- ysabelDevin
Ce matin, je discutais avec une collègue qui est dans le groupe de travail avec les IPR. Elle m'a confirmé les dires du café pédagogique.
pour l'écrit, il y aura bien un sujet par œuvre pour la dissertation (de toute manière, au regard du programme, ce ne pourrait être autrement).
pour l'oral :
la 1ère partie : lecture (2 minutes), explication de texte, 8 minutes, (sur texte de 15/20 lignes et pas de question de l'examinateur : chouette !) + question de grammaire (2 minutes).
la 2de partie : une œuvre choisie par l'élève OI ou LC (par contre j'ai oublié de lui demander si l'œuvre devait être du même OE que le texte de l'explication). L'élève la présente pendant 4 minutes puis questions/réponses sur l'œuvre durant 4 minutes.
A mon avis, nous aurons moins de travail de préparation puisque il y a les œuvres au programme que nous aurons toutes lues, même celles que nous n'aurons pas choisies d'étudier (on aura le temps de les lire ou relire dans l'année scolaire au moins alors qu'aujourd'hui on doit se farcir rapidement des OI avant d'interroger) Et pour les LC, ce ne sera pas pire que maintenant.
Et il y aura nul besoin d'éplucher les descriptifs pour pouvoir mener l'entretien comme actuellement.
pour l'écrit, il y aura bien un sujet par œuvre pour la dissertation (de toute manière, au regard du programme, ce ne pourrait être autrement).
pour l'oral :
la 1ère partie : lecture (2 minutes), explication de texte, 8 minutes, (sur texte de 15/20 lignes et pas de question de l'examinateur : chouette !) + question de grammaire (2 minutes).
la 2de partie : une œuvre choisie par l'élève OI ou LC (par contre j'ai oublié de lui demander si l'œuvre devait être du même OE que le texte de l'explication). L'élève la présente pendant 4 minutes puis questions/réponses sur l'œuvre durant 4 minutes.
A mon avis, nous aurons moins de travail de préparation puisque il y a les œuvres au programme que nous aurons toutes lues, même celles que nous n'aurons pas choisies d'étudier (on aura le temps de les lire ou relire dans l'année scolaire au moins alors qu'aujourd'hui on doit se farcir rapidement des OI avant d'interroger) Et pour les LC, ce ne sera pas pire que maintenant.
Et il y aura nul besoin d'éplucher les descriptifs pour pouvoir mener l'entretien comme actuellement.
- IzambardFidèle du forum
La liste définitive des OI est parue au BO ce matin.
Gargantua sort, remplacé par La Princesse de Clèves.
Gargantua sort, remplacé par La Princesse de Clèves.
- ChlidéNiveau 9
C’est ce qui nous a été présenté aussi. Pour l’entretien, c’est totalement au choix de l’eleve, donc sur un autre objet d’etude. Par contre, on ne nous a pas dit pour les 4+4.
- PoupoutchModérateur
j'en peux plus de Mme de La Fayette... Mais ceci explique sans doute la parution bien opportune d'une princesse de Clèves en BD...Izambard a écrit:La liste définitive des OI est parue au BO ce matin.
Gargantua sort, remplacé par La Princesse de Clèves.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- nevermoreNiveau 10
Avec cette nouvelle version de l'entretien, je me demande comment obliger les élèves à travailler puisqu'ils choisiront de présenter ce qu'ils veulent (mais je suis sans doute de mauvaise volonté...). Remarque, avec des oeuvres comme La Princesse de Clèves ou Les Essais en série technologique, mieux vaut ne pas être obligé de les faire bosser...
- LilypimsGrand sage
Les Essais, si on y consacre le temps nécessaire (et qu'on sacrifie un peu le reste), passent très bien en série technologique.nevermore a écrit:Avec cette nouvelle version de l'entretien, je me demande comment obliger les élèves à travailler puisqu'ils choisiront de présenter ce qu'ils veulent (mais je suis sans doute de mauvaise volonté...). Remarque, avec des oeuvres comme La Princesse de Clèves ou Les Essais en série technologique, mieux vaut ne pas être obligé de les faire bosser...
