- SatelliteNiveau 9
@liskaya: J'ai terminé il y 3 jours "My absolute darling", lecture très éprouvante (mais extrêmement addictive) dont je me demande un peu quoi penser...
Du coup ton retour m'intéresse si tu le veux bien.
J'ai trouvé le style âpre tout en étant lyrique parfois, le lexique riche dans les domaines spécifiques (végétal notamment), les monologues intérieurs vraiment réussis.
En définitive je trouve ce roman réussi mais je m'interroge sur ce que je suis supposée en retirer (si tant est que l'on doive retirer autre chose de nos lectures qu'une expérience plus ou moins émotionnelle, et de ce côté, j'ai été servie! )
Du coup ton retour m'intéresse si tu le veux bien.
J'ai trouvé le style âpre tout en étant lyrique parfois, le lexique riche dans les domaines spécifiques (végétal notamment), les monologues intérieurs vraiment réussis.
En définitive je trouve ce roman réussi mais je m'interroge sur ce que je suis supposée en retirer (si tant est que l'on doive retirer autre chose de nos lectures qu'une expérience plus ou moins émotionnelle, et de ce côté, j'ai été servie! )
- MalagaModérateur
Pour le défi d'un livre évoquant l'un des cinq sens, j'ai lu L'odeur du figuier de Simonetta Greggio. J'ai trouvé ce livre totalement par hasard cet été, dans une boîte à livres. Il s'agit d'un recueil de cinq nouvelles ayant pour point commun l'odeur douce-amère, nostalgique du figuier. Ces nouvelles sont poétiques, évoquent beaucoup l'amour (qui commence, qui meurt doucement, brutalement...) parfois de façon grinçante. C'est une jolie découverte.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- miss sophieExpert spécialisé
Ryuzaki a écrit:Semaine 41, défi 41, Un roman de cape et d'épée : Le capitaine Fracasse, Théophile GautierGautier a écrit:Un reste de feu, qu'avivait la rafale engouffrée dans la cheminée, colorait de reflets bizarres le groupe réuni autour de la table avec une sorte d'intimité triste qui faisait ressortir encore la mélancolique solitude du château. D'une famille jadis puissante et riche il ne restait qu'un rejeton isolé, errant comme une ombre dans ce manoir peuplé par ses aïeux
Bon, c'est un roman court, 500 petites pages et des poussières, alors je vais le résumer en une phrase : un baron ruiné devient comédien.
À part ça, le livre contient des descriptions, le récit des peines et des succès d'une troupe de comédiens, des descriptions, une histoire d'amour, un méchant, des duels, des aventures rocambolesques, des descriptions, des coups de théâtre (c'était son frère ) et encore quelques descriptions.
Ce fut une lecture agréable. On pardonnera quelques ficelles un peu grosses (c'est la loi du genre). On sent que Gautier tire à la page par moment (ah, les romans feuilletons) mais il nous immerge dans son monde. La fin est un peu moins intéressante, une fois que tous les obstacles ont été surmontés il n'y a plus grand chose à raconter, et les gens heureux n'ont pas d'histoires.
Verdict : coloré
Même choix pour moi et plus ou moins même bilan. Le début de lecture a été laborieux : plus de la moitié des deux premiers chapitres est constituée de descriptions (le château, pièce par pièce) et de portraits (chaque comédien de la troupe est détaillé), à force on sature... Ensuite, ma foi, on suit les aventures de cette sympathique troupe avec un certain plaisir, surtout quand les scènes d'action se mettent à se succéder et que le méchant devient vraiment méchant.
- PointàlaligneExpert
Pour le défi 12 (livre d'un écrivain qui utilise plusieurs noms de plume), j'ai lu Pierre Nerey, alias Charles Blancart...
- Spoiler:
- ...alias Irène Némirovsky, qui a eu recours à des pseudonymes sous l'Occupation quand elle ne pouvait plus publier.
J'ai trouvé Suite française à la hauteur de sa réputation : la première partie (les tableaux de l'Exode) est particulièrement frappante... Cela donne envie de découvrir ses textes plus anciens.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 21, une pièce antique qui évoque un mythe : Prométhée enchaîné d’Eschyle (Ve siècle av. J.-C.). Une lecture qui me confirme que le théâtre antique n’est pas fait pour moi : trop verbeux, statique (là évidemment encore plus puisque Prométhée est attaché à son rocher), répétitif. Heureusement, c’est court ! Pensum réalisé.
Plus que 5 !
Plus que 5 !
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 13 (un livre qui a obtenu le Goncourt des lycéens) mais aussi 19 (l'histoire se déroule dans l'Empire ottoman), 22 (franchissement d'une frontière) et 37 (l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur) : Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants de Mathias Enard (2010).
Michel-Ange est engagé par le sultan ottoman Bayezid (Bajazet) pour construire un pont à Constantinople et délaisse pour cela les travaux du tombeau commandé par le pape Jules II. La trame du récit laisse surtout place à une incursion dans l’esprit de l’artiste, par petites touches. Une lecture agréable mais un peu évanescente.
