Le Neo-défi lecture 2019 - Ici, on papote !

Ce doit être très riche. Mais pourquoi as-tu été interdite d'études de Lettres ?

*Ombre* a écrit:Ce doit être très riche. Mais pourquoi as-tu été interdite d'études de Lettres ?

Réponse en mp.

Bonjour tout le monde! Lecture du jour pour le défi "Apostrophe" : Chagrin d'école de Pennac. Premier livre de cet auteur, il m'a beaucoup frappée, surtout le début, qui porte sur la souffrance des "cancres". Je pense que tous les étudiants et étudiantes de l'IUFM, l'ESPE, L'INSPE devraient commencer par là!

Nicole : c'est super de reprendre des études à la retraite, je trouve. 


Un peu de mal à poursuivre le défi avec la rentrée littéraire et la reprise du boulot. J'étais pourtant mieux partie cette année J'ai du mal à caser les envois presse dans le défi, j'ai quand même réussi à en glisser un en bougeant un autre livre. 


Pour le défi 4, un livre qui évoque l’esclavage : Kevin Powers - L'écho du temps  

Kevin Powers nous emmène dans le sud des Etats-Unis et entremêle deux époques et deux destins.
Il revient sur l'histoire d'Emily Reid Levallois, disparue mystérieusement et sur laquelle circulent de multiples rumeurs. Emily grandit sur une plantation. Son père a deux esclaves, une mère et son fils. Ce dernier tombe amoureux d'une esclave d'une autre plantation, mais la jeune fille disparaît. Il apprend qu'elle a été revendue, part à sa recherche, et est considéré comme fugitif... Il est poursuivi par son maître, accompagné de l'inquiétant Monsieur Levallois.  
On suit également George Seldom, un homme âgé qui part à la quête de ses origines. Il a été récupéré sur les lieux d'un massacre et déposé chez une vieille fille solitaire qui l'a élevé. Il ne connaît rien de ses origines hormis un beau couteau et un billet épinglé sur ses vêtements, indiquant son prénom et le message suivant : "Prenez soin de moi. Je vous appartiens maintenant". 
Les deux histoires s'entrelacent, les chapitres alternent entre la guerre de Sécession, avec la description de terribles combats et une époque plus récente, du début du siècle aux années 1980. L'auteur estime qu'il a toujours été connecté à ce passé, évoquant lors d'une rencontre avoir grandi près des ruines d'une plantation. Il tisse avec habilité des liens entre les deux époques, entre ses personnages auquel il apporte un soin particulier, qu'ils soient centraux dans l'histoire ou secondaires. 

Pour le défi 16. Un livre évoquant un des sept péchés capitaux : Max de Sarah Cohen-Scali

Il s'agit d'un livre de littérature jeunesse mais qui n'a rien d'édulcoré.
Nous sommes le 19 avril 1939. Dans quelques heures, un bébé va naître. Ce n'est pas n'importe quel bébé ; il a été conçu pour être un représentant parfait de la race aryenne. Max va naître et grandir au cœur de l'idéologie nazie.

Mon avis : un livre dérangeant. Tout le livre est écrit à la première personne, ce qui est très étrange puisque l'on suit Max depuis le ventre de sa mère jusqu'à ses 9 ans. Max a un langage froid, déshumanisé ; il vit des choses qui ne sont pas du tout de son âge et c'est cela qui dérange, qui gêne. De plus, Max n'est pas sympathique. En même temps, ce roman est très intéressant puisque l'on est au cœur des idées nazies, dans les Lebensborn où devait naître une humanité parfaite. Il y a quelques rebondissements un peu téléphonés sur la fin, c'est un peu dommage.

J'ai choisi de le placer dans cette catégorie car le péché d'orgueil est présent durant tout le livre. Orgueil des scientifiques nazis de vouloir créer des êtres humains parfaits. Orgueil du narrateur qui croit être un homme supérieur aux autres.

