- IphigénieProphète
Garance a écrit:Un élément intéressant aussi : colchique est un nom masculin.
En effet, oui! tout comme les vaches, symboles de l'amoureux transi est un féminin.
D'accord aussi avec Tannat sur la circularité de la construction, ce qui est une structure habituelle au sonnet.
Je suis moins fan du recours à Médée et la Colchide que vous êtes plusieurs à avoir citées: pourquoi pas, mais je trouve que cette référence n'est pas plus nécessaire ici que dans la chansonnette (postérieure) "Colchiques dans les prés". A la limite, l'analogie avec Médée entraîne même plutôt à contresens du poème: ce ne sont pas les enfants qui sont tués mais bien l'homme. Et les enfants avec leurs harmonicas sont plus proches du joueur de flûte d'Hamelin ou ("le vent dément") d'un essaim de Djinns hugolien que des enfants de Médée, je pense...
Je crois davantage à un contexte où le rapport à la nature et aux saisons est plus vivace et plus marqué qu'aujourd'hui - et à une utilisation poétique particulière de celui-ci, qui consiste à jouer l'inversion de tous les codes pour créer le sentiment de malaise, d'"inquiétante étrangeté"devant un monde à l'envers: esthétique liée à l'art naïf, devant lequel, pour ma part j'ai toujours ressenti un vague malaise pour ces mêmes raisons.
Fleur d'automne et non de printemps, le colchique entre donc, selon moi, ici, dans un jeu d'inversion des codes,
// femmes-fleur-printemps-beauté-tendresse enfantine et fugacité du temps //
versus
//fleur au masculin, (vaches au féminin),automne, fleur toxique, cernes, enfants façons horde sauvage, et lenteur, //
lenteur insupportable (voire "éternité" du malheur, "pour toujours"...), lenteur qui chez Apollinaire est liée à la vi-olence des sentiments douloureux qui se heurtent au réel ("comme la vie est lente /et l'espérance est violente"))
Ce poème me semble être surtout l'expression de l'intense douleur (et incompréhension) amoureuse liée au rejet, total et violent, de la femme que l'on aime, (situation sans doute inédite pour ce tombeur d'Apollinaire!) qui trouve sa traduction poétique dans "un monde paranormal" et à l'"envers" de la bucolique ordinaire.
Avec un tout autre décor, on a le même jeu poétique dans "La Chanson du Mal aimé", avec la confusion des genres ("un voyou qui ressemblait à mon amour" etc: j'ai déjà entendu des explications parlant de tentation homosexuelle à ce propos, mais je crois que c'est hors du code d'Apollinaire: je crois bien plutôt à une interrogation violente sur le rapport homme/femme, dans cette aventure avec Annie Playden qui a si mal tourné et pour lui, et pour elle, qui n'a rien compris aux violences des pulsions d'Apollinaire, si on en croit l'anecdotique, sinon qu'il était urgent de le fuir)...
Cela dit ce n'est pas le moindre charme de ce poème que de nous entraîner sur des interprétations en écho avec chacun: là je me suis réveillée en plein orage pré-automnal, ça se voit? :lol: :lol: :lol: )
- IsidoriaDoyen
Je m'interroge toujours sur la cursive.
L'intitulé est La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle:
Restent le XXIè siècle, mais je ne suis absolument pas experte en poésie contemporaine, et le XIXè. Or mes futurs élèves ont étudié soit Baudelaire, soit Rimbaud en 2de.
Du coup, que faire? Pensez-vous que je puisse proposer deux cursives au choix, pour ceux qui ont étudié Baudelaire, Rimbaud, et inversement?
Sinon, Verlaine?
Franchement, sur la modernité, exclure tout le XXè parce qu'on étudie Alcools, c'est très réducteur.
L'intitulé est La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle:
Alcools datant de 1913, il faudrait exclure le XXè, n'est-ce pas?Programe a écrit:- la lecture cursive d’au moins un recueil appartenant à un autre siècle que celui de
l’œuvre au programme, ou d’une anthologie poétique.
