatement), donne envie de regarder dessus à la moindre seconde d'accalmie ect... que du négatif en somme. Et ils ne sont pas plus doués avec le "numérique" pour autant. Pas capable de faire une recherche correcte sur Google pour un travail, aucune idée de comment régler un bête souci en informatique ...
- TailleventFidèle du forum
Je ne suis pas sûr qu'il y ait une différence de nature. Je dirais plutôt de degré, dans des proportions massives. J'aurais tendance à penser que c'est les mécanismes addictogènes portés par ces outils qui sont beaucoup plus fort (et pour cause, ils sont volontairement construits, ce qui n'était pas, me semble-t-il, le cas il y a une vingtaine d'années).DesolationRow a écrit:Mouais. Je ne me souviens pas avoir vu de gosses, dans mon enfance, sur leur gameboy 24/24 dans la rue, à l'arrêt de bus, à table au restaurant, partout en fait. Je veux bien croire que les parents d'aujourd'hui sont encore plus nuls que ceux d'hier, mais je crois aussi que ces saletés de smartphone et la connexion constante, partout, ont une spécificité qu'il est naïf de nier. Le monde irait beaucoup mieux sans ces outils de malheur, sans l'internet partout à tout moment et à toute vitesse. Ça fabrique des débiles à la chaîne d'une manière que ni la playstation, ni la gameboy ni rien auparavant ne pouvaient prétendre égaler.
Malheureusement, c'est comme pour toutes les addictions : il y a évidemment des contre-exemples mais cela reste des cas individuels, qui n’infirment pas la règle générale. Il y a des terreaux plus ou moins fertiles à ce genre de problème, qui sont multifactoriels : biologiques, éducatifs, culturels... Donc j'aurais tendance à dire qu'effectivement, on ne fait pas tous la même chose dessus mais je n'oserais pas dire que "ça dépend" de ça : c'est plutôt le résultat que la cause.Mitcindy a écrit:Après, tout dépend de ce qu'on fait dessus. Je connais plusieurs jeunes qui passent pas mal de temps dessus (plusieurs heures par jour) mais que cela n'empêche ni de sortir au musée, ni d'être premiers de classe.
- IphigénieProphète
Personnellement ce qui me frappe dans l'utilisation des écrans c'est l'enfermement dans un "milieu" dont on peut ne plus sortir : les algortythmes qui ciblent les pubs, les achats, les musiques, les séries, les recherches, les contacts, etc et qui renvoient d'autres liens en permanence dans les mêmes milieux me paraissent monstrueux: l'homme y est calculé en une seule dimension, éternellement reproduite: en somme, ce que les grecs appellent l'idiotie, si je ne m'abuse...
- e-WandererGrand sage
Je sors d'une réunion à la fac où un professeur de médecine nous a livré des statistiques édifiantes : dans notre académie, un élève de collège passe EN MOYENNE 4 heures par jour devant son smartphone, ça passe à 5 h au lycée et 6 h à l'université !!!
_________________
« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- Fesseur ProGuide spirituel
J'aurais dit davantage en moyenne pour un collégien.
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Pourvu que ça dure...
- TrucOuBiduleHabitué du forum
*Ombre* a écrit:Tiens, Proton, tu pourrais méditer ce passage :
« Tout dépend comment on s’en sert », « il suffit d’être raisonnable ». Derrière ces expressions, assenées par des experts du « bon usage » du numérique, la responsabilité écrasante de ces firmes est transférée aux parents, et plus particulièrement aux parents des classes populaires. Car de la même manière que la bourgeoisie s’est détournée de la malbouffe, elle apprend aujourd’hui à préserver ses enfants des écrans après les avoir utilisés pendant vingt ans comme marqueur social [2] Les familles les plus pauvres, inondées de pub et privées de nature, dépourvues des moyens de rivaliser avec YouTube et Fortnite par des sorties et des loisirs, sont massivement victimes de la misère addictive du high tech. Non seulement leurs enfants sont les premiers touchés, mais les parents sont désignés comme les principaux coupables. Comme pour les problèmes d’obésité et de surpoids (qui touche maintenant plus d’un tiers des jeunes enfants en France [3]), la violence de l’intoxication de masse est recyclée en violence de classe [4].
Mais c'est qu'il y a le marché de la "EdTech" à développer...!?!!!tAoK a écrit:A la réunion de rentrée de 6ème, la PP nous informe que l'enfant doit lui-même se connecter sur Pronote tous les soirs, et qu'il pourra lui être autorisé l'utilisation de son portable en classe pour certaines activités mathématiques.
L'école se rend complice de cette addiction aux écrans dès le plus jeune âge.
