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- 20thNiveau 1
Bonjour à tous, j'ouvre un sujet pour avoir votre avis sur ma démission imminente (j'espère être au bon endroit pour ce genre de sujet).
Je vais essayer de ne pas être trop long ; je suis TZR en lettres, j'habite pas très loin de mon établissement de rattachement, mais depuis que je suis arrivé dans mon académie je ne parviens malheureusement jamais à rester sur une affectation d'une année sur l'autre, voire sur toute une année (cas courant, je sais bien). Les départs / arrivées dans différentes équipes avec lesquelles on n'a jamais vraiment le temps de créer de vrais liens, je sentais que ça allait rapidement me lasser, mais pour cette rentrée j'ai droit à un traitement particulièrement délicieux de la part du rectorat. Après avoir été écarté de mon dernier établissement au profit d'une collègue institutrice profitant de l'offre découverte du second degré (ah il est beau, il est utile mon CAPES !), j'apprends pendant l'été (trop tard pour avoir des informations sur mes classes, comme d'hab) que je suis affecté sur trois établissements différents à la rentrée, deux dans la même ville à une grosse heure de voiture de chez moi, et le troisième une demie-heure plus loin. Vous imaginez mon bonheur.
Je constate cependant que j'ai 4h de décharge, que sur le moment je considère naïvement comme une contrepartie généreuse (rapport aux nombre d'établissements et de niveaux, je reviens dans quelques phrases sur ce second point). Sur les conseils d'un syndicat, j'ouvre une procédure de recours administratif pour demander toute autre affectation moins contraignante, sans trop y croire. La rentrée arrive, pas de nouvelles du rectorat. Comme le veut la tradition, je découvre mes classes quelques jours seulement avant de rencontrer les élèves, pas de bol, 3 niveaux différents, dont deux à examen. Aucun que j'avais l'an dernier, j'ai donc quelques jours (très anxiogènes) pour préparer mon programme annuel et mes cours pour début septembre. Je serre les dents, je fais ma pré-rentrée dans les 3 établissements, je bénéficie partout où je passe de la compassion sincère des collègues par rapport à ma situation, mais quelque part tous ces regards désolés me donnent un peu l'impression d'être un futur dépressif en sursis ! Malgré toute la bonne volonté de mes chefs, mon EDT me fait parfois passer dans les 3 établissements le même jour, occasionnant presque 3h30 de voiture dans la même journée.
J'entame donc la première semaine, et la boule au ventre aura à peine eu le temps de prendre quelques centimètres d'épaisseur que bim, le deuxième jour, réponse du rectorat pour mon recours ! Négative, je m'y attendais ; mais ils en profitent pour me rappeler de bien aller faire mes dernières heures dans mon établissement de rattachement, qui a besoin de moi pour un 4ème niveau. La goutte, le vase... Le syndicat qui suivait mon dossier n'a plus que l'arrêt maladie prolongé à me conseiller pour échapper à ce cauchemar ; et le deuxième que j'ai contacté pour avoir un deuxième avis n'a pas grand-chose de mieux à me proposer. D'accord, mais bon, l'arrêt maladie ne fera sûrement que repousser l'échéance. J'ai d'abord songé à demander une mise en disponibilité, mais je me suis rappelé qu'il faut s'y prendre l'année précédente, et que la réponse prend de toute façon plusieurs mois à arriver. Ma dernière option me semble être de claquer la porte de l'EN et de poser ma démission (il y a certes moults autres motifs d'en avoir par-dessus la tête de cette machine infernale).
Ma lettre est rédigée, yapluka, mais durant ces quelques jours de réflexion que je me laisse avant de partir à l'aventure, j'aurais été curieux de savoir si vous aviez en tête d'autres solutions auxquels les syndicats n'auraient pas pensé.
Merci d'avance !
