- pseudo-intelloSage
Balthazaard a écrit:Donc suppression des concours à terme....il faut l'assumer.
On s'y dirige, à mon regret.
On a d'ailleurs de plus en plus de mal à faire le plein aux concours, car les inconvénients qui en découlent (service public -> obligation de couvrir le territoire -> mutations) ne sont vraiment plus suffisamment compensés par les avantages qui y étaient liés (à commencer par la paie). Carence, multiplication des tâches, élèves sui s'en cognent, etc. Ne restent que les vacances (jusqu'à quand ?).
Comme il faut mettre des gens devant les gnenfants, on a besoin de monde. On fait tout pour décourager les candidats sérieux de se présenter au concours, ça fournit un excellent alibi à la contractualisation. Et à la dégradation qualitative du corps enseignant, parce qu'autant vous pouvez compter sur moi pour compenser auprès de mes gosses ce que l'école ne leur donnera pas, autant je compte bien les diriger vivement d'entrer dans l'EN plus tard.
- User20159Esprit éclairé
Balthazaard a écrit:Donc suppression des concours à terme....il faut l'assumer.
Peut-être faudrait-il cesser de faire dire aux autres ce qu'ils n'ont pas dit.
Le concours doit rester la voie d'accès. Et ça doit être une volonté politique et institutionnelle (ouvrir des postes, augmenter les salaires, améliorer les conditions de travail, etc...)Mais si un contractuel fait son travail correctement, il doit être titularisé. Même travail : même paie : même statut. Ah vous êtes contractuel mais vous ne voulez pas être titularisé car vous ne voulez pas quitter le département : merci au revoir.
- User20159Esprit éclairé
pseudo-intello a écrit:autant je compte bien les diriger vivement d'entrer dans l'EN plus tard.
Rassures-nous, c'est bien dissuader et non pas diriger...??
- RendashBon génie
Ha@_x a écrit:
Quant au discours sur le niveau qui baisse, il s'écrit depuis Aristote, alors ça date, après j'ignore de quelle matière tu parles, et pour côtoyer ceux qui corrigent PE, effectivement ça fait parfois (parfois pas toujours) frémir...
Oui, ben qu'il se taise, Aristote. Il n'a jamais été foutu de la décrocher, lui, l'agrégation, hein.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Rendash a écrit:Ha@_x a écrit:
Quant au discours sur le niveau qui baisse, il s'écrit depuis Aristote, alors ça date, après j'ignore de quelle matière tu parles, et pour côtoyer ceux qui corrigent PE, effectivement ça fait parfois (parfois pas toujours) frémir...
Oui, ben qu'il se taise, Aristote. Il n'a jamais été foutu de la décrocher, lui, l'agrégation, hein.
Ni son bac !
- RendashBon génie
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Rendash a écrit:Ha@_x a écrit:
Quant au discours sur le niveau qui baisse, il s'écrit depuis Aristote, alors ça date, après j'ignore de quelle matière tu parles, et pour côtoyer ceux qui corrigent PE, effectivement ça fait parfois (parfois pas toujours) frémir...
Oui, ben qu'il se taise, Aristote. Il n'a jamais été foutu de la décrocher, lui, l'agrégation, hein.
Ni son bac !
Et déjà, à l'époque, y'avait un Philippe pour le recruter comme professeur contractuel
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- jaybeNiveau 9
Ha@_x a écrit:Ah vous êtes contractuel mais vous ne voulez pas être titularisé car vous ne voulez pas quitter le département : merci au revoir.
En tenant compte de tous les contractuels qui font convenablement leur travail et ont des raisons qui leurs sont propres pour ne pas passer un concours d'enseignement, cette règle ne fait rien d'autre qu'empirer la situation des disciplines sous tension.
_________________
Les mathématiciens ne sont pas des gens qui trouvent les mathématiques faciles ; comme tout le monde, ils savent qu'elles sont difficiles, mais ça ne leur fait pas peur !
- User20159Esprit éclairé
Rendash a écrit:Et déjà, à l'époque, y'avait un Philippe pour le recruter comme professeur contractuel professeur
oh ça va, 2 ans de contrat, un seul élève, futur maître du monde, ça c'est de la condition de travail !