Restent le XXIè siècle, mais je ne suis absolument pas experte en poésie contemporaine, et le XIXè. Or mes futurs élèves ont étudié soit Baudelaire, soit Rimbaud en 2de.
Du coup, que faire? Pensez-vous que je puisse proposer deux cursives au choix, pour ceux qui ont étudié Baudelaire, Rimbaud, et inversement?
Sinon, Verlaine?
Franchement, sur la modernité, exclure tout le XXè parce qu'on étudie Alcools, c'est très réducteur.
- KhorsabadNiveau 6
Isidoria a écrit:Je m'interroge toujours sur la cursive.
L'intitulé est La poésie du XIXe siècle au XXIe siècle:Alcools datant de 1913, il faudrait exclure le XXè, n'est-ce pas?Programe a écrit:- la lecture cursive d’au moins un recueil appartenant à un autre siècle que celui de
l’œuvre au programme, ou d’une anthologie poétique.
Restent le XXIè siècle, mais je ne suis absolument pas experte en poésie contemporaine, et le XIXè. Or mes futurs élèves ont étudié soit Baudelaire, soit Rimbaud en 2de.
Du coup, que faire? Pensez-vous que je puisse proposer deux cursives au choix, pour ceux qui ont étudié Baudelaire, Rimbaud, et inversement?
Sinon, Verlaine?
Franchement, sur la modernité, exclure tout le XXè parce qu'on étudie Alcools, c'est très réducteur.
J'ai prévu, pour plusieurs séquences de 2de et de 1ère, deux lectures cursives au choix. Je ne vois pas pourquoi on devrait proposer une seule lecture cursive pour toute une classe, surtout en 1ère. Les oeuvres nous sont déjà imposées, je m'autorise tout en lectures cursives (dans la limite du programme, évidemment)(malheureusement)
- The PaperHabitué du forum
Plus tu mets de cursives au choix, plus tu risques de compliquer la tache de l'examinateur à l'oral du bac. Si les élèves présentent leurs cursives et non leurs OI, ça va être chaud de se préparer.Khorsabad a écrit:J'ai prévu, pour plusieurs séquences de 2de et de 1ère, deux lectures cursives au choix. Je ne vois pas pourquoi on devrait proposer une seule lecture cursive pour toute une classe, surtout en 1ère. Les oeuvres nous sont déjà imposées, je m'autorise tout en lectures cursives (dans la limite du programme, évidemment)(malheureusement)
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- KhorsabadNiveau 6
Franchement, pour la poésie je n’ai pas cherché bien loin : ce sera Baudelaire / Rimbaud.
Je ne suis pas certaine que beaucoup d’eleves Choisissent de présenter leurs cursives à l’oral... à voir après la première session !
Je ne suis pas certaine que beaucoup d’eleves Choisissent de présenter leurs cursives à l’oral... à voir après la première session !
- tannatHabitué du forum
Je reviens sur le poème Les colchiques et le vers "Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères/Filles de leurs filles" -> au printemps, le colchique donne des fruits et des fleurs en automne, sorte d'inversion du temps et de la logique...
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- NLM76Grand Maître
Bon. Alors je recommence : les cursives n'ont pas être dans le parcours, et même devraient s'en éloigner. Ainsi impossible d'être dans le parcours si on choisit La Fontaine, la cursive étant obligatoirement hors XVIIe et le parcours imposant le XVIIe. Donc pas besoin de chercher de modernité dans une œuvre hors XXe.
Ensuite, qu'est-ce que c'est que cette idée que la "modernité poétique" relève de l'époque dite contemporaine (XIXe et XXe) ??? Soit la modernité c'est l'aujourd'hui d'aujourd'hui, et on a droit qu'au XXIe; soit la modernité est un concept qui va au-delà de la temporalité. Modernité d'Homère en son temps, aujourd'hui.
Modernité = Baudelaire + Rimbaud + Supervielle... Pfff. Soit c'est la modernité d'Homère de Louise Labé de Théophile de Viau — comme celle de Verlaine — dont il s'agit, soit je fais Soprano et Orelsan.
