EAF nouveau cru...

Iphigénie a écrit:Tant mieux si le cours avance!...
Mais vous a-t-on donné, aux uns et aux autres, des éclairages sur cette grammaire officielle en préparation?( qui? quelle?...)? Ici il semble que la référence absolue soit la GMF, ce qui me laisse dubitative dans son adaptabilité à des lycéens...on n’est pas à l’abri de surprises....

En collège, les IPR nous promettent cette fameuse nouvelle grammaire officielle publiée par la DGESCO depuis la réforme 2016... peut-être que le fait d'en faire profiter également le lycée fera avancer un peu plus rapidement le bouzin, car oui, le collège est un peu la cinquième roue du carrosse (nous avons eu une "consultation" en novembre 2018 sur des repères de progression qui devaient être mis en place en septembre 2018, mais qui finalement sont repoussés à septembre 2019, et toujours aucune nouvelle de la forme finale suite à la consultation - qui n'en a que le nom, je sais...).

Je vois M. Pellat prochainement, je ne manquerai pas de lui poser la question, il en sait peut-être davantage

roxanne a écrit:Ne tapez pas mais suite à une formation sur l'écriture en lycée, j'ai tenté le carnet de lecture sur Pauca Meae en seconde.

Illiane a écrit: mon problème principal avec le carnet de lecture est le surcroît monumental de travail que cela risque de représenter (je continue à penser que son évaluation va nous être petit à petit imposée). Ce n'est pas comme si on allait avoir fort à faire dans les années à venir  ...

Thalie a écrit:Pour les concepteurs du carnet du lecteur, il n'est pas question de l'évaluer.

Je ne pense pas du tout que l'idée du carnet de lecture soit stupide en soi, surtout en poésie à mon avis où ça peut être vraiment une aide à la lecture. Mais alors à faire au fil de la lecture, selon moi, or c'est souvent pour les élèves un deuxième travail après la lecture (double peine pour certains). Le problème effectivement, c'est d'en faire un outil d'évaluation, de notation.

ysabel a écrit:
Conseil de faire un cahier de grammaire (je dirais plutôt cahier-classeur, plus simple quand on revient sur un point) avec leçons, exercices et renvois aux textes dans lesquels on a travaillé ce point. Je pense qu'il serait même intéressant de le garder sur les deux années de lycée.

Conseil judicieux, mais je n'en ai jamais trouvé de vraiment satisfaisant.

NLM76 a écrit:Oui. J'ai eu la réunion aussi. On n'est toujours pas sortis des ronces. Parce que derrière la leçon de grammaire, il n'est toujours pas question de leçon d'orthographe.

Oui, les programmes me semblaient pourtant aller dans ce sens-là: il n'y a qu'à voir le premier point sur l"accord dans le GN et l'accord sujet-verbe.
A mon avis, tant qu'on dira qu'on fait de la grammaire pour éclairer le sens des textes ou pour amener les élèves à corriger leurs fautes, on ne renouvellera pas l'enseignement de la grammaire, si vous me passez l'expression, les pratiques ne changeront pas et nos élèves seront toujours à, peu près aussi mauvais en grammaire et orthographe. Nefaut-il pas commencer par étudier la grammaire pour elle-même pour ensuite en faire un outil? On peut gloser tant qu'on veut sur la valeur aspectuelle de tel temps, si l'élève ne sait pas reconnaître une forme verbale...
Notre IPR a parlé un moment du conditionnel, il ne savait plus s'il était considéré comme un mode dans la nomenclature officielle. Il nous a dit d'aller voir, il n'a pas l'air de penser que les mots qu'on utiliser pour nommer tel ou tel point font sens.

Une grammaire officielle... Aussi officielle que la terminologie de 1995, précieuse plaquette... dont personne ne se sert. Pas même l'IPR qui hésitait sur le conditionnel. Relisez l'alouette et ses petits...

