- JacqGuide spirituel
nigousse a écrit:En me relisant, j'ai un peu l'impression d'être le rat qui quitte le navire mais ras-le-bol de jouer les Don Quichotte!! J'espère juste ( pardon pour ma méchanceté) qu'un jour tous ces "premiers de cordée" se gavant de dividendes et autres s'étoufferont tout là-haut avec leur corde!!
Que l'on me réincarne en corde alors ! Mais pour l'instant non, car le bas de cordée, si ce n'est pas nous, c'est nous qui y sommes confrontés et nous qui tentons de les "élever" pendant que les réformes des "hauts de cordée" ne font que les enfoncer par leurs réformes successives et funestes. Mais "élever" n'est plus un verbe que connaît le ministère. La seule chose que le ministère n'ignore pas ce sont ses statistiques bidonnées et mensongères.
- nigousseHabitué du forum
C'est marrant ( façon de parler), j'imaginais davantage pour les PLP ( dans un premier temps, les autres ensuite, n'oublions pas que le LP sert souvent de labo de recherche!!) une attaque sur le statut ( augmentation de l'horaire hebdo notamment...) mais le ministère de l'EN n'a qu'une vision comptable et le LP c'est ce qui coûte le plus cher, sans oublier les régions qui cherchent à mettre la main sur la formation pro depuis belle lurette et on comprend tout. quand on dédouble des CP quelque part, on déshabille ailleurs ( les CP ailleurs à plus de 30, les maternelles à 32, le plan social du LP) car Blanquer a bien indiqué que tout se ferait à moyens constants et comme je le répète, le LP tout le monde s'en fiche!
- JacqGuide spirituel
Ce gouvernement a renoncé à nous balancer aux régions car il entend faire passer sa réforme. Pour cela il lui faut garder la main. En plus les régions ne sont pas tenues par LREM, donc il y avait un risque (même si cela permettait de se débarrasser de fonctionnaires D’État, et c'était l'objectif annoncé dans le programme de Macron). En gros, pour l 'instant ils gardent la main sur des régions hostiles. Reste que si nos postes sont supprimés, reconversion ? Et là on se débarrasse de nous tout de même.
Espèrent-ils garder la main, inclure l'apprentissage dans les LP en gardant la main ? Bon courage dans ce cas pour les enseignants de CFA, par exemple. Ils seront aussi maltraités que nous (j'en ai discuté avec des collègues de CFA qui, contrairement aux directeurs des CFA sont beaucoup moins enthousiastes).
Sur le statut, attention, la réforme pro n'a pas encore été détaillée dans son intégralité, seulement ce qui concerne les élèves, c'est tout ! Notre statut a déjà été modifié (je répète, entre "élève" et "apprenant", il y a une grande différence).
Sur le statut, Blanquer l'a déclaré, officiellement pas question pour l'instant pour éviter "d'échauffer les esprits" (je cite). Donc ils ont pire à faire passer avant et il ne faut pas soulever les "masses" par une réforme du statut qui nous pousserait dans la rue alors qu'ils ont pire à faire passer pour l'instant. Ce n'est donc pas pour nous faire plaisir.
Pour les heures, je ne sais pas au collège et au lycée général, mais pour nous en LP c'est plié. Il leur suffit de modifier le pourcentage des heures supp imposées et le tour est joué, pas besoin de réforme. Et là tu supprimes les postes à la chaine (pour ceux qui pensent que Hollande = Sarko : vous allez voir d'ici peu)... Le retour aux heures supp imposées va bientôt arriver, nous le verrons dans les prochaines DHG.
Espèrent-ils garder la main, inclure l'apprentissage dans les LP en gardant la main ? Bon courage dans ce cas pour les enseignants de CFA, par exemple. Ils seront aussi maltraités que nous (j'en ai discuté avec des collègues de CFA qui, contrairement aux directeurs des CFA sont beaucoup moins enthousiastes).