- User20159Esprit éclairé
jaybe a écrit: cette règle ne fait rien d'autre qu'empirer la situation des disciplines sous tension.
Non cette règle s'applique dans le monde idéal ou les salaires ont été doublés, que les concours font le plein, et qu'il n'y a plus de disciplines sous tension, et plus (ou si peu) de contractuels non plus...
Oui je sais, on en est loin...
- BalthazaardVénérable
Ha@_x a écrit:Balthazaard a écrit:Donc suppression des concours à terme....il faut l'assumer.
Peut-être faudrait-il cesser de faire dire aux autres ce qu'ils n'ont pas dit.
Le concours doit rester la voie d'accès. Et ça doit être une volonté politique et institutionnelle (ouvrir des postes, augmenter les salaires, améliorer les conditions de travail, etc...)Mais si un contractuel fait son travail correctement, il doit être titularisé. Même travail : même paie : même statut. Ah vous êtes contractuel mais vous ne voulez pas être titularisé car vous ne voulez pas quitter le département : merci au revoir.
Si vous créez une voie parallèle, plus facile d'accès (titularisation sur visite , on économise le concours) je vois mal comment vous pourrez les maintenir, sauf pour les masochistes.
- celitianSage
Je suis d'accord mais je ne vois toujours pas le lien avec le contractuel qui ne passe pas le concours, il accepte déjà d'être payé moins, d'avoir des conditions de travail souvent pas terribles, c'est déjà pas mal comme investissement dans le service public.Balthazaard a écrit:celitian a écrit:J'avoue que je ne dois pas avoir non plus cette motivation pour la fonction publique d'état car je ne vois absolument pas ce que vous pouvez bien mettre là dedans.
Je suis convaincue qu'il faut un vrai service public de qualité mais je ne me sens pas investie d'une "mission" , je comprends tout à fait que certains aient passé le concours pour cette raison.
Ce que je met là dedans, simplement qu'on ait une éducation de qualité que l'on vive à Paris intra muros ou dans un département paumé et sinistré. Si on contractualise à outrance, les grands lycées n'auront guère de difficulté à recruter et à trier, au fond de la creuse (cliché...mais est il si caricatural?) ce sera moins évident.
Je ne suis pas un archange laïque ou républicain, je fais le métier pour lequel je suis payé sans un atome de plus, point barre, mais cela n’empêche pas de m'interroger sur "comment cela serait, autrement"
Maintenant si vous voulez un service public de qualité mais que vous déniez à l'état le droit d'affecter ses agents là où il le juge utile, c'est à moi de vous demander ce que vous mettez là dedans.
Il est impossible d'exiger d'un contractuel qui a déjà eu une vie professionnelle, qui a une famille, qui est installé dans une région de risquer d'avoir à partir pour une région éloignée.
Par contre je suis opposée à la titularisation des contractuels sans concours.
En fait, il aurait fallu que la possibilité d'enseigner sans concours soit impossible car maintenant pour aller contre cela va être très difficile.
A noter que c'est une pratique qui existe depuis longtemps dans le privé, il y a plus de 20 ans j'avais eu l'opportunité de faire un remplacement dans une école privée, heureusement que mes parents étaient instits car sinon cela aurait été un carnage.
- BalthazaardVénérable
Au fait, on oublie le point de départ...puisque contractuel et titulaire c'est pareil au niveau compétence si j'en crois beaucoup ici, Devin il dit donc n'importe quoi.
- User20159Esprit éclairé
Il ne s'agit pas de créer une voie parallèle, il s'agit de réaffirmer la place du concours : seule voie d'accès(et je ne vais pas répéter comment) Mais comme on est en train de prendre le chemin inverse : le professeur contractuel , ça devrait être l'exception, ça va devenir la norme.
- BalthazaardVénérable
celitian a écrit:Je suis d'accord mais je ne vois toujours pas le lien avec le contractuel qui ne passe pas le concours, il accepte déjà d'être payé moins, d'avoir des conditions de travail souvent pas terribles, c'est déjà pas mal comme investissement dans le service public.Balthazaard a écrit:celitian a écrit:J'avoue que je ne dois pas avoir non plus cette motivation pour la fonction publique d'état car je ne vois absolument pas ce que vous pouvez bien mettre là dedans.
