- AmaliahEmpereur
Moi aussi, j'avais adoré lire Les Rois maudits!
- ValorNiveau 9
1. Un roman qui évoque l'histoire américaine du XXe siècle : Les Raisins de la colère de Steinbeck
Un très grand livre que je n'avais jamais lu. L'écriture de Steinbeck a vraiment une identité, un souffle rare, même lorsqu'il fait causer des paysans de l'Amérique profonde.
Le contexte est celui de la grande dépression des années 30 aux Etats-Unis. Les membres d'une famille de métayers, les Joad, sont forcés de quitter leur Oklahoma natal, complétement démunis, pour la Californie qu'ils imaginent comme un Eldorado. Nous suivons la famille au fil des routes dans cette étrange odyssée périlleuse et douloureuse. Le seul objectif est de trouver du travail pour pouvoir se nourrir, vivre dignement… Chassés de partout, considérés comme des pouilleux, des pestiférés, des voleurs de pain, ces "exilés" sont traqués comme des bêtes (étonnante résonance avec notre actualité!) mais restent malgré tout unis et solidaires dans la misère.
Steinbeck campe des personnages haut en couleurs, forts et attachants, notamment Man et Tom, mère et fils, piliers de la famille.
L'auteur fait alterner les chapitres narratifs sur les aventures de la famille Joad et des chapitres offrant une hauteur de vue sur les tenants et aboutissants de cette crise. L'interpénétration du particulier et du général donne une dimension épique à ce roman inoubliable.
Les descriptions de la nature complètement détraquée, sècheresse au début et déluge à la fin, sont également sublimes.
Bref, un roman d'une grande puissance et d'une grande humanité dont je me souviendrai longtemps!
Un très grand livre que je n'avais jamais lu. L'écriture de Steinbeck a vraiment une identité, un souffle rare, même lorsqu'il fait causer des paysans de l'Amérique profonde.
Le contexte est celui de la grande dépression des années 30 aux Etats-Unis. Les membres d'une famille de métayers, les Joad, sont forcés de quitter leur Oklahoma natal, complétement démunis, pour la Californie qu'ils imaginent comme un Eldorado. Nous suivons la famille au fil des routes dans cette étrange odyssée périlleuse et douloureuse. Le seul objectif est de trouver du travail pour pouvoir se nourrir, vivre dignement… Chassés de partout, considérés comme des pouilleux, des pestiférés, des voleurs de pain, ces "exilés" sont traqués comme des bêtes (étonnante résonance avec notre actualité!) mais restent malgré tout unis et solidaires dans la misère.
Steinbeck campe des personnages haut en couleurs, forts et attachants, notamment Man et Tom, mère et fils, piliers de la famille.
L'auteur fait alterner les chapitres narratifs sur les aventures de la famille Joad et des chapitres offrant une hauteur de vue sur les tenants et aboutissants de cette crise. L'interpénétration du particulier et du général donne une dimension épique à ce roman inoubliable.
Les descriptions de la nature complètement détraquée, sècheresse au début et déluge à la fin, sont également sublimes.
Bref, un roman d'une grande puissance et d'une grande humanité dont je me souviendrai longtemps!
- PointàlaligneExpert
défi 24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin. Brigitte Benkemoun, Je suis le carnet de Dora Maar. L'auteur, par une suite de hasards, se trouve en possession d'un carnet qui contient encore un petit répertoire : sans gâcher le suspens, on sait vite qu'il s'agit de celui de Dora Maar en 1952. A travers une enquête qui fait défiler les différents noms du répertoire, la vie et la personnalité de la première propriétaire du carnet sont retracées, et l'on apprend qu'elle a été davantage qu'un des modèles de Picasso, une vraie artiste elle aussi, amie de Brassaï et de Man Ray, et plus connue qu'eux au départ... C'est elle qui apporte au peintre le sujet de Guernica, mais, personnalité fragile, elle est complètement broyée par Picasso...
