- Ingeborg B.Esprit éclairé
Un Article qui donne quelques éléments sur le projet de réforme du bac qui doit être présenté au CSE
http://www.letudiant.fr/bac/exclusif-reforme-du-bac-coefficients-de-chaque-epreuve-controle-continu.html
La suite ici :Quels coefficients pour les épreuves terminales ?
Le baccalauréat sera, à partir de 2021, évalué par plusieurs biais : 60 % de la note finale résultera des notes obtenues à l'épreuve anticipée de français, aux deux épreuves terminales des matières de spécialités, de l'épreuve de philosophie et de l'épreuve orale ; 30 % viendra des épreuves ponctuelles passées en première et en terminale et 10 % des notes des bulletins scolaires de première et de terminale. Un projet d'arrêté dévoile les coefficients que souhaite mettre en place le ministère pour chacune de ces épreuves.
Concernant les épreuves terminales, l'épreuve anticipée de français serait affectée d'un coefficient de 10 (5 pour l'écrit, 5 pour l'oral). L'épreuve terminale de philosophie aurait un coefficient de 8 et l'épreuve terminale orale de 10. Quant aux épreuves de spécialités, elles seraient dotées chacune d'un coefficient de 16.
Autrement dit, les résultats que vous obtiendrez aux épreuves terminales des disciplines de spécialité vaudront pour 32 % (16 + 16) de la note totale du baccalauréat.
http://www.letudiant.fr/bac/exclusif-reforme-du-bac-coefficients-de-chaque-epreuve-controle-continu.html
- OlympiasProphète
Une usine à gaz en perspective ...
- BalthazaardVénérable
Olympias a écrit:Une usine à gaz en perspective ...
Que de toute façon on ajustera pour tenir les quotas de réussite qui auront été pré-déterminés au ministère.
- VinZTDoyen
Pas tout compris, mais je ne vois pas bien en quoi le bac scientifique (ie un élève qui passerait ses deux majeures en math et physique par exemple) serait plus musclé qu'aujourd'hui …
_________________
« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- Ramanujan974Érudit
Je vois pas l'intérêt d'afficher des coefficients si élevés, alors qu'ils sont tous divisibles par 2, à part vouloir en mettre plein la vue aux ignorants des calculs de moyennes.
C'est comme quand je dis à mes élèves de 2de que tous les devoirs sont coeff 12, il faut voir leurs têtes apeurées. Seuls 2 ou 3 comprennent...
C'est comme quand je dis à mes élèves de 2de que tous les devoirs sont coeff 12, il faut voir leurs têtes apeurées. Seuls 2 ou 3 comprennent...
- MathadorEmpereur
VinZT a écrit:Pas tout compris, mais je ne vois pas bien en quoi le bac scientifique (ie un élève qui passerait ses deux majeures en math et physique par exemple) serait plus musclé qu'aujourd'hui …
C'est comme dans 1984:
IGNORANCE IS STRENGTH
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Non, car les épreuves en contrôle continu du tronc commun ne comptent que pour 30 % de la note finale + la spécialité abandonné en terminale, soit : Histoire-géographie +:les LV +:EPS + culture scientifique + EPS + spécialité abandonnée en terminale et passée en première. .... De plus, c'est le chef d'etablissement qui arrêtera la note finale du contrôle continu.....Ramanujan974 a écrit:Je vois pas l'intérêt d'afficher des coefficients si élevés, alors qu'ils sont tous divisibles par 2, à part vouloir en mettre plein la vue aux ignorants des calculs de moyennes.
C'est comme quand je dis à mes élèves de 2de que tous les devoirs sont coeff 12, il faut voir leurs têtes apeurées. Seuls 2 ou 3 comprennent...
C'est surtout la cata pour les disciplines qui subiront le contrôle continu avec 3 epreuves à évaluer entre la première et la terminale. Quant aux spécialités, il va falloir que les profs maîtrisent la danse du ventre pour ne pas être abandonnés en terminale.
Enfin, la DNL peut se substituer à l'option facultative en terminale. C'est la mort du Latin et des LV3.