(Il y a deux ans, je lus Charly 9, de Jean Teulé (découvert grâce à la chaîne Youtube "L'alchimie d'un roman", allez y jeter un œil, elle est chouette) et ce fut une grosse déception. J'ai trouvé ça bête et pas drôle. Mais comme une seule expérience n'est pas suffisante pour condamner un auteur ; n'écoutant que mon courage (et aussi parce que je n'avais aucune idée pour ce défi), j'ai décidé de lui donner une deuxième chance en lisant Entrez dans la danse. Le charme a-t-il pris cette fois ? Mes a priori sur Teulé ont-ils été confirmés ou non ? Réponse juste en-dessous.)

Semaine 42, défi 42, Un livre d'un auteur sur lequel on a des a priori :  Entrez dans la danse, Jean Teulé

Teulé a écrit:Il n'y a plus rien pour s'alimenter chez elle et son mari. Ils ont fini leur fille.

Entrez dans la danse est basé sur une histoire vraie, une "épidémie de danse" à Strasbourg au XVIe siècle. Alors que la famine dévastait la ville, des gens se sont mis à danser sans pouvoir s'arrêter. Le sujet est pour le moins original et intrigant et il y avait de quoi faire un très bon roman. Teulé prend visiblement beaucoup de libertés avec la réalité (allez voir la vidéo de Thomas Laurent "Débunk-L'épidémie de danse à Strasbourg" pour une approche plus précise du sujet) mais ça, à la rigueur, c'est pas important.
Retrouve-t-on les mêmes procédés qui m'avaient déplu dans Charly 9 ? Oui.
Ai-je aimé ce livre ? Oui, plutôt.
On retrouve un style dont Teulé est visiblement coutumier, avec un humour anachronique facile et un peu vulgaire (mettre des expressions argotiques modernes dans la bouche de personnages du temps passé), mais cette fois, c'est mieux passé. L'écriture est jolie, malgré un autre problème : les citations. Teulé passe son temps à glisser des citations d'autres auteurs dans son texte, comme un clin d’œil discret au lecteur. On retrouve des vers de Baudelaire, d'Apollinaire, et sans doute d'autres que je n'ai pas repérés, un peu partout. L'ennui, c'est que la frontière entre l'hommage et le recopiage paresseux est fine, et la surcharge d'emprunts finit par faire douter du talent personnel de Teulé.
Bref, une deuxième expérience plus réussie que la première, malgré mes réserves.

Verdict : donnez-lui sa chance.
PS : Bravo à celles qui ont fini ou qui reprennent des études !

Pour ma part j'aime bien le côté un peu gore et parfois cynique de Teulé : j'ai bien aimé, notamment, Le magasin des suicides, Fleur de tonnerre et Mangez-le si vous voulez.

Bravo Clélia !

29. Fidèle, infidèle. La saga de Ragnarr Loðbrók. Petit livre court et plein d'action et de massacres qui raconte la saga norroise d'un roi viking semi-légendaire (Ragnarr "aux braies velues") et de ses fils et de leurs conquêtes de l'Angleterre à Rome, suivie d'une postface conséquente et instructive (sources historiques, littéraires, philologie, fortune du mythe). À ce qu'il paraît c'est l'histoire qui a inspiré la série Vikings (que je n'ai pas vue). "Fidèle" parce que Ragnarr et ses fils doivent se montrer fidèles à eux-mêmes et à leurs idéaux de Vikings (on venge son père, on venge ses frères, même si c'est eux qui ont commencé et massacré des innocents ; seul le fils aîné se pose un peu de questions), et "infidèle", parce que Ragnarr avec sa femme Aslaug, bon, ben, c'est un héros dans la plus pure tradition, quoi ; elle devra lui prouver son ascendance pour qu'il ne plante pas là pour une autre.

Pour le travail, j'ai lu:
29. Fidèle, infidèle: Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves. C'était l'année scolaire dernière mais je n'avais pas pensé à le noter. J'aime vraiment ce roman dans lequel j'ai l'impression de redécouvrir à chaque fois les subtilités du cœur et de ses raisons: fidélité et jalousie sont les fondations de ce roman.
30. Un livre écrit par un courtisan: Molière, Tartuffe que je vais travailler avec ma 2e à la rentrée. Molière, courtisan de Louis XIV, a eu besoin du soutien du roi pour que cette pièce ne soit pas censurée.
50. Masque(s): Laclos, Les liaisons dangereuses que mon fils préparait pour le bac. Les masques sont ceux de Merteuil et de Valmont qui se font passer pour ceux qu'ils ne sont pas. Que voilà une lecture plaisante et édifiante ! Ayant relu ce roman au moment où je travaillais la Princesse, j'ai vu les nombreux points communs entre mon héroïne et Tourvel.
"Je vois bien dans tout cela les méchants punis; mais je n'y trouve nulle part consolation pour leurs malheureuses victimes". Cette leçon ne m'avait pas marquée lors de mes précédentes lectures.