Michel-Ange est engagé par le sultan ottoman Bayezid (Bajazet) pour construire un pont à Constantinople et délaisse pour cela les travaux du tombeau commandé par le pape Jules II. La trame du récit laisse surtout place à une incursion dans l’esprit de l’artiste, par petites touches. Une lecture agréable mais un peu évanescente.
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Bonjour !
Ca avance bien par ici ! De mon côté, j'ai pas mal de lecture en retard à consigner ici ...
- Pour le défi n°3 (Un classique de la littérature américaine), j'ai lu "Breafast at Tiffany's" de T. Capote. Le narrateur est un jeune écrivain qui se cherche encore et qui rencontre par hasard (ils habitent dans le même immeuble) la très fantasque et très jolie Holly Goligthly. Holly est une jeune starlette, elle vit de ses nombreuses rencontres masculines et se révèle tout aussi attachante et enfantine qu'écervelée, au point de se laisser embarquer malgré elle dans un gang de trafiquants de drogue. Fasciné et ému par cette drôle de fille au passé trouble, le narrateur devient son confident et son ami le plus proche ... une belle histoire, les deux personnages principaux sont émouvants, surtout celui d'Holly, naïf et plein de vie. Ah, j'oubliais, pour les amoureuses des félins : il y a aussi un chat dans les personnages principaux !
- Pour le défi n°8 (Un roman d'au auteur haïtien), j'ai lu "L'art presque perdu de ne rien faire" de D. Laferrière. En fait, c'est plus un essai qu'un roman, même si l'auteur y raconte beaucoup d'anecdotes sur son enfance et son adolescence. Chaque chapitre aborde un thème autour duquel l'auteur dispose une à une ses pensées, opinions et anecdotes personnelles. Au menu : le temps, la société de consommation, la lecture, la vie en société, l'amour ... Et un petit poème sur chaque sujet clôt le chapitre. J'ai beaucoup aimé, c'est drôle, multiforme, bourré de références littéraires et souvent plus profond qu'il n'y paraît.
- Pour le défi n°10 (Un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle), j'ai découvert un écrivain japonais, Aki Shimazaki, qui vit au Canada, avec un tout petit roman intitulé "Wasurenagusa", qui signifie "myosotis". Je ne vous résumerai pas l'histoire, qui n'est pas résumable ! C'est un très joli roman, très poétique, qui raconte une rencontre entre un fils de famille riche, donc très surveillé par sa famille, et divorcé (il est stérile) et une jeune fille orpheline et fille-mère ... Tout tourne autour de cette magnifique fleur symbole qu'est le myosotis, et on va de surprise en surprise ... je ne vous en dis pas plus ! Ah, si : j'ai adoooré !!!
- Pour le défi n°28 (un auteur portugais), je me suis lancée moi aussi dans un A. Lobo Antunes, intitulé "La splendeur du Portugal". Le thème en est le difficile déclin d'une famille de colons portugais en Angola. On y retrouve le système d'écriture, déjà décrit ici par une néo, de mélange de voix au sein du texte, ce qui rend la lecture parfois délicate : ici se mêlent les voix de la mère, qui a refusé de quitter sa plantation au péril de sa vie, et celles de ses trois enfants, rentrés au Portugal, mais tous les trois marqués, à divers niveaux, par la splendeur et la décadence de la vie dans les colonies. Un roman fort, âpre, mais passionnant.
- Pour le défi n°46 (Un livre qui évoque l'é- ou l'im-migration), j'ai lu "Itinéraire d'un singe amoureux", d'A Kumar. Ce drôle de roman raconte l'arrivée d'un jeune indien aisé aux USA pour y poursuivre ses études, dans les années 90. En grande partie autobiographique, ce roman entremêle le récit de la découverte par le narrateur de la vie américaine (l'abondance, la liberté sexuelle, les filles ...) et les questionnements d'une Amérique en plein doute sur la Guerre du Golfe ... intéressant, mais inégal, avec parfois des digressions sur des figures de leaders au sein des mouvements étudiants un peu difficiles à rattacher au reste.
- Pour le défi n°48 (Un livre dont l'histoire raconte un procès), j'ai lu "Das Urteil", de Kafka. C'est une courte nouvelle qui porte déjà en elle pas mal de thèmes chers à cet auteur : un jeune homme bien sous tous rapports, amoureux et sur le point de se marier, hésite à annoncer son bonheur professionnelle et personnelle à son ami exilé en Russie pour faire fortune et qui vivote tant bien que mal. Il s'ouvre de son dilemme à son père, avec qui il vit et dont il prend soin. S'ensuit une conversation, ou plutôt un monologue du père, qui se comporte de manière tellement monstrueuse, en faisant un faux procès à son fils sur ses prétendus scrupules, qu'il précipite ce dernier au suicide ... c'est très fort, car très condensé et très angoissant : une belle réussite !
