Qui fait la répartition des classes dans votre établissement?
- CathEnchanteur
Quelle infantilisation...
- JacqGuide spirituel
Une de mes collègues (pas dans mon établissement) vient de se faire griller une classe parce qu'un de ses collègues de la même matière a un "projet" avec ladite classe (qu'il n'a jamais eu, merveilleux...) . Chez eux le proviseur assiste à la réunion de répartition et tranche, et il tranche en faveur de celui qui "a des projets". Résultat elle ne peut pas suivre la classe qu'elle voulait suivre. La solidarité, merveilleux ! Le projet avait été à priori négocié entre ledit collègue que je vais qualifier de "voleur" et deux prof d'autres disciplines qui ont sans doute écarté ma collègue. Une seconde fois : c'est beau la solidarité (qui ne touche pas, étant l'ancienneté de ma collègue, que les "nouveaux").
- CathEnchanteur
Chez nous (je l'ai peut-être déjà dit plus tôt), on est prioritaire sur les classes que l'on veut suivre.
Ensuite, on choisit selon ce qu'on souhaite, et si un collègue a envie de prendre une classe pour faire un projet, c'est soit une classe d'entrants (et on s'assure que c'est ok pour les autres), soit un suivi de classe et donc pas de problème.
Ensuite, on choisit selon ce qu'on souhaite, et si un collègue a envie de prendre une classe pour faire un projet, c'est soit une classe d'entrants (et on s'assure que c'est ok pour les autres), soit un suivi de classe et donc pas de problème.
- sifiÉrudit
Nous faisons nous-mêmes notre répartition et si l'on arrive à se mettre d'accord, le CDE valide. En cas de désaccord (ce qui arrive souvent dans notre équipe de lettres, c'est l'engueulade traditionnelle de fin d'année), le chef tranche.
- ernyaFidèle du forum
On propose une répartition, notre chef une autre et souvent on obtient un compromis entre les deux.
- roxanneOracle
Je vois que les mêmes causes et les mêmes effets existent dans tous les établissements. Les classes à Projets, c'était l'astuce au collège pour avoir telle classe, avec tels élèves et tel super collègue. Et je vois que ça prend la même direction en lycée. Sinon, il y a les "tout terrain" et les autres qui finalement d'année en année ne bougent pas. Par exemple, on a une collègue de Lettres classiques, une petite soixantaine qui depuis 4 ans que je suis là (et a priori avant) a toujours sa seconde, sa première S et des classes de latin-grec (elles sont deux). Alors, elle est très sympathique mais quand j'ai émis l'idée qu'elle pouvait échanger sa S contre une ES (je ne parle même pas de techno ou de seconde sport), ah ben , non, elle n'a même pas daigné répondre. Un autre collègue très très proche d'elle m'a dit "tu comprends, elle ne supporterait pas la vulgarité de certaines classes de techniques ou de footeux." Bon, moi, je suis camionneur, ça tombe bien, je peux supporter. En attendant, moi,en 3 ans, j'ai déjà fait ES, SSI, STMG, BTS SIO, littérature et société , la seconde sport.; et peut-être l'année prochaine STI2D. Bon, j'aime bien aussi changer, me frotter à des publics différents, mais quand il a fallu faire un effort, c'est un autre "tout terrain" qui a bougé, pas elle. Ben, mince.