Je suis convaincue qu'il faut un vrai service public de qualité mais je ne me sens pas investie d'une "mission" , je comprends tout à fait que certains aient passé le concours pour cette raison.
Ce que je met là dedans, simplement qu'on ait une éducation de qualité que l'on vive à Paris intra muros ou dans un département paumé et sinistré. Si on contractualise à outrance, les grands lycées n'auront guère de difficulté à recruter et à trier, au fond de la creuse (cliché...mais est il si caricatural?) ce sera moins évident.
Je ne suis pas un archange laïque ou républicain, je fais le métier pour lequel je suis payé sans un atome de plus, point barre, mais cela n’empêche pas de m'interroger sur "comment cela serait, autrement"
Maintenant si vous voulez un service public de qualité mais que vous déniez à l'état le droit d'affecter ses agents là où il le juge utile, c'est à moi de vous demander ce que vous mettez là dedans.
Il est impossible d'exiger d'un contractuel qui a déjà eu une vie professionnelle, qui a une famille, qui est installé dans une région de risquer d'avoir à partir pour une région éloignée.
Par contre je suis opposée à la titularisation des contractuels sans concours.
En fait, il aurait fallu que la possibilité d'enseigner sans concours soit impossible car maintenant pour aller contre cela va être très difficile.
A noter que c'est une pratique qui existe depuis longtemps dans le privé, il y a plus de 20 ans j'avais eu l'opportunité de faire un remplacement dans une école privée, heureusement que mes parents étaient instits car sinon cela aurait été un carnage.
Je parle de mon cas, propulsé à 800 bornes de chez moi avec un salaire meilleur globalement qu'aujourd'hui (5000F..engagé à 10 000 dans l'industrie sur proposition, donc sans recherche..) si j'étais resté près de papa maman , j'économisais 2000f de loyer, sans compter les petits repas le week end et transports gratuits (de par la profession de papa..) et autres compensations. J'ai pu mesurer mon niveau de vie avec celui d'un copain qui a fait l'autre choix, il n'y a avait pas photo.
- MathadorEmpereur
Balthazaard a écrit:Si vous créez une voie parallèle, plus facile d'accès (titularisation sur visite , on économise le concours) je vois mal comment vous pourrez les maintenir, sauf pour les masochistes.
Numériquement: si l'on propose 900 places au concours et que l'on recrute 20 contractuels la même année, les gens réfléchiront bien avant de se lancer dans la voie contractuelle. Mais de toute façon, je ne vois pas la nécessité dans un système réparé de procéder à la titularisation expéditive des contractuels: s'il y a des perma-contractuels, c'est parce qu'il y a des BMP de 18h semi-éternels pour les accueillir. Si des titulaires était appelés et présents sur tous les supports où c'est raisonnable, les BMP restants seraient tellement moisis qu'il n'y aurait pas grand monde pour vouloir rester contractuels dessus, à part quelques rentiers et épouses de riches qui n'ont pas vraiment besoin de la paye.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- BalthazaardVénérable
Ha@_x a écrit:Il ne s'agit pas de créer une voie parallèle, il s'agit de réaffirmer la place du concours : seule voie d'accès(et je ne vais pas répéter comment) Mais comme on est en train de prendre le chemin inverse : le professeur contractuel , ça devrait être l'exception, ça va devenir la norme.
Mais si, je n'ai pas vu comment...
Seule...non...puisqu'on pourrait faire autrement..
- BalthazaardVénérable
Mathador a écrit:Balthazaard a écrit:Si vous créez une voie parallèle, plus facile d'accès (titularisation sur visite , on économise le concours) je vois mal comment vous pourrez les maintenir, sauf pour les masochistes.