Pour revenir sur la question du carnet de lecture, il me semble délicat d'en faire faire un aux élèves en disant : "Oui, vous en faites un, mais je ne le regarderai jamais". Nous n'aurons peut-être pas à l'évaluer à proprement parler, mais il faudra bien que nous y jetions ne serait-ce qu'un oeil de temps en temps, et ce "coup d'oeil" multiplié par au moins 120 finira par peser lourd... Quant à la grammaire, il faudra effectivement que nous ayons d'abord une "bible" claire pour tous (ne serait-ce que pour la terminologie - ou qu'on réhabilite celle existante @Delia), et que le programme soit plus précis (on peut aller loin avec "l'accord sujet-verbe"...), notamment concernant les finalités : à quoi ressemblera exactement la question de grammaire posée à l'oral ? Un truc type "faites toutes les remarques nécessaires" (comme à l'agrég mais en bien plus soft), une question de cours, autre chose ?

Ah oui... d’accord. On se crêpe le chignon entre grammairiens à la dgesco, peut-être :lol:

Iphigénie a écrit:Ah oui... d’accord. On se crêpe le chignon entre grammairiens à la dgesco, peut-être :lol:

c'est ce que nous a dit un formateur ESPE venu inspecter une stagiaire: si les programmes ne sont pas publié c'est le grammairiens n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la terminologie....
en attendant nous sommes dans une expectative pesante

gregforever a écrit:

Iphigénie a écrit:Ah oui... d’accord. On se crêpe le chignon entre grammairiens à la dgesco, peut-être :lol:

c'est ce que nous a dit un formateur ESPE venu inspecter une stagiaire: si les programmes ne sont pas publié c'est le grammairiens n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la terminologie....
en attendant nous sommes dans une expectative pesante

 
Mais, les programmes sont déjà publiés ! Ce sont les définitions des épreuves que l'on attend. Nulle besoin de terminologie, pour cela.

oups publiés avec s évidemment... non apparemment ils vont fournir un programme détaillé sur la grammaire et des modules d'exercices, de cours etc d'après l'intervenant

gregforever a écrit:oups publiés avec  s évidemment... non apparemment ils vont fournir un programme détaillé sur la grammaire et des modules d'exercices, de cours etc d'après l'intervenant

Ce n'est pas un programme (il est déjà sorti), mais des documents d'accompagnement, comme à chaque réforme.

Kilmeny a écrit:

gregforever a écrit:

Iphigénie a écrit:Ah oui... d’accord. On se crêpe le chignon entre grammairiens à la dgesco, peut-être :lol:

c'est ce que nous a dit un formateur ESPE venu inspecter une stagiaire: si les programmes ne sont pas publié ce sont les grammairiens n'arrivent pas à se mettre d'accord sur la terminologie....
en attendant nous sommes dans une expectative pesante

 
Mais, les programmes sont déjà publiés ! Ce sont les définitions des épreuves que l'on attend. Nulle besoin de terminologie, pour cela.

Vous avez déjà vu deux grammaires avec exactement la même terminologie ? C'est impossible.

Oui... ben évidemment on va avoir les déterminants, le conditionnel de l'indicatif, les compléments essentiels, le COI à la place du complément d'attribution, et toutes ces fadaises.

Moi, je crains de voir refleurir la trilogie "grammaire de phrase- grammaire de texte -grammaire du discours (ou énonciation)" comme si ces trois grammaires se complétaient.

J'écoute un extrait du rendez-vous des lettres de l'an dernier et il est question de parcours, d'oeuvres intégrales etc. Ecoute intéressante.
https://www.canal-u.tv/video/eduscol/synthese_par_le_groupe_des_lettres_de_l_inspection_generale.49085

Merci pour ce moment!
Mais c'est moi qui ne saisis pas le sel attique de leurs exposés, ou, objectivement, on a sous une forme très académique (on a l'impression que chaque mot est prononcé avec mille précautions comme s'ils étaient de la dynamite, alors que, bon...) un énoncé de lieux communs?
Leur illustration de" l'histoire littéraire" conteste une vision de l'histoire littéraire qui remonte à avant Proust et Sainte-Beuve, non?