Je vais essayer de ne pas être trop long ; je suis TZR en lettres, j'habite pas très loin de mon établissement de rattachement, mais depuis que je suis arrivé dans mon académie je ne parviens malheureusement jamais à rester sur une affectation d'une année sur l'autre, voire sur toute une année (cas courant, je sais bien). Les départs / arrivées dans différentes équipes avec lesquelles on n'a jamais vraiment le temps de créer de vrais liens, je sentais que ça allait rapidement me lasser, mais pour cette rentrée j'ai droit à un traitement particulièrement délicieux de la part du rectorat. Après avoir été écarté de mon dernier établissement au profit d'une collègue institutrice profitant de l'offre découverte du second degré (ah il est beau, il est utile mon CAPES !), j'apprends pendant l'été (trop tard pour avoir des informations sur mes classes, comme d'hab) que je suis affecté sur trois établissements différents à la rentrée, deux dans la même ville à une grosse heure de voiture de chez moi, et le troisième une demie-heure plus loin. Vous imaginez mon bonheur.
Je constate cependant que j'ai 4h de décharge, que sur le moment je considère naïvement comme une contrepartie généreuse (rapport aux nombre d'établissements et de niveaux, je reviens dans quelques phrases sur ce second point). Sur les conseils d'un syndicat, j'ouvre une procédure de recours administratif pour demander toute autre affectation moins contraignante, sans trop y croire. La rentrée arrive, pas de nouvelles du rectorat. Comme le veut la tradition, je découvre mes classes quelques jours seulement avant de rencontrer les élèves, pas de bol, 3 niveaux différents, dont deux à examen. Aucun que j'avais l'an dernier, j'ai donc quelques jours (très anxiogènes) pour préparer mon programme annuel et mes cours pour début septembre. Je serre les dents, je fais ma pré-rentrée dans les 3 établissements, je bénéficie partout où je passe de la compassion sincère des collègues par rapport à ma situation, mais quelque part tous ces regards désolés me donnent un peu l'impression d'être un futur dépressif en sursis ! Malgré toute la bonne volonté de mes chefs, mon EDT me fait parfois passer dans les 3 établissements le même jour, occasionnant presque 3h30 de voiture dans la même journée.
J'entame donc la première semaine, et la boule au ventre aura à peine eu le temps de prendre quelques centimètres d'épaisseur que bim, le deuxième jour, réponse du rectorat pour mon recours ! Négative, je m'y attendais ; mais ils en profitent pour me rappeler de bien aller faire mes dernières heures dans mon établissement de rattachement, qui a besoin de moi pour un 4ème niveau. La goutte, le vase... Le syndicat qui suivait mon dossier n'a plus que l'arrêt maladie prolongé à me conseiller pour échapper à ce cauchemar ; et le deuxième que j'ai contacté pour avoir un deuxième avis n'a pas grand-chose de mieux à me proposer. D'accord, mais bon, l'arrêt maladie ne fera sûrement que repousser l'échéance. J'ai d'abord songé à demander une mise en disponibilité, mais je me suis rappelé qu'il faut s'y prendre l'année précédente, et que la réponse prend de toute façon plusieurs mois à arriver. Ma dernière option me semble être de claquer la porte de l'EN et de poser ma démission (il y a certes moults autres motifs d'en avoir par-dessus la tête de cette machine infernale).
Ma lettre est rédigée, yapluka, mais durant ces quelques jours de réflexion que je me laisse avant de partir à l'aventure, j'aurais été curieux de savoir si vous aviez en tête d'autres solutions auxquels les syndicats n'auraient pas pensé.
Merci d'avance !
- henrietteMédiateur
Je suis vraiment désolée pour toi. Quelle administration maltraitante que la nôtre.
Question : cela te fait combien d'heures en tout ?
Question : cela te fait combien d'heures en tout ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IridianeFidèle du forum
Je n’ai pas de conseil à te donner : j’aurais fait comme toi sans hésiter… à condition toutefois d’avoir un plan B réaliste en tête. Sinon, j’aurais quand même opté pour l’arrêt maladie prolongé le temps de me retourner - je précise avant d’être vertement reprise (à juste titre au demeurant) que, oui, je sais, on ne décide pas d’être en arrêt, toutefois je n’aurais pour ma part nullement eu besoin de surjouer la dépression devant mon médecin dans ce genre de situation…
- JennyMédiateur
Laisse toi le temps de te retourner.
Je tenterais le RDV RH malgré tout.