Numériquement: si l'on propose 900 places au concours et que l'on recrute 20 contractuels la même année, les gens réfléchiront bien avant de se lancer dans la voie contractuelle. Mais de toute façon, je ne vois pas la nécessité dans un système réparé de procéder à la titularisation expéditive des contractuels: s'il y a des perma-contractuels, c'est parce qu'il y a des BMP de 18h semi-éternels pour les accueillir. Si des titulaires était appelés et présents sur tous les supports où c'est raisonnable, les BMP restants seraient tellement moisis qu'il n'y aurait pas grand monde pour vouloir rester contractuels dessus, à part quelques rentiers et épouses de riches qui n'ont pas vraiment besoin de la paye.
Oui mais vous comprenez bien que le problème est le nombre de contractuels, avec les proportions que vous donnez, la question ne se poserait pas... les bmp viennent de la volonté de gérer en flux tendus, pas forcément de l'indisponibilité des titulaires.
- celitianSage
Je trouve déjà que dans le titre il manque le mot de connaissances, une bonne maitrise de la discipline est indispensable.Balthazaard a écrit:Au fait, on oublie le point de départ...puisque contractuel et titulaire c'est pareil au niveau compétence si j'en crois beaucoup ici, Devin il dit donc n'importe quoi.
J'ai un exemple d'une contractuelle en LV (lycée privée) qui vient du secteur privé, qui devait utiliser la langue dans son ancien boulot, c'est une catastrophe elle ne maitrise pas du tout la discipline car elle a du utiliser un vocabulaire spécifique pour son poste et elle ne connaît pas plein de mots, elle n'a pas de chance car dans la classe il y a un jeune qui est là pour un échange donc il est souvent obligé de l'aider.
Elle pourra développer toutes les compétences qu'elle veut, cela ne changera rien à sa mauvaise maitrise des connaissances.
- celitianSage
Oui mais sur le long terme un titulaire gagne plus qu'un contractuel.Balthazaard a écrit:celitian a écrit:Je suis d'accord mais je ne vois toujours pas le lien avec le contractuel qui ne passe pas le concours, il accepte déjà d'être payé moins, d'avoir des conditions de travail souvent pas terribles, c'est déjà pas mal comme investissement dans le service public.Balthazaard a écrit:celitian a écrit:J'avoue que je ne dois pas avoir non plus cette motivation pour la fonction publique d'état car je ne vois absolument pas ce que vous pouvez bien mettre là dedans.
Je suis convaincue qu'il faut un vrai service public de qualité mais je ne me sens pas investie d'une "mission" , je comprends tout à fait que certains aient passé le concours pour cette raison.
Ce que je met là dedans, simplement qu'on ait une éducation de qualité que l'on vive à Paris intra muros ou dans un département paumé et sinistré. Si on contractualise à outrance, les grands lycées n'auront guère de difficulté à recruter et à trier, au fond de la creuse (cliché...mais est il si caricatural?) ce sera moins évident.
Je ne suis pas un archange laïque ou républicain, je fais le métier pour lequel je suis payé sans un atome de plus, point barre, mais cela n’empêche pas de m'interroger sur "comment cela serait, autrement"
Maintenant si vous voulez un service public de qualité mais que vous déniez à l'état le droit d'affecter ses agents là où il le juge utile, c'est à moi de vous demander ce que vous mettez là dedans.
Il est impossible d'exiger d'un contractuel qui a déjà eu une vie professionnelle, qui a une famille, qui est installé dans une région de risquer d'avoir à partir pour une région éloignée.
Par contre je suis opposée à la titularisation des contractuels sans concours.
En fait, il aurait fallu que la possibilité d'enseigner sans concours soit impossible car maintenant pour aller contre cela va être très difficile.
A noter que c'est une pratique qui existe depuis longtemps dans le privé, il y a plus de 20 ans j'avais eu l'opportunité de faire un remplacement dans une école privée, heureusement que mes parents étaient instits car sinon cela aurait été un carnage.
Je parle de mon cas, propulsé à 800 bornes de chez moi avec un salaire meilleur globalement qu'aujourd'hui (5000F..engagé à 10 000 dans l'industrie sur proposition, donc sans recherche..) si j'étais resté près de papa maman , j'économisais 2000f de loyer, sans compter les petits repas le week end et transports gratuits (de par la profession de papa..) et autres compensations. J'ai pu mesurer mon niveau de vie avec celui d'un copain qui a fait l'autre choix, il n'y a avait pas photo.
