Grand oral

C'est vrai que cet oral ressemble beaucoup à l'oral de DNB dans sa version parcours avenir... Je suppose qu'on l'appelle "Grand" oral à cause du coefficient...

Dans le supérieur, les grands oraux devront changer de nom, par exemple : Méga Oral en licence et Téra Oral en thèse où le candidat devra soutenir si possible sa thèse non pas debout mais en lévitation !

De l'enfumage, la réplique du grand oral de l'Ena où on parle sur rien pdt 30 min avec un aplomb digne de nos ministres. ' just a hot air balloon'..mais la société n'y voit que du feu. Pitié, qui nous délivrera de ce triste sire

Ruthven a écrit:Finalement, pas de grand oral au BO du jour ...

https://www.education.gouv.fr/pid285/le-bulletin-officiel.html

Si , c'est un BO spécial, il faut descendre, il y a toutes les épreuves de spécialités de terminale aussi.

https://www.20minutes.fr/societe/2716863-20200212-grand-oral-bac-epreuve-concue-faire-echouer-eleves-insiste-jean-michel-blanquer

Tout fait bondir dans cette réclame mais je like beaucoup ceci :

Ce grand oral est aussi un enjeu de société, car il valorise notre capacité à argumenter, à nous écouter, à aimer un point de vue différent du nôtre…

-Dans quelle mesure achever les enseignants d'un pays contribue-t-il au rayonnement international de celui-ci ?
-Je vous remercie pour cette question. En effet vous avez raison de souligner l'avancée historique que constitue notre projet de revalorisation historique. Pour ce faire, j'ai diligenté la mise en oeuvre d'un observatoire ayant vocation à écouter le point de vue potentiellement différent des sous-mer.. enseignants et à inscrire ces derniers dans une démarche propre à leur faire aimer un point de vue différent du leur, le nôtre.

La définition de l'épreuve au BO est là : https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=149115
Il y a une grille d'évaluation. Vive la mesure de l'"engagement dans la parole" du candidat.

Ah … mais la grille d'évaluation promet de grands moments de rock'n'roll au moment de mettre une note :



Allez, quelques exemples de sujet :
— la physique quantique : un bilan mitigé (merci Alexandre Astier)
— problèmes du millénaire : une chance pour l'inclusion ?
— Est-ce important de savoir calculer pour faire des mathématiques ? (celle-là, elle vient d'un ipéhère)
— chaton orange et serpent : les enjeux numériques à l'heure des digital natives

Le Grand oral c'est ça:

Au début de l'épreuve, le candidat présente au jury deux questions.

Ces questions portent sur les deux enseignements de spécialité soit pris isolément, soit abordés de manière transversale. Elles mettent en lumière un des grands enjeux du ou des programmes de ces enseignements. Elles sont adossées à tout ou partie du programme du cycle terminal. Pour les candidats scolarisés, elles ont été élaborées et préparées par le candidat avec ses professeurs et, s'il le souhaite, avec d'autres élèves.

Et en plus il est possible que l'on se paie des oraux en copies multiples. Pas de limite du nombre d'élèves traitant la même question, contrairement aux TPE.
Il y a donc une possibilité de se payer la même question en 24, 35 exemplaires avec un travail en groupe classe !!!!

Composition du jury

Le jury est composé de deux professeurs de disciplines différentes, dont l'un représente l'un des deux enseignements de spécialité du candidat et l'autre représente l'autre enseignement de spécialité ou l'un des enseignements communs, ou est professeur-documentaliste

C'est une grande nouveauté pour le bac.

Enna a écrit:De l'enfumage,  la réplique du grand oral de  l'Ena où on parle sur rien pdt 30 min avec un aplomb digne de nos ministres.  ' just a hot air balloon'..mais la société n'y voit que du feu. Pitié,  qui nous délivrera de ce triste sire

Quand je lis la description de l'épreuve, cela m'évoque plus l'oral que passent mes élèves de CAP !
Cela me fait doucement marrer !

aimer un point de vue différent du nôtre

Sérieusement, il y a quelqu'un qui a pu écrire ça en y croyant ?
Il ne doit pas rester beaucoup de moquette au MEN, car là, ils ont clairement attaqué les rideaux.

On a échappé à l'évaluation de l'éclat du regard et de la respiration costo-diaphragmatique, c'est déjà ça !

je reviens sur le (Baccalauréat 2021 : questions - réponses)
"Dès la classe de première et dans le cadre de ses enseignements de spécialité, chaque élève choisira un projet qu’il conduira sur deux années"
N'y a t-il pas  un député  d'opposition qui pourrait demander à Blanquer quels élèves ont réellement pu produire  au bout de deux trimestres le début d'un commencement à la "conduite du projet " et comment ils auraient  pu le faire ?
Sinon je n'ai pas vu passer de commentaire sur le
"Pour s’assurer que les enseignants s’engagent dans ce temps long indispensable à la réussite du dispositif, il est recommandé

que l’épreuve orale fasse partie du contrôle continu de l’année de terminale en spécialité ; il pourrait être utile qu’une heure au

minimum, sur les six heures hebdomadaires de spécialité, soit fléchée pour sa préparation, ce temps d’enseignement se

répartissant entre entraînements réguliers au long cours et entraînements intensifs au troisième trimestre  

extrait du rapport du professeur d’art oratoire .
d'autre part le même a écrit:

Compte tenu de la diversité des profils et des parcours, c’est une chance que l’élève conserve l’éventail de son choix ouvert sur

le programme de la spécialité dans l’ensemble du cycle terminal (classes de première et de terminale). Afin que ce choix

soit réel, l’enseignant de la classe de terminale veillera à présenter et expliciter l’ensemble du programme suivi dès le début de

l’année et de le rappeler à des moments repères. Sans cette attention méthodologique, les questions abordées en fin d’année n’auront guère de chance d’être anticipées et choisies par l’élève.

Un descriptif "équations différentielles c'est  .... "  et hop  ! Les élèves vont se lancer dans un truc bi-disciplinaire  qu'ils n'étudieront que dans quelques mois ...  

on pourrait   donner son  cours sur chaque  chapitre à l'avance à quelques  élèves  et quand on y arrive  ce sont eux qui se relaient pour  "faire  le cours"  avec un support écrit  /projeté mais  1 ou 2 minutes de présentation purement orale du contenu avant ..

Et puis si ça n'a pas plu aux autres  , un lien sur une vidéo de Monka en maths ou équivalent  à voir chez soi  et basta !

Article du parisien à mourir de rire (oui je préfère en rire)

Le Parisien a écrit:Création d’un grand oral au bac : «C’est le plus beau cadeau qu’on pouvait faire aux jeunes»

http://www.leparisien.fr/societe/creation-d-un-grand-oral-au-bac-c-est-le-plus-beau-cadeau-qu-on-pouvait-faire-aux-jeunes-13-02-2020-8259216.php

Que change la création d'un grand oral au bac ?

CYRIL DELHAY. C'est à mon sens une avancée sociale historique : pour la première fois, on se donne comme objectif de doter 12 millions d'élèves d'une compétence nouvelle, celle de savoir parler en public. Tout comme les élèves apprennent à nager à l'école, ils vont apprendre à s'exprimer. C'est le plus beau cadeau qu'on pouvait faire aux jeunes.

Ce monsieur est prof à sciences-po, l'école de la com et de l'enfumage.

Il parle pour sa chapelle (ou son business) : en googlant son nom, on apprend qu'il n'est pas seulement prof à Sciences Po mais prof d'« Art Oratoire » (sic) à Sciences Po, qu'il a écrit des bouquins sur le sujet et — surprise ! — qu'il a piloté les formidables réformes Descoings sur la mixité sociale à la rue Saint-Guillaume. :lol:

Un autre passage navrant :

Quelle différence avec les oraux qui existent déjà, comme celui de français en 1re ?

C'est un vrai oral, et pas un succédané de l'écrit. Il ne s'agira pas de restituer des connaissances, mais de faire parler l'élève en son nom propre, sur un sujet qui l'engage. C'est la maturité de l'individu qui va primer dans cet exercice. De plus, parler debout, sans notes, pendant 5 minutes, c'est la brique essentielle, celle qui permettra ensuite à n'importe qui de captiver un auditoire pendant 10, 20, 30 minutes…

OK, donc :

- l'oral de Français EAF c'est rien, c'est de la m****, c'est pas un vrai oral. Outre les collègues, les élèves sérieux qui préparent l'épreuve apprécieront.
- "il ne s'agira pas de restituer des connaissances"... il y en a qui apprennent bêtement un corrigé, oui, mais j'avais tendance en tant que jury à bonifier les élèves qui commentaient personnellement le texte et avaient un point de vue éclairé sur les oeuvres et l'objet d'étude lors de l'entretien, et il y en avait. L'EAF n'est pas que du bachotage. Mais je peux me tromper. D'autre part, sans connaissances à exposer et à expliquer, on parle dans le vide.
- "captiver un auditoire" : c'est à dire peut-être avec un sujet intéressant, peut-être aussi avec du flan mais qui tient artificiellement.

Navrant de bêtise.

Ce monsieur est celui qui a fait le rapport préalable pour le grand oral :

https://www.education.gouv.fr/cid143190/bac-2021-remise-du-rapport-faire-du-grand-oral-un-levier-d-egalite-des-chances.html

C'était navrant de part en part. Il ne fait qu'assurer le service après-vente.

Ce que je voudrais savoir, c'est : combien cela nous coûte-t-il ?

Des rapports à la c. je peux en écrire au kilomètre, cela m'intéresserait de savoir si je peux en faire une source complémentaire de revenus (parce que la revalorisation, je peux m'asseoir dessus).

Hugues666 a écrit:OK, donc :

- l'oral de Français EAF c'est rien, c'est de la m****, c'est pas un vrai oral. Outre les collègues, les élèves sérieux qui préparent l'épreuve apprécieront.
- "il ne s'agira pas de restituer des connaissances"... il y en a qui apprennent bêtement un corrigé, oui, mais j'avais tendance en tant que jury à bonifier les élèves qui commentaient personnellement le texte et avaient un point de vue éclairé sur les oeuvres et l'objet d'étude lors de l'entretien, et il y en avait. L'EAF n'est pas que du bachotage. Mais je peux me tromper. D'autre part, sans connaissances à exposer et à expliquer, on parle dans le vide.

Il est encore temps de faire de l'oral de français de 1ère une épreuve sérieuse. Il suffit pour cela de demander aux élèves d'être debout et de ne pas avoir de note.

Quand l'élément le plus important d'une épreuve est le fait d'être assis ou debout, on peut être sur de la qualité de son contenu !

Cela dit, je ne suis pas mécontent du grand oral, c'est un truc bidon pour mettre des bonnes notes à tout le monde et filer le bac, mais cela avec très peu d'effort de notre part, et on pourra sûrement en profiter pour mettre des notes aux épreuves écrites de spé ressemblant plus à la réalité.

Balthazaard a écrit:

Shajar a écrit:

beaverforever a écrit:Ce qui est surtout dommage, c'est qu'on avait un oral de TPE qui fonctionnait un peu, où les élèves travailleurs mettaient un peu de contenu dans leur exposé ou dans leur production. Maintenant, on est coincé par le cadrage administratif de l'épreuve et son calendrier, ce qui nous oblige à noter uniquement la forme de l'exposé et non le fond.
On passe d'une épreuve qui faisait réfléchir les élèves un fois sur deux ou sur trois, à une épreuve qui empêche les élèves de penser et nous transforme en potiches, ou pire en membre de jury d'école de commerce...

On avait surtout en TPE un ramassis de copié-collé auxquels les élèves ne comprenaient goutte (mais ils avaient sérieusement vieilli le papier du dossier avec du café, parce que c'était de l'histoire, hein), avec une notation complètement disparate, beaucoup de collègues mettant automatiquement 8 à la partie d'investissement personnel, même quand les élèves avaient passé leur temps à regarder des vidéos sur youtube à chaque séance. Pas besoin de regretter les TPE pour fustiger ce grand n'importe quoi.