- CasparProphète
Les LV3 sont déjà mortes dans mon établissement.
- IphigénieProphète
Moi ce qui m'intrigue c'est l'organisation du contrôle continu et des épreuves communes anonymées sur banque nationale de sujets. Rien que les CDE, ils doivent être vachement contents du petit travail supplémentaire que ça va générer, alors les profs, je n'ose imaginer...
- CasparProphète
Iphigénie a écrit:Moi ce qui m'intrigue c'est l'organisation du contrôle continu et des épreuves communes anonymées sur banque nationale de sujets. Rien que les CDE, ils doivent être vachement contents du petit travail supplémentaire que ça va générer, alors les profs, je n'ose imaginer...
Nous testons le système en LV depuis la réforme de 2013: par exemple nous choisissons les sujets de la CO, nous élaborons la grille et nous corrigeons les copies (pas de prime évidemment mais nous avons tout de même droit à une journée banalisée), idem en expression orale (mais là pas de sujet à préparer, les élèves parlent de ce qu'ils ont vu en cours pendant l'année). Tout est organisé en interne et ça économise pas mal d'argent: pas de frais de déplacement, rien à payer aux profs...mais adieu l'anonymat.
- AustrucheerranteHabitué du forum
Autre remarque : il est question de UNE épreuve en spé Histoire-géographie-géopolitique et en Lettres-Philo (comme dans toutes les spé en général) (comme en langue, alors qu'il y a deux langues, tiens ).
Cela me semble appeler plusieurs possibilité :
- soit l'épreuve va une combinaison bâtarde de plusieurs matières, et donc à l'intérêt limité ;
- soit la spé sera insécable et donc enseignée par un seul enseignant, et bonjour la foire d'empoigne.
Et toujours rien spécifiquement sur les options facultatives, à part qu'elle ne sont a priori pas dans les épreuves ponctuelles, donc a priori seront évaluées dans les 10% des notes du bulletin ; donc désormais non seulement les options, si rien de plus n'est annoncé, compteront pour une part insignifiante, mais en plus pourront faire PERDRE des points.
Nouvel arrivant en LC, je sens que c'est pas demain que je verrai la tronche d'un lycéen, moi
Cela me semble appeler plusieurs possibilité :
- soit l'épreuve va une combinaison bâtarde de plusieurs matières, et donc à l'intérêt limité ;
- soit la spé sera insécable et donc enseignée par un seul enseignant, et bonjour la foire d'empoigne.
Et toujours rien spécifiquement sur les options facultatives, à part qu'elle ne sont a priori pas dans les épreuves ponctuelles, donc a priori seront évaluées dans les 10% des notes du bulletin ; donc désormais non seulement les options, si rien de plus n'est annoncé, compteront pour une part insignifiante, mais en plus pourront faire PERDRE des points.
Nouvel arrivant en LC, je sens que c'est pas demain que je verrai la tronche d'un lycéen, moi
- PrezboGrand Maître
Sans même parler de ses motivations ou des prises de positions politiques qui le motivent, ce "nouveau bac" pose des problèmes d’incohérence majeures dans son organisation. C'est tellement évident que je ne comprends pas pourquoi ça ne fait pas hurler tout le monde.
On parle de limiter le bachotage, le coût et la complexité d'organisation en répartissant sur quatre périodes minimum (second trimestre de première, troisième trimestre de première, début du troisième trimestre de terminale, grand oral en fin de terminales) les évaluations. Je dois être nul en organisation, mais je ne vois pas bien la simplification.
Certaines infos (je ne sais plus où je les ai lu, désolé) évoquaient une seule évaluation pour chaque matière. Cela signifie que certaines matières seraient évaluées avant la fin du cycle ? Bon courage pour maintenir les élèves présents en cours et motivés ensuite.