Lorsque l'infime minorité de parents a osé répondre : "notre enfant n'a pas de portable", la réponse a été : "ah bah ouais mais bon ... on s'arrangera". Où comment faire passer certaines personnes pour des mauvais parents au yeux de tous, y compris de nos propres enfants.
On n'est pas sortis de la m****.
Regardez ce qu'est un TNE "Territoire Numérique Educatif" :
-> https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/2018-12/2018-11-Ecarto%20observatoire%20des%20territoirs%20numeriques%20educatifs-web.pdf
Testé ... dans le Val-d'oise et l'Aisne (départements pas vraiment riches),
-> https://www.banquedesterritoires.fr/territoires-numeriques-educatifs-un-niveau-dequipement-souvent-insuffisant
Je pense que l'enseignement en "chair et en os", cela restera possible pour... les moins pauvres. Et comme ça, bah les inégalités se creuseront encore etc etc.
- CasparProphète
Je ne sais plus sur quel fil une Neo parlait de son fils qui vient d'entrer en 6e et tous les devoirs à la maison passent par un écran: anglais, maths, histoire-géographie...je trouve ça assez effrayant en fait, mais c'est dans ma lignée de la "classe renversée", "classe inversée"...
J'ai oublié de quel fil exact il s'agit et le pseudo de la Neo en question, toutes mes excuses (peut-être sur "J'hallucine").
J'ai oublié de quel fil exact il s'agit et le pseudo de la Neo en question, toutes mes excuses (peut-être sur "J'hallucine").
- doubledeckerSage
e-Wanderer a écrit:Je sors d'une réunion à la fac où un professeur de médecine nous a livré des statistiques édifiantes : dans notre académie, un élève de collège passe EN MOYENNE 4 heures par jour devant son smartphone, ça passe à 5 h au lycée et 6 h à l'université !!!
C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité : ma fille fait des études de médecine. Absolument tout est numérique. Son temps d’écran journalier est en moyenne de 10 heures…cela ne comprend que son travail universitaire.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- nicole 86Expert spécialisé
Caspar a écrit:Je ne sais plus sur quel fil une Neo parlait de son fils qui vient d'entrer en 6e et tous les devoirs à la maison passent par un écran: anglais, maths, histoire-géographie...je trouve ça assez effrayant en fait, mais c'est dans ma lignée de la "classe renversée", "classe inversée"...
J'ai oublié de quel fil exact il s'agit et le pseudo de la Neo en question, toutes mes excuses (peut-être sur "J'hallucine").
il s'agit du message de Sisyphe du 21 septembre à 9h 50 et suivants dans J'hallucine (boulot) mais je ne sais pas écrire le lien d'un message particulier.
- lene75Prophète
*Ombre* a écrit:Le problème est surtout les concepteurs de jeux, applications et autres bizenesses numériques qui utilisent cyniquement les recherches en psychologie pour rendre ces jeux et applications addictifs. Et que les jeunes au cerveau encore très malléables sont particulièrement sensibles à cette addiction.
Balayer ainsi le problème du revers de la main, voire le nier comme s'il s'agissait seulement de vieilles lunes de vieux réacs, c'est être bien mal informé et coupé des réalités.
Sans même entrer dans la caricature du parent qui se décharge de la nécessité d'éduquer en s'en remettant aux écrans, j'ai raconté ici comment l'école a remis une tablette non bridée entre les mains de mon fils, jusque là relativement préservé, et tous les problèmes qui ont suivi (ruses pour emporter la tablette dans sa chambre le soir malgré l'interdiction, jeux en ligne jusqu'à pas d'heure, difficulté à contrôler l'usage de la tablette même en journée puisque "c'est pour l'école", "j'en ai besoin pour mes devoirs"...) jusqu'à ce que je pète les plombs et que je ramène la tablette au chef d'établissement en disant que ça perturbait notre éducation et notre vie de famille et que je ne voulais plus voir ça chez moi, rien à faire de leurs choix pédagogiques et du tout numérique pour les manuels.
Alors comparer cela à la gameboy, c'est complètement à côté de la plaque.
Quelle a été la réaction de l'établissement ? Comment ton fils a-t-il fait pour avoir accès à ses manuels et faire ses devoirs ?
Ce type d'initiative courageuse m'intéresse. J'en ai ras-le-bol de devoir faire la guerre aux écrans à cause de l'école. Et encore ma fille n'a pas son propre matériel. Je lui prête le mien. Mais il est totalement impossible de contrôler ce qu'ils font, on ne peut pas passer la soirée derrière son enfant quand il faut faire tourner la maison !