Sur le statut, attention, la réforme pro n'a pas encore été détaillée dans son intégralité, seulement ce qui concerne les élèves, c'est tout ! Notre statut a déjà été modifié (je répète, entre "élève" et "apprenant", il y a une grande différence).
Sur le statut, Blanquer l'a déclaré, officiellement pas question pour l'instant pour éviter "d'échauffer les esprits" (je cite). Donc ils ont pire à faire passer avant et il ne faut pas soulever les "masses" par une réforme du statut qui nous pousserait dans la rue alors qu'ils ont pire à faire passer pour l'instant. Ce n'est donc pas pour nous faire plaisir.
Pour les heures, je ne sais pas au collège et au lycée général, mais pour nous en LP c'est plié. Il leur suffit de modifier le pourcentage des heures supp imposées et le tour est joué, pas besoin de réforme. Et là tu supprimes les postes à la chaine (pour ceux qui pensent que Hollande = Sarko : vous allez voir d'ici peu)... Le retour aux heures supp imposées va bientôt arriver, nous le verrons dans les prochaines DHG.
- zigmag17Guide spirituel
Le statut des PLP va en prendre un coup quand on va nous demander , comme cela se pratique déjà dans certaines académies, de "mixer les publics", c'est-à-dire travailler dans une même classe avec des lycéens en formation initiale ET des apprentis, puis, comme cela ne tardera sûrement pas, de "globaliser" notre temps de travail ce qui va signifier perte des temps de vacances scolaires tels qu'on les connaît, et perte de l'enseignement tout court: jongler avec ceux qui sont présents chaque jour de l'année et ceux qui ne sont en classe que trois semaines sur quatre, juguler les rancoeurs entre élèves sur le mode "lui il est payé pas moi c'est pas juste puisque c'est ça je fais rien" etc, pour finir, s'épuiser à faire entendre que la parole de l'enseignant vaut bien, en tous cas pas moins, (que) celle du tuteur ou du patron...
J'ajoute que s'il existe des possibilités de reconversion pour les PLP Lettres-Histoire en collège par exemple, il n'est pas exclu que ce soit sur le mode "vous pratiquez la bivalence, continuez, donnez l'exemple et vos collègues de collège bientôt seront amenés à faire de même, de gré ou de force". Je pense que c'est vers cela que nous tendons.
Allez j'arrête, j'peux plus j'ai piscine!!
J'ajoute que s'il existe des possibilités de reconversion pour les PLP Lettres-Histoire en collège par exemple, il n'est pas exclu que ce soit sur le mode "vous pratiquez la bivalence, continuez, donnez l'exemple et vos collègues de collège bientôt seront amenés à faire de même, de gré ou de force". Je pense que c'est vers cela que nous tendons.
Allez j'arrête, j'peux plus j'ai piscine!!
- nigousseHabitué du forum
Donc si je comprends bien on sera fixé le 10 octobre avec le vote du CSE, si ça passe le LP est mort et les PLP avec c'est bien cela?
- gauvain31Empereur
zigmag17 a écrit:Le statut des PLP va en prendre un coup quand on va nous demander , comme cela se pratique déjà dans certaines académies, de "mixer les publics", c'est-à-dire travailler dans une même classe avec des lycéens en formation initiale ET des apprentis, puis, comme cela ne tardera sûrement pas, de "globaliser" notre temps de travail ce qui va signifier perte des temps de vacances scolaires tels qu'on les connaît, et perte de l'enseignement tout court: jongler avec ceux qui sont présents chaque jour de l'année et ceux qui ne sont en classe que trois semaines sur quatre, juguler les rancoeurs entre élèves sur le mode "lui il est payé pas moi c'est pas juste puisque c'est ça je fais rien" etc, pour finir, s'épuiser à faire entendre que la parole de l'enseignant vaut bien, en tous cas pas moins, (que) celle du tuteur ou du patron...
