- VicomteDeValmontGrand sage
- stratus31Niveau 5
Marie Laetitia a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Un élément qui ressort me trouble : celle qu'on réussit dans ce métier avec des trucs. Cela valide l'idée que n'importe qui peut enseigner. Or, nous sommes une profession avec des savoir-faire très précis et qui ne relève pas des trucs. Cela accrédite l'idée que nous ne sommes pas une profession très sérieuse.
Il suffit de remplacer "truc" par "gestes professionnels", si c'est ce qui te chiffonne.
Aneffet.
Une amie ébéniste m'a donné un "truc" de son métier, un jour: quand on doit faire plusieurs pièces identiques, on "présente l'enfant à sa mère", au lieu de reporter juste la cote de coupe à faire. C'est un "truc", qui n'empêche pas d'être un vrai professionnel.
Mais parler de trucs quand on évoque son métier est une forme de modestie, bien appréciable, qui ne signifie pas que l'on dévalorise la profession.
Je ne comprend pas le sens de la partie que j'ai mise en gras, pourrais-tu expliquer en quoi cela consiste stp ?
- IphigénieProphète
moi aussi,mais encore faut-il qu'il y ait savoir, on tourne toujours autour du pot.Eleven a écrit:Slinky75 a écrit:Obtenir le CAPES et l'agrégation témoigne d'un certain niveau mais tous les professeurs n'ont pas la même habileté pour transmettre les savoirs.
Je suis bien d'accord avec ça !
Et l'idée que "moins on sait, mieux on transmet" que j'ai entendue parfois dans la bouche d'un CDE, ex MA, ex-AE, ex-Plp-techno, ex CDE adjoint (belle carrière à son honneur) me paraît un poil rancunière...
- Marie LaetitiaBon génie
stratus31 a écrit:Marie Laetitia a écrit:Rendash a écrit:Elyas a écrit:
Un élément qui ressort me trouble : celle qu'on réussit dans ce métier avec des trucs. Cela valide l'idée que n'importe qui peut enseigner. Or, nous sommes une profession avec des savoir-faire très précis et qui ne relève pas des trucs. Cela accrédite l'idée que nous ne sommes pas une profession très sérieuse.
Il suffit de remplacer "truc" par "gestes professionnels", si c'est ce qui te chiffonne.
Aneffet.
Une amie ébéniste m'a donné un "truc" de son métier, un jour: quand on doit faire plusieurs pièces identiques, on "présente l'enfant à sa mère", au lieu de reporter juste la cote de coupe à faire. C'est un "truc", qui n'empêche pas d'être un vrai professionnel.
Mais parler de trucs quand on évoque son métier est une forme de modestie, bien appréciable, qui ne signifie pas que l'on dévalorise la profession.
Je ne comprend pas le sens de la partie que j'ai mise en gras, pourrais-tu expliquer en quoi cela consiste stp ?
On se sert de la première pièce de bois coupée pour en faire une autre, identique. Donc on met "la mère" et "l'enfant" côte à côte pour reporter les mesures, sans risque d'erreur.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- marjoDoyen
- BalthazaardVénérable
Eleven a écrit:Flaure a écrit:Je pense qu'en effet il y a moins de chances pour que l'enseignant contractuel ait le niveau requis, sans l'avoir vérifié par le concours. Ni même par l'entretien avec un IPR.Balthazaard a écrit:Désolé de mettre les pieds dans le plat mais tout cela est bien inquétant.
Les profs c'est gentil donc hors de question de dire du mal du gentil contractuel hyper qualifié, hyper compétent qui fait son travail aussi bien qu'un prof en titre....d'autant que vient le témoignage personnel que l'on ose pas contredire (après tout on est pas ici pour se battre ou vexer les gens) et l'exemple du prof agrégé nullissime. Eh bien moi j'affirme que la majorité des contractuels que j'ai vus sont des calamités et j'en remet une couche en disant que si ils sont si compétents agreg et capes n'ont jamais autant ouvert de postes (par rapport à il y a 20 ans)
Je suis attaché à la qualification, à la validation d'un certain niveau et je n'irai en aucun cas confier ma santé à un "soigneur" qui n'est pas passé par une fac de médecine. Creusons encore la tombe de notre profession, favorisons les admissions parallèles, les politiques ne demandent que cela, ça coûte moins cher et cela diminue le chômage.