- kiwiGuide spirituel
Beniamino Massimo a écrit:C'est ce que je pensais, mais le TRMD est nécessairement voté au CA de janvier-février, et il doit toujours y avoir quelqu'un en mesure de transmettre le nombre de classes aux équipes avant juin... C'est le minimum pour anticiper sur l'année suivante. Que le CdE ne donne pas toute la répartition des moyens, pour une raison ou pour une autre, bon... mais le nombre de classes, c'est hallucinant. Même si c'est susceptible de changer, comment peut-on n'avoir « aucune idée du nombre de classes, groupes » à la mi-juin ?Jacq a écrit:Beniamino Massimo a écrit:C'est plus que problématique, alors. Votre établissement n'a pas fait remonter de TRMD il y a quelques mois ?Lord Steven a écrit:Nous aurions bien du mal à procéder à une répartition lors du conseil d'enseignement (sans compter le fait que nous nous arracherions les yeux) car nous ignorons tout du nombre de classes, groupes etc
Le TRMD est obligatoirement remonté mais certains CDE, sous prétexte qu'au général "cela peut changer en fin d'année" (contrairement à nous, en LP) refusent de le donner aux équipes. Là on entre dans le bras de fer pour l'obtenir et on le gagne ou pas. Cela nous était arrivé une année mais à force de protester le CDE avait plié et nous l'avait donné.
Nous, on ne sait toujours pas combien de 6eme et de 5ème on va avoir...
- fame59Niveau 9
roxanne a écrit:Je vois que les mêmes causes et les mêmes effets existent dans tous les établissements. Les classes à Projets, c'était l'astuce au collège pour avoir telle classe, avec tels élèves et tel super collègue. .
Chez nous, certains se demandent où ils veulent partir personnellement en voyage et ensuite ils brodent un pseudo projet
Les collègues pour qui la répartition est un peu difficile, vous arrivez à garder une ambiance sereine en salle des profs ??
Je viens d'ouvrir ma grande bouche avec mes collègues et .... on est un peu en froid maintenant ... mais marre de ne pas pouvoir se concerter intelligemment !)
- roxanneOracle
Ce qui est marrant, c'est qu'on a fait notre répartition mardi. Aujourd'hui o avait notre conseil d'enseignement avec le proviseur arrivé cette année qui nous dit que vraiment une répartition clé en main sans problème c'est une première pour une équipe de Lettres ! Bon, en coulisses, ce fut moins happy ceci dit.
- OlympiasProphète
Olympias a écrit:Chez nous, ce sont les profs en conseil d'enseignement.
En HG on arrive à satisfaire tout le monde.
Comme on a le TRMD, on a le nombre de classes et de groupes.
Tout le monde prend une seconde et des classes technologiques. Ensuite, on s'accorde sur le reste, sachant qu'on a aussi des DNL anglais et espagnol. Tant que le nouveau collègue n'est pas arrivé, on lui prévoit un service équilibré.
- CasparProphète
fame59 a écrit:roxanne a écrit:Je vois que les mêmes causes et les mêmes effets existent dans tous les établissements. Les classes à Projets, c'était l'astuce au collège pour avoir telle classe, avec tels élèves et tel super collègue. .
Chez nous, certains se demandent où ils veulent partir personnellement en voyage et ensuite ils brodent un pseudo projetpédalopédago ( édit pour coquille ! ), cherchent un thème pour leur classe et roule ma poule ! !
Les collègues pour qui la répartition est un peu difficile, vous arrivez à garder une ambiance sereine en salle des profs ??
Je viens d'ouvrir ma grande bouche avec mes collègues et .... on est un peu en froid maintenant ... mais marre de ne pas pouvoir se concerter intelligemment !)
Ah oui on a eu ça l'an dernier, une collègue qui avait un projeeeeeeeeeeeet (en fait un voyage scolaire très classique) donc il lui "fallait" une S en commun avec ses collègues Truc et Bidule. Finalement, Bidule était en arrêt maladie, il a bien fallu remplir un car avec des élèves venus d'autres classes et on a jamais plus entendu parler de ce fameux projet (qui était bidon dès le départ je pense).
- CasparProphète
fame59 a écrit:roxanne a écrit:Je vois que les mêmes causes et les mêmes effets existent dans tous les établissements. Les classes à Projets, c'était l'astuce au collège pour avoir telle classe, avec tels élèves et tel super collègue. .
Chez nous, certains se demandent où ils veulent partir personnellement en voyage et ensuite ils brodent un pseudo projetpédalopédago ( édit pour coquille ! ), cherchent un thème pour leur classe et roule ma poule ! !