L'article de l'étudiant évoque la possibilité d'évaluer en fin de première la spécialité qui sera abandonnée en terminale. Sachant que les élèves n'abandonneront pas tous la même, je vois la complexité de l'organisation locale. (De toute façon, cette idée de choisir trois spécialités pour en abandonner une est en soi tordue. Il aurait fallu faire l'inverse, proposer de nouvelles spécialités -nouvelles matières ou module niveau approfondi d'une matière connue- en term.)
On est face à un phénomène de sidération fascinant. Le train va droit dans le mur en klaxonnant, et personne n'a le réflexe de crier au chauffeur "Mais freine ! Freine !".
On parle de limiter le bachotage, le coût et la complexité d'organisation en répartissant sur quatre périodes minimum (second trimestre de première, troisième trimestre de première, début du troisième trimestre de terminale, grand oral en fin de terminales) les évaluations. Je dois être nul en organisation, mais je ne vois pas bien la simplification.
Certaines infos (je ne sais plus où je les ai lu, désolé) évoquaient une seule évaluation pour chaque matière. Cela signifie que certaines matières seraient évaluées avant la fin du cycle ? Bon courage pour maintenir les élèves présents en cours et motivés ensuite.
L'article de l'étudiant évoque la possibilité d'évaluer en fin de première la spécialité qui sera abandonnée en terminale. Sachant que les élèves n'abandonneront pas tous la même, je vois la complexité de l'organisation locale. (De toute façon, cette idée de choisir trois spécialités pour en abandonner une est en soi tordue. Il aurait fallu faire l'inverse, proposer de nouvelles spécialités -nouvelles matières ou module niveau approfondi d'une matière connue- en term.)
On est face à un phénomène de sidération fascinant. Le train va droit dans le mur en klaxonnant, et personne n'a le réflexe de crier au chauffeur "Mais freine ! Freine !".
- MoonchildSage
Prezbo a écrit:Sans même parler de ses motivations ou des prises de positions politiques qui le motivent, ce "nouveau bac" pose des problèmes d’incohérence majeures dans son organisation. C'est tellement évident que je ne comprends pas pourquoi ça ne fait pas hurler tout le monde.
On parle de limiter le bachotage, le coût et la complexité d'organisation en répartissant sur quatre périodes minimum (second trimestre de première, troisième trimestre de première, début du troisième trimestre de terminale, grand oral en fin de terminales) les évaluations. Je dois être nul en organisation, mais je ne vois pas bien la simplification.
Certaines infos (je ne sais plus où je les ai lu, désolé) évoquaient une seule évaluation pour chaque matière. Cela signifie que certaines matières seraient évaluées avant la fin du cycle ? Bon courage pour maintenir les élèves présents en cours et motivés ensuite.
L'article de l'étudiant évoque la possibilité d'évaluer en fin de première la spécialité qui sera abandonnée en terminale. Sachant que les élèves n'abandonneront pas tous la même, je vois la complexité de l'organisation locale. (De toute façon, cette idée de choisir trois spécialités pour en abandonner une est en soi tordue. Il aurait fallu faire l'inverse, proposer de nouvelles spécialités -nouvelles matières ou module niveau approfondi d'une matière connue- en term.)
On est face à un phénomène de sidération fascinant. Le train va droit dans le mur en klaxonnant, et personne n'a le réflexe de crier au chauffeur "Mais freine ! Freine !".
En plus, il me semble que le contrôle continu sera évalué à partir d'une base d'exercices nationale et donc si tous les établissements ne font pas passer les épreuves d'une matière donnée le même jour, il peut en théorie y avoir des fuites car rien n'empêche les candidats de communiquer leur sujet sur internet ce qui peut sérieusement avantager ceux qui auraient la chance de retomber ultérieurement sur le même (une coïncidence qui arrivera inévitablement car on peut supposer qu'il n'y aura pas beaucoup plus de sujets différents dans la base nationale qu'il n'y a de lycées en France).
- RuthvenGuide spirituel
Des conditions qui conduisent à une usine à gaz pour donner l'illusion d'un cadre national, qui dysfonctionnera, et que l'on réformera ensuite au nom de l'efficacité en contrôle continu purement local. Les langues fonctionnent déjà sur ce modèle pour la compréhension orale et l'expression orale, l'extension est prévisible pour les autres disciplines.