J'ajoute que s'il existe des possibilités de reconversion pour les PLP Lettres-Histoire en collège par exemple, il n'est pas exclu que ce soit sur le mode "vous pratiquez la bivalence, continuez, donnez l'exemple et vos collègues de collège bientôt seront amenés à faire de même, de gré ou de force". Je pense que c'est vers cela que nous tendons.
Allez j'arrête, j'peux plus j'ai piscine!!
Oui, c'est tout à fait possible, d'où le changement de discipline à faire rapidement
- CathEnchanteur
nigousse a écrit:Donc si je comprends bien on sera fixé le 10 octobre avec le vote du CSE, si ça passe le LP est mort et les PLP avec c'est bien cela?
Mais tout le monde s'en fout du CSE, son avis n'est que consultatif.
- gauvain31Empereur
Cath a écrit:nigousse a écrit:Donc si je comprends bien on sera fixé le 10 octobre avec le vote du CSE, si ça passe le LP est mort et les PLP avec c'est bien cela?
Mais tout le monde s'en fout du CSE, son avis n'est que consultatif.
+1000 tout est dans la boîte. Peut-être qu'ils sont déjà au MEN à calculer le flux minimum (et max ) de PLP qui pourront se reconvertir au LGT après la réforme du lycée. De façon à ce qu'il y ait un professeur en face de chaque élève et masquer la pénurie de recrutement. Ça commence à devenir trop visible. Heureusement que les réformes viennent à point nommé
- nigousseHabitué du forum
Dernière question: est-il possible d'empêcher cette réforme, Si oui, comment?
- OonnayHabitué du forum
Faire bloc tous corps confondus… une utopie en cette époquenigousse a écrit:Dernière question: est-il possible d'empêcher cette réforme, Si oui, comment?
Et pourtant l'histoire se répétant, j'ai rafraichi dernièrement la mémoire de mes collègues de BTS se plaignant de ces âneries de CCF avec leurs lots de cochage de compétences. Il y a 15 ans j'expliquais qu'après nous cela monterait en BTS… Z'ont rien retenu !
- nigousseHabitué du forum
Donc c'est mort, les collègues de collège et lycée général se moquent bien du LP et les collègues de pro approuvent la réforme, donc point de salut.
- JacqGuide spirituel
Commencer par l'inutile, mais qu'il est possible de faire : des motions au CA pour informer les parents, les vagues élèves présents, les fédé,les élus (qui ne sont pas LREM le plus souvent) et manifester au rectorat notre opposition.
Je vais discuter avec des collègues, les rares motivés, pour, lors de la prochaine grève, leur proposer de tracter devant les établissements pour informer les élèves. Nous sommes dans l'établissement 1 nous allons tracter devant l'établissement 2 et des collègues de l'établissement 2 viennent tracter devant l'établissement 1.
Mener les collègues à la grève, lorsque l'on voit l'apathie imbécile, je n'y crois guère.
Il nous reste l'enterrement mais avec le poing levé hors la terre ou le bras gentiment aligné le long du cadavre.
Je vais discuter avec des collègues, les rares motivés, pour, lors de la prochaine grève, leur proposer de tracter devant les établissements pour informer les élèves. Nous sommes dans l'établissement 1 nous allons tracter devant l'établissement 2 et des collègues de l'établissement 2 viennent tracter devant l'établissement 1.
Mener les collègues à la grève, lorsque l'on voit l'apathie imbécile, je n'y crois guère.
Il nous reste l'enterrement mais avec le poing levé hors la terre ou le bras gentiment aligné le long du cadavre.
- CathEnchanteur
nigousse a écrit:Donc c'est mort, les collègues de collège et lycée général se moquent bien du LP et les collègues de pro approuvent la réforme, donc point de salut.
Les profs de LP s'en foutent eux-mêmes, ou n'y croient pas, alors...
- gauvain31Empereur
Cath a écrit:nigousse a écrit:Donc c'est mort, les collègues de collège et lycée général se moquent bien du LP et les collègues de pro approuvent la réforme, donc point de salut.
Les profs de LP s'en foutent eux-mêmes, ou n'y croient pas, alors...