Bon courage à toi C'est l'enfer, cette affectation !
A force de faire passer avant ceux qui n'ont pas le concours, on va dégoûter et faire démissionner les TZR, bien joué.
Je tenterais le RDV RH malgré tout.
Bon courage à toi C'est l'enfer, cette affectation !
A force de faire passer avant ceux qui n'ont pas le concours, on va dégoûter et faire démissionner les TZR, bien joué.
- MalavitaÉrudit
Je ne sais pas quoi te dire. Je ne comprends même pas qu'on puisse placer quelqu'un sur trois établissements aussi éloignés. Pour le quatrième, as-tu un arrêté d'affectation ? Si c'est ton RAD mais que tu n'as pas d'affectation, tu ne leur dois rien. Tes établissements sont-ils des collèges et/ou des lycées ? As-tu des pondérations (si affectation en lycée) ? J'ai l'impression qu'on essaie de te faire faire des heures que tu n'as pas à faire.
Avant d'envisager la démission, essaie d'aller voir un médecin.
Avant d'envisager la démission, essaie d'aller voir un médecin.
- Charles-MauriceNiveau 10
Je suis révoltée de voir la manière dont tu es traité, je tenterais la lettre au recteur, au ministère, avec copie aux média, avant la démission.20th a écrit:Bonjour à tous, j'ouvre un sujet pour avoir votre avis sur ma démission imminente (j'espère être au bon endroit pour ce genre de sujet).
Je vais essayer de ne pas être trop long ; je suis TZR en lettres, j'habite pas très loin de mon établissement de rattachement, mais depuis que je suis arrivé dans mon académie je ne parviens malheureusement jamais à rester sur une affectation d'une année sur l'autre, voire sur toute une année (cas courant, je sais bien). Les départs / arrivées dans différentes équipes avec lesquelles on n'a jamais vraiment le temps de créer de vrais liens, je sentais que ça allait rapidement me lasser, mais pour cette rentrée j'ai droit à un traitement particulièrement délicieux de la part du rectorat. Après avoir été écarté de mon dernier établissement au profit d'une collègue institutrice profitant de l'offre découverte du second degré (ah il est beau, il est utile mon CAPES !), j'apprends pendant l'été (trop tard pour avoir des informations sur mes classes, comme d'hab) que je suis affecté sur trois établissements différents à la rentrée, deux dans la même ville à une grosse heure de voiture de chez moi, et le troisième une demie-heure plus loin. Vous imaginez mon bonheur.
Je constate cependant que j'ai 3h de décharge, que sur le moment je considère naïvement comme une contrepartie généreuse (contrairement à moi, vous voyez sans doute déjà venir le twist). Sur les conseils d'un syndicat, j'ouvre une procédure de recours administratif pour demander toute autre affectation moins contraignante, sans trop y croire. La rentrée arrive, pas de nouvelles du rectorat. Comme le veut la tradition, je découvre mes classes quelques jours seulement avant de rencontrer les élèves, pas de bol, 3 niveaux différents, dont deux à examen. Aucun que j'avais l'an dernier, j'ai donc quelques jours (très anxiogènes) pour préparer mon programme annuel et mes cours pour début septembre. Je serre les dents, je fais ma pré-rentrée dans les 3 établissements, je bénéficie partout où je passe de la compassion sincère des collègues par rapport à ma situation, mais quelque part tous ces regards désolés me donnent un peu l'impression d'être un futur dépressif en sursis ! Malgré toute la bonne volonté de mes chefs, mon EDT me fait parfois passer dans les 3 établissements le même jour, occasionnant presque 3h30 de voiture dans la même journée.