Mais là aussi je suis d'accord, je ne comprends pas le choix des plus jeunes de ne pas passer le concours, je comprends pour les plus âgés.
- User20159Esprit éclairé
Balthazaard a écrit:Au fait, on oublie le point de départ...puisque contractuel et titulaire c'est pareil au niveau compétence si j'en crois beaucoup ici, Devin il dit donc n'importe quoi.
Ben non c'est pas pareil, le contractuel n'a pas le concours, n'a pas le statut, gagne moins qu'un titulaire (à quotité horaire égale) et il y en a des compétents comme des catastrophiques. Sauf que comme il est plus facilement taillable, corvéable et virable que le titulaire, l'administration adore ça et en souhaite davantage. Et c'est pas les larmes de crocodile d'un IPR comme Devin qui vont changer quoique ce soit (c'est eux qui les recrutent non ? M.... ! )
celitian a écrit:Par contre je suis opposée à la titularisation des contractuels sans concours.
Titulariser les contractuels permet de les protéger du new management ultra libéral. Oui c'est politique et syndical d'ailleurs.
- Manu7Expert spécialisé
Ceux qui défendent les contractuels parce qu'il y en a des bons se trompent de problème comme on l'a dit, le vrai problème c'est que les IPR retiennent de candidats qui ne sont pas valables. C'est difficile de savoir pendant un entretien si la personne en face est bien compétente. Par contre, je fais confiance aux IPR pour savoir repérer quand manifestement la personne est incompétente. Malheureusement, c'est de plus en plus courant. Depuis 10 ans en math, à chaque fois que je vois arriver un remplaçant, j'ai la boule au ventre. Quand l'ère des IUFM s'est terminé, j'ai eu la mauvaise idée d'accepté d'être tuteur d'un candidat avant de le rencontrer, après 15 minutes de discussion, je me suis demandé pendant tout le reste de l'entretien pourquoi j'avais accepté avant de rencontrer, car avant les étudiants qui avaient le concours avaient des profils très semblables, là c'était l'année de transition et on avait accepter presque tous les candidats... C'était une catastrophe.
Depuis cette époque pour les contractuels c'est pareil. Nous avons de tout:
- celui qui fait des pauses cigarettes quand il y a 2 heures à la suite;
- celui qui pense que c'est la prof en congé mat' qui va corriger les copies;
- celui qui ne veut pas venir aux réunions car c'est pas prévu dans les 18 heures;
- celui qui arrive 15 minutes en retard tous les jours, et d'autres qui ne viennent que 2 jours sur 5...
- celui qui explique aux élèves de 5ème que 2/3 = 1 sur une droite graduée !!!
- celui qui enseigne la symétrie centrale pendant que je suis observateur, et s'il ne m'avait pas prévenu avant, je n'aurai pas plus compris son cours que les élèves;
- celui qui donne un exercice aux élèves mais ne sait pas ce qu'on attend et qui est totalement à côté de la plaque;
- celui qui autorise des élèves à sortir de l'établissement alors qu'il ne fallait surtout pas !!!
- celui qui est grossier avec les élèves et les collègues
- celui qui frappe les élèves (ah bon? des "coco" sur la tête c'est interdit ?)
- celui qui pause la main sur les épaules des jolies filles pour mieux expliquer !!!
- celui qui a un grand projet de reconversion car il a toujours voulu enseigner les lettres, qui est très motivé et qui nous laisse tomber après 3 jours...
- celui qui fait souvent des "malaises" et rate une fois sur dix le cadre de la porte...
- celui qui rate son train ou fait arriver en retard les gentils profs qui lui ont proposé le covoiturage;
- celui qui ne veut pas corriger le brevet blanc dont on obtient une correction lamentable après des menaces de retenue sur salaire;
- celui qui n'a pas corrigé les évaluations après un mois dont 15 jours de vacances, parce que justement il était en vacances...
- celui qui arrive en retard car dans l'établissement précédent les horaires étaient plus faciles à retenir : 9h-10h-11h c'est plus facile que 8h30-9h30... et cela même après 5 semaines !!!