Je reviens de la réunion des remises de copies (enfin pas vraiment, puisqu'elles sont dématérialisées). J'en ai profité pour poser une colle à l'IPR présente pour la préparation durant l'année des nouvelles épreuves pour les techno.


La contraction/essai porte obligatoirement sur l'OE littérature d'idées donc comment préparer durant toute l'année à l'essai. En effet, si pour la contraction on peut faire travailler à partir d'un extrait de critique sur une œuvre qu'on travail, comment fait-on pour l'essai une fois qu'on a travaillé l'OE dans l'année ?


Elle a eu du mal à comprendre puis m'a balbutié qu'il fallait filer les OE (je ne vois guère la cohérence : je bosse Montaigne en septembre et le parcours en avril ?)
J'ai reposé ma question en ne revenant que sur l'entraînement en cours d'année sur l'essai. La seule chose qu'elle a pu me dire : on fait un gp de travail début juillet… Bref, personne ne s'était posé cette question en haut lieu.

Notre équipe s'est posé une autre question au moment de réfléchir à la date de bac blanc (pendant les épreuves communes de contrôle continu) : en effet, si on veut que les élèves puissent composer sur l'essai et la contraction de texte tout en travaillant en commentaire sur un autre objet d'étude (la littérature d'idées est exclue pour le commentaire), cela veut dire qu'il faut commencer tout de suite par la littérature d'idées et enchaîner très vite sur un autre objet d'étude.  
Nous savons bien que nous allons avoir besoin de temps pour que les élèves lisent l'oeuvre intégrale, et le plus pragmatique serait que ce temps soit exploité pour étudier le parcours associé.
On peut imaginer que le parcours est fait à un autre moment de l'année, et que pendant que les élèves lisent les Essais par exemple, on étudie un parcours associé d'un autre objet d'étude, mais à un moment de l'année, les élèves se retrouveront alors très certainement avec deux oeuvres intégrales à lire en même temps.
Sans compter que les élèves vont se perdre entre différents objets d'étude. En filière technologique, cela me semble exclu de fonctionner ainsi.
Il faudra sans doute dans la suite de l'année travailler l'essai de manière totalement décrochée.

En effet, je ne vois que cette solution de faire bosser l'essai dans l'année de manière décrochée (on voit que la réforme a été bâclée…)

Comme je bosse de manière chronologique, pour la rentrée je commencerai pas Montaigne donc pas de pb mais les suivantes ?

Je compte faire le parcours avant l'OI pour Montaigne afin qu'ils le lisent (en plus c'est court), ensuite je pense commencer par l'OI suivie du parcours.

A quelle date pensez-vous qu'aura lieu l'EAF ? Comme maintenant ? Plus tôt ? Plus tard ?

Je pense que même au MEN ils n'en ont aucune idée !
Comme en 2020, le bac de terminale sera encore le "vieux cru", j'imagine que ce sera comme d'hab. Les changements pour la date risquent d'arriver plutôt en 2021.

ysabel a écrit:Je pense que même au MEN ils n'en ont aucune idée !
Comme en 2020, le bac de terminale sera encore le "vieux cru", j'imagine que ce sera comme d'hab. Les changements pour la date risquent d'arriver plutôt en 2021.

Merci ! Je n'avais pas pensé à cela.

Comment fait-on avec le théâtre ? On arrive vite à 20 lignes à coup de répliques de trois mots.

C'est 20 lignes de prose continue... donc ça peut faire 25/30 lignes de théâtre si les répliques sont courtes!

La logique le dicte, mais ce n'est malheureusement écrit nulle part ? A moins que j'ai manqué le texte ?

Si si, c'est écrit dans le BO à la 3ème page :"le format d'une vingtaine de lignes de prose continue"

Merci ! Une vingtaine, ça peut aller jusqu'où à votre avis ? 24 ?