Je ne pense pas qu'ils s'en foutent; je dirais qu'ils ont baissé les armes, dépité, estimant qu'il y aurait trop d'énergie à perdre au combat. Regarde les cheminots..... Macron les a piétiné, alors qu'ils ont un vrai pouvoir de nuisance. Maintenant la voie est libre. Alors qu'est-ce qu'ils auraient à craindre d'un mouvement enseignant. Ils essaieront au mieux de mettre un peu plus de lubrifiant pour qu'il n'y ait pas trop d'humiliation. Mais le mal est fait et sera fait.
- zigmag17Guide spirituel
Comme il serait facile de se faire entendre ne serait-ce qu'en boycottant une bonne fois pour toutes les examens, ou en y appliquant la grève du zèle (20/20 pour chaque copie); j'en parle depuis des années. Je m'entends répondre: "Prendre les élèves en otage? Tu n'y songes pas!!" (+ noms d'oiseaux)
Sauf que... apparemment, grèves et appels aux Rectorats ou aux parents ne suffisent pas... Le sens du collectif n'est pas toujours la chose la mieux partagée dans notre profession. Et paralyser le pays avec plein plein de gros camions bien énervés n'est pas de notre ressort. Les moyens de pression, on les cherche encore...
J'ai mal à mon LP
Sauf que... apparemment, grèves et appels aux Rectorats ou aux parents ne suffisent pas... Le sens du collectif n'est pas toujours la chose la mieux partagée dans notre profession. Et paralyser le pays avec plein plein de gros camions bien énervés n'est pas de notre ressort. Les moyens de pression, on les cherche encore...
J'ai mal à mon LP
- zigmag17Guide spirituel
Je n'avais pas vu le message de Gauvain: je voulais dire la même chose.
- JacqGuide spirituel
gauvain31 a écrit:Cath a écrit:nigousse a écrit:Donc c'est mort, les collègues de collège et lycée général se moquent bien du LP et les collègues de pro approuvent la réforme, donc point de salut.
Les profs de LP s'en foutent eux-mêmes, ou n'y croient pas, alors...
Je ne pense pas qu'ils s'en foutent; je dirais qu'ils ont baissé les armes, dépité, estimant qu'il y aurait trop d'énergie à perdre au combat. Regarde les cheminots..... Macron les a piétiné, alors qu'ils ont un vrai pouvoir de nuisance. Maintenant la voie est libre. Alors qu'est-ce qu'ils auraient à craindre d'un mouvement enseignant. Ils essaieront au mieux de mettre un peu plus de lubrifiant pour qu'il n'y ait pas trop d'humiliation. Mais le mal est fait et sera fait.
C'est pourquoi il fallait abattre les cheminots en premiers, gros cortège de grévistes à pouvoir de nuisance, puis les prof. Là on commence par les plus faibles, les PLP, puis les autres (PE en dernier si jamais ils osent y toucher). Et puis PLP, nous ne sommes pas des prof de prépa (toute référence à une actualité passée menant à une levée de bouclier serait le fruit du hasard bien évidemment), on peut nous taper dessus, tout le monde s'en tape.
Quant à "je ne pense pas qu'ils s'en foutent", là tu te trompes, certains espèrent même en tirer plus pour leur discipline et se moquent totalement des suppressions de poste entre autre dans les matières générales. Au pire, lorsque les suppressions de poste arriveront ils viendront la larme à l'oeil dire qu'ils sont désolés.
C'est assez incroyable, quoi que...
Tu sais, le lycée général (élèves) se mobilise plus facilement, mobiliser les élèves de LP qui sont moins au courant de l'actualité, non.
