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- PaleoprofFidèle du forum
Magnifique, VinTZ, je réutiliserai, merci beaucoup.
- AnaxagoreGuide spirituel
J'ai déjà fait tracer l'hexagramme mystique de Pascal.
Mon garagiste me dit dans l'oreillette qu'il préfère les joints toroïdaux.
Mon garagiste me dit dans l'oreillette qu'il préfère les joints toroïdaux.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- dassonNiveau 5
A la ficelle et sans papier
https://www.youtube.com/watch?v=vGx26rJKqqM&t=16s
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- PrezboGrand Maître
exvivo a écrit:Auriez-vous par hasard des exercices tirés du quotidien avec des vecteurs, qui ne soient pas des exercices de physique, pour des 2nde ?
Désolé, mais la question a effectivement un côté "auriez vous des exemples d'application élémentaire des vecteurs qui ne soient pas des exemples d'application élémentaires des vecteurs", effectivement...La mécanique (au sens de dynamique du solide), c'est ce qui a motivé historiquement le développement du calcul vectoriel.
Pour l'anecdote, quand j'étais en prépa (début des années 90), mon prof de spé (proche de la retraite) nous disait que dans sa jeunesse, l'intégralité de ce chapitre était traité en cours de maths, et pas de sciences physiques.
On en revient à ce qui a été souvent répété ici : certains domaines des mathématiques ont été développé de concert avec leurs applications (et dans ce cas il est bon de les présenter), mais lorsqu'on tente de trouver a postériori une application pour motiver l'étude d'un chapitre, c'est rarement convainquant.
(Pour en revenir au sujet de la discussion, on peut trouver des exercices d'application du calcul arithmétique, des calculs de pourcentages, des calculs d'aires et de volumes d'un niveau souvent ahurissant dans les annales des vieux certificats d'étude, jusqu'aux années 50.)
- nicole 86Expert spécialisé
Prezbo a écrit: Pour en revenir au sujet de la discussion, on peut trouver des exercices d'application du calcul arithmétique, des calculs de pourcentages, des calculs d'aires et de volumes d'un niveau souvent ahurissant dans les annales des vieux certificats d'étude, jusqu'aux années 50.
L'expression "niveau ahurissant" suffit à elle seule à répondre à l'inquiétude de M Villani : le niveau baisse ! Il est évident que nombre de bacheliers S ne sauraient résoudre tous ces exercices, par ailleurs je ne peux affirmer que tous sont des exemples concrets de la vie courante du XXI siècle. Il faut aussi se rappeler que certains élèves n'étaient pas présentés à l'examen, que certains étaient collés et que les lauréats avaient souvent bénéficié d'un entraînement forcené de la part de leur instituteur (parfois en dehors des heures normales de présence).
- PrezboGrand Maître
nicole 86 a écrit:
L'expression "niveau ahurissant" suffit à elle seule à répondre à l'inquiétude de M Villani : le niveau baisse ! Il est évident que nombre de bacheliers S ne sauraient résoudre tous ces exercices, par ailleurs je ne peux affirmer que tous sont des exemples concrets de la vie courante du XXI siècle. Il faut aussi se rappeler que certains élèves n'étaient pas présentés à l'examen, que certains étaient collés et que les lauréats avaient souvent bénéficié d'un entraînement forcené de la part de leur instituteur (parfois en dehors des heures normales de présence).
Bien sûr, le niveau de l'examen n'est pas forcément révélateur du niveau moyen réel des élèves de l'époque, à une époque où on autorisait les examens à être sélectifs. Par ailleurs, le quotidien des élèves a aussi evolué, il n'est par sûr que les problèmes sur les prix du mètre de tissus ou du quintal de blé seraient très parlants aux élèves d'aujourd'hui. (Il est même à vrai dire possible qu'ils aient été déjà en partie artificiels à l'époque.)
Cela dit, le fait que l'on ait simplement pu poser ce genre de sujets à un examen de masse de l'enseignement primaire en dit quand même beaucoup sur la déperdition qui a eu lieu depuis.
- nicole 86Expert spécialisé
Je pense qu'on ferait le même constat avec les dictées ...
- PèpNiveau 8
VinZT a écrit:Ce n'est pas constructif et guère courtois, je le reconnais bien volontiers. Je suis juste un peu agacé de cette injonction au « concret » qui nous pollue depuis trop longtemps. Comme si les mathématiques ne pouvaient pas s'étudier pour elles-mêmes … et là, maintenant même la physique semble trop abstraite et/ou déconnectée des maths pour y « caser » des applications mathématiques.
Les apprentis-sorciers qui pondent des programmes puis ceux qui énoncent des clauses d'application consternantes ont réussi à démolir le niveau mathématique des bacheliers scientifiques, et également celui de physique.
Comme cela ne suffit décidément pas, on va démolir celui d'informatique (en tout cas de programmation) en faisant enseigner cette discipline par … les profs de maths.
Mais ouf ! en SNT on va faire du concret ! Si ça se trouve on va même utiliser les smartphones ! Génial.
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