J'entame donc la première semaine, et la boule au ventre aura à peine eu le temps de prendre quelques centimètres d'épaisseur que bim, le deuxième jour, réponse du rectorat pour mon recours ! Négative, je m'y attendais ; mais ils en profitent pour me rappeler de bien aller faire mes dernières heures dans mon établissement de rattachement, qui a besoin de moi pour un 4ème niveau. La goutte, le vase... Le syndicat qui suivait mon dossier n'a plus que l'arrêt maladie prolongé à me conseiller pour échapper à ce cauchemar ; et le deuxième que j'ai contacté pour avoir un deuxième avis n'a pas grand-chose de mieux à me proposer. D'accord, mais bon, l'arrêt maladie ne fera sûrement que repousser l'échéance. J'ai d'abord songé à demander une mise en disponibilité, mais je me suis rappelé qu'il faut s'y prendre l'année précédente, et que la réponse prend de toute façon plusieurs mois à arriver. Ma dernière option me semble être de claquer la porte de l'EN et de poser ma démission (il y a certes moults autres motifs d'en avoir par-dessus la tête de cette machine infernale).
Ma lettre est rédigée, yapluka, mais durant ces quelques jours de réflexion que je me laisse avant de partir à l'aventure, j'aurais été curieux de savoir si vous aviez en tête d'autres solutions auxquels les syndicats n'auraient pas pensé.
Merci d'avance !
Et je demanderai un rdv avec le responsable Rh, tout en consultant un médecin pour avoir un arrêt maladie.
Pardon pour ceux que ça va choquer mais un certifié, titulaire du capes, ne devrait pas être affecté après un personnel d'un autre corps en reconversion. Courage, et tente tout avant de renoncer à un métier si tu l'aimes, alors que tu as les compétences pour l'exercer.
- henrietteMédiateur
Moi aussi, d'où ma question sur le nombre d'heures que cela représente.Malavita a écrit:Je ne sais pas quoi te dire. Je ne comprends même pas qu'on puisse placer quelqu'un sur trois établissements aussi éloignés. Pour le quatrième, as-tu un arrêté d'affectation ? Si c'est ton RAD mais que tu n'as pas d'affectation, tu ne leur dois rien. Tes établissements sont-ils des collèges et/ou des lycées ? As-tu des pondérations (si affectation en lycée) ? J'ai l'impression qu'on essaie de te faire faire des heures que tu n'as pas à faire.
Avant d'envisager la démission, essaie d'aller voir un médecin.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- TivinouDoyen
Même s'il est difficile de te conseiller, il me semble que notre belle institution ne mérite pas que tu perdes le bénéfice de ton concours, ni celui de toutes tes années de TZariat. Après tout, tu auras peut-être bientôt un poste fixe intéressant.
Comme d'autres ci-dessus, je te conseille de voir un médecin et de prendre soin de ta santé, de remplir le régistre santé et sécurité au travail (trois établissements dans la même journée ).
Bon courage à toi, quel que soit ton choix.
Comme d'autres ci-dessus, je te conseille de voir un médecin et de prendre soin de ta santé, de remplir le régistre santé et sécurité au travail (trois établissements dans la même journée ).
Bon courage à toi, quel que soit ton choix.
- JennyMédiateur
Tivinou a écrit:Même s'il est difficile de te conseiller, il me semble que notre belle institution ne mérite pas que tu perdes le bénéfice de ton concours, ni celui de toutes tes années de TZariat. Après tout, tu auras peut-être bientôt un poste fixe intéressant.
Comme d'autres ci-dessus, je te conseille de voir un médecin et de prendre soin de ta santé, de remplir le régistre santé et sécurité au travail (trois établissements dans la même journée ).
Bon courage à toi, quel que soit ton choix.
+1. Tu peux faire traîner jusqu'à ce que l'institution bouge... ne serait-ce que pour préparer une reconversion plus facilement.
- ribizaNiveau 3
Ça dépend de la région (facilité de trouver un emploi) et du plan B.
Je vais recommencer mais va falloir arrêter la protection et valorisation des contractuels et autres personnels moins qualifiés, car voici les conséquences et elles se généralisent.
Je vais recommencer mais va falloir arrêter la protection et valorisation des contractuels et autres personnels moins qualifiés, car voici les conséquences et elles se généralisent.
- Clecle78Bon génie
Je suis d'accord avec les autres. Surtout ne pas démissionner maintenant. Va consulter un médecin.
