- KilmenyEmpereur
Ernst a écrit:Vivivava a écrit:Non, on s'est bien compris et voici la phrase du programme sur les lectures cursives : "quatre oeuvres au moins - une par objet d'étude, toutes distinctes de celles étudiées dans le cadre des parcours" (on se doute bien que "celles" ne renvoie pas à "oeuvres intégrales au programme national" sauf si on nous prend pour de tels idiots que nous confondions les lectures).
Ce qui ne m'a pas empêchée de choisir quand même une lecture cursive dont un extrait est étudié dans le parcours; j'essaie de faire ce qui me permet de faire assimiler ce programme plutôt que de multiplier des textes dont il ne restera rien.
Je donnerai sans doute un texte de Baudelaire et une lecture cursive d'un recueil de Baudelaire.
Il y a pourtant bien incompréhension : je ne comprends pas ce démonstratif "celles", qui renvoie bien aux OI "officielles". À quoi d'autre sinon ?
Ou bien nous parlons de séquences comportant, chacune, plus de 2 OI ? Au vu de la charge de la réforme, je ne pense pas que l'un d'entre nous s'amuse à faire 3 OI dans un objet d'étude.
Encore une fois, nous ne discutons pas le choix des OI, qui fait désormais consensus après des atermoiements divers et variés. Nous parlons bien du choix des extraits en étude linéaire. Seule figure dans les textes l'obligation de conduire 3 EL issues de l'OI "officielle". Rien d'autre sur ce chapitre.
Toutes distinctes de celles étudiées dans le cadre des parcours = toutes distinctes des œuvres étudiées dans le parcours (= le GT).
Pour l'oral, on nous dit d'étudier 3 textes de l'OI et 3 du parcours par objet d'étude; donc le parcours, c'est le GT.
- GaranceNeoprof expérimenté
Bonsoir,
je ne parviens pas à me décider pour la cursive en lien avec ce chapitre... Qu'avez-vous choisi ? Merci !
je ne parviens pas à me décider pour la cursive en lien avec ce chapitre... Qu'avez-vous choisi ? Merci !
- gregforeverGrand sage
Je ferai ça en fin d'année mais a priori les Romances sans paroles de Verlaine.
- NLM76Grand Maître
Une anthologie.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IsidoriaDoyen
Les élèves liront soit Rimbaud soit Baudelaire en fonction de ce qu’ils ont étudié l’année dernière.
- Thierry75Niveau 10
J'ai donné le choix entre Le Spleen de Paris et Les Chants de Maldoror.
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Le moi est haïssable.
- IsidoriaDoyen
J'ai choisi Poésies, c'est plus complet, et ça permettra de ne lire qu'une section éventuellement pour ceux qui préféreraient.
- Thierry75Niveau 10
On peut donner deux cursives au choix?
Les Chants de Maldoror n'ayant pas suscité grand intérêt, je vais proposer Une saison en enfer (en plus du Spleen de Paris).
Je donnerais bien Ponge, mais il est du même siècle qu'apollinaire.
Les Chants de Maldoror n'ayant pas suscité grand intérêt, je vais proposer Une saison en enfer (en plus du Spleen de Paris).
Je donnerais bien Ponge, mais il est du même siècle qu'apollinaire.
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Le moi est haïssable.
- gregforeverGrand sage
Oui tu peux laisser le choix; je le fais à chaque parcours.
- sifiÉrudit
Cette année je compte laisser le choix entre Verlaine et Rimbaud.
J'aurais bien aimé donner Ponge... mais cette histoire de siècle est franchement pénible! Pour un poète décédé tout au début du siècle on élimine tout le reste...
J'aurais bien aimé donner Ponge... mais cette histoire de siècle est franchement pénible! Pour un poète décédé tout au début du siècle on élimine tout le reste...
- User7488Niveau 7
Bonsoir à tous,
Je n'en suis pas encore là mais j'aborderai cet objet d'étude en deuxième, dans l'année.
Comme l'an dernier, je souhaite étudier Alcools. Mais je pense re définir mon choix de textes
J'avais découpé probablement un peu trop artificiellement les passages
- Un découpage hasardeux de "Zone" (je pense ne pas le reprendre du coup)
- Une partie de la fin de "la Chanson du mal aimé" ("Un jour le roi dans l'eau d'argent / Se noya puis bouge ouverte...") avec la fameuse strophe "Moi qui sais des lais pour les reines"...
- "Nuit Rhénane"
C'est surtout le parcours que je voudrais complètement "changer", il était comme suit :
"Une allée du Luxembourg" Nerval.
"A une passante" Baudelaire.
"Apparition" Mallarmé.
Il n'en faut plus que deux, de toute manière.
Je voulais partir sur quelque chose de plus aquatique ou germanique (en lien avec Nuit Rhénane, La Loreley...)