C'est la même chose pour les adultes malheureusement. Les collègues du collège ou lycée se mobilisent plus facilement aussi qu'en LP, mais parmi nous, PLP, mobiliser une partie des collègues de matière pro c'est dur, sauf dans certaines disciplines professionnelles issues d'un tissu professionnel qui avait l'habitude de se mobiliser dans le privé. La fin de la lutte "par classe" (je n'ai volontairement pas employé le terme de "lutte des classes") est visible y compris chez nous. En 18 ans révolus je n'ai que rarement vu des collègues de matières pro mobilisés ou dans une manif, sauf s'il sait que son poste est directement menacé. Ce sont toujours les collègues des matières générales qui viennent les tirer (je parle de mon expérience). Dans mon établissement même les collègues de GA dont la filière est directement menacée en sont à dire "ah oui, mais cela ne va pas toucher NOTRE département". Que dire des prof de vente ! Ils sont ancrés, en majorité (pas tous, heureusement) dans l'accompagnement des réformes. Dans l'indus j'ai vu des vieux prof d'indus capables de mener la danse de la grève car ils avaient eux-même lutté pour leurs usines avant d'être rayés de la carte via les délocalisation. Mais c'est de plus en plus rare et l'individualisme règne maintenant.
En 18 ans je n'ai vu mes collègues de matières pro faire grève qu'une fois (une seule journée) et aucun manifester. Jamais !
- JacqGuide spirituel
zigmag17 a écrit:Comme il serait facile de se faire entendre ne serait-ce qu'en boycottant une bonne fois pour toutes les examens, ou en y appliquant la grève du zèle (20/20 pour chaque copie); j'en parle depuis des années. Je m'entends répondre: "Prendre les élèves en otage? Tu n'y songes pas!!" (+ noms d'oiseaux)
Sauf que... apparemment, grèves et appels aux Rectorats ou aux parents ne suffisent pas... Le sens du collectif n'est pas toujours la chose la mieux partagée dans notre profession. Et paralyser le pays avec plein plein de gros camions bien énervés n'est pas de notre ressort. Les moyens de pression, on les cherche encore...
J'ai mal à mon LP
Grève des examens, non (en plus ils s'en foutent car la majorité est en CCF et ils prendront la moyenne ou mettront la moyenne).
Grève du zèle ou autre, pourquoi pas.
Paralyser le pays, nous n'en n'avons pas les moyens.
Lors des réformes de Chatel ce sont les parents de la FCPE et de la PEP qui sont venus chercher mes collègues en salle des prof, c'est tout dire....
Seul espoir : informer les élèves et les foutre dans la rue. Mais nos élèves n'intéressent pas plus les asso étudiantes et lycéennes qu'ils n'intéressent les politiques. Aucune structuration, aucune conscience politique, peu de vote aux élections (sauf pour les extrêmes, et quand je dis "les", je suis gentil) donc aucun intérêt pour les responsables politiques (pas plus que leurs parents).
- nigousseHabitué du forum
Jacq je constate que nous vivons et entendons les mêmes choses, je souscris et me reconnais totalement dans votre dernier message, comment en est-on arrivé là?
- JacqGuide spirituel
nigousse a écrit:Jacq je constate que nous vivons et entendons les mêmes choses, je souscris et me reconnais totalement dans votre dernier message, comment en est-on arrivé là?
Je vais poser une autre question. Outre quelques énergumènes de matières pro industrielles, pourquoi est-ce que ce sont toujours les enseignants de Lettres-histoire, en LP, qui mènent la danse de la constatation (en CA, en AG, en réunion syndicale, en manifestations....).
J'ai la réponse, mais elle est cruelle et je ne veux pas l'écrire.
Bien évidemment ce que j'écris ici ne peut inclure tout nos collègues de matières pro (ou autre) qui manifestent ici leurs inquiétudes et leur colère.
- JPhMMDemi-dieu
Je crois que j'ai une réponse moins cruelle : du fait que les professeurs d'histoire ont une conscience politique en moyenne plus aiguë ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Ajonc35Sage
+1 000JPhMM a écrit:Je crois que j'ai une réponse moins cruelle : du fait que les professeurs d'histoire ont une conscience politique en moyenne plus aiguë ?