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- IphigénieProphète
il me semble que la logique serait que le choix soit limité au parcours sur lequel il est interrogé : il aurait alors juste le choix entre l’obligatoire et la cursive, ce qui serait raisonnable.nevermore a écrit:Avec cette nouvelle version de l'entretien, je me demande comment obliger les élèves à travailler puisqu'ils choisiront de présenter ce qu'ils veulent (mais je suis sans doute de mauvaise volonté...). Remarque, avec des oeuvres comme La Princesse de Clèves ou Les Essais en série technologique, mieux vaut ne pas être obligé de les faire bosser...
- ysabelDevin
Iphigénie a écrit:il me semble que la logique serait que le choix soit limité au parcours sur lequel il est interrogé : il aurait alors juste le choix entre l’obligatoire et la cursive, ce qui serait raisonnable.nevermore a écrit:Avec cette nouvelle version de l'entretien, je me demande comment obliger les élèves à travailler puisqu'ils choisiront de présenter ce qu'ils veulent (mais je suis sans doute de mauvaise volonté...). Remarque, avec des oeuvres comme La Princesse de Clèves ou Les Essais en série technologique, mieux vaut ne pas être obligé de les faire bosser...
Cela me semble logique aussi.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- VivivavaNiveau 10
Merci !Izambard a écrit:La liste définitive des OI est parue au BO ce matin.
Gargantua sort, remplacé par La Princesse de Clèves.
- AlephNiveau 2
J'ai compris pour l'écrit, mais je ne comprends pas pour l'oral...ysabel a écrit:pour l'oral :
la 1ère partie : lecture (2 minutes), explication de texte, 8 minutes, (sur texte de 15/20 lignes et pas de question de l'examinateur : chouette !) + question de grammaire (2 minutes).
la 2de partie : une œuvre choisie par l'élève OI ou LC (par contre j'ai oublié de lui demander si l'œuvre devait être du même OE que le texte de l'explication). L'élève la présente pendant 4 minutes puis questions/réponses sur l'œuvre durant 4 minutes.
Aura-t-on encore un descriptif avec des lectures analytiques (comme maintenant), ou l'explication de texte se fera-t-elle sur un texte inconnu? ou un texte extrait d'une des œuvres intégrales? Revient-on au linéaire pour l'explication de texte?
Est-ce que l'ordre que tu annonces sera celui de l'oral pour la 1re partie? (1. lecture/2. explication de texte/ 3. grammaire).
J'ai encore pas mal de points d'ombre en ce qui me concerne... d'où la multiplication de mes questions...
- VivivavaNiveau 10
Au Rendez-vous des lettres de l'académie de Versailles, les IA-IPR, qui sortaient d'une réunion de présentation par l'IG de ses préconisations sur l'EAF, nous ont dit que nous présenterions pour les séries générales une liste de 24 explications de texte de 15 lignes environ (12 tirées des oeuvres, 12 tirées des parcours). Il y aurait donc bien un descriptif. Il faudrait y mentionner les oeuvres intégrales étudiées, les textes choisis pour chaque parcours, les lectures cursives.Aleph a écrit:J'ai compris pour l'écrit, mais je ne comprends pas pour l'oral...ysabel a écrit:pour l'oral :
la 1ère partie : lecture (2 minutes), explication de texte, 8 minutes, (sur texte de 15/20 lignes et pas de question de l'examinateur : chouette !) + question de grammaire (2 minutes).
la 2de partie : une œuvre choisie par l'élève OI ou LC (par contre j'ai oublié de lui demander si l'œuvre devait être du même OE que le texte de l'explication). L'élève la présente pendant 4 minutes puis questions/réponses sur l'œuvre durant 4 minutes.
Aura-t-on encore un descriptif avec des lectures analytiques (comme maintenant), ou l'explication de texte se fera-t-elle sur un texte inconnu? ou un texte extrait d'une des œuvres intégrales? Revient-on au linéaire pour l'explication de texte?
Est-ce que l'ordre que tu annonces sera celui de l'oral pour la 1re partie? (1. lecture/2. explication de texte/ 3. grammaire).
J'ai encore pas mal de points d'ombre en ce qui me concerne... d'où la multiplication de mes questions...
Moins de travail de préparation pour les jurys, donc, mais une année d'abattage d'explications de textes et d'études des oeuvres intégrales pour que l'élève puisse parler 8 minutes et seulement avec des relances de la part du jury (parce que nos questions sont méchantes).