- CasparProphète
Ruthven a écrit:Des conditions qui conduisent à une usine à gaz pour donner l'illusion d'un cadre national, qui dysfonctionnera, et que l'on réformera ensuite au nom de l'efficacité en contrôle continu purement local. Les langues fonctionnent déjà sur ce modèle pour la compréhension orale et l'expression orale, l'extension est prévisible pour les autres disciplines.
On ne peut pas vraiment parler de dysfonctionnement pour les langues puisque...ça fonctionne. Les problèmes sont l'absence relative d'anonymat et le fait que les sujets de CO sont différents selon les établissements mais nous avons tout de même le CECRL à respecter.
- RuthvenGuide spirituel
Justement, j'évoquais le dysfonctionnement pour le système envisagé qui mêle sujets nationaux et épreuves locales, dysfonctionnement qui disparaîtra dans le basculement total vers le local (comme c'est le cas pour les langues où les collègues font chacun leur sujet).
- CasparProphète
Ruthven a écrit:Justement, j'évoquais le dysfonctionnement pour le système envisagé qui mêle sujets nationaux et épreuves locales, dysfonctionnement qui disparaîtra dans le basculement total vers le local (comme c'est le cas pour les langues où les collègues font chacun leur sujet).
Disons alors que d'un point de vue pratique et matériel ça fonctionne, et cela nous permet d'évaluer des compétences qui ne l'étaient pas auparavant, mais on pourrait très bien imaginer un sujet national pour la CO en effet, et faire passer les élèves en fin d'année en même temps que les autres épreuves.
- lalilalaEmpereur
Et être payé pour corriger...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- PoppyNiveau 8
Sait on si les sections euros seront conservées avec le nouveau bac ?Je pense que non mais je n'en suis pas certaine ...
- VinZTDoyen
Je pense que le concept de groupe-classe va en grande partie disparaître et que les seules limitations seront celles de l'emploi du temps, du genre on aligne les blocs de spécialité, ce qui restreindra nécessairement les choix. On s'achemine en tout cas vers des emplois du temps ventilés façon puzzle …
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- PoppyNiveau 8
Je pensais surtout aux collègues qui enseignent les DNL ...ils ont passé une certification qui ne servira plus à rien .Quel gâchis !
- PrezboGrand Maître
Ruthven a écrit:Justement, j'évoquais le dysfonctionnement pour le système envisagé qui mêle sujets nationaux et épreuves locales, dysfonctionnement qui disparaîtra dans le basculement total vers le local (comme c'est le cas pour les langues où les collègues font chacun leur sujet).
Je suis globalement d’accord avec ton analyse. Un des points centraux et non négociables du projet, c'est l'introduction d'une partie de contrôle continu au bac -et les langues ont servi de laboratoire-.
Pour l'instant, on rassure les profs en promettant des sujets nationaux et des corrections anonymes, mais la logique est d'aller vers une évaluation locale, et une délégation de l'organisation aux établissements, sans doute avec un minimum de cadre légal. La seule question est de savoir quand et comment on va y arriver.
En 2005, quand Fillon avait tenté la même chose, les lycéens étaient descendus dans la rue. J'étais dans un bahut à la réputation très mitigée à l'époque et je me souviens que mes élèves étaient très sensibles à l'idée de plus passer le "vrai" bac, le même que les autres.
Douze ans après, tout le monde s'en fout. Les mentalités ont fait leur chemin, ont a bourré le crâne aux jeunes sur le thème du "il faut devenir acteur de votre propre parcours", et suffisamment affaibli le bac pour que les profs sentent bien qu'il n'est pas crédible de le défendre dans sa forme actuelle.
En fait, la grande réussite de Macron, ça sera d'avoir réussi tout ce que Fillon a raté.