- zigmag17Guide spirituel
Je sais bien. Quand je pense que dans mon ancien établissement (académie pilote pour le bac pro en trois ans) la majorité a voté pour l'expérimentation sans rien anticiper. Rien ne nous y obligeait. Dingue. Les mêmes aujourd'hui regrettent le bon vieux temps du bac en quatre ans. C'est ce qui s'appelle se tirer une balle dans le pied.
Mais il est difficile de faire comprendre à certains collègues que ce qui affecte untel aujourd'hui affectera unetelle demain, et qu'il ne sert à rien de se voiler la face. Je ne comprends pas ce déni; en effet les collègues de G.A., concernés comme nous en matières générales au premier chef, crient au scandale et au mensonge quand on leur dit à quelle sauce on va être mangés. Ce n'est pourtant pas si nouveau, des textes syndicaux sont sortis en juin, c'était dans l'air du temps.
Eh bien non! Personne ne veut y croire. Mais pour ce que j'en ai connu, pour certains collègues ce que professe la direction c'est le Bien, ce que disent les pairs, c'est le Mal. Et on ne critique jamais le Bien, infaillible par nature et par qui l'on peut s'assurer une certaine tranquillité dans l'établissement (à commencer par un edt cinq étoiles chaque année), alors que le Mal est contagieux et peut éventuellement faire croire au Bien que l'on a basculé du côté obscur de la Force et ça, hou la la! c'est très très dangereux car cela peut mettre à mal son petit confort individuel.
Dans le lycée que j'évoque, je n 'ai jamais connu que des luttes d'intérêts très très personnels, rien de collectif qui soit engageant.
Oumpff...
Mais il est difficile de faire comprendre à certains collègues que ce qui affecte untel aujourd'hui affectera unetelle demain, et qu'il ne sert à rien de se voiler la face. Je ne comprends pas ce déni; en effet les collègues de G.A., concernés comme nous en matières générales au premier chef, crient au scandale et au mensonge quand on leur dit à quelle sauce on va être mangés. Ce n'est pourtant pas si nouveau, des textes syndicaux sont sortis en juin, c'était dans l'air du temps.
Eh bien non! Personne ne veut y croire. Mais pour ce que j'en ai connu, pour certains collègues ce que professe la direction c'est le Bien, ce que disent les pairs, c'est le Mal. Et on ne critique jamais le Bien, infaillible par nature et par qui l'on peut s'assurer une certaine tranquillité dans l'établissement (à commencer par un edt cinq étoiles chaque année), alors que le Mal est contagieux et peut éventuellement faire croire au Bien que l'on a basculé du côté obscur de la Force et ça, hou la la! c'est très très dangereux car cela peut mettre à mal son petit confort individuel.
Dans le lycée que j'évoque, je n 'ai jamais connu que des luttes d'intérêts très très personnels, rien de collectif qui soit engageant.
Oumpff...
- zigmag17Guide spirituel
J'ai une réponse cruelle aussi, que je tairai par décence
- JacqGuide spirituel
zigmag17 a écrit: [...]
Dans le lycée que j'évoque, je n 'ai jamais connu que des luttes d'intérêts très très personnels, rien de collectif qui soit engageant.
Oumpff. [.....]
Dans mon ancien établissement c'était cela. Un ou deux collègues de matière pro mobilisés quand ils ont eu peur pour leurs fesses, un jour seulement !
Dans mon actuel, c'est pire encore.
Je regrette des collègues de matière indus qui avaient une véritable conscience de classe, ou qui avaient tout simplement une conscience et une culture (ce qui répond peut-être à JPhMM ?).
Etant mesquin je me dis que, si on flingue mon propre métier, alors je me ferai un jour le plaisir de voter pour ceux qui flingueront le leur car si nous, prof de matières générales, nous pouvons être reclassés ailleurs, EUX devraient se poser la question de leur avenir !
- zigmag17Guide spirituel
Je voterai pareil, pour les mêmes raisons!
Il est tout de même désespérant d'en arriver là. Triste constat.
Il est tout de même désespérant d'en arriver là. Triste constat.
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