Je pense à "Ondine" d'Aloysius Bertrand
Mais je ne trouve pas grand chose de plus, sauf si l'on compte "j'ai été dans la grotte où nage la sirène", "les soupirs de la sainte et les cris de la fée" (Nerval "El Desdichado) ce qui fait peu et peut-être trop réducteur ?
Si c'est stupide comme idée n'hésitez pas à me le dire.
Je n'en suis pas encore là mais j'aborderai cet objet d'étude en deuxième, dans l'année.
Comme l'an dernier, je souhaite étudier Alcools. Mais je pense re définir mon choix de textes
J'avais découpé probablement un peu trop artificiellement les passages
- Un découpage hasardeux de "Zone" (je pense ne pas le reprendre du coup)
- Une partie de la fin de "la Chanson du mal aimé" ("Un jour le roi dans l'eau d'argent / Se noya puis bouge ouverte...") avec la fameuse strophe "Moi qui sais des lais pour les reines"...
- "Nuit Rhénane"
C'est surtout le parcours que je voudrais complètement "changer", il était comme suit :
"Une allée du Luxembourg" Nerval.
"A une passante" Baudelaire.
"Apparition" Mallarmé.
Il n'en faut plus que deux, de toute manière.
Je voulais partir sur quelque chose de plus aquatique ou germanique (en lien avec Nuit Rhénane, La Loreley...)
Je pense à "Ondine" d'Aloysius Bertrand
Mais je ne trouve pas grand chose de plus, sauf si l'on compte "j'ai été dans la grotte où nage la sirène", "les soupirs de la sainte et les cris de la fée" (Nerval "El Desdichado) ce qui fait peu et peut-être trop réducteur ?
Si c'est stupide comme idée n'hésitez pas à me le dire.
- e-WandererGrand sage
Tu pourrais envisager "Au Nord", de Verhaeren ?
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- User7488Niveau 7
Oh oui merci beaucoupe-Wanderer a écrit:Tu pourrais envisager "Au Nord", de Verhaeren ?
- SeiGrand Maître
Bonjour,
Je n'arrive pas à me décider pour la cursive...
Je préférerais une anthologie de poèmes (de préférence par trop longue) à un recueil d'un auteur. Laquelle conseilleriez-vous ?
Merci beaucoup pour vos recommandations.
Je n'arrive pas à me décider pour la cursive...
Je préférerais une anthologie de poèmes (de préférence par trop longue) à un recueil d'un auteur. Laquelle conseilleriez-vous ?
Merci beaucoup pour vos recommandations.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- NLM76Grand Maître
Je ne recommande rien. Mais je dis ce que je fais : une anthologie, considérant qu'il est bon d'élargir leur culture.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- tannatHabitué du forum
Je vais proposer deux cursives, à eux de choisir :
Entre
100 Poèmes classiques et contemporains
et
Romances sans paroles suivi de Sagesse, Verlaine.
Entre
100 Poèmes classiques et contemporains
et
Romances sans paroles suivi de Sagesse, Verlaine.
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« Nous naissons tous fous. Quelques-uns le demeurent. » Samuel Beckett
« C'est un malheur que les hommes ne puissent d'ordinaire posséder aucun talent sans avoir quelque envie d'abaisser les autres.» Vauvenargues
- NLM76Grand Maître
Bonjour
dans "Vendémiaire", comment comprenez-vous "les ivres oiseaux de ma gloire", dans le deuxième quatrain ?
dans "Vendémiaire", comment comprenez-vous "les ivres oiseaux de ma gloire", dans le deuxième quatrain ?
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- HannibalHabitué du forum
Es lässt sich nicht lesen.
Ce qui nous réduit à supputer.
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- NLM76Grand Maître
Ne faudrait-il pas comprendre "gloire" ainsi ?
Par exemple "La blanche neige" est une gloire.CNRTL a écrit: Représentation picturale d'un ciel peuplé d'anges et de saints. Peindre des gloires; une gloire du Tintoret, du Titien; la gloire du Val-de-Grâce. Au milieu du premier étage, le recouvrant presque en entier, démesurément grande, une gloire rayonnait, avec, au centre, la tête de saint Jean-Baptiste, portée par les anges (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 58) :
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- HannibalHabitué du forum
Tout est possible, c'est bien le problème. J'avais même envisagé le sens théâtral de gloire, à la même source, pour l'idée de suspension artificielle.
Au fond le possessif "ma gloire" contribue gentiment à l'opacité de cette illumination viticole.
Que Paris était beau à la fin de septembre
Chaque nuit devenait une vigne où les pampres
Répandaient leur clarté sur la ville et là-haut
Astres mûrs becquetés par les ivres oiseaux
De ma gloire attendaient la vendange de l’aube
Au fond le possessif "ma gloire" contribue gentiment à l'opacité de cette illumination viticole.