Les 12 explications tirées des parcours s'expliquent par le fait que la dissertation porterait sur l'objet d'étude, donc pas seulement sur l'oeuvre mais aussi sur le parcours. Toujours selon les IA-IPR de Versailles.
Mais manifestement, les interprétations divergent selon les académies...
- jane pemberleyNiveau 5
non mais franchement 24 explications !!!! alors même que toutes les remontées pointaient l'impression de faire de l'abattage en masse de lecture analytique !!!! même à 15 lignes (et puis d'abord où ? quoi ? comment 15 lignes ? en arial folio ou en times new roman hatier ? on l'arrête où du coup l'incipit du Rouge et le Noir ?) ce sera à se pendre.
- AscagneGrand sage
Même réaction.
Il est bon qu'il y ait une norme, des standards, à suivre. Mais... D'une part, c'est compliqué de s'astreindre à un découpage aussi précis du nombre de lignes. Cela n'a pas grand sens par rapport à un certain nombre d'extraits traditionnellement proposés à l'analyse, pour ainsi dire, et que penser de l'application de cela au théâtre ? D'autre part, dire "tout le monde va en faire 24", c'est oublier qu'il n'y a pas qu'un seul type de classe possible, et que la qualité, c'est mieux que la quantité...
Il est bon qu'il y ait une norme, des standards, à suivre. Mais... D'une part, c'est compliqué de s'astreindre à un découpage aussi précis du nombre de lignes. Cela n'a pas grand sens par rapport à un certain nombre d'extraits traditionnellement proposés à l'analyse, pour ainsi dire, et que penser de l'application de cela au théâtre ? D'autre part, dire "tout le monde va en faire 24", c'est oublier qu'il n'y a pas qu'un seul type de classe possible, et que la qualité, c'est mieux que la quantité...
- VatrouchkaNiveau 9
jane pemberley a écrit:non mais franchement 24 explications !!!! alors même que toutes les remontées pointaient l'impression de faire de l'abattage en masse de lecture analytique !!!! même à 15 lignes (et puis d'abord où ? quoi ? comment 15 lignes ? en arial folio ou en times new roman hatier ? on l'arrête où du coup l'incipit du Rouge et le Noir ?) ce sera à se pendre.
Et comment fait-on pour la poésie ? On se limite aux sonnets et aux poèmes de 15 vers et moins ?
- TivinouDoyen
Je refuse de saucissonner "Une Charogne"... Baudelaire nous a donné de l'or. Pas question d'en faire une bouse.
- trompettemarineMonarque
Je pense sérieusement que 15 ou 20 lignes veulent dire un texte court, ou un court extrait, mais ne soyons pas stupides non plus : s'il faut dépasser, nous dépasserons. On ne scinde pas La ballade des Pendus en cours par exemple. On n'étudie pas une moitié de fable de La Fontaine. L'élève, le jour de l'épreuve, s'arrêtera au bout de 8 minutes, n'étudiera pas tout le texte, mais l'examinateur aura pu voir sa capacité à expliquer le texte. Je pense que l'esprit de l'exercice est celui-là.
L'élève peut commencer l'explication d'un texte plus long, et ne pas l'achever (8 minutes peuvent être courtes pour un bon élève ou un élève sérieux), ce n'est pas grave, si, en classe, l'ensemble du texte a été vu. Vers la septième minute, on invitera l'élève à proposer sa conclusion pour voir si les enjeux du texte sont perçus et cela suffira.
Rien n'empêchera quiconque d'étudier un texte plus long. C'est l'interrogation orale qui sera courte.
Revenir au détail du texte quand celui-ci s'y prête me paraît une bonne chose. Je ne supporte plus les plans à "axes" plaqués sur les textes (textes parfois tellement longs que l'explication se transforme en résumé).
Revenir à la découverte des textes ligne par ligne, vers par vers, mot par mot, nuance après nuance, me paraît bien. Il faudra en revanche apprendre aux élèves à ne pas perdre la cohérence de l'explication : c'est la grande difficulté de l'exercice.
Il ne doit pas être non plus un dépeçage, mais une invitation à percevoir la beauté et la complexité d'un texte.