- Pour le défi n°25 (Un classique du XIXème siècle), j'ai enfin lu "La peau de chagrin" de Balzac, que je ne connaissais pas. Je vous dispense de l'intrigue, que beaucoup doivent connaître. J'ai beaucoup aimé et j'ai trouvé ce roman particulièrement intéressant pour tout ce qu'il annonce du grand écrivain à venir ... la description notamment de la Société, de sa cruauté et de son hypocrisie, n'a pas grand chose à envier au Père Goriot. Et je suis toujours admirative du talent de Balzac pour emporter son lecteur sur des sujets inhabituels (la mécanique, la chime ...) avec une maîtrise sans failles. Un vrai classique, au sens le plus riche et valorisant du terme !
Il m'en reste 4, et le recueil de haïkus, que je déguste à petites doses chaque soir, ne survivra pas longtemps !
Ca avance bien par ici ! De mon côté, j'ai pas mal de lecture en retard à consigner ici ...
- Pour le défi n°3 (Un classique de la littérature américaine), j'ai lu "Breafast at Tiffany's" de T. Capote. Le narrateur est un jeune écrivain qui se cherche encore et qui rencontre par hasard (ils habitent dans le même immeuble) la très fantasque et très jolie Holly Goligthly. Holly est une jeune starlette, elle vit de ses nombreuses rencontres masculines et se révèle tout aussi attachante et enfantine qu'écervelée, au point de se laisser embarquer malgré elle dans un gang de trafiquants de drogue. Fasciné et ému par cette drôle de fille au passé trouble, le narrateur devient son confident et son ami le plus proche ... une belle histoire, les deux personnages principaux sont émouvants, surtout celui d'Holly, naïf et plein de vie. Ah, j'oubliais, pour les amoureuses des félins : il y a aussi un chat dans les personnages principaux !
- Pour le défi n°8 (Un roman d'au auteur haïtien), j'ai lu "L'art presque perdu de ne rien faire" de D. Laferrière. En fait, c'est plus un essai qu'un roman, même si l'auteur y raconte beaucoup d'anecdotes sur son enfance et son adolescence. Chaque chapitre aborde un thème autour duquel l'auteur dispose une à une ses pensées, opinions et anecdotes personnelles. Au menu : le temps, la société de consommation, la lecture, la vie en société, l'amour ... Et un petit poème sur chaque sujet clôt le chapitre. J'ai beaucoup aimé, c'est drôle, multiforme, bourré de références littéraires et souvent plus profond qu'il n'y paraît.
- Pour le défi n°10 (Un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle), j'ai découvert un écrivain japonais, Aki Shimazaki, qui vit au Canada, avec un tout petit roman intitulé "Wasurenagusa", qui signifie "myosotis". Je ne vous résumerai pas l'histoire, qui n'est pas résumable ! C'est un très joli roman, très poétique, qui raconte une rencontre entre un fils de famille riche, donc très surveillé par sa famille, et divorcé (il est stérile) et une jeune fille orpheline et fille-mère ... Tout tourne autour de cette magnifique fleur symbole qu'est le myosotis, et on va de surprise en surprise ... je ne vous en dis pas plus ! Ah, si : j'ai adoooré !!!
- Pour le défi n°28 (un auteur portugais), je me suis lancée moi aussi dans un A. Lobo Antunes, intitulé "La splendeur du Portugal". Le thème en est le difficile déclin d'une famille de colons portugais en Angola. On y retrouve le système d'écriture, déjà décrit ici par une néo, de mélange de voix au sein du texte, ce qui rend la lecture parfois délicate : ici se mêlent les voix de la mère, qui a refusé de quitter sa plantation au péril de sa vie, et celles de ses trois enfants, rentrés au Portugal, mais tous les trois marqués, à divers niveaux, par la splendeur et la décadence de la vie dans les colonies. Un roman fort, âpre, mais passionnant.
- Pour le défi n°46 (Un livre qui évoque l'é- ou l'im-migration), j'ai lu "Itinéraire d'un singe amoureux", d'A Kumar. Ce drôle de roman raconte l'arrivée d'un jeune indien aisé aux USA pour y poursuivre ses études, dans les années 90. En grande partie autobiographique, ce roman entremêle le récit de la découverte par le narrateur de la vie américaine (l'abondance, la liberté sexuelle, les filles ...) et les questionnements d'une Amérique en plein doute sur la Guerre du Golfe ... intéressant, mais inégal, avec parfois des digressions sur des figures de leaders au sein des mouvements étudiants un peu difficiles à rattacher au reste.
- Pour le défi n°48 (Un livre dont l'histoire raconte un procès), j'ai lu "Das Urteil", de Kafka. C'est une courte nouvelle qui porte déjà en elle pas mal de thèmes chers à cet auteur : un jeune homme bien sous tous rapports, amoureux et sur le point de se marier, hésite à annoncer son bonheur professionnelle et personnelle à son ami exilé en Russie pour faire fortune et qui vivote tant bien que mal. Il s'ouvre de son dilemme à son père, avec qui il vit et dont il prend soin. S'ensuit une conversation, ou plutôt un monologue du père, qui se comporte de manière tellement monstrueuse, en faisant un faux procès à son fils sur ses prétendus scrupules, qu'il précipite ce dernier au suicide ... c'est très fort, car très condensé et très angoissant : une belle réussite !