- VinZTDoyen
Comme les profs de physique-appliquée avant eux, comme probablement bon nombre de collègues de sciences de l'ingénieur, comme les profs de math qui animent les chats oranges, comme les profs de latin/grec qui animent des éoliennes en carton … On nous fait bien comprendre que nous sommes remplaçables et que nous pouvons être polyvalents … Que JMB soit, y compris dans les salles des profs, moins critiqué que NVB me laisse pantois. Le style est différent, mais le mépris est le même. Peut-être encore plus sournois.Poppy a écrit:
Je pensais surtout aux collègues qui enseignent les DNL ...ils ont passé une certification qui ne servira plus à rien .Quel gâchis !
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« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- micaschisteMonarque
C'est exactement ce qui se passe avec les ECE en physique-chimie et SVT depuis quelques années. Mais il paraît que cela n'a rien de dramatique car ce sont les compétences pratiques qui sont évaluées...Alors cette année, pour que tout le monde soit à égalité, la banque de sujet est déjà en ligne pour les deux matières.Moonchild a écrit:Prezbo a écrit:Sans même parler de ses motivations ou des prises de positions politiques qui le motivent, ce "nouveau bac" pose des problèmes d’incohérence majeures dans son organisation. C'est tellement évident que je ne comprends pas pourquoi ça ne fait pas hurler tout le monde.
On parle de limiter le bachotage, le coût et la complexité d'organisation en répartissant sur quatre périodes minimum (second trimestre de première, troisième trimestre de première, début du troisième trimestre de terminale, grand oral en fin de terminales) les évaluations. Je dois être nul en organisation, mais je ne vois pas bien la simplification.
Certaines infos (je ne sais plus où je les ai lu, désolé) évoquaient une seule évaluation pour chaque matière. Cela signifie que certaines matières seraient évaluées avant la fin du cycle ? Bon courage pour maintenir les élèves présents en cours et motivés ensuite.
L'article de l'étudiant évoque la possibilité d'évaluer en fin de première la spécialité qui sera abandonnée en terminale. Sachant que les élèves n'abandonneront pas tous la même, je vois la complexité de l'organisation locale. (De toute façon, cette idée de choisir trois spécialités pour en abandonner une est en soi tordue. Il aurait fallu faire l'inverse, proposer de nouvelles spécialités -nouvelles matières ou module niveau approfondi d'une matière connue- en term.)
On est face à un phénomène de sidération fascinant. Le train va droit dans le mur en klaxonnant, et personne n'a le réflexe de crier au chauffeur "Mais freine ! Freine !".
En plus, il me semble que le contrôle continu sera évalué à partir d'une base d'exercices nationale et donc si tous les établissements ne font pas passer les épreuves d'une matière donnée le même jour, il peut en théorie y avoir des fuites car rien n'empêche les candidats de communiquer leur sujet sur internet ce qui peut sérieusement avantager ceux qui auraient la chance de retomber ultérieurement sur le même (une coïncidence qui arrivera inévitablement car on peut supposer qu'il n'y aura pas beaucoup plus de sujets différents dans la base nationale qu'il n'y a de lycées en France).
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- LaotziSage
Cela va être une immense catastrophe pour l'HG en contrôle continu. Autant les langues vivantes et l'EPS s'évaluent déjà en partie comme cela, autant pour l'HG je ne vois pas comment c'est possible de faire quelque chose dès le deuxième trimestre de Première. L'épreuve va être ridiculement simple tant elle arrivera tôt dans le processus de formation des élèves et l'on n'aura plus aucune liberté pédagogique en étant contraint en 1e et en Tle dans l'avancement presque à la semaine du programme.
Et cette épreuve de spé HG géopolitique Sciences Po qui va donner une épreuve unique, j'ai également de grandes craintes...
Quelle usine à gaz en tout cas et quelle complexification de l'examen... Un beau pouvoir supplémentaire donné au CDE aussi dans la fixation de la note de contrôle continu...
Et cette épreuve de spé HG géopolitique Sciences Po qui va donner une épreuve unique, j'ai également de grandes craintes...
Quelle usine à gaz en tout cas et quelle complexification de l'examen... Un beau pouvoir supplémentaire donné au CDE aussi dans la fixation de la note de contrôle continu...
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
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