Néanmoins cette réhabilitation de l'étude linéaire ne doit pas empêcher d'étudier des extraits longs en classe (autrement que par l'étude linéaire car tous les textes ne se prêtent évidemment pas à une telle étude de détail), même s'ils ne sont pas dans la liste des 24. N'oublions pas non plus que nous devons les préparer à l'exercice du commentaire écrit.
Je ne sais ce que donnera le texte du B.O., mais j'aurais préféré une fouchette de textes (20 à 25 par exemple) pour tenir compte des aléas (professeur non remplacé, les journées banalisées, journée de l'eau, journée du -comment-je-me gratte-les-doigts-de-pied, les voyages, etc.) et du niveau des élèves, surtout dans des classes à 35.
Je pense que le bon sens l'emportera. L'explication s'adapte au texte et non l'inverse. Nous ferons ce qui est bon.
Pour le plaisir, je ne peux m'empêcher de citer le début du roman La Dame noire de Tony Gheeraert, qui pourrait être une belle métaphore de l'explication littéraire.
"Le passé est une île au trésor. Telle est du moins l'illusion qui berce, tout au long de sa fastidieuse existence, ce navigateur voué à l'exploration des débris surnageant sur l'océan de l'oubli, qu'on appelle pompeusement "historien", et qui n'est au fond qu'un rêveur. Car cet érudit austère, aujourd'hui penché sur de lourds in-folio, est-il différent du petit garçon aux yeux étoilés de songe qu'il était autrefois, lorsqu'il creusait au fond du jardin familial dans l'espoir de déterrer quelque coffre plein d'or laissé là par des boucaniers égarés ? "
L'auteur parle certes de l'historien, mais, après tout, nous sommes des pourvoyeurs d'histoires (et de mots). C'est une des rares choses que les réformes ne nous enlèveront pas. Enfin, souhaitons-le !
L'élève peut commencer l'explication d'un texte plus long, et ne pas l'achever (8 minutes peuvent être courtes pour un bon élève ou un élève sérieux), ce n'est pas grave, si, en classe, l'ensemble du texte a été vu. Vers la septième minute, on invitera l'élève à proposer sa conclusion pour voir si les enjeux du texte sont perçus et cela suffira.
Rien n'empêchera quiconque d'étudier un texte plus long. C'est l'interrogation orale qui sera courte.
Revenir au détail du texte quand celui-ci s'y prête me paraît une bonne chose. Je ne supporte plus les plans à "axes" plaqués sur les textes (textes parfois tellement longs que l'explication se transforme en résumé).
Revenir à la découverte des textes ligne par ligne, vers par vers, mot par mot, nuance après nuance, me paraît bien. Il faudra en revanche apprendre aux élèves à ne pas perdre la cohérence de l'explication : c'est la grande difficulté de l'exercice.
Il ne doit pas être non plus un dépeçage, mais une invitation à percevoir la beauté et la complexité d'un texte.
Néanmoins cette réhabilitation de l'étude linéaire ne doit pas empêcher d'étudier des extraits longs en classe (autrement que par l'étude linéaire car tous les textes ne se prêtent évidemment pas à une telle étude de détail), même s'ils ne sont pas dans la liste des 24. N'oublions pas non plus que nous devons les préparer à l'exercice du commentaire écrit.
Je ne sais ce que donnera le texte du B.O., mais j'aurais préféré une fouchette de textes (20 à 25 par exemple) pour tenir compte des aléas (professeur non remplacé, les journées banalisées, journée de l'eau, journée du -comment-je-me gratte-les-doigts-de-pied, les voyages, etc.) et du niveau des élèves, surtout dans des classes à 35.
Je pense que le bon sens l'emportera. L'explication s'adapte au texte et non l'inverse. Nous ferons ce qui est bon.
Pour le plaisir, je ne peux m'empêcher de citer le début du roman La Dame noire de Tony Gheeraert, qui pourrait être une belle métaphore de l'explication littéraire.
"Le passé est une île au trésor. Telle est du moins l'illusion qui berce, tout au long de sa fastidieuse existence, ce navigateur voué à l'exploration des débris surnageant sur l'océan de l'oubli, qu'on appelle pompeusement "historien", et qui n'est au fond qu'un rêveur. Car cet érudit austère, aujourd'hui penché sur de lourds in-folio, est-il différent du petit garçon aux yeux étoilés de songe qu'il était autrefois, lorsqu'il creusait au fond du jardin familial dans l'espoir de déterrer quelque coffre plein d'or laissé là par des boucaniers égarés ? "
L'auteur parle certes de l'historien, mais, après tout, nous sommes des pourvoyeurs d'histoires (et de mots). C'est une des rares choses que les réformes ne nous enlèveront pas. Enfin, souhaitons-le !