Les collègues pour qui la répartition est un peu difficile, vous arrivez à garder une ambiance sereine en salle des profs ??
Je viens d'ouvrir ma grande bouche avec mes collègues et .... on est un peu en froid maintenant ... mais marre de ne pas pouvoir se concerter intelligemment !)
Ah oui on a eu ça l'an dernier, une collègue qui avait un projeeeeeeeeeeeet (en fait un voyage scolaire très classique) donc il lui "fallait" une S en commun avec ses collègues Truc et Bidule. Finalement, Bidule était en arrêt maladie, il a bien fallu remplir un car avec des élèves venus d'autres classes et on n'a jamais plus entendu parler de ce fameux projet (qui était bidon dès le départ je pense).
- LilypimsGrand sage
Pareil pour nous en lettres.Olympias a écrit:Olympias a écrit:Chez nous, ce sont les profs en conseil d'enseignement.
En HG on arrive à satisfaire tout le monde.
Comme on a le TRMD, on a le nombre de classes et de groupes.
Tout le monde prend une seconde et des classes technologiques. Ensuite, on s'accorde sur le reste, sachant qu'on a aussi des DNL anglais et espagnol. Tant que le nouveau collègue n'est pas arrivé, on lui prévoit un service équilibré.
_________________
...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- DicloniaExpert
On fait les répartitions en concertations, on a eu une journée péda, et un moment était dédié à cette répartition, par équipe matière.
La seule demande de la direction : ne pas mettre les 3è à des inconnus..
Nous avons veillé à ce que chacun puisse n'avoir que 2 niveaux et les niveaux souhaités.
La seule chose sur laquelle je ne suis pas intervenue, ce sont les heures supp : mais là, les collègues qui estiment qu'elles leur sont dues se débrouillent entre eux ou avec la direction.
Maintenant, la direction validera ou pas...
Dans toutes les matières, cela s'est passé comme cela, par contre, cela n'a pas été équitable ni de bon aloi partout (on met tout ce qu'on n'aime pas aux nouveaux : résultat, la direction a demandé à une équipe de tout refaire... correctement, sinon, elle imposerait... une matière n'a toujours pas réglé le différent...)
edit :
par contre, on ne sait pas, en principe, qui aura les latinistes, les "bons" élèves, etc.
Cela pousse les collègues qui font les classes à faire des classes équilibrées !
La seule demande de la direction : ne pas mettre les 3è à des inconnus..
Nous avons veillé à ce que chacun puisse n'avoir que 2 niveaux et les niveaux souhaités.
La seule chose sur laquelle je ne suis pas intervenue, ce sont les heures supp : mais là, les collègues qui estiment qu'elles leur sont dues se débrouillent entre eux ou avec la direction.
Maintenant, la direction validera ou pas...
Dans toutes les matières, cela s'est passé comme cela, par contre, cela n'a pas été équitable ni de bon aloi partout (on met tout ce qu'on n'aime pas aux nouveaux : résultat, la direction a demandé à une équipe de tout refaire... correctement, sinon, elle imposerait... une matière n'a toujours pas réglé le différent...)
edit :
par contre, on ne sait pas, en principe, qui aura les latinistes, les "bons" élèves, etc.
Cela pousse les collègues qui font les classes à faire des classes équilibrées !
- PrezboGrand Maître
roxanne a écrit:Je vois que les mêmes causes et les mêmes effets existent dans tous les établissements. Les classes à Projets, c'était l'astuce au collège pour avoir telle classe, avec tels élèves et tel super collègue. Et je vois que ça prend la même direction en lycée. Sinon, il y a les "tout terrain" et les autres qui finalement d'année en année ne bougent pas. Par exemple, on a une collègue de Lettres classiques, une petite soixantaine qui depuis 4 ans que je suis là (et a priori avant) a toujours sa seconde, sa première S et des classes de latin-grec (elles sont deux). Alors, elle est très sympathique mais quand j'ai émis l'idée qu'elle pouvait échanger sa S contre une ES (je ne parle même pas de techno ou de seconde sport), ah ben , non, elle n'a même pas daigné répondre. Un autre collègue très très proche d'elle m'a dit "tu comprends, elle ne supporterait pas la vulgarité de certaines classes de techniques ou de footeux." Bon, moi, je suis camionneur, ça tombe bien, je peux supporter. En attendant, moi,en 3 ans, j'ai déjà fait ES, SSI, STMG, BTS SIO, littérature et société , la seconde sport.; et peut-être l'année prochaine STI2D. Bon, j'aime bien aussi changer, me frotter à des publics différents, mais quand il a fallu faire un effort, c'est un autre "tout terrain" qui a bougé, pas elle. Ben, mince.