Sans compter qu'on peut avoir en effet suivi un cursus "voisin" de la discipline enseignée, et qu'il n'y a pas de limite pour l'ancienneté du diplôme.
Je tiens à rassurer quand même : sans être une bonne enseignante, j'ai été agréablement surprise de ne pas me trouver perdue face aux notions ou aux exercices après 10 ans sans une once de mathématiques. Donc l'ancienne caissière peut savoir parler de SVT, ça n'est pas contradictoire.
Il paraît quand même que j'ai été précédée par un remplaçant qui préférerait parler Pokémons que mathématiques.
Je suis curieuse de savoir quels enseignants auront mes enfants.
Je ne suis pas d'accord avec cette phrase. Tous les contractuels ne sont pas des incompétents, certains ont largement le niveau requis pour les concours. Je pense qu'il est mieux d'avoir eu une expérience en tant que contractuel avant d'enseigner en tant que titulaire. De plus en plus de stagiaires qui ont eu les concours démissionnent, avoir le concours n'assure pas forcément une bonne tenue de classe ni des cours qui vont intéresser les élèves.
Il est facile de le prouver!!! Cela me fait penser à un de mes amis qui jouait au tennis "largement comme un 15/5" et il faut dire qu'en le voyant jouer on pouvait le croire. Le jour où il s'est décidé à faire des tournois, il a compris son niveau réel (oui mais il y avait du vent...mais j'avais mal dormi...mais le stress...tout ce qui ne gène qu'un seul côté bien sur), je peux vous conter la même histoire en équitation.
Réussir un concours témoigne:
1) D'un niveau disciplinaire (de+ en + bas mais quand même, ne pas y arriver est inquiétant) on ne transmet bien que ce que l'on maitrise.
2) Une passion pour la matière qui conduit à la réussite au 1) On ne transmet bien que ce en quoi on croit.
3) Une volonté de s'inscrire dans la durée (fonction publique avec tout ce que cela implique, parfois en bénéfice (de + en + restreints) et en devoirs (de + en + nombreux..)), enseigner n'est pas une passade ou quelque chose que l'on fait faute de mieux
Je ne vois rien du tout de tout cela dans les contractuels hyper qualifiés et possédant l'art d'enseigner que vous semblez connaître et encore une fois, qu'est ce qui les retient de passer un concours de moins en moins sélectif et qui leur donnera un statut beaucoup plus enviable?
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Balthazaard a écrit:Eleven a écrit:Flaure a écrit:Je pense qu'en effet il y a moins de chances pour que l'enseignant contractuel ait le niveau requis, sans l'avoir vérifié par le concours. Ni même par l'entretien avec un IPR.Balthazaard a écrit:Désolé de mettre les pieds dans le plat mais tout cela est bien inquétant.
Les profs c'est gentil donc hors de question de dire du mal du gentil contractuel hyper qualifié, hyper compétent qui fait son travail aussi bien qu'un prof en titre....d'autant que vient le témoignage personnel que l'on ose pas contredire (après tout on est pas ici pour se battre ou vexer les gens) et l'exemple du prof agrégé nullissime. Eh bien moi j'affirme que la majorité des contractuels que j'ai vus sont des calamités et j'en remet une couche en disant que si ils sont si compétents agreg et capes n'ont jamais autant ouvert de postes (par rapport à il y a 20 ans)
Je suis attaché à la qualification, à la validation d'un certain niveau et je n'irai en aucun cas confier ma santé à un "soigneur" qui n'est pas passé par une fac de médecine. Creusons encore la tombe de notre profession, favorisons les admissions parallèles, les politiques ne demandent que cela, ça coûte moins cher et cela diminue le chômage.
Sans compter qu'on peut avoir en effet suivi un cursus "voisin" de la discipline enseignée, et qu'il n'y a pas de limite pour l'ancienneté du diplôme.
Je tiens à rassurer quand même : sans être une bonne enseignante, j'ai été agréablement surprise de ne pas me trouver perdue face aux notions ou aux exercices après 10 ans sans une once de mathématiques. Donc l'ancienne caissière peut savoir parler de SVT, ça n'est pas contradictoire.
Il paraît quand même que j'ai été précédée par un remplaçant qui préférerait parler Pokémons que mathématiques.