- Pour le défi n°25 (Un classique du XIXème siècle), j'ai enfin lu "La peau de chagrin" de Balzac, que je ne connaissais pas. Je vous dispense de l'intrigue, que beaucoup doivent connaître. J'ai beaucoup aimé et j'ai trouvé ce roman particulièrement intéressant pour tout ce qu'il annonce du grand écrivain à venir ... la description notamment de la Société, de sa cruauté et de son hypocrisie, n'a pas grand chose à envier au Père Goriot. Et je suis toujours admirative du talent de Balzac pour emporter son lecteur sur des sujets inhabituels (la mécanique, la chime ...) avec une maîtrise sans failles. Un vrai classique, au sens le plus riche et valorisant du terme !
Il m'en reste 4, et le recueil de haïkus, que je déguste à petites doses chaque soir, ne survivra pas longtemps !
- TremereNiveau 9
Juste un petit mot pour dire que je touche au bout du défi. Youhou. Il me reste quelques nouvelles d'un recueil de Gabriel Garcia Marquez pour le défi 30, un livre écrit par un courtisan et je m'épargne le pensum haïku (pardon à tous les poètes grandioses) en plongeant avec délectation dans Le Passe-Miroir. Pour le défi 41. Un roman de cape et d'épée, j'ai lu Le Capitaine Alatriste d'Arturo Perez Reverte, un auteur contemporain espagnol que j'ai découvert récemment et que j'apprécie beaucoup. Il y a de la cape, de l'épée, de l'humour, du panache, de l'intrigue. Des personnes appartenant aux plus hautes sphères du pouvoir chargent le capitaine Alatriste de tuer deux jeunes gens dès leur arrivée à Madrid. Mais Alatriste n'honore pas le contrat... Plutôt agréable à lire, et en plus bien écrit.
- AphrodissiaMonarque
@Agrippina Je vois que Laferrière t'a fait le même effet qu'à moi. J'ai aussi ressorti mon Lobo Antunes de la bibliothèque: j'avais commencé Le cul de Judas l'an dernier mais sans aller très loin dans ma lecture. J'espère avoir plus de concentration pour réussir à le lire cette fois.
Cette semaine de toutes petites lectures:
35. Un livre qui commence par une mort. Eugenides, Virgin suicids : cela faisait longtemps que je cherchais ce roman et je l'ai finalement trouvé sur une étagère de troc. C'est vraiment une belle histoire de sœurs, touchante aussi à cause du regard que les jeunes garçons posent sur elles. C'était une belle lecture et de belles images du film de Coppola me revenaient au fil de la lecture.
36. Un livre qui rompt le 4ème mur. Sattouf, Les cahiers d'Esther Esther, 13 ans, s'adresse constamment au lecteur et commente les dessins que l'auteur fait de sa vie. C'est très drôle.
37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur. Jul, Silex and the city, "L'homme de Cro-Macron" Ce n'est pas le tome le plus drôle de Silex and the city que j'ai pu lire, mais il y a quelques bonnes trouvailles quand même.
38. Un livre dont le titre contient une apostrophe. Agatha Christie, L'heure zéro C'est assez bien: je ne me souvenais plus de l'intrigue de celui-ci. Quelqu'un meurt dans son lit et tout porte à croire que l'accusé est réellement coupable. Ce n'est pas mal ficelé.
Cette semaine de toutes petites lectures:
35. Un livre qui commence par une mort. Eugenides, Virgin suicids : cela faisait longtemps que je cherchais ce roman et je l'ai finalement trouvé sur une étagère de troc. C'est vraiment une belle histoire de sœurs, touchante aussi à cause du regard que les jeunes garçons posent sur elles. C'était une belle lecture et de belles images du film de Coppola me revenaient au fil de la lecture.
36. Un livre qui rompt le 4ème mur. Sattouf, Les cahiers d'Esther Esther, 13 ans, s'adresse constamment au lecteur et commente les dessins que l'auteur fait de sa vie. C'est très drôle.
37. Un livre dont l'histoire se déroule avant la naissance de l'auteur. Jul, Silex and the city, "L'homme de Cro-Macron" Ce n'est pas le tome le plus drôle de Silex and the city que j'ai pu lire, mais il y a quelques bonnes trouvailles quand même.
38. Un livre dont le titre contient une apostrophe. Agatha Christie, L'heure zéro C'est assez bien: je ne me souvenais plus de l'intrigue de celui-ci. Quelqu'un meurt dans son lit et tout porte à croire que l'accusé est réellement coupable. Ce n'est pas mal ficelé.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- MalagaModérateur
J'ai adoré L'heure zéro, c'est l'un de mes Agatha Christie préférés !
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Aphrodissia, accroche-toi pour Lobo Antunes : c'est vrai que ce n'est pas d'un abord facile, on progresse lentement, mais j'ai vraiment apprécié. Courage !
Et ici ... j'ai fini !!!
Compte-rendu de la dernière ligne droite, donc !