Pour avoir encadré des TPE plusieurs années (et sérieusement, c'est à dire pas comme certains en laissant faire les élèves et corriger des copies) je plussoie. Un florilège d'erreurs mathématique et méthodologiques et en effet du copier-coller qui masquait en général une incompréhension totale du sujet. Pour ma part en sciences, jamais vu un truc qui tenait a route au niveau espéré. Le meilleures notes étaient pour des trucs élémentaires bien ficelés mais dont on se demandait si le temps passé justifiait vraiment le contenu. (un de mes meilleurs souvenirs, le prof de physique qui fronçait les sourcils devant une formule où la longueur d'onde était désignée par la lettre "I majuscule", l'intensité aussi...le pauvre avait des illusions et n'avait pas compris que sur internet parfois le "lambda" usuel n'est pas disponible et remplacé par un  "L majuscule" qui suivant certaines polices ressemble à un "I"...et que si on fait du copier coller sans comprendre.....)

Pour avoir encadré (tout aussi sérieusement) et évalué des TPE depuis pas mal d'années, dans mon lycée on avait de tout, du meilleur comme au pire ... Et en général, c'était "homogène" : les élèves sérieux par ailleurs produisaient des TPE sérieux, quand les glandeurs produisaient du pipi de chat.
Et au début des TPE, quand c'était en 1ère ET en Terminale, la première servait d'entraînement, et en terminale il y avait des trucs vraiment sympas

Une bonne synthèse dans le journal Libération de ce jour :

https://www.liberation.fr/france/2020/02/13/grand-oral-du-bac-l-eloquence-sera-jugee-en-trois-temps_1778250

Le grand oral
https://youtu.be/LVqOC4fiHvk

Enna a écrit:Le grand oral
https://youtu.be/LVqOC4fiHvk

J'ai fait cet exercice avec mes BTS, ils ont réalisé comment on peut masquer le vide de contenu par le langage. Très efficace. Fait aussi avec une bonne classe de 1ère, quand on bossait l'argumentation.

Effectivement, ça inquiète, comment noter le fond ET la forme ? En pénalisant le manque de contenu malgré des grilles qui vont donner des points aux beaux-parleurs ? Bon courage aux jurys...

Enna a écrit:De l'enfumage,  la réplique du grand oral de  l'Ena où on parle sur rien pdt 30 min avec un aplomb digne de nos ministres.  ' just a hot air balloon'..mais la société n'y voit que du feu. Pitié,  qui nous délivrera de ce triste sire

C. DELHAY et JMB  peuvent vanter leur  camelotte sans que la plupart des gens ne sentent la fumisterie de ce truc

("ben oui il a raison  c'est important que les gosses ils apprennent à parler en public et ces feignasses de profs sont pas contents et vont se remettre en grève contre ça  comme d'habitude")  
C. DELHAY  peut ainsi  raconter, la modestie ne l'étouffant visiblement pas,   "une avancée sociale historique " , "les élèves doivent prendre cet oral comme un cadeau "

Et d'ajouter  qu'il ne s'agira pas de restituer des connaissances"   le jour même où parait le texte officiel qui indique que la moitié de l'oral sera un "temps d'échange qui permet surtout de mettre en valeur vos connaissances liées au programme des spécialités suivies en première et terminale, et vos capacités argumentatives."

Et d'ajouter aussi comme réponse à la question  Quelle est la clé d'un oral réussi, d'après vous ?