Heureusement il y a aussi de bons contractuels de temps en temps, mais ils sont très vite repérés, et on leur propose des postes à l'année. Et ils rentrent dans le métier, ils passeront les concours internes, et ceux-là on oublie presqu'ils sont contractuels, par contre on ne l'oublie sur la fiche de paie...
Depuis cette époque pour les contractuels c'est pareil. Nous avons de tout:
- celui qui fait des pauses cigarettes quand il y a 2 heures à la suite;
- celui qui pense que c'est la prof en congé mat' qui va corriger les copies;
- celui qui ne veut pas venir aux réunions car c'est pas prévu dans les 18 heures;
- celui qui arrive 15 minutes en retard tous les jours, et d'autres qui ne viennent que 2 jours sur 5...
- celui qui explique aux élèves de 5ème que 2/3 = 1 sur une droite graduée !!!
- celui qui enseigne la symétrie centrale pendant que je suis observateur, et s'il ne m'avait pas prévenu avant, je n'aurai pas plus compris son cours que les élèves;
- celui qui donne un exercice aux élèves mais ne sait pas ce qu'on attend et qui est totalement à côté de la plaque;
- celui qui autorise des élèves à sortir de l'établissement alors qu'il ne fallait surtout pas !!!
- celui qui est grossier avec les élèves et les collègues
- celui qui frappe les élèves (ah bon? des "coco" sur la tête c'est interdit ?)
- celui qui pause la main sur les épaules des jolies filles pour mieux expliquer !!!
- celui qui a un grand projet de reconversion car il a toujours voulu enseigner les lettres, qui est très motivé et qui nous laisse tomber après 3 jours...
- celui qui fait souvent des "malaises" et rate une fois sur dix le cadre de la porte...
- celui qui rate son train ou fait arriver en retard les gentils profs qui lui ont proposé le covoiturage;
- celui qui ne veut pas corriger le brevet blanc dont on obtient une correction lamentable après des menaces de retenue sur salaire;
- celui qui n'a pas corrigé les évaluations après un mois dont 15 jours de vacances, parce que justement il était en vacances...
- celui qui arrive en retard car dans l'établissement précédent les horaires étaient plus faciles à retenir : 9h-10h-11h c'est plus facile que 8h30-9h30... et cela même après 5 semaines !!!
Heureusement il y a aussi de bons contractuels de temps en temps, mais ils sont très vite repérés, et on leur propose des postes à l'année. Et ils rentrent dans le métier, ils passeront les concours internes, et ceux-là on oublie presqu'ils sont contractuels, par contre on ne l'oublie sur la fiche de paie...
- celitianSage
La meilleure protection c'est de passer le concours.Ha@_x a écrit:
Titulariser les contractuels permet de les protéger du new management ultra libéral. Oui c'est politique et syndical d'ailleurs.[
De plus il ne faut pas oublier que bien souvent ce sont les TZR qui passent en dernier car eux n'ont pas le choix de refuser un poste alors que le contractuel le peut.
- MathadorEmpereur
Balthazaard a écrit:Mathador a écrit:Balthazaard a écrit:Si vous créez une voie parallèle, plus facile d'accès (titularisation sur visite , on économise le concours) je vois mal comment vous pourrez les maintenir, sauf pour les masochistes.
Numériquement: si l'on propose 900 places au concours et que l'on recrute 20 contractuels la même année, les gens réfléchiront bien avant de se lancer dans la voie contractuelle. Mais de toute façon, je ne vois pas la nécessité dans un système réparé de procéder à la titularisation expéditive des contractuels: s'il y a des perma-contractuels, c'est parce qu'il y a des BMP de 18h semi-éternels pour les accueillir. Si des titulaires était appelés et présents sur tous les supports où c'est raisonnable, les BMP restants seraient tellement moisis qu'il n'y aurait pas grand monde pour vouloir rester contractuels dessus, à part quelques rentiers et épouses de riches qui n'ont pas vraiment besoin de la paye.
Oui mais vous comprenez bien que le problème est le nombre de contractuels, avec les proportions que vous donnez, la question ne se poserait pas... les bmp viennent de la volonté de gérer en flux tendus, pas forcément de l'indisponibilité des titulaires.