- Pour le défi n°21 (Une pièce antique qui évoque un mythe), j'ai lu "Prométhée enchaîné" d'Eschyle. Je pensais l'avoir déjà lu, mais en fait, non ! Et j'ai attaqué malgré la lecture de l'avis de miss Sophie, mais un peu réticente, je dois le dire : je voulais relire "L'Orestie", mais impossible de remettre la main sur mon exemplaire ... donc comme j'avais le Prométhée en Budé ... et bien je ne sais pas si c'est l'excellente notice de P. Mazon, qui permet de replacer la pièce dans la trilogie originelle écrite par Eschyle et de bien comprendre l'intérêt du texte (qui effectivement n'est pas l'action !!), mais j'ai vraiment beaucoup aimé ... au point de râler à la fin qu'on n'ait pas les deux pièces suivantes !!! Tout l'intérêt de la pièce est dans l'hybris et de Zeus (qui punit durement un innocent !) et de Prométhée (qui, au lieu de rechercher l'apaisement, joue plutôt la provoc) qui s'affrontent : on en est encore au tout début de la réflexion sur le processus de la sagesse et de la justice, tout est dans la violence et les rapports de force. La trilogie infléchissait petit à petit cette vision pour aboutir au pardon et à la véritable sagesse, faite de tempérance et de maîtrise de soi ... j'ai beaucoup aimé le portrait très impressionniste de Zeus, qui n'apparaît pas de toute la pièce, mais dont les visiteurs successifs de Prométhée soulignent tous la tyrannie, la violence et la cruauté. Et j'ai aussi été sensible au "portrait psychologique" de Prométhée, tour à tour courageux, goguenard (limite tête à claques !), présomptueux, compatissant vis-à-vis de Io et ultrasensible à la dure condition humaine. Finalement, un excellent moment !
- Pour le défi n°39 (Un livre adapté en comédie musicale), j'ai longtemps cherché ... et finalement, j'ai lu "Les 7 boules de cristal" et "Tintin et le temple du soleil", qui ont donné lieu à une comédie musicale belge ! Je ne les avais jamais lus car je ne suis vraiment pas BD (hormis Astérix, les Lucky Luke de Goscinny et Murena). L'Homme, grand fan (il en a environ 500 ...) a finalement réussi à me convaincre. Et je dois avouer que j'ai bien aimé et que j'ai bien rigolé, notamment avec les lamas ! Je crois qu'il faudrait vraiment que je mette le nez dans les étagères à BD plus souvent !
- Pour le défi n°47 (un recueil de haïkus), j'ai lu mon deuxième achat cette année pour le défi : un très joli petit recueil intitulé "Les paysages d'Hokusai" : chaque haïku est présenté en parallèle à une estampe d'Hokusai ... Un régal ! Et j'ai trouvé que les assemblages étaient très réussis !
- Enfin, je n'ai pas pu résister à l'appel de "La Passe-miroir", que j'échange pour le défi n°1 (Un roman qui évoque l'histoire américaine du XXème) : je voulais lire Les raisins de la colère en VO, mais je vais d'abord le lire en français, avant de le lire en anglais parce que ça m'a l'air un peu hard pour mon petit niveau. Je vais attaquer rapidement (ça sera ma lecture du mois de décembre !), mais je veux absolument lire auparavant les deux autres tomes de La passe-miroir !!! Et ma médiathèque, où je me suis précipitée ce matin dès l'ouverture, fait le pont : je vais donc devoir attendre mardi pour le face à face Ophélie/Farouk !!! Grrrrrrrrr ! Mais merci merci à la néo (Ombre ??) qui nous a refilé le tuyau : c'est GENIAL !!! Pour moi, c'est aussi bien que L'Assassin royal, que j'adore ! Bon, pas forcément super pour mon sommeil par contre : je n'ai pas pu lâcher le bouquin avant la fin ... résultat, 2h 30 du matin
Voilà ! Je suis très contente de ce nouveau défi, j'ai découvert plein de belles choses, dont je n'aurais pas approché sans vous ... Merci à tous pour vos idées d'items !
Et merci aussi pour la bonne idée : en attendant mardi, je vais me relire L'Heure zéro (moi aussi, c'est un de mes préférés !)
Et ici ... j'ai fini !!!
Compte-rendu de la dernière ligne droite, donc !