- ValorNiveau 9
Tiens, je profite de l'occasion pour signaler une expo consacrée à Dora Maar au centre Pompidou jusqu'au 29 juillet.Pointàlaligne a écrit:défi 24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin. Brigitte Benkemoun, Je suis le carnet de Dora Maar. L'auteur, par une suite de hasards, se trouve en possession d'un carnet qui contient encore un petit répertoire : sans gâcher le suspens, on sait vite qu'il s'agit de celui de Dora Maar en 1952. A travers une enquête qui fait défiler les différents noms du répertoire, la vie et la personnalité de la première propriétaire du carnet sont retracées, et l'on apprend qu'elle a été davantage qu'un des modèles de Picasso, une vraie artiste elle aussi, amie de Brassaï et de Man Ray, et plus connue qu'eux au départ... C'est elle qui apporte au peintre le sujet de Guernica, mais, personnalité fragile, elle est complètement broyée par Picasso...
- FrisouilleEnchanteur
Amaliah a écrit:Frisouille, pour moi Chien blanc que j'ai lu l'été dernier va bien pour le conflit social.
Merci de me le confirmer toi aussi !
Va donc pour le défi 18, j'ai un autre Gary pour le défi 10 (ou 12)...
- Escargot GéantNiveau 8
Coucou tout le monde ! début juillet dans le cadre du défi j'ai lu:
9. Un livre qui fait partie de la sélection des Incos ou du défi Babelio Junior/ado.Le royaume des cercueils suspendus de Florence Aubry
Résumé:Lors de la cérémonie d'initiation de la tribu, il apparait que le jeune semi-orphelin Huang ne possède pas le don commun à tous les hommes. Il est condamné à l'exil/ la mort, laissant derrière lui la jeune Lei qui est son âme soeur. Ohlala quel suspense on se demande bien comment cela va finir (non)
Mon avis: La langue est correcte mais j'ai trouvé l'histoire cousue de fil blanc et les incohérences sont nombreuses. la tribu Baas a une série de traditions souvent misogynes, parfois homophobes, mais en tout cas toutes plus bêtes les unes que les autres.
Par exemple: celle qui donne son nom au roman: quand quelqu'un meurt on le place dans un cercueil qui est suspendu sur une falaise, en plein soleil, au-dessus du village... Bonjour les odeurs les maladies et pensée émue pour celui qui doit ramasser les morceaux quand le truc finit par tomberXD Et bien prenez-le ou laissez-le c'est très loin d'âtre la tradition la plus con qu'ils ont dans la tribu. Y'en a des tellement bêtes ils devraient même pas exister parce que quand même la sélection naturelle il me semble que ça doit s'appliquer un minimum.
Bref je n'épilogue pas plus, surtout que j'ai toujours des a priori avec la littérature jeunesse donc je ne voudrais pas non plus vous noyer sous des torrents de mauvaise foi, mais quand même je conseille pas du tout.
18. Un livre dont l'histoire évoque un conflit social ou des grèves. Le quai de Ouistreham de Florence Aubenas
Résumé: récit autobiographique de Florence Aubenas qui pendant plusieurs mois s'est fait passer pour une chercheuse d'emploi dans la région de Caen, où elle n'a aucune attache, et ce juste après la crise de 2008.
Mon avis: j'ai bien aimé, l'écriture est simple mais efficace, cela fait penser au film I Daniel Blake pour tout ce qui est confrontation avec l'administration(j'ai adoré ce film). Par contre j'ai trouvé qu'il y avait un manque de crédibilité sur certaines anecdotes.
9. Un livre qui fait partie de la sélection des Incos ou du défi Babelio Junior/ado.Le royaume des cercueils suspendus de Florence Aubry
Résumé:Lors de la cérémonie d'initiation de la tribu, il apparait que le jeune semi-orphelin Huang ne possède pas le don commun à tous les hommes. Il est condamné à l'exil/ la mort, laissant derrière lui la jeune Lei qui est son âme soeur. Ohlala quel suspense on se demande bien comment cela va finir (non)
Mon avis: La langue est correcte mais j'ai trouvé l'histoire cousue de fil blanc et les incohérences sont nombreuses. la tribu Baas a une série de traditions souvent misogynes, parfois homophobes, mais en tout cas toutes plus bêtes les unes que les autres.
Par exemple: celle qui donne son nom au roman: quand quelqu'un meurt on le place dans un cercueil qui est suspendu sur une falaise, en plein soleil, au-dessus du village... Bonjour les odeurs les maladies et pensée émue pour celui qui doit ramasser les morceaux quand le truc finit par tomberXD Et bien prenez-le ou laissez-le c'est très loin d'âtre la tradition la plus con qu'ils ont dans la tribu. Y'en a des tellement bêtes ils devraient même pas exister parce que quand même la sélection naturelle il me semble que ça doit s'appliquer un minimum.