Je suis curieuse de savoir quels enseignants auront mes enfants.
Je ne suis pas d'accord avec cette phrase. Tous les contractuels ne sont pas des incompétents, certains ont largement le niveau requis pour les concours. Je pense qu'il est mieux d'avoir eu une expérience en tant que contractuel avant d'enseigner en tant que titulaire. De plus en plus de stagiaires qui ont eu les concours démissionnent, avoir le concours n'assure pas forcément une bonne tenue de classe ni des cours qui vont intéresser les élèves.
Il est facile de le prouver!!! Cela me fait penser à un de mes amis qui jouait au tennis "largement comme un 15/5" et il faut dire qu'en le voyant jouer on pouvait le croire. Le jour où il s'est décidé à faire des tournois, il a compris son niveau réel (oui mais il y avait du vent...mais j'avais mal dormi...mais le stress...tout ce qui ne gène qu'un seul côté bien sur), je peux vous conter la même histoire en équitation.
Réussir un concours témoigne:
1) D'un niveau disciplinaire (de+ en + bas mais quand même, ne pas y arriver est inquiétant) on ne transmet bien que ce que l'on maitrise.
2) Une passion pour la matière qui conduit à la réussite au 1) On ne transmet bien que ce en quoi on croit.
3) Une volonté de s'inscrire dans la durée (fonction publique avec tout ce que cela implique, parfois en bénéfice (de + en + restreints) et en devoirs (de + en + nombreux..)), enseigner n'est pas une passade ou quelque chose que l'on fait faute de mieux
Je ne vois rien du tout de tout cela dans les contractuels hyper qualifiés et possédant l'art d'enseigner que vous semblez connaître et encore une fois, qu'est ce qui les retient de passer un concours de moins en moins sélectif et qui leur donnera un statut beaucoup plus enviable?
Tout à fait d'accord avec toi Balthazaard.
Darmanin me fait bien rire avec ses recrutement de contractuels. Bon courage pour faire le plein dans l'académie de Créteil. Un fonctionnaire, lui, ne peut pas refuser d'y aller.
A bon entendeur !
- ElevenNeoprof expérimenté
Donc pour résumer : si on ne réussit pas son concours dès la première fois, et que l'on OSE enseigner en tant que contractuel parce qu'il faut bien gagner de l'argent en attendant nous sommes des incompétents !
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Eleven a écrit:Donc pour résumer : si on ne réussit pas son concours dès la première fois, et que l'on OSE enseigner en tant que contractuel parce qu'il faut bien gagner de l'argent en attendant nous sommes des incompétents !
Personne n'a écrit cela.
- celitianSage
Comme cela a été déjà dit, certains ne peuvent pas se permettre de prendre le risque des mutations, et tu en as qui ont largement le niveau du concours, surtout dans les matières déficitaires, je me souviens d'une contractuelle assez âgée, docteur, ingénieur, qui avait laissé son boulot dans la recherche pour des raisons familiales et qui n'a jamais passé le concours.Balthazaard a écrit:Eleven a écrit:Flaure a écrit:Je pense qu'en effet il y a moins de chances pour que l'enseignant contractuel ait le niveau requis, sans l'avoir vérifié par le concours. Ni même par l'entretien avec un IPR.Balthazaard a écrit:Désolé de mettre les pieds dans le plat mais tout cela est bien inquétant.
Les profs c'est gentil donc hors de question de dire du mal du gentil contractuel hyper qualifié, hyper compétent qui fait son travail aussi bien qu'un prof en titre....d'autant que vient le témoignage personnel que l'on ose pas contredire (après tout on est pas ici pour se battre ou vexer les gens) et l'exemple du prof agrégé nullissime. Eh bien moi j'affirme que la majorité des contractuels que j'ai vus sont des calamités et j'en remet une couche en disant que si ils sont si compétents agreg et capes n'ont jamais autant ouvert de postes (par rapport à il y a 20 ans)
Je suis attaché à la qualification, à la validation d'un certain niveau et je n'irai en aucun cas confier ma santé à un "soigneur" qui n'est pas passé par une fac de médecine. Creusons encore la tombe de notre profession, favorisons les admissions parallèles, les politiques ne demandent que cela, ça coûte moins cher et cela diminue le chômage.