- AphrodissiaMonarque
@trompettemarine , je comprends les choses exactement comme tu le dis.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
24 !
Ce qui est désespérant avec ce faux retour à l'exigence, aux classiques et tout ça, c'est qu'il annonce le retour de tout le contraire à la prochaine réforme, lorsqu'on aura beau jeu de dire que ça n'a pas marché.
Ce qui est désespérant avec ce faux retour à l'exigence, aux classiques et tout ça, c'est qu'il annonce le retour de tout le contraire à la prochaine réforme, lorsqu'on aura beau jeu de dire que ça n'a pas marché.
- IphigénieProphète
Bah si on peut pas en faire autant, on peut pas: c’est déjà le cas aujourd’hui, non? Je suppose que les 24 se transformeront en fourchette si on sort les couteaux!Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:24 !
la première année va servir de test ...
En clair ça fait trois textes sur l’OI et trois textes complémentaires par parcours.
Par contre moi ce qui m’interroge vraiment c’est la direction à prendre pour les parcours associés et leurs intitulés qui ne veulent pas dire grand chose (à part par jeux de mots) : surtout si la dissertation en dépend...va pas falloir se louper dans les choix de textes...
- VivivavaNiveau 10
C'est exactement pour cette raison que les IA-IPR ont fait fuiter les préconisations de l'IG : ils pointent la contradiction logique de ces nouvelles consignes.jane pemberley a écrit:non mais franchement 24 explications !!!! alors même que toutes les remontées pointaient l'impression de faire de l'abattage en masse de lecture analytique !!!! même à 15 lignes (et puis d'abord où ? quoi ? comment 15 lignes ? en arial folio ou en times new roman hatier ? on l'arrête où du coup l'incipit du Rouge et le Noir ?) ce sera à se pendre.
En revanche, ils ont l'air d'avoir complètement retourné leur veste sur l'explication linéaire. Ils sont désormais d'accord avec Trompette Marine et disent qu'expliquer linéairement impose de montrer qu'on a compris le texte et à quel point sa composition fait sens, alors qu'avec le commentaire, tout cela peut se cacher derrière des axes. Ce qui me semble très juste, d'ailleurs.
Edité: ils proposent une explication semi-linéaire (quand une métaphore filée apparaît, on l'étudie d'un coup, au lieu de se répéter en l'étudiant vers par vers).
Mais dans ce cas, nous risquons d'être confrontés à des travaux d'élèves où se verront beaucoup plus les difficultés de compréhension des textes. Et nous serons encore plus embêtés d'être poussés à noter de manière très positive ce genre de travaux. Les consignes de notation bienveillante ne disparaîtront pas, encore moins la première année de cette réforme dont il faudra prouver qu'elle est formidable à tous points de vue.
- IphigénieProphète
Vivivava a écrit:C'est exactement pour cette raison que les IA-IPR ont fait fuiter les préconisations de l'IG : ils pointent la contradiction logique de ces nouvelles consignes.jane pemberley a écrit:non mais franchement 24 explications !!!! alors même que toutes les remontées pointaient l'impression de faire de l'abattage en masse de lecture analytique !!!! même à 15 lignes (et puis d'abord où ? quoi ? comment 15 lignes ? en arial folio ou en times new roman hatier ? on l'arrête où du coup l'incipit du Rouge et le Noir ?) ce sera à se pendre.
En revanche, ils ont l'air d'avoir complètement retourné leur veste sur l'explication linéaire. Ils sont désormais d'accord avec Trompette Marine et disent qu'expliquer linéairement impose de montrer qu'on a compris le texte et à quel point sa composition fait sens, alors qu'avec le commentaire, tout cela peut se cacher derrière des axes. Ce qui me semble très juste, d'ailleurs.
Edité: ils proposent une explication semi-linéaire (quand une métaphore filée apparaît, on l'étudie d'un coup, au lieu de se répéter en l'étudiant vers par vers).