Bref je n'épilogue pas plus, surtout que j'ai toujours des a priori avec la littérature jeunesse donc je ne voudrais pas non plus vous noyer sous des torrents de mauvaise foi, mais quand même je conseille pas du tout.
18. Un livre dont l'histoire évoque un conflit social ou des grèves. Le quai de Ouistreham de Florence Aubenas
Résumé: récit autobiographique de Florence Aubenas qui pendant plusieurs mois s'est fait passer pour une chercheuse d'emploi dans la région de Caen, où elle n'a aucune attache, et ce juste après la crise de 2008.
Mon avis: j'ai bien aimé, l'écriture est simple mais efficace, cela fait penser au film I Daniel Blake pour tout ce qui est confrontation avec l'administration(j'ai adoré ce film). Par contre j'ai trouvé qu'il y avait un manque de crédibilité sur certaines anecdotes.
- *Ombre*Grand sage
Sphinx a écrit:
24. Un livre dont le titre comporte un prénom féminin ou un prénom masculin. Mikhaïl Boulgakov, Le Maître et Marguerite. Ça faisait longtemps que j'avais envie de le lire, maintenant que c'est fait je ne sais trop quoi penser :lol: Alors bien sûr c'est très bien écrit, on le lit d'une traite. Mais il est (était) complètement fou, non ? Disons qu'on a l'impression de lire une fantaisie au pinacle de l'absurde jusqu'à ce qu'on lise les notes de bas de pages qui traduisent le moindre rebondissement et le moindre personnage négatif contre une attaque en règle d'un esprit aigri (de façon certes compréhensible) contre tel et tel critique au service de la doxa intellectuelle stalinienne qui l'a éreinté. Pour finir j'ai bien aimé mais j'aurais préféré ne pas avoir cette lecture à clés je pense, et garder seulement ce qui se comprend à première lecture (pas forcément ultra informée) des critiques du système.
C'est fou : j'avais adoré ce roman, mais je n'avais même pas compris que c'était un roman à clés. Je l'ai pris complètement au premier degré. D'après ce que tu en dis, c'est sans doute pas plus mal...
De mon côté, je n'en peux plus d'accumuler les titres jeunesse. J'ai l'impression que tout se ressemble. C'est terrible : je m'ennuie en lisant. J'ai besoin de faire une pause : je vais revenir un moment au défi avant de reprendre les lectures boulot. J'ai choisi pour une histoire qui se déroule dans l'empire Ottoman Mon nom est Rouge d'Orhan Pamuk. Bon, encore un pavé qui ne va arranger ni ma progression dans le défi ni mes lectures obligatoires, mais ça me fait vraiment envie, et j'ai besoin de retrouver un peu de lecture plaisir.
- AmaliahEmpereur
Escargot Géant a écrit:
9. Un livre qui fait partie de la sélection des Incos ou du défi Babelio Junior/ado.Le royaume des cercueils suspendus de Florence Aubry
Résumé:Lors de la cérémonie d'initiation de la tribu, il apparait que le jeune semi-orphelin Huang ne possède pas le don commun à tous les hommes. Il est condamné à l'exil/ la mort, laissant derrière lui la jeune Lei qui est son âme soeur. Ohlala quel suspense on se demande bien comment cela va finir (non)
Mon avis: La langue est correcte mais j'ai trouvé l'histoire cousue de fil blanc et les incohérences sont nombreuses. la tribu Baas a une série de traditions souvent misogynes, parfois homophobes, mais en tout cas toutes plus bêtes les unes que les autres.
Par exemple: celle qui donne son nom au roman: quand quelqu'un meurt on le place dans un cercueil qui est suspendu sur une falaise, en plein soleil, au-dessus du village... Bonjour les odeurs les maladies et pensée émue pour celui qui doit ramasser les morceaux quand le truc finit par tomberXD Et bien prenez-le ou laissez-le c'est très loin d'âtre la tradition la plus con qu'ils ont dans la tribu. Y'en a des tellement bêtes ils devraient même pas exister parce que quand même la sélection naturelle il me semble que ça doit s'appliquer un minimum.