Que Paris était beau à la fin de septembre
Chaque nuit devenait une vigne où les pampres
Répandaient leur clarté sur la ville et là-haut
Astres mûrs becquetés par les ivres oiseaux
De ma gloire attendaient la vendange de l’aube
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- DeliaEsprit éclairé
Et pourquoi pas : « la vendange de l'aube de ma gloire » ?
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- NLM76Grand Maître
Peu convaincant.
En revanche, "les ivres oiseaux de ma gloire" fait irrésistiblement penser, dès lors que j'ai le sens indiqué ci-dessus, à la gloire que constitue le 4e tableau de "Zone" : "Pupille Christ de l'œil/ [...]/ Les anges voltigent autour du joli voltigeur / [...] / Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles..." Pour ce qui est de l'ivresse des oiseaux, on comprend assez facilement une sorte d'hypallage avec l'ivresse (qu'elle soit poétique ou alcoolique) du poète qui les évoque. Le lien extrêmement fort entre "Vendémiaire" et "Zone" étant très évident, le rapprochement me paraît maintenant inévitable.
Tiens, d'ailleurs, grâce à cette recherche, j'ai enfin compris "Tandis qu'éternelle et adorable profondeur améthyste / Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ" [gloire = auréole].
En revanche, "les ivres oiseaux de ma gloire" fait irrésistiblement penser, dès lors que j'ai le sens indiqué ci-dessus, à la gloire que constitue le 4e tableau de "Zone" : "Pupille Christ de l'œil/ [...]/ Les anges voltigent autour du joli voltigeur / [...] / Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles..." Pour ce qui est de l'ivresse des oiseaux, on comprend assez facilement une sorte d'hypallage avec l'ivresse (qu'elle soit poétique ou alcoolique) du poète qui les évoque. Le lien extrêmement fort entre "Vendémiaire" et "Zone" étant très évident, le rapprochement me paraît maintenant inévitable.
Tiens, d'ailleurs, grâce à cette recherche, j'ai enfin compris "Tandis qu'éternelle et adorable profondeur améthyste / Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ" [gloire = auréole].
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- IphigénieProphète
Très difficile de démêler les images d'Apollinaire mais je ne suis pas sûre qu'il faille rejeter l'interprétation de Delia (enfin presque- et en l'ajoutant à la tienne d'ailleurs...):NLM76 a écrit:Peu convaincant.
En revanche, "les ivres oiseaux de ma gloire" fait irrésistiblement penser, dès lors que j'ai le sens indiqué ci-dessus, à la gloire que constitue le 4e tableau de "Zone" : "Pupille Christ de l'œil/ [...]/ Les anges voltigent autour du joli voltigeur / [...] / Le ciel s'emplit alors de millions d'hirondelles..." Pour ce qui est de l'ivresse des oiseaux, on comprend assez facilement une sorte d'hypallage avec l'ivresse (qu'elle soit poétique ou alcoolique) du poète qui les évoque. Le lien extrêmement fort entre "Vendémiaire" et "Zone" étant très évident, le rapprochement me paraît maintenant inévitable.
Tiens, d'ailleurs, grâce à cette recherche, j'ai enfin compris "Tandis qu'éternelle et adorable profondeur améthyste / Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ" [gloire = auréole].
les pampres de la vigne... attendaient de ma gloire// la vendange de l'aube: le poète pourrait se rêver en nouveau Dionysos dont les écrits, inspirés par les déambulation nocturnes, viennent recevoir la couronne de pampre et la gloire. (il faudrait voir du côté du mythe de Bacchus et Ampélos amant de Dionysos mort et métamorphosé en vigne dont le vin devient symbole d'immortalité...Ce rat de bibliothèque d'Apollinaire a dû garder ça quelque part dans sa tête/
- NLM76Grand Maître
Certes. L'intention d'Apollinaire, en particulier avec la suppression de la ponctuation, est de brouiller les pistes, et de faire en sorte qu'on puisse avoir différents niveaux de lecture. Maintenant, relisez l'affaire ("Vendémiaire" et "Zone"). Le sens dominant est bien celui que j'ai indiqué ci-dessus.
Remarquez en particulier que l'article défini dans "les ivres oiseaux" indique assez fortement qu'il faut entendre "de ma gloire" comme un complément déterminatif du nom "oiseaux". Bon, après, il faut sans doute aussi penser à "Brise Marine" de Mallarmé. ("J'ai vu que des oiseaux sont ivres").
Remarquez en particulier que l'article défini dans "les ivres oiseaux" indique assez fortement qu'il faut entendre "de ma gloire" comme un complément déterminatif du nom "oiseaux". Bon, après, il faut sans doute aussi penser à "Brise Marine" de Mallarmé. ("J'ai vu que des oiseaux sont ivres").
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