Mais dans ce cas, nous risquons d'être confrontés à des travaux d'élèves où se verront beaucoup plus les difficultés de compréhension des textes. Et nous serons encore plus embêtés d'être poussés à noter de manière très positive ce genre de travaux. Les consignes de notation bienveillante ne disparaîtront pas, encore moins la première année de cette réforme dont il faudra prouver qu'elle est formidable à tous points de vue.
Mais une étude linéaire ne se borne pas à prendre le texte dans l'ordre un mot après l'autre, elle repose sur le mouvement d'ensemble du texte, que l'on étudie ensuite "morceau" par morceau" mais en respectant l'évolution et la logique du texte au lieu de faire des regroupements par axes.. Il va de soi qu'une métaphore filée, dans une étude linéaire reste filée, donc se voit à travers le passage concerné. Ce n'est pas du "semi-linéaire", c'est toujours du linéaire.
MAis oui, cela révèle beaucoup plus (mieux) si le texte est compris ou pas. De ce point de vue, c'est très bien.
Pour les explications demandées, il faudra voir: on perdait beaucoup de temps quand même avec les "objets d'étude" et leurs "documents complémentaires. Les parcours (qui pour moi restent cependant assez mystérieux dans leur libellé...) devraient peut-être permettre de mieux baliser, donc de moins s'éparpiller, comme on le voyait sur certaines listes ou les documents complémentaires apparaissaient parfois vraiment en masse dans une liste à la Prévert...
- ysabelDevin
Iphigénie a écrit:Vivivava a écrit:C'est exactement pour cette raison que les IA-IPR ont fait fuiter les préconisations de l'IG : ils pointent la contradiction logique de ces nouvelles consignes.jane pemberley a écrit:non mais franchement 24 explications !!!! alors même que toutes les remontées pointaient l'impression de faire de l'abattage en masse de lecture analytique !!!! même à 15 lignes (et puis d'abord où ? quoi ? comment 15 lignes ? en arial folio ou en times new roman hatier ? on l'arrête où du coup l'incipit du Rouge et le Noir ?) ce sera à se pendre.
En revanche, ils ont l'air d'avoir complètement retourné leur veste sur l'explication linéaire. Ils sont désormais d'accord avec Trompette Marine et disent qu'expliquer linéairement impose de montrer qu'on a compris le texte et à quel point sa composition fait sens, alors qu'avec le commentaire, tout cela peut se cacher derrière des axes. Ce qui me semble très juste, d'ailleurs.
Edité: ils proposent une explication semi-linéaire (quand une métaphore filée apparaît, on l'étudie d'un coup, au lieu de se répéter en l'étudiant vers par vers).
Mais dans ce cas, nous risquons d'être confrontés à des travaux d'élèves où se verront beaucoup plus les difficultés de compréhension des textes. Et nous serons encore plus embêtés d'être poussés à noter de manière très positive ce genre de travaux. Les consignes de notation bienveillante ne disparaîtront pas, encore moins la première année de cette réforme dont il faudra prouver qu'elle est formidable à tous points de vue.
b]Mais une étude linéaire ne se borne pas à prendre le texte dans l'ordre un mot après l'autre, elle repose sur le mouvement d'ensemble du texte, que l'on étudie ensuite "morceau" par morceau" mais en respectant l'évolution et la logique du texte au lieu de faire des regroupements par axes.. Il va de soi qu'une métaphore filée, dans une étude linéaire reste filée, donc se voit à travers le passage concerné. Ce n'est pas du "semi-linéaire", c'est toujours du linéaire. [/b]
tout à fait… Tout comme quand il y a une anaphore, on étudie l'ensemble pour lui donner du sens.
Ce qui est clair, c'est qu'une analyse linéaire est plus rapide qu'une LA, elle permet aux élèves de comprendre le texte, elle permet de faire à chaque explication des "moments de grammaire" (comme ils disent dans les nouveaux programmes) car pour éviter la paraphrase, le travail sur la syntaxe et la grammaire est capital. Et elle conduit aussi au commentaire si on le désire.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- nevermoreNiveau 10
Je suis tout à fait d’accord Ysabel. Et je trouve l’explication linéaire (type oral d’agreg finalement) bien difficile à mener pour nos élèves. Si on veut qu’il y ait un réel mouvement et une cohérence et que ce ne soit pas qu’une mosaïque de remarques sans lien entre elles, les élèves ont du boulot! Avec les miens, je vois très bien ce que ça peut donner: grosse paraphrase ou liste de remarques sans lien.