- 20thNiveau 1
Je suis à 18h en tout, sur deux collèges et un lycée + mon collège de rattachement. J'ai cru comprendre que j'avais effectivement droit à une heure de décharge, même si la DIPE a l'air de l'ignorer dans le courrier qui me demande d'aller compléter mes 18 heures dans mon établissement de rattachement... Je ne sais pas si un arrêté d'affectation est vraiment obligatoire pour ces heures-là, et de toute façon j'imagine qu'il ne tarderait pas à arriver si j'envoyais paître la cheffe (ce que je n'ai d'ailleurs pas envie de faire, les chefs d'établissement ne sont pas responsables de cette galère...). Ma compagne m'a convaincu d'aller voir un médecin lundi matin, on verra si j'arrive à obtenir un arrêt pour réfléchir un peu plus longtemps à mes options.
- percehaieNiveau 10
Je te conseille de ne surtout pas démissionner. Le médecin devrait t’arrêter. Cela te laisserait le temps de réfléchir.
As-tu la possibilité de muter avec ta compagne ? Les choses sont plus simples en région parisienne.
Courage. C’est tellement révoltant.
As-tu la possibilité de muter avec ta compagne ? Les choses sont plus simples en région parisienne.
Courage. C’est tellement révoltant.
- stiltNiveau 5
Si j'étais dans ta situation niveau EDT et en étant libre comme l'air (pas de mari, pas d'enfants), je démissionnerais dans la seconde.
Dans le cas contraire, je m'empresserais de contacter les médias pour leur relater cette maltraitance.
Bon courage.
Dans le cas contraire, je m'empresserais de contacter les médias pour leur relater cette maltraitance.
Bon courage.
- A TuinVénérable
C'est inadmissible de t'imposer de telles conditions.
En revanche j'aimerais bien savoir comment cela se passe quand la personne - et il y en a un certain nombre- arguent le fait de ne pas avoir le permis ou de voiture.
J'imagine que pour ceux-là, on trouve bien une solution de remplacement. Il n'y a vraiment pas possibilité de faire intervenir les syndicats en mettant en avant la rupture d'égalité avec les autres personnels par exemple, ou un autre argument en lien ?
Ou alerter des médias en effet, pour faire honte au rectorat et forcer peut-être un changement, mais c'est une solution qui affiche, et on n'a pas forcément envie de cela.
Bon courage à toi.
En revanche j'aimerais bien savoir comment cela se passe quand la personne - et il y en a un certain nombre- arguent le fait de ne pas avoir le permis ou de voiture.
J'imagine que pour ceux-là, on trouve bien une solution de remplacement. Il n'y a vraiment pas possibilité de faire intervenir les syndicats en mettant en avant la rupture d'égalité avec les autres personnels par exemple, ou un autre argument en lien ?
Ou alerter des médias en effet, pour faire honte au rectorat et forcer peut-être un changement, mais c'est une solution qui affiche, et on n'a pas forcément envie de cela.
Bon courage à toi.
- 20thNiveau 1
Les collègues qui me conseillez d'avertir les médias, merci de me faire un peu sourire en ces jours difficiles : je crois que par les temps qui courent, l'histoire d'un remplaçant se mettant en arrêt pour laisser quatre classes dont deux à examen dans la panade ne susciterait pas exactement les réactions auxquelles vous pensez !
- MalavitaÉrudit
20th a écrit:Je suis à 18h en tout, sur deux collèges et un lycée + mon collège de rattachement. J'ai cru comprendre que j'avais effectivement droit à une heure de décharge, même si la DIPE a l'air de l'ignorer dans le courrier qui me demande d'aller compléter mes 18 heures dans mon établissement de rattachement... Je ne sais pas si un arrêté d'affectation est vraiment obligatoire pour ces heures-là, et de toute façon j'imagine qu'il ne tarderait pas à arriver si j'envoyais paître la cheffe (ce que je n'ai d'ailleurs pas envie de faire, les chefs d'établissement ne sont pas responsables de cette galère...). Ma compagne m'a convaincu d'aller voir un médecin lundi matin, on verra si j'arrive à obtenir un arrêt pour réfléchir un peu plus longtemps à mes options.