Pour le voyage scolaire, on nous demande le numéro de portable de l'enfant et son adresse e-mail pour pouvoir le joindre pendant le séjour. Mais bon sang, ma fille est en 5e, elle n'a pas de téléphone, ne parlons même pas d'un smartphone sur lequel elle pourrait consulter ses mails ! L'an dernier on a reçu une correspondante. Il fallait insister lourdement pour qu'elle lâche son téléphone et discute ou joue avec nous. J'ai du mal à voir l'intérêt de l'échange linguistique si c'est pour passer la soirée à discuter avec ses copines dans sa langue maternelle sur son téléphone. Les profs devaient cautionner puisqu'ils faisaient passer les informations aux familles d'accueil par les téléphones des élèves.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- nounoursNiveau 6
Vous passez combien de temps devant un écran pour lire et écrire sur le réseau social qu'est le forum de néoprofs ?
Vous pensez que tous les professeurs qui participent sont en train de se décérébrer ?
Dans ce cas là il faut vite fermer ce site : c'est trop dangereux pour l'avenir de nos enfants !
Vous pensez que tous les professeurs qui participent sont en train de se décérébrer ?
Dans ce cas là il faut vite fermer ce site : c'est trop dangereux pour l'avenir de nos enfants !
- CasparProphète
nicole 86 a écrit:Caspar a écrit:Je ne sais plus sur quel fil une Neo parlait de son fils qui vient d'entrer en 6e et tous les devoirs à la maison passent par un écran: anglais, maths, histoire-géographie...je trouve ça assez effrayant en fait, mais c'est dans ma lignée de la "classe renversée", "classe inversée"...
J'ai oublié de quel fil exact il s'agit et le pseudo de la Neo en question, toutes mes excuses (peut-être sur "J'hallucine").
il s'agit du message de Sisyphe du 21 septembre à 9h 50 et suivants dans J'hallucine (boulot) mais je ne sais pas écrire le lien d'un message particulier.
Merci.
- doubledeckerSage
nounours a écrit:Vous passez combien de temps devant un écran pour lire et écrire sur le réseau social qu'est le forum de néoprofs ?
Vous pensez que tous les professeurs qui participent sont en train de se décérébrer ?
Dans ce cas là il faut vite fermer ce site : c'est trop dangereux pour l'avenir de nos enfants !
C’est pas faux
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- *Ombre*Grand sage
lene75 a écrit:*Ombre* a écrit:Le problème est surtout les concepteurs de jeux, applications et autres bizenesses numériques qui utilisent cyniquement les recherches en psychologie pour rendre ces jeux et applications addictifs. Et que les jeunes au cerveau encore très malléables sont particulièrement sensibles à cette addiction.
Balayer ainsi le problème du revers de la main, voire le nier comme s'il s'agissait seulement de vieilles lunes de vieux réacs, c'est être bien mal informé et coupé des réalités.
Sans même entrer dans la caricature du parent qui se décharge de la nécessité d'éduquer en s'en remettant aux écrans, j'ai raconté ici comment l'école a remis une tablette non bridée entre les mains de mon fils, jusque là relativement préservé, et tous les problèmes qui ont suivi (ruses pour emporter la tablette dans sa chambre le soir malgré l'interdiction, jeux en ligne jusqu'à pas d'heure, difficulté à contrôler l'usage de la tablette même en journée puisque "c'est pour l'école", "j'en ai besoin pour mes devoirs"...) jusqu'à ce que je pète les plombs et que je ramène la tablette au chef d'établissement en disant que ça perturbait notre éducation et notre vie de famille et que je ne voulais plus voir ça chez moi, rien à faire de leurs choix pédagogiques et du tout numérique pour les manuels.
Alors comparer cela à la gameboy, c'est complètement à côté de la plaque.
Quelle a été la réaction de l'établissement ? Comment ton fils a-t-il fait pour avoir accès à ses manuels et faire ses devoirs ?
Au début, le cde était plutôt étonné de ma réaction et a tenté de me "raisonner", en invoquant les difficultés pour mon fils à suivre sans manuels. J'ai dit que je préférais acheter les manuels de ma poche que continuer ainsi. Finalement, c'est l'établissement qui a racheté des manuels. Je me suis demandé si c'était parce que d'autres parents avaient râlé (j'en avais touché deux mots à l'occasion à la sortie de l'établissement), je n'en sais rien.
Le cde m'avait dit aussi que mon fils serait gêné pour faire certaines activités dans certaines matières, qui nécessitaient la tablette. J'ai dit tant pis. J'ai pris RV avec les deux professeurs concernés pour leur expliquer ma position et que c'était à eux de trouver une solution (accès à un ordi qui reste en classe ?) mais que je n'avais pas à subir dans ma vie privée les conséquences de leurs choix. Un des deux professeurs a proposé des solutions (faire avec le voisin ou l'ordi de la classe). L'autre m'a répondu platement : Ah ! mais je n'utilise plus les tablettes. Les élèves jouent au lieu de faire le travail. No comment.
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