- Pour le défi n°21 (Une pièce antique qui évoque un mythe), j'ai lu "Prométhée enchaîné" d'Eschyle. Je pensais l'avoir déjà lu, mais en fait, non ! Et j'ai attaqué malgré la lecture de l'avis de miss Sophie, mais un peu réticente, je dois le dire : je voulais relire "L'Orestie", mais impossible de remettre la main sur mon exemplaire ... donc comme j'avais le Prométhée en Budé ... et bien je ne sais pas si c'est l'excellente notice de P. Mazon, qui permet de replacer la pièce dans la trilogie originelle écrite par Eschyle et de bien comprendre l'intérêt du texte (qui effectivement n'est pas l'action !!), mais j'ai vraiment beaucoup aimé ... au point de râler à la fin qu'on n'ait pas les deux pièces suivantes !!! Tout l'intérêt de la pièce est dans l'hybris et de Zeus (qui punit durement un innocent !) et de Prométhée (qui, au lieu de rechercher l'apaisement, joue plutôt la provoc) qui s'affrontent : on en est encore au tout début de la réflexion sur le processus de la sagesse et de la justice, tout est dans la violence et les rapports de force. La trilogie infléchissait petit à petit cette vision pour aboutir au pardon et à la véritable sagesse, faite de tempérance et de maîtrise de soi ... j'ai beaucoup aimé le portrait très impressionniste de Zeus, qui n'apparaît pas de toute la pièce, mais dont les visiteurs successifs de Prométhée soulignent tous la tyrannie, la violence et la cruauté. Et j'ai aussi été sensible au "portrait psychologique" de Prométhée, tour à tour courageux, goguenard (limite tête à claques !), présomptueux, compatissant vis-à-vis de Io et ultrasensible à la dure condition humaine. Finalement, un excellent moment !
- Pour le défi n°39 (Un livre adapté en comédie musicale), j'ai longtemps cherché ... et finalement, j'ai lu "Les 7 boules de cristal" et "Tintin et le temple du soleil", qui ont donné lieu à une comédie musicale belge ! Je ne les avais jamais lus car je ne suis vraiment pas BD (hormis Astérix, les Lucky Luke de Goscinny et Murena). L'Homme, grand fan (il en a environ 500 ...) a finalement réussi à me convaincre. Et je dois avouer que j'ai bien aimé et que j'ai bien rigolé, notamment avec les lamas ! Je crois qu'il faudrait vraiment que je mette le nez dans les étagères à BD plus souvent !
- Pour le défi n°47 (un recueil de haïkus), j'ai lu mon deuxième achat cette année pour le défi : un très joli petit recueil intitulé "Les paysages d'Hokusai" : chaque haïku est présenté en parallèle à une estampe d'Hokusai ... Un régal ! Et j'ai trouvé que les assemblages étaient très réussis !
- Enfin, je n'ai pas pu résister à l'appel de "La Passe-miroir", que j'échange pour le défi n°1 (Un roman qui évoque l'histoire américaine du XXème) : je voulais lire Les raisins de la colère en VO, mais je vais d'abord le lire en français, avant de le lire en anglais parce que ça m'a l'air un peu hard pour mon petit niveau. Je vais attaquer rapidement (ça sera ma lecture du mois de décembre !), mais je veux absolument lire auparavant les deux autres tomes de La passe-miroir !!! Et ma médiathèque, où je me suis précipitée ce matin dès l'ouverture, fait le pont : je vais donc devoir attendre mardi pour le face à face Ophélie/Farouk !!! Grrrrrrrrr ! Mais merci merci à la néo (Ombre ??) qui nous a refilé le tuyau : c'est GENIAL !!! Pour moi, c'est aussi bien que L'Assassin royal, que j'adore ! Bon, pas forcément super pour mon sommeil par contre : je n'ai pas pu lâcher le bouquin avant la fin ... résultat, 2h 30 du matin
Voilà ! Je suis très contente de ce nouveau défi, j'ai découvert plein de belles choses, dont je n'aurais pas approché sans vous ... Merci à tous pour vos idées d'items !
Et merci aussi pour la bonne idée : en attendant mardi, je vais me relire L'Heure zéro (moi aussi, c'est un de mes préférés !)
- AphrodissiaMonarque
J'aime beaucoup les Agatha Christie en général mais j'ai parfois l'impression de relire un peu la même histoire. Mais j'ai bien aimé celui-ci.Malaga a écrit:J'ai adoré L'heure zéro, c'est l'un de mes Agatha Christie préférés !
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- MalagaModérateur
8. Un roman d'un auteur haïtien : Le charme des après-midi sans fin de Dany Laferrière.
Merci le défi de m'avoir fait découvrir ce roman, je ne suis pas certaine que je l'aurais emprunté à la médiathèque sans cela. L'auteur nous raconte, par petites touches, son adolescence auprès de sa grand-mère, Da, à Petit-Goâve. Il nous décrit ses amis, les filles, l'école, les adultes puis le couvre-feu et la violence qui s'abattent sur sa ville. La fin est assez bouleversante. Une très jolie découverte.
Il me reste encore 22 défis à relever !
Merci le défi de m'avoir fait découvrir ce roman, je ne suis pas certaine que je l'aurais emprunté à la médiathèque sans cela. L'auteur nous raconte, par petites touches, son adolescence auprès de sa grand-mère, Da, à Petit-Goâve. Il nous décrit ses amis, les filles, l'école, les adultes puis le couvre-feu et la violence qui s'abattent sur sa ville. La fin est assez bouleversante. Une très jolie découverte.
Il me reste encore 22 défis à relever !