Pire que des flux tendus: pour reprendre un exemple évoqué ailleurs sur le forum l'année dernière il n'y a eu aucun entrant au dernier mouvement inter en biochimie-génie bio dans l'académie de Toulouse, et pourtant il y a des postes vacants. Là il ne s'agit pas de flux tendus mais de sous-recrutement volontaire (le concours fait le plein, pas comme en maths). On pourrait aussi citer la technologie comme exemple de mauvaise gestion préméditée.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- User20159Esprit éclairé
Balthazaard a écrit:Mais si, je n'ai pas vu comment...
On vient de vous le ré-expliquer par l'exemple des postes au concours.
On pourrait rajouter le salaire (attractivité) si le fonctionnaire titulaire est beaucoup mieux payé qu'un contractuel, ça peut résoudre un certain nombre de choses.
Si on améliore les conditions de travail et de mutation des titulaires aussi...
Pourquoi certains prennent le temps de lire et de répondre de façon construite, ce qui n'est pas toujours votre cas ?
C'est pas que vous n'avez pas vu, c'est plutôt que vous n'aviez pas envie de voir.....un peu comme certains élèves finalement...
- BalthazaardVénérable
Je ne jouerai pas au jeu de l'insulte, même courtoise...Cet exemple n'est pas applicable, vous le savez bien , les concours ne font pas le plein, si on parle d'un monde idéal , tout est permis, si on parle de celui dans lequel nous vivons, certaines réalités sont incontournables. Mettez 900 postes au concours, vous n'aurez que 700 candidats et si vous n'offrez que 20 postes de contractuels, il restera 180 à pourvoir....vous faites quoi? Encore une fois dans le monde réel que nous subissons et qui n'est pas celui dont nous rêvons cette solution n'en est pas une.
- User20159Esprit éclairé
Manu7 a écrit:Depuis cette époque pour les contractuels c'est pareil. Nous avons de tout:
- celui qui fait des pauses cigarettes quand il y a 2 heures à la suite;
- celui qui pense que c'est la prof en congé mat' qui va corriger les copies;
- celui qui ne veut pas venir aux réunions car c'est pas prévu dans les 18 heures;
- celui qui arrive 15 minutes en retard tous les jours, et d'autres qui ne viennent que 2 jours sur 5...
- celui qui explique aux élèves de 5ème que 2/3 = 1 sur une droite graduée !!!
- celui qui enseigne la symétrie centrale pendant que je suis observateur, et s'il ne m'avait pas prévenu avant, je n'aurai pas plus compris son cours que les élèves;
- celui qui donne un exercice aux élèves mais ne sait pas ce qu'on attend et qui est totalement à côté de la plaque;
- celui qui autorise des élèves à sortir de l'établissement alors qu'il ne fallait surtout pas !!!
- celui qui est grossier avec les élèves et les collègues
- celui qui frappe les élèves (ah bon? des "coco" sur la tête c'est interdit ?)
- celui qui pause la main sur les épaules des jolies filles pour mieux expliquer !!!
- celui qui a un grand projet de reconversion car il a toujours voulu enseigner les lettres, qui est très motivé et qui nous laisse tomber après 3 jours...
- celui qui fait souvent des "malaises" et rate une fois sur dix le cadre de la porte...
- celui qui rate son train ou fait arriver en retard les gentils profs qui lui ont proposé le covoiturage;
- celui qui ne veut pas corriger le brevet blanc dont on obtient une correction lamentable après des menaces de retenue sur salaire;
- celui qui n'a pas corrigé les évaluations après un mois dont 15 jours de vacances, parce que justement il était en vacances...
- celui qui arrive en retard car dans l'établissement précédent les horaires étaient plus faciles à retenir : 9h-10h-11h c'est plus facile que 8h30-9h30... et cela même après 5 semaines !!!
On devrait renommer le fil : "tir au missile sur les personnels contractuels"
n'en jettez plus
Manu7 a écrit: C'est difficile de savoir pendant un entretien si la personne en face est bien compétente. Par contre, je fais confiance aux IPR pour savoir repérer quand manifestement la personne est incompétente. Malheureusement, c'est de plus en plus courant.
cohérence ?
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