Je suis dans le deuxième établissement de suite où ça se passe comme ça.
Les biens établis se sont fait des services sur mesure, au besoin en se rendant indispensable auprès de la direction, les nouveaux arrivants, les TZR, les BMP et les stagiaires prennent ce qui restent, et tournent au besoin.
A l'occasion, les biens établis se justifient par des raisons pédagogiques sur mesure. Entendu dans mon établissement précédent : "Oui, tu comprends, si je prends toujours les (insérer ici le nom d'un BTS de gentils) c'est parce que je fais avec eux un travail pédagogique spécifique...". Ce que je pense de l'argument est hors-charte, surtout lorsqu'il venait d'une collègue dont j'avais pu constater que le "travail pédagogique spécifique" consistait à refourguer depuis des années les mêmes fiches d'exos.
Dans mon établissement, j'ai vu un stagiaire se faire faire la leçon après s'être fait refourguer un service pourri avec deux classe de 1STMG, pas ses deux co-tuteurs qui avaient soigneusement évités les classes difficiles. Pour être honnête, c'est un stagiaire qui avait aussi commis pas mal d'erreurs, mais on l'avait placé d’emblée dans une position qui n'aidait pas.
En gros, chaque année, on fait nos vœux, on constate qu'il n'y a pas accord, on transmet à la direction. Ensuite, chacun tente de se placer auprès d'icelle, et comme je ne suis pas le meilleur à ce jeux là, je développe une attitude de mercenaire blasé, type de toute façon je ferai au mieux avec ce que j'ai mais sans me mettre la rate au court bouillon non plus.
Mais pour être honnête, bosser dans ces conditions me pèse -et je suis justement en plein dedans-. Lors de ma première année comme TZR, j'étais rattaché à un établissement où les règles du jeux étaient claires (chaque prof de maths devait avoir une classe très demandée et une classe difficile, ceux qui avaient cours le samedi matin avaient leur lundi libéré...) et je suis nostalgique de retrouver un bahut de ce type. D'autant que certains collègues me disent que c'est encore le cas dans leur établissement.
J'ai le sentiment que ce genre d'attitude se durcit parce que le recrutement du LGT évolue : les classes sans problèmes étant de moins en moins nombreuse, la concurrence pour les avoir se fait plus féroce. En collège, où le fait qu'il peut y avoir des difficultés dans chaque classe est mieux intégré, les collègues me semblent plus solidaire. Mais peut-être qu'il y a des exceptions.
- CasparProphète
En collège c'est beaucoup plus simple parce qu'il y a moins de différences entre les classes. Il y a bien toujours des collègues qui ne veulent que des 6ème et pas de 3ème mais en général c'est plus facile de s'arranger.
Le recrutement de plus en plus large au lycée ( davantage d'eleves pas forcément motivés pour des études longues) a en effet pour conséquence que les classes pénibles se multiplient. Nous nous arrangeons sans trop de problèmes même s'il y a des lubies et des chasses gardées.
Le recrutement de plus en plus large au lycée ( davantage d'eleves pas forcément motivés pour des études longues) a en effet pour conséquence que les classes pénibles se multiplient. Nous nous arrangeons sans trop de problèmes même s'il y a des lubies et des chasses gardées.