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- RyuzakiNiveau 9
Semaine 44, défi 44, Un livre écrit par un auteur dont l'initiale du nom rapporte dix points au scrabble : Clair de lune, Ismail Kadaré
L'histoire se déroule en Albanie, sous la dictature communiste, et raconte comment des calomnies et des rumeurs viennent bouleverser la vie de Marianne, une jeune fille innocente. Kadaré analyse les mécanismes de la rumeur, la façon dont un événement sans importance prend des proportions colossales et montre la violence et l'absurdité d'un système basé sur la suspicion généralisée.
Un livre court, simple, percutant, pour lequel j'aurais eu un avis très positif, s'il n'y avait pas eu la fin, dont l'orientation mystico-religieuse détonne avec le reste de l'histoire. Mais ça reste une lecture très plaisante.
Verdict : efficace
Kadaré a écrit:Deux mois auparavant, après une soirée qui s'était prolongée fort tard, Gazmend, qui habitait le même quartier qu'elle, l'avait raccompagnée. C'était une douce nuit de clair de lune. Marianne était en proie à un vague à l'âme spongieux, comme gorgée de toute cette humidité lunaire. Ils traversaient un terrain apparemment déblayé en vue d'un futur chantier de construction, et le clair de lune, tombant sur les cailloux du chemin provisoire qu'on y avait tracé, les faisait ressortir comme des rangs de perles juxtaposés.
L'histoire se déroule en Albanie, sous la dictature communiste, et raconte comment des calomnies et des rumeurs viennent bouleverser la vie de Marianne, une jeune fille innocente. Kadaré analyse les mécanismes de la rumeur, la façon dont un événement sans importance prend des proportions colossales et montre la violence et l'absurdité d'un système basé sur la suspicion généralisée.
Un livre court, simple, percutant, pour lequel j'aurais eu un avis très positif, s'il n'y avait pas eu la fin, dont l'orientation mystico-religieuse détonne avec le reste de l'histoire. Mais ça reste une lecture très plaisante.
Verdict : efficace
- TremereNiveau 9
Agrippina furiosa a écrit:
Et ici ... j'ai fini !!!
Félicitations ! Et merci pour cet ultime compte rendu !
- AphrodissiaMonarque
Je n'avais pas vu, Agrippina, que tu avais fini ! Bravo! Et je te recommande les aventures de Tintin: c'est une saine lecture.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- nicole 86Expert spécialisé
Bravo Agrippina pour le défi et merci pour ce compte-rendu qui me permet d'allonger ma liste d'envies.
- *Ombre*Grand sage
Ah ! Je suis contente que ça t'ait plu, Les passe-miroirs, Agrippina. J'attends la sortie du dernier volume avec impatience.
Et bravo pour la fin du défi !
Et bravo pour la fin du défi !
- miss sophieExpert spécialisé
Félicitations, Agrippina !
- Agrippina furiosaFidèle du forum
Merci les filles (enfin ... je crois !) !
Aphrodissia, effectivement, je vais persévérer !
Et plus que deux jours avant ma descente à la médiathèque pour la suite de la Passe-miroir ! Miam !!! Ca va me motiver pour détramer mes copies demain soir !
Aphrodissia, effectivement, je vais persévérer !
Et plus que deux jours avant ma descente à la médiathèque pour la suite de la Passe-miroir ! Miam !!! Ca va me motiver pour détramer mes copies demain soir !
- AphrodissiaMonarque
J'en suis à mon trente-sixième défi rempli avec le n° 39. Un livre qui a par la suite été adapté en comédie musicale. J'ai lu Margareth Atwood, La servante écarlate qui a été adapté en opéra et en comédie musicale parodique en plus de la série.
C'est assez différent de la série : dans ce futur proche, la religion gouverne ce pays où chacun — et surtout chacune — a un rôle précis à jouer. L'héroïne est donc assignée à la reproduction et s'accroche à ses souvenirs de sa vie d'avant.
Dans la série, on a l'impression que c'est un putsch qui a tout changé alors que le roman montre un monde qui s'est établi petit à petit. Il y a aussi une vision plus globale du système qu'il n'y a pas dans le roman qui épouse uniquement le point de vue de Defred, la servante.
C'est assez différent de la série : dans ce futur proche, la religion gouverne ce pays où chacun — et surtout chacune — a un rôle précis à jouer. L'héroïne est donc assignée à la reproduction et s'accroche à ses souvenirs de sa vie d'avant.
Dans la série, on a l'impression que c'est un putsch qui a tout changé alors que le roman montre un monde qui s'est établi petit à petit. Il y a aussi une vision plus globale du système qu'il n'y a pas dans le roman qui épouse uniquement le point de vue de Defred, la servante.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- miss sophieExpert spécialisé
Pour les défis 1 (un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe siècle), 44 (un auteur dont l'initiale du nom rapporte 10 points au scrabble) et 50 (Masques : édition du Masque et double-jeu de certains personnages) : Impact de Philip Kerr (1999).