Sans compter qu'on peut avoir en effet suivi un cursus "voisin" de la discipline enseignée, et qu'il n'y a pas de limite pour l'ancienneté du diplôme.
Je tiens à rassurer quand même : sans être une bonne enseignante, j'ai été agréablement surprise de ne pas me trouver perdue face aux notions ou aux exercices après 10 ans sans une once de mathématiques. Donc l'ancienne caissière peut savoir parler de SVT, ça n'est pas contradictoire.
Il paraît quand même que j'ai été précédée par un remplaçant qui préférerait parler Pokémons que mathématiques.
Je suis curieuse de savoir quels enseignants auront mes enfants.
Je ne suis pas d'accord avec cette phrase. Tous les contractuels ne sont pas des incompétents, certains ont largement le niveau requis pour les concours. Je pense qu'il est mieux d'avoir eu une expérience en tant que contractuel avant d'enseigner en tant que titulaire. De plus en plus de stagiaires qui ont eu les concours démissionnent, avoir le concours n'assure pas forcément une bonne tenue de classe ni des cours qui vont intéresser les élèves.
Il est facile de le prouver!!! Cela me fait penser à un de mes amis qui jouait au tennis "largement comme un 15/5" et il faut dire qu'en le voyant jouer on pouvait le croire. Le jour où il s'est décidé à faire des tournois, il a compris son niveau réel (oui mais il y avait du vent...mais j'avais mal dormi...mais le stress...tout ce qui ne gène qu'un seul côté bien sur), je peux vous conter la même histoire en équitation.
Réussir un concours témoigne:
1) D'un niveau disciplinaire (de+ en + bas mais quand même, ne pas y arriver est inquiétant) on ne transmet bien que ce que l'on maitrise.
2) Une passion pour la matière qui conduit à la réussite au 1) On ne transmet bien que ce en quoi on croit.
3) Une volonté de s'inscrire dans la durée (fonction publique avec tout ce que cela implique, parfois en bénéfice (de + en + restreints) et en devoirs (de + en + nombreux..)), enseigner n'est pas une passade ou quelque chose que l'on fait faute de mieux
Je ne vois rien du tout de tout cela dans les contractuels hyper qualifiés et possédant l'art d'enseigner que vous semblez connaître et encore une fois, qu'est ce qui les retient de passer un concours de moins en moins sélectif et qui leur donnera un statut beaucoup plus enviable?
Ce sont des cas qui existent, pas les plus fréquents je suis d'accord.
- ElevenNeoprof expérimenté
celitian a écrit:Comme cela a été déjà dit, certains ne peuvent pas se permettre de prendre le risque des mutations, et tu en as qui ont largement le niveau du concours, surtout dans les matières déficitaires, je me souviens d'une contractuelle assez âgée, docteur, ingénieur, qui avait laissé son boulot dans la recherche pour des raisons familiales et qui n'a jamais passé le concours.Balthazaard a écrit:Eleven a écrit:Flaure a écrit:
Je pense qu'en effet il y a moins de chances pour que l'enseignant contractuel ait le niveau requis, sans l'avoir vérifié par le concours. Ni même par l'entretien avec un IPR.
Sans compter qu'on peut avoir en effet suivi un cursus "voisin" de la discipline enseignée, et qu'il n'y a pas de limite pour l'ancienneté du diplôme.
Je tiens à rassurer quand même : sans être une bonne enseignante, j'ai été agréablement surprise de ne pas me trouver perdue face aux notions ou aux exercices après 10 ans sans une once de mathématiques. Donc l'ancienne caissière peut savoir parler de SVT, ça n'est pas contradictoire.
Il paraît quand même que j'ai été précédée par un remplaçant qui préférerait parler Pokémons que mathématiques.
Je suis curieuse de savoir quels enseignants auront mes enfants.
Je ne suis pas d'accord avec cette phrase. Tous les contractuels ne sont pas des incompétents, certains ont largement le niveau requis pour les concours. Je pense qu'il est mieux d'avoir eu une expérience en tant que contractuel avant d'enseigner en tant que titulaire. De plus en plus de stagiaires qui ont eu les concours démissionnent, avoir le concours n'assure pas forcément une bonne tenue de classe ni des cours qui vont intéresser les élèves.