Le choix du sujet. C'est 50 % de la réussite. Les bons sujets seront les plus singuliers, les plus personnels. Les jeunes vont passer plusieurs mois à préparer leur exposé, il faut que le contenu leur plaise. C'est leur intérêt qui intéressera le jury.
(Les 50% qui restent pour celui là étant "l'art oratoire , la gestuelle , la respiration etc..   on l'aura compris)

Résumons : On distribue à  la rentrée  à tous les élèves de première  et de terminale cette "notice " ?
*************************
1) Grand Oral :  Votre  choix  du sujet :

Le plus singulier, le plus personnel, qui vous permettra  de mettre en valeur vos connaissances liées au programme des spécialités  suivies en première et terminale, qui est utile pour votre projet de poursuite d'études, et même pour votre projet professionnel.
Vous montrerez sans support écrit que l'obtention de la  réponse à votre sujet/ question mobilisent des notions de ces programmes . Mais il ne s'agira pas de "restituer des connaissances"   

Prévoyez différentes étapes dans votre projet (rencontres, engagements, stages, mobilité internationale, intérêt pour les enseignements communs, choix des spécialités, etc.)  valorisantes   pour sereinement  "échanger avec le jury sur votre projet d'orientation " et insister  sur vos motivations  ...

Bienvenue dans le monde des injonctions paradoxales et  ..... bon courage !  

****************
On enchaîne avec un descriptif de tous les chapitres à venir en leur recommandant d'anticiper le recours éventuel aux notions nouvelles  en allant feuilleter les pages du livre .
Et c'est bon  ... Ils seront  tout de suite mis en confiance ainsi, et rentreront le soir chez eux  avec un moral à bloc !  

Rque : Le meilleur élève de ma classe de TC dans la fin des années 70 est parti en Khâgne à H4  "pour faire de la philo"   : Décision prise à 16 ans quelques mois avant le bac, pas par peur des maths /physique,  meilleure moyenne au bac d'une ville  de quelques  dizaines de milliers d'habitants sans trop se fouler .
Il a encore changé d'avis là bas et il est devenu prof de littérature Japonaise .
Un équivalent actuel qui décide de bifurquer de sciences à d'autres domaines devra raconter quoi  pour expliquer  "en quoi la question traitée maths /physique  est utile pour son  projet de poursuite d'études... "

Merci de ce message perspicace , caustique et utile.
Chiche!Je vais effectivement leur distribuer la notice et nous procéderons ensemble à l'analyse de texte. Ils ne peuvent qu'être mieux armés pour affronter l'épreuve .
PS: ayant également fait uneTC, puis ma prépa HK/K à HIV, cela me parle d'autant plus et j'ai qq élèves d'un profil similaires ds mon actuelle TC. Cette manie du formatage
est sidérante, au sens propre, et nie le développement même de l'être humain qui emprunte svt des chemins de traverse . Je crois qu'arrivés à ce point de bêtise, il n'y a pas grand chose à faire pour le ministre et ses sous-fifres

lecteur a écrit:

Rque : Le meilleur élève de ma classe de TC dans la fin des années 70 est parti en Khâgne à H4  "pour faire de la philo"   : Décision prise à 16 ans quelques mois avant le bac, pas par peur des maths /physique,  meilleure moyenne au bac d'une ville  de quelques  dizaines de milliers d'habitants sans trop se fouler .
Il a encore changé d'avis là bas et il est devenu prof de littérature Japonaise .
Un équivalent actuel qui décide de bifurquer de sciences à d'autres domaines devra raconter quoi  pour expliquer  "en quoi la question traitée maths /physique  est utile pour son  projet de poursuite d'études... "

Ca serait drôle, la présentation suivante : "je vais vous expliquer comment mes enseignants de maths et de physique m'ont convaincu que je devais arrêter les sciences."

lecteur a écrit:
Le choix du sujet. C'est 50 % de la réussite. Les bons sujets seront les plus singuliers, les plus personnels. Les jeunes vont passer plusieurs mois à préparer leur exposé, il faut que le contenu leur plaise. C'est leur intérêt qui intéressera le jury.
(Les 50% qui restent pour celui là étant "l'art oratoire , la gestuelle , la respiration etc..   on l'aura compris)

Des mois à préparer un exposé qui va durer 5 minutes (plus l'entretien, ok).
Ce ne serait pas un peu un énorme gaspillage d'heures pour rien du tout à la fin.
Je me souviens de certains sujets de TPE, de leur niveau... ça fait peur.
Enfin, l'essentiel est que les éléments de langage passent dans la presse.