Un bon polar, très prenant. Dans le contexte de l’élection de Kennedy à la présidence et des relations tendues des Etats-Unis avec Cuba, Tom Jefferson, tueur à gages, est engagé pour assassiner Fidel Castro par la Mafia, qui réunit également des enregistrements compromettants pour faire chanter JFK. Mais la femme de Tom meurt et lui-même disparaît de la circulation, ce qui inquiète rapidement beaucoup de monde …FBI, CIA, pègre, Philip Kerr dépeint des coulisses où les frontières sont loin d’être étanches et où l’objectif politique ou économique visé peut faire emprunter des voies inattendues.
Un bon polar, très prenant. Dans le contexte de l’élection de Kennedy à la présidence et des relations tendues des Etats-Unis avec Cuba, Tom Jefferson, tueur à gages, est engagé pour assassiner Fidel Castro par la Mafia, qui réunit également des enregistrements compromettants pour faire chanter JFK. Mais la femme de Tom meurt et lui-même disparaît de la circulation, ce qui inquiète rapidement beaucoup de monde …FBI, CIA, pègre, Philip Kerr dépeint des coulisses où les frontières sont loin d’être étanches et où l’objectif politique ou économique visé peut faire emprunter des voies inattendues.
- TremereNiveau 9
Bonjour ! Je suis à deux nouvelles de finir le défi mais je suis actuellement dans le tome 3 de la passe miroir, donc ça attendra
- RyuzakiNiveau 9
Semaine 45, défi 45, Un livre lu par un autre participant lors du défi 2018 : Les nourritures terrestres, André Gide (lu par Amaliah en 2018)
Je crois que c'est le genre de livre qui nécessite un lecteur réceptif pour être apprécié, et malheureusement cette semaine, ce lecteur, ce n'était pas moi. Je pense qu'il a aussi souffert de la comparaison avec d'autres lectures récentes ; en tous les cas, je n'ai pas adhéré au projet de Gide. Ça ne dit rien de la qualité de l'oeuvre, mais ce fut une rencontre ratée en ce qui me concerne.
Verdict : jugez par vous-même
Je suis un peu perdu, et je ne sais pas trop quoi dire sur ce livre, ni même comment le résumer. C'est un livre adressé à un certain Nathanaël, sorte d'image du lecteur, et qui oscille entre le poème en prose, l'essai philosophique et la leçon de vie spirituelle. C'est un livre qui se veut poétique, qui parle du désir et du bonheur, avec un imaginaire oriental très présent.Gide a écrit:Certes oui ! Ténébreuse fut ma jeunesse ;
Je m'en repens.
Je ne goûtais pas le sel de la terre
Ni celui de la grande mer salée.
Je croyais que j'étais le sel de la terre
Et j'avais peur de perdre ma saveur.
Le sel de la mer ne perd point sa saveur ; mais mes lèvres sont déjà vieilles pour la sentir. Ah ! que n'ai-je respiré l'air marin quand mon âme en était avide? Quel vin va suffire à présent à me griser?
Je crois que c'est le genre de livre qui nécessite un lecteur réceptif pour être apprécié, et malheureusement cette semaine, ce lecteur, ce n'était pas moi. Je pense qu'il a aussi souffert de la comparaison avec d'autres lectures récentes ; en tous les cas, je n'ai pas adhéré au projet de Gide. Ça ne dit rien de la qualité de l'oeuvre, mais ce fut une rencontre ratée en ce qui me concerne.
Verdict : jugez par vous-même
- *Ombre*Grand sage
Ici, deux nouvelles lectures qui pourraient entrer dans des défis :
- Le Linguiste était presque parfait, de David Carkeet, qui peut convenir pour livre qui commence par une mort. Il s'agit d'une enquête policière aux accents parodiques dans un cercle universitaire, où la linguistique joue un rôle de premier plan dans la résolution de l'énigme : plus que jamais, tout ce que vous dites pourra être retenu contre vous. C'est à la fois drôle, léger et prenant : une lecture très agréable.
- Into the Wild, de Krakauer, qui convient pour livre dont une partie se déroule dans le désert ou livre dont l'initiale de l'auteur rapporte 10 points au scrabble. On ne présente plus la relation de ce fait divers. Personnellement, je me suis laissée toucher par l'histoire de ce jeune homme brillant, épris d'idéal au point d'y laisser sa peau.
Enfin, prix Nobel oblige, je viens de commencer La Succession, de Jean-Paul Dubois.
- Le Linguiste était presque parfait, de David Carkeet, qui peut convenir pour livre qui commence par une mort. Il s'agit d'une enquête policière aux accents parodiques dans un cercle universitaire, où la linguistique joue un rôle de premier plan dans la résolution de l'énigme : plus que jamais, tout ce que vous dites pourra être retenu contre vous. C'est à la fois drôle, léger et prenant : une lecture très agréable.
- Into the Wild, de Krakauer, qui convient pour livre dont une partie se déroule dans le désert ou livre dont l'initiale de l'auteur rapporte 10 points au scrabble. On ne présente plus la relation de ce fait divers. Personnellement, je me suis laissée toucher par l'histoire de ce jeune homme brillant, épris d'idéal au point d'y laisser sa peau.
Enfin, prix Nobel oblige, je viens de commencer La Succession, de Jean-Paul Dubois.
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