Ensuite, qu'est-ce que c'est que cette idée que la "modernité poétique" relève de l'époque dite contemporaine (XIXe et XXe) ??? Soit la modernité c'est l'aujourd'hui d'aujourd'hui, et on a droit qu'au XXIe; soit la modernité est un concept qui va au-delà de la temporalité. Modernité d'Homère en son temps, aujourd'hui.
Modernité = Baudelaire + Rimbaud + Supervielle... Pfff. Soit c'est la modernité d'Homère de Louise Labé de Théophile de Viau — comme celle de Verlaine — dont il s'agit, soit je fais Soprano et Orelsan.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- KhorsabadNiveau 6
Pas dans le parcours d’accord, mais dans les limites chronologiques fixées par l’objet d’etude, non ? Donc du XIXe ou du XXIe...
- NLM76Grand Maître
Ah oui, j'avais oublié ça.
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- KhorsabadNiveau 6
Tout n’est que contraintes dans ce programme de 1ere ! Il faut ruser pour trouver une once de liberté...
- IphigénieProphète
Khorsabad a écrit:Pas dans le parcours d’accord, mais dans les limites chronologiques fixées par l’objet d’etude, non ? Donc du XIXe ou du XXIe...
C’est une question d'interprétation et d’exégèses d’IPR: je vois mal dans ces conditions respecter l’autre indication des programmes invitant à ouvrir vers la littérature antique par ex: je ne vois nulle part écrit que la cursive doive être dans les limites chronologiques: par contre il faut qu’elle soit utile à la réflexion proposée par le parcours .Khorsabad a écrit:Tout n’est que contraintes dans ce programme de 1ere ! Il faut ruser pour trouver une once de liberté...
Enfin je le comprends ainsi...
- PoupoutchModérateur
De toute façon :
- on a aussi le droit à des anthologies en cursive, ce qui de fait semble nous affranchir de la contrainte temporelle de l'objet d'étude.
- les programmes ne sont pas clairs, on essuie les plâtres, la bienveillance sera de mise à tous niveaux, autant d'arguments pour faire comme on le sent sans trop se prendre la tête.
- et ce d'autant plus que les œuvres changent pour moitié l'an prochain.
Bon, ceci dit, moi j'ai mis Baudelaire en cursive. Mais effectivement, je trouve un peu dommage que le programme ne propose que du XIX-XXe, d'autant que le programme de l'an dernier traitait cette période en seconde.
- on a aussi le droit à des anthologies en cursive, ce qui de fait semble nous affranchir de la contrainte temporelle de l'objet d'étude.
- les programmes ne sont pas clairs, on essuie les plâtres, la bienveillance sera de mise à tous niveaux, autant d'arguments pour faire comme on le sent sans trop se prendre la tête.
- et ce d'autant plus que les œuvres changent pour moitié l'an prochain.
Bon, ceci dit, moi j'ai mis Baudelaire en cursive. Mais effectivement, je trouve un peu dommage que le programme ne propose que du XIX-XXe, d'autant que le programme de l'an dernier traitait cette période en seconde.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- Thierry75Niveau 10
Pourquoi pas Les Chants de Maldoror en cursive ? (ou dans le parcours)
_________________
Le moi est haïssable.
- PoupoutchModérateur
Oui, pourquoi pas ? (en cursive, je sais : c'est trop dur pour les miens. Déjà le spleen de Paris c'est limite...)
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- NLM76Grand Maître
Oui, pour la cursive, je pense qu'on fait ce qu'on veut. C'est pour le parcours qu'il faut prendre XIX-XXI
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- arcovmNiveau 5
Bonjour à tous,
Je travaille aussi sur Apollinaire.
Pour la lecture cursive, je réfléchis comme vous et je suggère Poèmes saturniens de Verlaine : court, accessible pour de nombreux poèmes à une lecture cursive, nombreux liens à faire avec Alcools en ce qui concerne les sources d'inspiration : période poétique, amour, lyrisme, figure poétique, arts picturaux...
Qu'en pensez-vous ?
Bonne rentrée à tous,
Arcovm :ycombe:
Je travaille aussi sur Apollinaire.