Il faudrait que tu nous donnes ton détail précis d'heures par établissement car tu as droit à une heure de décharge + des heures pondérées pour le lycée, il est possible que tu sois quasiment à 18 h. Quant à ton RAD, si tu n'as pas d'arrêté d'affectation, tu n'as donc aucune heure de cours à assurer.
Les chefs connaissent eux aussi très bien les textes et justement profitent de la naïveté des collègues bien souvent.
C'est un bon point que tu ailles voir le médecin. Tu peux essayer d'axer sur la fatigue, ton mal-être et le risque d'accident de voiture compte tenu de la fatigue et des temps de trajet.
- MathadorEmpereur
Puisqu'il est question d'arrêt long, je me permets de rappeler que le décret n°2014-940 prévoit la possibilité de refuser toutes les heures sup, même les deux premières, pour raisons de santé.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JennyMédiateur
Le collègue n'étant pas encore en arrêt, ça me semble prématuré comme argument.
- EdithWGrand sage
C'est de la maltraitance institutionnelle, il y a de quoi vraiment tomber en burn out/dépression, et ça se gère une chose à la fois, la première étant une consultation médicale. Il y a un large panel de choses possibles par la suite, mais je renchéris sur les collègues, ne démissionne pas avant d'avoir vu un médecin et pris le temps de la réflexion. Deux collègues ont récemment obtenu la reconnaissance d'accident du travail et arrêt pour dépression qui a suivi, après une confrontation violente avec leur CDE (dans le privé). Etre trop mal suite à une situation professionnelle ingérable, et devoir aller voir un médecin qui, souvent, vous arrête au vu de votre état nerveux/psychologique/de fatigue, c'est typique et malheureusement, de plus en plus fréquent.
Bon courage !
- Spoiler:
- je m'occupe de protection sociale/santé pour un syndicat du privé et je vois ce genre de choses tous les jours, absolument dramatique et en croissance rapide, surtout après la réforme des retraites
Bon courage !
- Fabrice25Habitué du forum
Jenny a écrit:Tant que ça ne dépasse pas 20h, on ne peut rien refuser.
Vu qu'il est sur 3 établissements, il a le droit à une heure de décharge, quand même ?
- JennyMédiateur
Oui mais 18h + 1 h de décharge + 1 heure maximum de pondération, ça ne dépasse pas les 20h.
- MédéeÉrudit
Jenny a écrit:Oui mais 18h + 1 h de décharge + 1 heure maximum de pondération, ça ne dépasse pas les 20h.
Mais il n'a donc pas à "compléter" dans son rad, non ?
Bon courage en tout cas, c'est hallucinant.
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- EdithWGrand sage
A Tuin a écrit:C'est inadmissible de t'imposer de telles conditions.
En revanche j'aimerais bien savoir comment cela se passe quand la personne - et il y en a un certain nombre- arguent le fait de ne pas avoir le permis ou de voiture.
J'imagine que pour ceux-là, on trouve bien une solution de remplacement. Il n'y a vraiment pas possibilité de faire intervenir les syndicats en mettant en avant la rupture d'égalité avec les autres personnels par exemple, ou un autre argument en lien ?
Ou alerter des médias en effet, pour faire honte au rectorat et forcer peut-être un changement, mais c'est une solution qui affiche, et on n'a pas forcément envie de cela.
Bon courage à toi.
Il ne me semble pas que ça soit un argument recevable. Sans permis, mon conjoint a été affecté à 65 km (1h15 de route de moyenne montagne), avec un trajet délirant en train (6h, trois tortillards), l'année où il a pris son poste, il avait un studio sur place, je faisais le trajet le dimanche et le jeudi et il avait aussi des collègues qui l'avançaient un peu vers une gare moins éloignée parfois quand les horaires étaient compatibles. Je ne connais personne qui ait réussi à obtenir un changement d'affectation pour ce motif (mais ça peut exister...). J'ai le souvenir d'une collègue partant à la retraite, envoyée faire passer l'oral de français à l'autre bout de l'Ile de France, dans un coin sans transport régulier, et pour qui la CDE avait refusé l'ordre de mission (pas de voiture, impossible d'être à 7h45 au lycée concerné), mais ça n'était pas une affectation à l'année.
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