Pour le polar d'Europe du sud  ou bien pour le livre évoquant un des cinq sens (le goût!) : Petites Infamies de Carmen Posadas. Le livre démarre très fort avec des personnages hauts en couleur, un mystérieux tableau, une demeure madrilène pleine de secrets, et un cuisinier de renom enfermé dans sa chambre froide. La lecture est agréable, mais j'ai été déçue par la fin, un peu trop symétrique et parfaite - et donc attendue...



J'édite puisqu'il n'y a pas eu de nouveau message depuis le mien.
Pour le polar d'Europe du sud, ce sera finalement Vengeances romaines de Gilda Piersanti. Je ne connaissais pas cet auteur pioché un peu au hasard pour le défi et ce livre fait partie d'un cycle qui se déroule à Rome et donne envie d'en découvrir davantage.

Pour le livre poétique, un recueil de nouvelles de Natsume Soseki : Une Journée de début d'automne. Le style délicat fait passer avec poésie les anecdotes les plus cruelles, comme la fin désastreuse d'un moineau de Chine.

Pour le recueil de haïkus :Cent onze Haïkus, de Bashō. Que dire ? Je n'y connais rien et j'apprécie juste ici ou là un texte comme une parfaite inculte. En voici un qui est de saison :

Bashō a écrit:toute la famille
cheveux blancs, bâton en main-
la visite aux tombes

Pour le roman portugais, La Lucarne de José Saramago. Un jeune homme vient loger dans un immeuble... il change les relations entre les habitants et pourtant l'ordre social demeure immuable. Une oeuvre dans la lignée de Pot Bouille et du Père Goriot, par un Prix Nobel de littérature.

Même si j'ai terminé le défi, je lis encore quelques titres que j'avais achetés dans cette perspective, à tout hasard.
Je viens de terminer La quatrième Mur, de Sorj Chalandon. Encore une fois, c'est un grand succès populaire qui m'échappe, me passe au-dessus de la tête. L'histoire d'un type qui épouse une guerre qui n'est pas la sienne, se laisse remplir du dégoût de vivre et s'en va mourir plus absurdement encore que l'Antigone qu'il était venu jouer. Je n'en peux plus de cette complaisance dans l'horreur, dans la noirceur : Mouawad, Faye, Chalandon... Je ne comprends pas le sens de tels livres. Que cherchent-ils à nous dire ? Que l'homme est définitivement un monstre ? Que la vie ne vaut pas la peine d'être vécue ? Je me rends compte que j'attends autre chose de l'art, de la littérature : cette capacité à donner forme au chaos, à créer la beauté de toute pièce, à relier, à réconcilier.
Je referme ce livre et je ressens le besoin de me tourner vers Jaccottet, Bonnefoy, Roy, ces poètes qui, à partir des plus simples choses, avec modestie et hésitation, dévoilent un monde de beauté et d'harmonie, loin du bruit et de la fureur. Et si ce monde est inventé, leur mérite n'en est que plus grand.

Je remercie celles qui ont évoqué la série des "Passe-miroir" que je viens de dévorer en cette première semaine de vacances; et j'ai pré-commandé le tome 4 pour le 28 novembre. Un peu de légèreté et de divertissement de bonne qualité ça fait du bien.

Je suis d’accord pour Chalandon ! Pour ma part, je viens de lire avec beaucoup de plaisir No Home de Yaa Gyasi. L’histoire sur plus d’un siècle d’une lignée d’africains devenus esclaves aux USA ou ayant participé au commerce d’esclaves (prisonniers issus des guerres entre communautés en Afrique et revendus comme esclaves aux "blancs" anglais puis expédiés en Amérique) entre la fin du XVIII et la fin du XXe siècle. C'est une saga familiale dont deux demi-sœurs (qui ne se connaissent pas) constituent le point de départ. L'une épouse un anglais qui fait commerce d'esclave et elle et sa descendance y prendront part jusqu'à un certain point. L'autre est enlevée comme esclave et elle et sa descendance subiront ce sort aux Amériques. Une lecture très agréable. Je vais le mettre dans le défi 4. A lire avec l’arbre généalogique à côté.

20. Une pièce de théâtre d'un auteur qui s'est aussi illustré dans d'autres genres : La vraie fille du Volcan de Marie Desplechin

J'ai choisi le livre au hasard à la médiathèque. Le rayon théâtre contemporain est peu fourni et il y a surtout de la littérature de jeunesse.

Une étrangère, Caramille, échoue sur une étrange île dominée par un dieu, le Volcan. Elle apprend qu'on lui sacrifie régulièrement des jeunes filles. Ce soir, c'est le tour de Malicia, malgré la détresse de sa jeune sœur Mariquette.

Mon avis : une petite pièce de théâtre qui se lit vite et s'oublie sans doute vite. L'histoire n'est pas inintéressante mais elle se développe trop vite et on arrive rapidement à une conclusion que l'on devinait assez rapidement.

gregforever a écrit:Je remercie celles qui ont évoqué la série des "Passe-miroir" que je viens de dévorer en cette première semaine de vacances; et j'ai pré-commandé le tome 4 pour le 28 novembre. Un peu de légèreté et de divertissement de bonne qualité ça fait du bien.

Tout pareil ! Découvert sur ce fil, dévoré en 2 jours.

Cool !

Quelques lectures de vacances:
31. Un livre écrit par un auteur d’un pays nordique. K. Brunk Holmqvist, Aphrodite et vieilles dentelles Deux vieilles filles entreprennent de vendre une potion aphrodisiaque pour financer l'installation des toilettes dans leur maison: elles sont trop vieilles pour continuer à aller au fond du jardin. Lecture agréable, pour lirolitage de vacances en grasse matinée. C'est sympa et ça ne demande pas trop d'énergie: c'est sans grand intérêt, quoi.
32. Un livre du réalisme magique. Chalandon, Une promesse . En parlant de Chalandon, j'ai trouvé cette histoire jolie et émouvante : tenir une promesse et aider Etienne et Fauvette à continuer à habiter leur maison comme si de rien n'était. C'est la teneur de la promesse qui me fait placer ce roman dans le réalisme magique. Je lui ai mis un cœur dans ma liste.
33. Un livre dont une partie se déroule dans un désert. Thirel & Fruch, Le mousse de la Méduse, une bande dessinée sur l'histoire de la Réunion, des errances du temps colonial. Les beaux dessins n'occultent pas une histoire superficielle, la chronologie bouleversée n'aide pas à apprécier le récit: les flashback, les ellipses parasitent la compréhension.

Semaine 43, défi 43, Un roman grec :  Alexis Zorba, Nikos Kazantzaki

Kazantzaki a écrit:Quand je ne comprendrais plus, je lui crierais : Stop ! Alors il se lèverait pour danser. Comprends-tu, patron ? Pour danser ce qu'il voulait me dire. Et moi, la même chose. Tout ce qu'on ne pouvait pas dire avec la bouche, on le dirait avec les pieds, avec les mains, avec le ventre ou avec des cris sauvages

Le narrateur, un intellectuel qui se questionne sur ce qu'a été sa vie, devient ami avec un vieil homme, Alexis Zorba, qui va profondément l'influencer. Voilà pour l'essentiel du résumé, c'est moins  l'histoire qui est intéressante que les idées et le style. Alors qu'est-ce qu'Alexis Zorba ?
Alexis Zorba est un livre sur l'opposition entre l'intellect et les sens. Alexis Zorba est un livre sur le corps, un livre sensualiste qui parle des plaisirs charnels, spontanés, simples. Alexis Zorba est un livre sur l'amour et sur les femmes, vues par le regard des hommes. Alexis Zorba est un livre sur le bonheur, mais aussi sur les regrets et les souffrances, sur le poids des remords. Alexis Zorba est un livre poétique, dans lequel j'aurais pu citer des dizaines de passage. Bref, Alexis Zorba est un livre à lire.

Verdict : fascinant

Ryuzaki a écrit:Semaine 43, défi 43, Un roman grec :  Alexis Zorba, Nikos Kazantzaki

Kazantzaki a écrit:Quand je ne comprendrais plus, je lui crierais : Stop ! Alors il se lèverait pour danser. Comprends-tu, patron ? Pour danser ce qu'il voulait me dire. Et moi, la même chose. Tout ce qu'on ne pouvait pas dire avec la bouche, on le dirait avec les pieds, avec les mains, avec le ventre ou avec des cris sauvages

Le narrateur, un intellectuel qui se questionne sur ce qu'a été sa vie, devient ami avec un vieil homme, Alexis Zorba, qui va profondément l'influencer. Voilà pour l'essentiel du résumé, c'est moins  l'histoire qui est intéressante que les idées et le style. Alors qu'est-ce qu'Alexis Zorba ?
Alexis Zorba est un livre sur l'opposition entre l'intellect et les sens. Alexis Zorba est un livre sur le corps, un livre sensualiste qui parle des plaisirs charnels, spontanés, simples. Alexis Zorba est un livre sur l'amour et sur les femmes, vues par le regard des hommes. Alexis Zorba est un livre sur le bonheur, mais aussi sur les regrets et les souffrances, sur le poids des remords. Alexis Zorba est un livre poétique, dans lequel j'aurais pu citer des dizaines de passage. Bref, Alexis Zorba est un livre à lire.

Verdict : fascinant

Tu as fini de me convaincre de le lire!

Oh ! oui ! C'est un de mes livres favoris.

47. Un recueil de haïkus.: Haïkus à six coups de Xavier Durringer.
Ce qui me fait 30 sur 50. Peu de lectures en ce moment, ou alors que je n'arrive pas à caser dans les défis. J'espère me relancer bientôt.
Je n'attendais pas Durringer sur ce type de chose et je dois dire que ce n'est pas du tout du haïku classique, il s'empare de la forme pour en faire autre chose; certains se suivent comme de mini récits.Dans l'ensemble c'est vraiment intéressant.
Exemples:

Le corps est meurtrier
Il a caché
Toutes les fêlures passées

Je sens son souffle invisible
Silence subtil
Un vol de moineaux

Sous la neige épaisse
j'avale la route
Comme un serpent noir

Mais il y en aussi de crus voire un peu vulgaires...Je n'ai pas tout aimé.

Plus de cinquante après Alexis Zorba de Nikos Kazantzaki aura-t-il la même saveur ? en tout cas j'y lirai les références bibliques et religieuses qui me manquaient pendant mes années-lycée (référence à un autre post) et je le mets en haut de la pile à lire.

Valor a écrit:

Tu as fini de me convaincre de le lire!

Cool !
De mon côté, je suis tenté par vos histoires de Passe-miroir, ça a l'air du genre de truc qui peut me plaire.

Je vois la fin du défi approcher, et mes lectures (My absolute darling, Eden...) ne rentrent plus dans les catégories voulues... ce moment finit toujours par arriver !
J'ai sous la main de quoi remplir tout de même quelques défis, mais des envies autres prennent le dessus ! :diable:
Rien n'est encore joué, je ne lâche pas l'affaire et c'est toujours un plaisir de traîner par ici. J'y fais toujours de belles découvertes !

@liskaya: J'ai terminé il y 3 jours "My absolute darling", lecture très éprouvante (mais extrêmement addictive) dont je me demande un peu quoi penser...
Du coup ton retour m'intéresse si tu le veux bien.

J'ai trouvé le style âpre tout en étant lyrique parfois, le lexique riche dans les domaines spécifiques (végétal notamment), les monologues intérieurs vraiment réussis.
En définitive je trouve ce roman réussi mais je m'interroge sur ce que je suis supposée en retirer (si tant est que l'on doive retirer autre chose de nos lectures qu'une expérience plus ou moins émotionnelle, et de ce côté, j'ai été servie!   )