Pour la lecture cursive, je réfléchis comme vous et je suggère Poèmes saturniens de Verlaine : court, accessible pour de nombreux poèmes à une lecture cursive, nombreux liens à faire avec Alcools en ce qui concerne les sources d'inspiration : période poétique, amour, lyrisme, figure poétique, arts picturaux...
Qu'en pensez-vous ?
Bonne rentrée à tous,
Arcovm :ycombe:
- Thierry75Niveau 10
Très bien, Poèmes saturniens, bonne idée.
Je suis en train de réfléchir à un sujet de dissertation sur Apollinaire et la modernité poétique (?) : quelqu'un aurait des idées ?
Je suis en train de réfléchir à un sujet de dissertation sur Apollinaire et la modernité poétique (?) : quelqu'un aurait des idées ?
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Le moi est haïssable.
- bonaventureNiveau 2
Quelles genres d' analyses grammaticales sont envisageables en ce qui concerne "Zone"? Je rame un peu....beaucoup!
- NLM76Grand Maître
Dans "Zone", au cours de l''évocation de la prière "dans la chapelle du collège", que pensez-vous de "C'est la double potence de l'honneur et de l'éternité" ? Y aurait-il un élément culturel qui m'aurait échappé, ou s'agit-il de pure ivresse poétique ?
Vers d'autant plus remarquable qu'il ne rime ni n'assone au milieu de couples de vers bien délimités.
Vers d'autant plus remarquable qu'il ne rime ni n'assone au milieu de couples de vers bien délimités.
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- IphigénieProphète
Est-ce l’image du crucifix comme potence double ou l’énoncé de « l’honneur et de l’éternité » qui te gêne dans ce vers?NLM76 a écrit:Dans "Zone", au cours de l''évocation de la prière "dans la chapelle du collège", que pensez-vous de "C'est la double potence de l'honneur et de l'éternité" ? Y aurait-il un élément culturel qui m'aurait échappé, ou s'agit-il de pure ivresse poétique ?
Vers d'autant plus remarquable qu'il ne rime ni n'assone au milieu de couples de vers bien délimités.
Pour les nombreuses références religieuses de Zone, Apollinaire a eu une phase mystique à Monaco dans son collège religieux, avec son ami René Dalize...
- NLM76Grand Maître
Oui j'ai bien compris que c'était une phase mystique ! C'est explicite dans le poème. Pour la croix comme double potence : Ah oui, bon sang mais c'est bien sûr ! Et l'honneur et l'éternité ? Il y a une référence particulière ?
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- IphigénieProphète
Je ne pense pas mais je ne suis pas très férue en mysticisme je pense qu’il renvoie au catéchisme, sa morale et à ses croyances enfantines, simplement?
Au passage pour Zone, et pour le lien iconoclaste entre le Christ et les avions, as-tu vu passer une photo que j’ai postée d’avion de 1914, que mon fils m’a montrée un jour: en pleine ascension il ressemble totalement à un crucifix volant avec ses ailes très droites, c’était très éclairant.
Au passage pour Zone, et pour le lien iconoclaste entre le Christ et les avions, as-tu vu passer une photo que j’ai postée d’avion de 1914, que mon fils m’a montrée un jour: en pleine ascension il ressemble totalement à un crucifix volant avec ses ailes très droites, c’était très éclairant.
- NLM76Grand Maître
Oui, mais l'honneur n'est pas vraiment une valeur chrétienne; c'est plutôt une valeur typiquement aristocratique, n'est-ce pas ? L'aristocratie dans la mesure où elle est le contraire du christianisme, religion de l'humilité.
Je pense en particulier à Polyeucte, qui me paraît très bien représenter cette opposition.
L'honneur, c'est plutôt quelque chose comme la gloria mundī, qui sīc trānsit...
Je pense en particulier à Polyeucte, qui me paraît très bien représenter cette opposition.
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- IphigénieProphète
Tu vois une opposition alors? Je ne sais pas...
Ou alors l’honneur moqué du Roi des Rois (INRI) face à la promesse d’éternité?
Ou alors l’honneur moqué du Roi des Rois (INRI) face à la promesse d’éternité?
- DesolationRowEmpereur
L'honneur pour le Christ et Dieu, aucun problème pour les chrétiens
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