Il est facile de le prouver!!! Cela me fait penser à un de mes amis qui jouait au tennis "largement comme un 15/5" et il faut dire qu'en le voyant jouer on pouvait le croire. Le jour où il s'est décidé à faire des tournois, il a compris son niveau réel (oui mais il y avait du vent...mais j'avais mal dormi...mais le stress...tout ce qui ne gène qu'un seul côté bien sur), je peux vous conter la même histoire en équitation.
Réussir un concours témoigne:
1) D'un niveau disciplinaire (de+ en + bas mais quand même, ne pas y arriver est inquiétant) on ne transmet bien que ce que l'on maitrise.
2) Une passion pour la matière qui conduit à la réussite au 1) On ne transmet bien que ce en quoi on croit.
3) Une volonté de s'inscrire dans la durée (fonction publique avec tout ce que cela implique, parfois en bénéfice (de + en + restreints) et en devoirs (de + en + nombreux..)), enseigner n'est pas une passade ou quelque chose que l'on fait faute de mieux
Je ne vois rien du tout de tout cela dans les contractuels hyper qualifiés et possédant l'art d'enseigner que vous semblez connaître et encore une fois, qu'est ce qui les retient de passer un concours de moins en moins sélectif et qui leur donnera un statut beaucoup plus enviable?
Ce sont des cas qui existent, pas les plus fréquents je suis d'accord.
D'accord avec toi.
Expliquez-moi donc le paragraphe en gras, si j'ai mal compris ....
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
celitian a écrit:Comme cela a été déjà dit, certains ne peuvent pas se permettre de prendre le risque des mutations, et tu en as qui ont largement le niveau du concours, surtout dans les matières déficitaires, je me souviens d'une contractuelle assez âgée, docteur, ingénieur, qui avait laissé son boulot dans la recherche pour des raisons familiales et qui n'a jamais passé le concours.
Ce sont des cas qui existent, pas les plus fréquents je suis d'accord.
Dans ce cas, ce n'est plus un problème de niveau mais de motivation. Par ailleurs, il y a pire employeur que l'EN concernant les questions de mutation pour raisons familiales.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Eleven a écrit:D'accord avec toi.
Expliquez-moi donc le paragraphe en gras, si j'ai mal compris ....
La réussite d'un concours équivaut à un niveau de qualification, qu'un contractuel n'a pas. Cela ne signifie pas que ce dernier n'est pas compétent.
- celitianSage
De motivation pour le métier de professeur ? Non simplement l'impossibilité de prendre le risque d'être muté loin.LaMaisonQuiRendFou a écrit:celitian a écrit:Comme cela a été déjà dit, certains ne peuvent pas se permettre de prendre le risque des mutations, et tu en as qui ont largement le niveau du concours, surtout dans les matières déficitaires, je me souviens d'une contractuelle assez âgée, docteur, ingénieur, qui avait laissé son boulot dans la recherche pour des raisons familiales et qui n'a jamais passé le concours.
Ce sont des cas qui existent, pas les plus fréquents je suis d'accord.
Dans ce cas, ce n'est plus un problème de niveau mais de motivation. Par ailleurs, il y a pire employeur que l'EN concernant les questions de mutation pour raisons familiales.
Je peux te garantir que le CDE de débrouillait pour la garder tous les ans.
Mais encore une fois, je sais bien que ce n'est pas le cas le plus fréquent.
- BalthazaardVénérable
Je ne suis pas sur qu'un docteur ingénieur, voire un docteur d'état se "balade" aux concours...capes peut-être agreg c'est moins sur, en tous cas pas (dans ma matière) sans une préparation certaine. Passer un doctorat signifie un niveau très pointu dans un domaine donné, l'agrégation chez nous témoigne d'une culture horizontale assez large qu'il faut mener (et c'est la difficulté) à un point où on peut, sans aide, résoudre des problèmes d'une difficulté certaine en un temps donné (et ce n'est pas si absurde, nous nous devons d'être réactifs...). Le doctorat n'y prépare absolument pas.
- BalthazaardVénérable
En tous cas manque de motivation pour la fonction publique d'état, celle qui est justement remise en cause par le gouvernement. Pas de concours plus recrutement local, tout le monde est content...
- celitianSage
Franchement c'était peut-être le cas il y a quelques années, aujourd'hui le niveau du concours dans certaines matières est très très bas.Balthazaard a écrit:Je ne suis pas sur qu'un docteur ingénieur, voire un docteur d'état se "balade" aux concours...capes peut-être agreg c'est moins sur, en tous cas pas (dans ma matière) sans une préparation certaine. Passer un doctorat signifie un niveau très pointu dans un domaine donné, l'agrégation chez nous témoigne d'une culture horizontale assez large qu'il faut mener (et c'est la difficulté) à un point où on peut, sans aide, résoudre des problèmes d'une difficulté certaine en un temps donné (et ce n'est pas si absurde, nous nous devons d'être réactifs...). Le doctorat n'y prépare absolument pas.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Balthazaard a écrit:Je ne suis pas sur qu'un docteur ingénieur, voire un docteur d'état se "balade" aux concours...capes peut-être agreg c'est moins sur, en tous cas pas (dans ma matière) sans une préparation certaine. Passer un doctorat signifie un niveau très pointu dans un domaine donné, l'agrégation chez nous témoigne d'une culture horizontale assez large qu'il faut mener (et c'est la difficulté) à un point où on peut, sans aide, résoudre des problèmes d'une difficulté certaine en un temps donné (et ce n'est pas si absurde, nous nous devons d'être réactifs...). Le doctorat n'y prépare absolument pas.
Tout à fait !
Balthazaard a écrit:En tous cas manque de motivation pour la fonction publique d'état, celle qui est justement remise en cause par le gouvernement. Pas de concours plus recrutement local, tout le monde est content...
C'est exactement ce que je voulais dire par "manque de motivation".
- celitianSage
J'avoue que je ne dois pas avoir non plus cette motivation pour la fonction publique d'état car je ne vois absolument pas ce que vous pouvez bien mettre là dedans.
Je suis convaincue qu'il faut un vrai service public de qualité mais je ne me sens pas investie d'une "mission" , je comprends tout à fait que certains aient passé le concours pour cette raison.
Je suis convaincue qu'il faut un vrai service public de qualité mais je ne me sens pas investie d'une "mission" , je comprends tout à fait que certains aient passé le concours pour cette raison.
- SallustiusNiveau 9
@madu a écrit:
Certains d’entre nous ont si peu d’estime pour eux-mêmes et pour leurs propres études qu’on passe pour de vilains élitistes quand on s’émeut de voir que le nouveau collègue de lettres n’a même pas une formation de lettres, comme s’il suffisait d’avoir été un bon collégien ou un bon lycéen pour pouvoir enseigner. Mais il y a quelqu’un devant les élèves...
C'est bien suffisant ! Ajoutez à cela le BAFA et vous êtes la crème de la crème
J'ai été remplacée il y a cinq ans par une personne, au demeurant très gentille, qui n'avait pour formation que son bac datant de plus de 30 ans. Aucune année de supérieur, aucune poursuite d'étude. Cela n'a pas gêné le rectorat : ben oui, pour enseigner le français et le latin en collège, un bon bac avec mention, cela suffira. J'ai dû en urgence lui donner mes cours, tout ce que j'avais (j'étais en congé mater, quand on a un bébé nouveau-né, on a le temps bien sûr) et c'est uniquement là qu'elle a compris que non, il n'y avait pas la manuel du bon petit prof à suivre au jour le jour. Cela a été une catastrophe, pour les élèves on le comprend, mais surtout pour elle : elle a tenu jusqu'au bout mais m'a dit qu'elle ne retenterait au grand jamais l'expérience, reconnaissant quand même qu'en fait "c'est un métier"...
- User20159Esprit éclairé
C'est fou comme nombre de collègues oublient le problème principal : la paie !
Doublez le salaire des titulaires, et vous verrez, comme par enchantement, les concours referont le plein, les postes seront pourvus et les contractuels disparaîtront..
Mais non, ça ne risque pas d'arriver, parce que le but c'est de nous contractualiser massivement puis de nous privatiser....et puis les gosses, surtout les gosses de pauvres et surtout les gosses de ceux qui ne votent pas, ça n'intéresse personne ( à part nous peut-être ?? )
Doublez le salaire des titulaires, et vous verrez, comme par enchantement, les concours referont le plein, les postes seront pourvus et les contractuels disparaîtront..