- MalagaModérateur
Caspar a écrit:En collège c'est beaucoup plus simple parce qu'il y a moins de différences entre les classes. Il y a bien toujours des collègues qui ne veulent que des 6ème et pas de 3ème mais en général c'est plus facile de s'arranger.
Pas toujours malheureusement. Nous sommes trois collègues, j'ai essayé de faire une répartition qui me paraissait équilibré : trois niveaux chacun, des petits (6e/5e) et des grands (4e/3e) pour chacun. On me demande de réfléchir éventuellement à une autre répartition pour qu'un collègue en difficulté n'ait ni de 3e ni de 4e. La situation était la même depuis de nombreuses années, j'ai essayé d'argumenter, surtout que le 3e collègue est un nouveau dans l'établissement (et je ne trouve pas très simple pour lui qu'il ait d'emblée des 3e et des 4e dès son arrivée).
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- pseudo-intelloSage
Caspar a écrit:En collège c'est beaucoup plus simple parce qu'il y a moins de différences entre les classes. Il y a bien toujours des collègues qui ne veulent que des 6ème et pas de 3ème mais en général c'est plus facile de s'arranger.
Oui, surtout quand il y a aussi des collègues qui veulent bien des 3e mais pas de 6e, et d’autres qui n'aiment pas le programme de 5e, et d'autres qui trouvent que les 4e, c'est relou.
- CasparProphète
pseudo-intello a écrit:Caspar a écrit:En collège c'est beaucoup plus simple parce qu'il y a moins de différences entre les classes. Il y a bien toujours des collègues qui ne veulent que des 6ème et pas de 3ème mais en général c'est plus facile de s'arranger.
Oui, surtout quand il y a aussi des collègues qui veulent bien des 3e mais pas de 6e, et d’autres qui n'aiment pas le programme de 5e, et d'autres qui trouvent que les 4e, c'est relou.
Disons que globalement c'est quand même plus simple, avec des nuances. Quand je suis arrivé dans mon académie en tant que TZR on m'a refilé quatre 3èmes et deux 4èmes parce que Monsieur Bidule et Madame Tartemeolle ne voulaient que des 6èmes et 5èmes, sympa pour le nouvel arrivant que j'étais.
- jonjon71Fidèle du forum
pseudo-intello a écrit:Caspar a écrit:En collège c'est beaucoup plus simple parce qu'il y a moins de différences entre les classes. Il y a bien toujours des collègues qui ne veulent que des 6ème et pas de 3ème mais en général c'est plus facile de s'arranger.
Oui, surtout quand il y a aussi des collègues qui veulent bien des 3e mais pas de 6e, et d’autres qui n'aiment pas le programme de 5e, et d'autres qui trouvent que les 4e, c'est relou.
J'ai un collègue qui chaque année veut 2 classes de 6e (et pas juste 1) et pas de 5e. Autant dire que pour lui la marge de manœuvre est très limitée.
- ditaNeoprof expérimenté
Oui, des collègues malins font des projets pour faire main basse sur des classes convoitées.
Un projet de yoga pour des élèves de S, par exemple.
Un projet de yoga pour des élèves de S, par exemple.
- CasparProphète
dita a écrit:Oui, des collègues malins font des projets pour faire main basse sur des classes convoitées.
Un projet de yoga pour des élèves de S, par exemple.