Bref je n'épilogue pas plus, surtout que j'ai toujours des a priori avec la littérature jeunesse donc je ne voudrais pas non plus vous noyer sous des torrents de mauvaise foi, mais quand même je conseille pas du tout.
A priori, je n'ai pas pour ma part d'a priori sur la litté jeunesse (mais je choisis mes titres, hein!). Je n'ai pas du tout aimé ce livre même s'il n'y a rien à redire sur la langue. Rien n'y est abouti, le rythme est lent. Je n'ai pas du tout aimé et je ne le conseille pas moi non plus. En fin de compte, je me demande comment ce livre peut trouver son public.
- MalagaModérateur
Pour le défi 50 : Masque(s), j'ai lu Boomerang de Tatiana de Rosnay.
Un frère et une soeur, Antoine et Mélanie, partis en week-end à Noirmoutier sur les traces de leurs vacances d'enfance, ont un accident de voiture. Mélanie était sur le point de révéler des informations essentielles à Antoine à propos de leur mère, Clarisse, morte alors que les enfants n'avaient qu'une dizaine d'années. Antoine va chercher à découvrir la vérité tout en essayant d'avancer dans sa vie personnelle compliquée, entre son ex-femme, ses adolescents, et une charmante thanatopractrice.
Mon avis : un bon roman de Tatiane de Rosnay. On est vite plongé dans l'enfance d'Antoine et Mélanie, dans les non-dits, les secrets. En même temps, l'évolution personnelle du héros est intéressante. Un passage est extrêmement dur, celui de la mort d'un enfant (comme dans chaque roman de la romancière, j'ai l'impression). Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est un roman agréable à lire.
Un frère et une soeur, Antoine et Mélanie, partis en week-end à Noirmoutier sur les traces de leurs vacances d'enfance, ont un accident de voiture. Mélanie était sur le point de révéler des informations essentielles à Antoine à propos de leur mère, Clarisse, morte alors que les enfants n'avaient qu'une dizaine d'années. Antoine va chercher à découvrir la vérité tout en essayant d'avancer dans sa vie personnelle compliquée, entre son ex-femme, ses adolescents, et une charmante thanatopractrice.
Mon avis : un bon roman de Tatiane de Rosnay. On est vite plongé dans l'enfance d'Antoine et Mélanie, dans les non-dits, les secrets. En même temps, l'évolution personnelle du héros est intéressante. Un passage est extrêmement dur, celui de la mort d'un enfant (comme dans chaque roman de la romancière, j'ai l'impression). Ce n'est pas de la grande littérature mais c'est un roman agréable à lire.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- ValorNiveau 9
40. Un polar d'Europe du sud : Andrea Camilleri, La Lune de papier
Bof, pas palpitant mais pas complètement désagréable non plus. J'ai un peu honte de dire cela le lendemain du décès de l'auteur
Ce genre de livre n'a jamais été ma tasse de thé et cela se confirme.
Voilà, j'ai fini le défi 2019! C'était ma première participation et j'avais pour objectif d'en lire au moins 25 mais le virus m'a contaminée; votre enthousiasme aussi!
Bof, pas palpitant mais pas complètement désagréable non plus. J'ai un peu honte de dire cela le lendemain du décès de l'auteur
Ce genre de livre n'a jamais été ma tasse de thé et cela se confirme.
Voilà, j'ai fini le défi 2019! C'était ma première participation et j'avais pour objectif d'en lire au moins 25 mais le virus m'a contaminée; votre enthousiasme aussi!
- AmaliahEmpereur
Bravo Valor!
Dépitée de ne pas trouver de roman grec, j'ai failli emprunter un polar d'Andrea Camilleri. Et soudain je me suis souvenue que j'avais depuis vingt ans sur mes étagères deux romans de Vassilis Alexakis que je n'ai jamais lus.
J'ai donc commencé Les Mots étrangers hier soir et j'en ai déjà lu un tiers. J'aime beaucoup. L'auteur est grec mais à 24 ans, il est venu s'installer en France où il a dû apprendre le français. Il décide un jour d'apprendre une langue peu connue d'Afrique. Il raconte cet apprentissage tout en évoquant son quotidien, son père qui vient de mourir et qui a légué une lettre écrite par son propre père et qu'il n'a jamais eu le courage de lire.
Dépitée de ne pas trouver de roman grec, j'ai failli emprunter un polar d'Andrea Camilleri. Et soudain je me suis souvenue que j'avais depuis vingt ans sur mes étagères deux romans de Vassilis Alexakis que je n'ai jamais lus.
J'ai donc commencé Les Mots étrangers hier soir et j'en ai déjà lu un tiers. J'aime beaucoup. L'auteur est grec mais à 24 ans, il est venu s'installer en France où il a dû apprendre le français. Il décide un jour d'apprendre une langue peu connue d'Afrique. Il raconte cet apprentissage tout en évoquant son quotidien, son père qui vient de mourir et qui a légué une lettre écrite par son propre père et qu'il n'a jamais eu le courage de lire.
- PointàlaligneExpert
Comme d'autres participants, pour le défi 19 (l'intrigue dans l'Empire Ottoman), j'ai lu Aziyadé, le premier roman de Pierre Loti. Le dépaysement a son charme, mais la fascination du narrateur pour l'Orient est bien de son époque : les "amis" d'Arif-Effendi (pseudonyme local de Loti) l'attendrissent comme de beaux animaux exotiques, naïfs, enfantins et gracieux, qu'il abandonne (certes avec force larmes) en partant...
- LaverdureEmpereur
Cela fait très longtemps que je ne suis pas repassé par ici : pour le défi "Masque(s)" (le n°50), j'ai lu Normal de Warren Ellis, une histoire d'anticipation/fiction se déroulant dans un hôpital psychiatrique accueillant des agents du gouvernement que leurs métiers de veilleurs stratégiques ou prospectivistes a rendu fou du fait des scénarios catastrophe qu'ils doivent envisager pour permettre de les prévenir. La disparition de l'un des patients en intrigue d'autres qui se mettent à mener une enquête qui les conduit à en savoir plus sur eux-mêmes, leurs fonctions, l'institut, etc. Le livre ne fait que 160 pages, se lit très vite mais je ne l'ai pas trouvé exaltant, contrairement à l'avis général.
Je continue à lire mais très lentement : je suis en train de lire Le quatrième mur de Sorj Chalandon, un prix goncourt des lycéens mais, là encore, je me force à le finir. Je ne parviens pas du tout à l'apprécier.
Je continue à lire mais très lentement : je suis en train de lire Le quatrième mur de Sorj Chalandon, un prix goncourt des lycéens mais, là encore, je me force à le finir. Je ne parviens pas du tout à l'apprécier.
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- RyuzakiNiveau 9
Semaine 29, défi 29, Fidèle, infidèle : Lettres de la marquise de M*** au comte de R***, Crébillon fils
Le livre se déroule dans le monde de la noblesse libertine du XVIIIe siècle, monde dans lequel se multiplient les tromperies et les aventures galantes. Comme les plus malins d'entre vous l'ont peut-être deviné, il s'agit d'une compilation de lettres écrites par une marquise à un comte. L'épistolière vit une relation extra-conjugale avec son correspondant et , à travers ses lettres, on voit l'évolution de leur histoire et celle de ses sentiments ; ses résistances, ses doutes, sa jalousie. Comme nous n'avons pas les lettres du comte, c'est au lecteur de suppléer ce qui manque en sachant lire entre les lignes.
J'aime bien Crébillon, et je pense que c'est un auteur qui mérite d'être redécouvert. Ce n'est peut-être pas son roman le plus remarquable, mais si vous aimez la littérature du XVIIIe, l'analyse du sentiment amoureux et le mélange de galanterie et de libertinage, vous pouvez lui donner une chance.
Verdict : sympathique
Crébillon a écrit:À l'Opéra, sur un mot que vous m'avez dit, j'ai soupiré, même mes yeux ont accompagné ce soupir ; je croyais, puisque vous m'en avez remerciée, que vous m'aviez entendue ; cependant vous m'en demandez aujourd'hui l'explication : ce que je vous dirais à présent, ne rendrait pas ce que je vous disais dans ce moment-là. L'esprit n'imite pas toujours les expressions du coeur, et peut-être que le mien n'est plus dans la disposition où vous le trouvâtes hier, ou du moins voudrais-je m'en flatter. Vous me demandez si je reste chez moi, je voudrais bien vous répondre non ; mais vous ne méritez pas ce mensonge. Vous voulez savoir si j'y serai seule, je pourrais bien vous le dire, mais ne voulez-vous rien deviner ?
Le livre se déroule dans le monde de la noblesse libertine du XVIIIe siècle, monde dans lequel se multiplient les tromperies et les aventures galantes. Comme les plus malins d'entre vous l'ont peut-être deviné, il s'agit d'une compilation de lettres écrites par une marquise à un comte. L'épistolière vit une relation extra-conjugale avec son correspondant et , à travers ses lettres, on voit l'évolution de leur histoire et celle de ses sentiments ; ses résistances, ses doutes, sa jalousie. Comme nous n'avons pas les lettres du comte, c'est au lecteur de suppléer ce qui manque en sachant lire entre les lignes.
J'aime bien Crébillon, et je pense que c'est un auteur qui mérite d'être redécouvert. Ce n'est peut-être pas son roman le plus remarquable, mais si vous aimez la littérature du XVIIIe, l'analyse du sentiment amoureux et le mélange de galanterie et de libertinage, vous pouvez lui donner une chance.
Verdict : sympathique
- JennyMédiateur
25 lectures : je suis à la moitié.
Pour le défi 31, un livre écrit par un auteur d’un pays nordique - Audur Ava Olafsdottir - L'embellie
Un joli livre plein de tendresse.
La narratrice se sépare de son mari, qui attend un enfant d'une autre femme. Il lui reproche de n'avoir jamais voulu d'enfant. Elle gagne un chalet d'été à la loterie, décide de tout quitter et de faire un road trip pour traverser l'Islande. Seulement, sa meilleure amie, enceinte de jumeaux, est alitée et lui confie son fils de quatre ans, Tumi, un petit bonhomme malentendant affublé de grosses lunettes. Elle décide de partir avec lui sur les traces de son passé et se rapproche de l'enfant...
Pour le défi 31, un livre écrit par un auteur d’un pays nordique - Audur Ava Olafsdottir - L'embellie
Un joli livre plein de tendresse.
La narratrice se sépare de son mari, qui attend un enfant d'une autre femme. Il lui reproche de n'avoir jamais voulu d'enfant. Elle gagne un chalet d'été à la loterie, décide de tout quitter et de faire un road trip pour traverser l'Islande. Seulement, sa meilleure amie, enceinte de jumeaux, est alitée et lui confie son fils de quatre ans, Tumi, un petit bonhomme malentendant affublé de grosses lunettes. Elle décide de partir avec lui sur les traces de son passé et se rapproche de l'enfant...
- Escargot GéantNiveau 8
Valor a écrit:40. Un polar d'Europe du sud : Andrea Camilleri, La Lune de papier
Bof, pas palpitant mais pas complètement désagréable non plus. J'ai un peu honte de dire cela le lendemain du décès de l'auteur
Ce genre de livre n'a jamais été ma tasse de thé et cela se confirme.
Voilà, j'ai fini le défi 2019! C'était ma première participation et j'avais pour objectif d'en lire au moins 25 mais le virus m'a contaminée; votre enthousiasme aussi!
Bravo Valor!
Beaucoup de early finishers cette année c'est motivant (même si malheureusement les gens participent moins au fil après il me semble :| )
- *Ombre*Grand sage
Ryuzaki a écrit:Semaine 29, défi 29, Fidèle, infidèle : Lettres de la marquise de M*** au comte de R***, Crébillon filsCrébillon a écrit:À l'Opéra, sur un mot que vous m'avez dit, j'ai soupiré, même mes yeux ont accompagné ce soupir ; je croyais, puisque vous m'en avez remerciée, que vous m'aviez entendue ; cependant vous m'en demandez aujourd'hui l'explication : ce que je vous dirais à présent, ne rendrait pas ce que je vous disais dans ce moment-là. L'esprit n'imite pas toujours les expressions du coeur, et peut-être que le mien n'est plus dans la disposition où vous le trouvâtes hier, ou du moins voudrais-je m'en flatter. Vous me demandez si je reste chez moi, je voudrais bien vous répondre non ; mais vous ne méritez pas ce mensonge. Vous voulez savoir si j'y serai seule, je pourrais bien vous le dire, mais ne voulez-vous rien deviner ?
Le livre se déroule dans le monde de la noblesse libertine du XVIIIe siècle, monde dans lequel se multiplient les tromperies et les aventures galantes. Comme les plus malins d'entre vous l'ont peut-être deviné, il s'agit d'une compilation de lettres écrites par une marquise à un comte. L'épistolière vit une relation extra-conjugale avec son correspondant et , à travers ses lettres, on voit l'évolution de leur histoire et celle de ses sentiments ; ses résistances, ses doutes, sa jalousie. Comme nous n'avons pas les lettres du comte, c'est au lecteur de suppléer ce qui manque en sachant lire entre les lignes.
J'aime bien Crébillon, et je pense que c'est un auteur qui mérite d'être redécouvert. Ce n'est peut-être pas son roman le plus remarquable, mais si vous aimez la littérature du XVIIIe, l'analyse du sentiment amoureux et le mélange de galanterie et de libertinage, vous pouvez lui donner une chance.
Verdict : sympathique
C'est tout à fait ce que j'aime, surtout la langue du XVIIIe. Merci pour ce compte-rendu, Ryuzaki (et tous les autres).
- PointàlaligneExpert
Pour le défi 50, Masque(s), un livre de la collection Le Masque s'imposait ! J'en ai feuilleté plusieurs sur l'étal d'un bouquiniste, et voici les premières lignes de L'insoupçonnable Grandison de Charlotte Armstrong :
Le criminel porte donc un masque, mais les détectives amateurs qui se sont introduits chez lui sous de fausses identités ne sont pas en reste...
Charlotte Armstrong est aussi l'auteur du livre qui a inspiré Claude Chabrol pour Merci pour le chocolat.
Le titre original est The unsuspected et le roman a été adapté au cinéma par M. Curtiz (titre français : Le crime était presque parfait).C. Armstrong a écrit:Combien de masques rencontrons-nous dans une vie ? Combien de visages très ordinaires, deux yeux, un nez, une bouche, dont l'impassibilité dissimule pourtant un mystère ?
Le criminel porte donc un masque, mais les détectives amateurs qui se sont introduits chez lui sous de fausses identités ne sont pas en reste...
Charlotte Armstrong est aussi l'auteur du livre qui a inspiré Claude Chabrol pour Merci pour le chocolat.
- Escargot GéantNiveau 8
Coucou tout le monde est-ce que quelqu'un a lu eux sur la photo d'Hélène Gestern en 2018 ou 2019 pour le défi svp. Je sais que quelqu'un l'a lu mais impossible de remettre la main sur le message correspondant pour vérifier l'année. Merci!
- ValorNiveau 9
Merci à vous! Ce défi est arrivé dans ma vie à un moment où j'en avais terriblement besoin, et je suis m'y suis réfugiée pour oublier le reste… ou pour m'aider à l'affronter.Escargot Géant a écrit:Valor a écrit:40. Un polar d'Europe du sud : Andrea Camilleri, La Lune de papier
Bof, pas palpitant mais pas complètement désagréable non plus. J'ai un peu honte de dire cela le lendemain du décès de l'auteur
Ce genre de livre n'a jamais été ma tasse de thé et cela se confirme.
Voilà, j'ai fini le défi 2019! C'était ma première participation et j'avais pour objectif d'en lire au moins 25 mais le virus m'a contaminée; votre enthousiasme aussi!
Bravo Valor!
Beaucoup de early finishers cette année c'est motivant (même si malheureusement les gens participent moins au fil après il me semble :| )
Comme Nicole, je comptais ouvrir une deuxième liste pour continuer d'échanger avec vous. Toutes mes prochaines lectures n'entreront pas forcément dans le défi mais je pourrai en caser quelques unes; cela peut toujours donner des idées
- JennyMédiateur
Escargot Géant a écrit:Coucou tout le monde est-ce que quelqu'un a lu eux sur la photo d'Hélène Gestern en 2018 ou 2019 pour le défi svp. Je sais que quelqu'un l'a lu mais impossible de remettre la main sur le message correspondant pour vérifier l'année. Merci!
Je pense que je l'ai mis dans une liste, mais il y a plus longtemps que ça.
Edit : 2016, en effet. Désolée.