- IsidoriaDoyen
Je fais des analyses linéaires pour préparer au commentaire, cela n'empêche pas d’analyser la structure du texte ou des procédés grammaticaux et stylistiques qu’on trouve dans tout le texte. Linéaire ne signifie pas bloqué ligne à ligne, au contraire, pour moi on commence ligne à ligne mais on nourrit l’analyse avec tout le texte. Sinon, on peut dire que l’élève n’a pas compris le texte.
Par exemple dans l’acte V scène 5 de Cyrano de Bergerac, nous avons travaillé sur l’évolution de la désignation de la lettre: on passe de "la", à "sa" puis "cette" puis "les" ce qui accompagne la compréhension progressive par Roxane que Cyrano est bien celui qu’elle aime. Si on ne fait pas d’écho avec la suite du texte, on perd un élément riche de commentaire, le commentaire linéaire doit à mon sens être capable de sortir de la ligne pour aller vers le texte ou inversement.
Par exemple dans l’acte V scène 5 de Cyrano de Bergerac, nous avons travaillé sur l’évolution de la désignation de la lettre: on passe de "la", à "sa" puis "cette" puis "les" ce qui accompagne la compréhension progressive par Roxane que Cyrano est bien celui qu’elle aime. Si on ne fait pas d’écho avec la suite du texte, on perd un élément riche de commentaire, le commentaire linéaire doit à mon sens être capable de sortir de la ligne pour aller vers le texte ou inversement.
- jane pemberleyNiveau 5
L'analyse linéaire me convient parfaitement, d'ailleurs j'ai toujours continué à la pratiquer pour toutes les raisons évoquées par Ysabel et Isadoria notamment. Ce qui me pose problème est tout d'abord le fait qu'on impose un nombre de lignes comme si nous n'étions pas capable de "découper" un extrait selon la logique propre de ses mouvements. Confiance quand tu nous tiens. Mais bon, cela ne me posera pas trop de problème de les adapter, je ME fais confiance ah ah, c'est pas mal déjà.
Par contre cette histoire de 24 textes m'exaspère un peu surtout s'il faut inclure les textes étudiés en "parcours" dedans alors qu'il avait été question de s'en servir pour une contextualisation de l'oeuvre dans la problématique donnée par l'orientation du parcours. Etudier une oeuvre intégrale à partir de 6 analyses linéaires me semble convenir pour appréhender son sens dans son ensemble (surtout si c'est Le Rouge et le Noir !).
Si je prends La Princesse de Clèves et je fais un parcours "individu, société" je donne des extraits par exemple sur l'hypocrisie en société au XVII ce qui permet de parler du masque, de la vertu, le MIsanthrope et bla bla, on peut faire de l'oral (exposé et tutti) bref respirer un peu après ou pendant l'étude de l'oeuvre.
Enfin, je vais attendre le BO avant de mettre la rate au court bouillon.
Par contre cette histoire de 24 textes m'exaspère un peu surtout s'il faut inclure les textes étudiés en "parcours" dedans alors qu'il avait été question de s'en servir pour une contextualisation de l'oeuvre dans la problématique donnée par l'orientation du parcours. Etudier une oeuvre intégrale à partir de 6 analyses linéaires me semble convenir pour appréhender son sens dans son ensemble (surtout si c'est Le Rouge et le Noir !).
Si je prends La Princesse de Clèves et je fais un parcours "individu, société" je donne des extraits par exemple sur l'hypocrisie en société au XVII ce qui permet de parler du masque, de la vertu, le MIsanthrope et bla bla, on peut faire de l'oral (exposé et tutti) bref respirer un peu après ou pendant l'étude de l'oeuvre.
Enfin, je vais attendre le BO avant de mettre la rate au court bouillon.
- HypermnestreÉrudit
Les textes du parcours, d'après la formation que nous avons eue, sont là pour éclairer l'œuvre sous un autre angle, approfondir sa compréhension… mais ce sont également des textes sur lesquels les élèves peuvent être interrogés à l'oral. Ce ne sont donc plus stricto sensu des documents complémentaires.
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