Mais non, ça ne risque pas d'arriver, parce que le but c'est de nous contractualiser massivement puis de nous privatiser....et puis les gosses, surtout les gosses de pauvres et surtout les gosses de ceux qui ne votent pas, ça n'intéresse personne ( à part nous peut-être ?? )
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Sallustius a écrit:@madu a écrit:
Certains d’entre nous ont si peu d’estime pour eux-mêmes et pour leurs propres études qu’on passe pour de vilains élitistes quand on s’émeut de voir que le nouveau collègue de lettres n’a même pas une formation de lettres, comme s’il suffisait d’avoir été un bon collégien ou un bon lycéen pour pouvoir enseigner. Mais il y a quelqu’un devant les élèves...
C'est bien suffisant ! Ajoutez à cela le BAFA et vous êtes la crème de la crème
J'ai été remplacée il y a cinq ans par une personne, au demeurant très gentille, qui n'avait pour formation que son bac datant de plus de 30 ans. Aucune année de supérieur, aucune poursuite d'étude. Cela n'a pas gêné le rectorat : ben oui, pour enseigner le français et le latin en collège, un bon bac avec mention, cela suffira. J'ai dû en urgence lui donner mes cours, tout ce que j'avais (j'étais en congé mater, quand on a un bébé nouveau-né, on a le temps bien sûr) et c'est uniquement là qu'elle a compris que non, il n'y avait pas la manuel du bon petit prof à suivre au jour le jour. Cela a été une catastrophe, pour les élèves on le comprend, mais surtout pour elle : elle a tenu jusqu'au bout mais m'a dit qu'elle ne retenterait au grand jamais l'expérience, reconnaissant quand même qu'en fait "c'est un métier"...
Quelle horrible histoire ! Pauvres gosses ! Vive la qualité du service public...
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Ha@_x a écrit:C'est fou comme nombre de collègues oublient le problème principal : la paie !
Doublez le salaire des titulaires, et vous verrez, comme par enchantement, les concours referont le plein, les postes seront pourvus et les contractuels disparaîtront..
Mais non, ça ne risque pas d'arriver, parce que le but c'est de nous contractualiser massivement puis de nous privatiser....et puis les gosses, surtout les gosses de pauvres et surtout les gosses de ceux qui ne votent pas, ça n'intéresse personne ( à part nous peut-être ?? )
Paie et conditions de travail !
- ElevenNeoprof expérimenté
Balthazaard a écrit:En tous cas manque de motivation pour la fonction publique d'état, celle qui est justement remise en cause par le gouvernement. Pas de concours plus recrutement local, tout le monde est content...
Ah bon, les concours vont être supprimés ?
Et NON tout le monde n'est pas content !
_________________
2015-2016 : Première année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2016-2017 : Deuxième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et cinquièmes.
2017-2018 : Troisième année contractuelle : sixièmes, cinquièmes.
2018-2019 : Quatrième année contractuelle : troisièmes, quatrièmes et sixièmes.
2019-2020 : Reconversion !
- BalthazaardVénérable
Non pas encore, mais si j'en crois certains ici ils n'ont guère d'utilité, sauf à propulser les gens loin d'où ils résident. Maintenant si on privilégie les voies parallèles avec les mêmes avantages (et peut-être même plus dans le futur) , leurs jours sont comptés.
- User20159Esprit éclairé
@LMQF
Non, paie tout court.
Beaucoup de collègues ont tout de même de bonnes conditions de travail, et d'un bahut à l'autre on ne fait vraiment pas le même métier, mais ce n'est pas la question, on parle de contractuels non ?
Cette façon de surjouer, alors que tu n'en as probablement rien à carrer est horripilante...des contractuels qui font de la garderie péda' (et encore c'est un grand mot ) on en connait tous dans le 93, mais on connait aussi plein de titulaires bras cassés et plein de contractuels compétents....
Non, paie tout court.
Beaucoup de collègues ont tout de même de bonnes conditions de travail, et d'un bahut à l'autre on ne fait vraiment pas le même métier, mais ce n'est pas la question, on parle de contractuels non ?
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Quelle horrible histoire ! Pauvres gosses ! Vive la qualité du service public...
Cette façon de surjouer, alors que tu n'en as probablement rien à carrer est horripilante...des contractuels qui font de la garderie péda' (et encore c'est un grand mot ) on en connait tous dans le 93, mais on connait aussi plein de titulaires bras cassés et plein de contractuels compétents....
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