- nicole 86Expert spécialisé
Valor a écrit:Escargot Géant a écrit:Valor a écrit:40. Un polar d'Europe du sud : Andrea Camilleri, La Lune de papier
Bof, pas palpitant mais pas complètement désagréable non plus. J'ai un peu honte de dire cela le lendemain du décès de l'auteur
Ce genre de livre n'a jamais été ma tasse de thé et cela se confirme.
Voilà, j'ai fini le défi 2019! C'était ma première participation et j'avais pour objectif d'en lire au moins 25 mais le virus m'a contaminée; votre enthousiasme aussi!
Bravo Valor!
Beaucoup de early finishers cette année c'est motivant (même si malheureusement les gens participent moins au fil après il me semble :| )
Merci à vous! Ce défi est arrivé dans ma vie à un moment où j'en avais terriblement besoin, et je m'y suis réfugiée pour oublier le reste… ou pour m'aider à l'affronter.
Comme Nicole, je comptais ouvrir une deuxième liste pour continuer d'échanger avec vous. Toutes mes prochaines lectures n'entreront pas forcément dans le défi mais je pourrai en caser quelques unes; cela peut toujours donner des idées
Bravo Valor ! j'aurais pu écrire tes mots ...
Je vais poster dans quelques jours un énorme coup de coeur pour un livre "d'un auteur qui n'écrit pas dans sa langue maternelle". J'attends de l'avoir fini pour le révéler.
- IrulanHabitué du forum
Tu sais ménager le suspense ! J'attends avec impatience de découvrir quel est ce coup de cœur, surtout de la part d'une si grande dévoreuse de livres
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Ad augusta per angusta.
- Calypso64Niveau 10
Bouh avec la fin de l'année scolaire, j'ai décroché tout mai-juin :| ! Avec les vacances, je m'y suis remise
3. Un classique de la littérature américaine : "A l'est d'Eden" de John STEINBECK Juillet 2019
C’est le livre que j’ai le plus lu même si cela devait bien faire une bonne dizaine d’années la dernière fois. Et je suis toujours aussi touchée par la profondeur de ce roman qui suit les familles Hamilton et Trask dans la Vallée de Salinas en Californie du nord fin XIXè-début XXè avec l’histoire d’Abel et de Caïn en filigrane. La superbe Cathy/Kate, le mal incarné qui m’intrigue toujours autant, Adam, le père, que je ne comprends pas, la sacrée personnalité de Samuel Hamilton et le destin de ses enfants si divers, Lee, le fidèle Lee, pour qui j’éprouve une grande tendresse, les jumeaux : Aaron qui m’insupporte et le craquant Cal (pour sûr dans ma tête il a les traits de James Dean !) si torturé et si attachant. Le mal, le bien, ce que nous pouvant en faire, le choix qui s’offre à nous, le fameux « Timshel » (tu peux).
Et je sais déjà qu’un jour, je relirai à nouveau ces 600 pages ! Mais là faut que je prenne des livres plus courts car je ne vais pas m'en sortir ! je n'en suis qu'à 14 sur 50 même si pour mon 1er défi je vise plutôt le demi-défi soit 25 livres
3. Un classique de la littérature américaine : "A l'est d'Eden" de John STEINBECK Juillet 2019
C’est le livre que j’ai le plus lu même si cela devait bien faire une bonne dizaine d’années la dernière fois. Et je suis toujours aussi touchée par la profondeur de ce roman qui suit les familles Hamilton et Trask dans la Vallée de Salinas en Californie du nord fin XIXè-début XXè avec l’histoire d’Abel et de Caïn en filigrane. La superbe Cathy/Kate, le mal incarné qui m’intrigue toujours autant, Adam, le père, que je ne comprends pas, la sacrée personnalité de Samuel Hamilton et le destin de ses enfants si divers, Lee, le fidèle Lee, pour qui j’éprouve une grande tendresse, les jumeaux : Aaron qui m’insupporte et le craquant Cal (pour sûr dans ma tête il a les traits de James Dean !) si torturé et si attachant. Le mal, le bien, ce que nous pouvant en faire, le choix qui s’offre à nous, le fameux « Timshel » (tu peux).
Et je sais déjà qu’un jour, je relirai à nouveau ces 600 pages ! Mais là faut que je prenne des livres plus courts car je ne vais pas m'en sortir ! je n'en suis qu'à 14 sur 50 même si pour mon 1er défi je vise plutôt le demi-défi soit 25 livres
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