Il y aurait de quoi rire si ce n'était pas aussi triste. Curieusement, il n'y a pas de projet yoga pour les stmg. :|
- BrindIfFidèle du forum
C'est vraiment casse-tête chez nous, avec des profils de classe très variés, que ce soit par le type d'élèves qu'on y trouve ou les pondérations qui vont avec : général, technologique, BTS... Les services et besoins en heures sup' ou en temps libre sont aussi variables, d'un collègue à l'autre et d'une année à l'autre. On s'entend bien et on a des envies différentes, donc on fini par se mettre d'accord sur un compromis, ensuite reste à le négocier auprès du proviseur qui a lui aussi ses critères persos... cette année on a bien mis une semaine à trouver plusieurs solutions : suivant si le nouvel arrivant accepte les heures sup' ou bien est à temps partiel, je n'aurai pas du tout les mêmes classes. Je n'ose pas imaginer ce que ça donnerait si en plus il fallait pouvoir préserver les équipes pédagogiques de certains niveaux pour réaliser des projets
Une année où j'étais TZR dans un autres bahut, j'ai assisté à une réunion de répartition hallucinante, avec un collègue qui avait un service de 8h et voulait exactement deux 1res ES, avec comme seul argument "mes cours sont tout prêts, ça m'arrange." Ça limitait énormément la souplesse de choix des autres, mais il ne voulait pas en démordre : si on ne lui cédait pas cela, il refusait la répartition et ce serait la direction qui en imposerait une. Vu les relations entre l'équipe et la direction, les collègues ont cédé...
Une année où j'étais TZR dans un autres bahut, j'ai assisté à une réunion de répartition hallucinante, avec un collègue qui avait un service de 8h et voulait exactement deux 1res ES, avec comme seul argument "mes cours sont tout prêts, ça m'arrange." Ça limitait énormément la souplesse de choix des autres, mais il ne voulait pas en démordre : si on ne lui cédait pas cela, il refusait la répartition et ce serait la direction qui en imposerait une. Vu les relations entre l'équipe et la direction, les collègues ont cédé...
- LaverdureEmpereur
BrindIf a écrit:C'est vraiment casse-tête chez nous, avec des profils de classe très variés, que ce soit par le type d'élèves qu'on y trouve ou les pondérations qui vont avec : général, technologique, BTS... Les services et besoins en heures sup' ou en temps libre sont aussi variables, d'un collègue à l'autre et d'une année à l'autre. On s'entend bien et on a des envies différentes, donc on fini par se mettre d'accord sur un compromis, ensuite reste à le négocier auprès du proviseur qui a lui aussi ses critères persos... cette année on a bien mis une semaine à trouver plusieurs solutions : suivant si le nouvel arrivant accepte les heures sup' ou bien est à temps partiel, je n'aurai pas du tout les mêmes classes. Je n'ose pas imaginer ce que ça donnerait si en plus il fallait pouvoir préserver les équipes pédagogiques de certains niveaux pour réaliser des projets
Une année où j'étais TZR dans un autres bahut, j'ai assisté à une réunion de répartition hallucinante, avec un collègue qui avait un service de 8h et voulait exactement deux 1res ES, avec comme seul argument "mes cours sont tout prêts, ça m'arrange." Ça limitait énormément la souplesse de choix des autres, mais il ne voulait pas en démordre : si on ne lui cédait pas cela, il refusait la répartition et ce serait la direction qui en imposerait une. Vu les relations entre l'équipe et la direction, les collègues ont cédé...
:missT2:
_________________
- roxanneOracle
C'est vrai qu'en collège, c'est censé être plus facile même si effectivement, il y a les allergiques à tel ou tel niveau. Ca a commencé à déconner quand d'une part, il y a eu les classes Projet et qu'on a fait les classes et là, certains faisaient carrément leur marché d'élèves !Dans un lycée comme le nôtre, c'est plus compliqué parce qu'il y a toutes les séries générales (mais bon une S vaut-elle une ES?), les technos (STI2D et STMG) et 7 BTS différents (et là aussi tous les BTS ne se valent pas).
- skindiverÉrudit
Dans mon bahut on suit nos classes de la seconde à la terminale. Ca règle le problème.
Il peut y avoir quelques ajustements mais c'est assez rare.
Il peut y avoir quelques ajustements mais c'est assez rare.
- Se présenter dans son nouvel établissement avant la répartition !
- Aux professeurs parents : Inscririez-vous votre enfant dans votre établissement s'il entrait au collège ?
- Comment gérez-vous votre relation avec les autres adultes dans votre établissement ?
- Votre repas de Noël dans votre établissement
- Votre établissement fait-il le pont les 2, 9 et 30 mai 2014 ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum