- farfallaEmpereur
:baoum:
Comment les collègues peuvent espérer une bonne réforme ?
Comment les collègues peuvent espérer une bonne réforme ?
- gauvain31Empereur
farfalla a écrit::baoum:
Comment les collègues peuvent espérer une bonne réforme ?
Y en a-t-il eu au moins une bonne ces 30 dernières années?
- farfallaEmpereur
On est bien d’accord, Gauvain ! C’est bien pourquoi je ne comprends pas comment, dans mon lycée comme tellement d’autres, la majorité des collègues pense, au choix (voire tout à la fois) que c’est une bonne réforme, que c’est nécessaire et qu’ils vont tous conserver leur poste...
Et surtout, que c’est une bonne chose pour les élèves !
Et surtout, que c’est une bonne chose pour les élèves !
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- gauvain31Empereur
Ce sont peut être de jeunes collègues qui débutent dans le métier.... parce que sinon ce serait assez grave. N'importe quel enseignant sain d'esprit qui a au moins 10 ans de carrière ne peut que constater l'intérêt réel d'une réforme dans l'EN. On appellerait ça dans une entreprise: un plan d'économie et un plan de restructuration. Après, le déni est un travers bien présent au sein du personnel de l'EN. Hélas....
- farfallaEmpereur
Non, non, je fais partie des 5 collègues les plus jeunes...
Je pense qu’au minimum 2 postes sont menacés chez nous. Et encore, parce qu’il y aura un départ à la retraite... et qu’on est une grosse structure !
Je pense qu’au minimum 2 postes sont menacés chez nous. Et encore, parce qu’il y aura un départ à la retraite... et qu’on est une grosse structure !
_________________
"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- Ajonc35Sage
Encore deux ou trois ans (max) pour moi et je n'ai qu'un souhait : que mon collègue d'histoire-géo puisse poursuivre dans le même établissement et à plein temps en utilisant les heures d'HG que les fonctionnaires (très hauts) des différents ministères ( EN ou agri) voudront bien lui laisser. :pleurs:farfalla a écrit:Non, non, je fais partie des 5 collègues les plus jeunes...
Je pense qu’au minimum 2 postes sont menacés chez nous. Et encore, parce qu’il y aura un départ à la retraite... et qu’on est une grosse structure !
- JacqGuide spirituel
gauvain31 a écrit:farfalla a écrit::baoum:
Comment les collègues peuvent espérer une bonne réforme ?
Y en a-t-il eu au moins une bonne ces 30 dernières années?
Je n'en suis qu'à ma 18e rentrée. Nous nous sommes amusés avec une collègue qui, dernièrement, me disait qu'elle devrait compter les réformes qu'elle avait vues. Je lui ai demandé : "et depuis, le niveau s'est amélioré". Elle était très amusée.
Plus sérieusement, première réforme des CAP dans les années 2003-04 environ avec le RETOUR des CCF. Est-ce cela a amélioré le niveau ? Non.
Sous Chatel (Blanquer en bis), la réforme du bac pro trois ans, annoncée comme plus professionnalisante. Le résultat : une baisse de niveau, conjuguée avec une réforme au général et surtout AFFELNET. Hausse de niveau, non ! Baisse des heures : oui ! Baisse des heures disciplinaires élèves, baisse des heures enseignants, baisse des heures de "co-animation", et suppression totale pour les CAP (alors que ce n'était pas prévu dans la réforme, mais dans les faits oui).
Des réformes concernant les GA, qui ont fait baisse rle niveau, avec l'aide négative d'AFFELNET.
Le pire est que ces réformes ont été faites avec le patronat, pour plus d'efficacité, d'employabilité.
Notons que depuis il y a moins d'employabilité, ce que reproche le patronat. Or, qui a dicté ces réformes ?
Et là, que font le patronat et l'EN ? Ils constatent leur échec. Et comment remédier à cela ? En poursuivant dans le même sens ! Suppressions d'heures élèves et suppressions d'heures professeur !
Quelle cohérence ? Cherchons la cohérence !
Les réformes passées ont montré qu'elles ne menaient qu'à la déqualification, et on poursuit dans le même sens !
Les mesures déjà prônées par le patronat ne mènent à rien, ils embauchent moins, constatent la baisse de niveau, mais poursuivent sur la même voie !
Des proches travaillant dans l'Indus ne veulent plus de nos élèves en 2e bac pro, constatent que les ASSP (anciennes BEP CSS) ont un niveau général qui s'est effondré.... Et que propose notre ministre ? Réduire encore et surtout les horaires non professionnels alors que ce qu'il manque à nos élèves c'est justement les acquisitions générales.
Le patronat ne veut plus de nos illettrés sans culture générale, mais demandent de réduire cela... et notre valet obéit sans sourciller. Mais entre le bas et le haut de la cordée, le gouvernement a choisi. Quant aux instances patronales, la schizophrénie les guette !
- Ajonc35Sage
Jacq a écrit:gauvain31 a écrit:farfalla a écrit::baoum:
Comment les collègues peuvent espérer une bonne réforme ?
Y en a-t-il eu au moins une bonne ces 30 dernières années?
Je n'en suis qu'à ma 18e rentrée. Nous nous sommes amusés avec une collègue qui, dernièrement, me disait qu'elle devrait compter les réformes qu'elle avait vues. Je lui ai demandé : "et depuis, le niveau s'est amélioré". Elle était très amusée.
Plus sérieusement, première réforme des CAP dans les années 2003-04 environ avec le RETOUR des CCF. Est-ce cela a amélioré le niveau ? Non.
Sous Chatel (Blanquer en bis), la réforme du bac pro trois ans, annoncée comme plus professionnalisante. Le résultat : une baisse de niveau, conjuguée avec une réforme au général et surtout AFFELNET. Hausse de niveau, non ! Baisse des heures : oui ! Baisse des heures disciplinaires élèves, baisse des heures enseignants, baisse des heures de "co-animation", et suppression totale pour les CAP (alors que ce n'était pas prévu dans la réforme, mais dans les faits oui).
Des réformes concernant les GA, qui ont fait baisse rle niveau, avec l'aide négative d'AFFELNET.
Le pire est que ces réformes ont été faites avec le patronat, pour plus d'efficacité, d'employabilité.
Notons que depuis il y a moins d'employabilité, ce que reproche le patronat. Or, qui a dicté ces réformes ?
Et là, que font le patronat et l'EN ? Ils constatent leur échec. Et comment remédier à cela ? En poursuivant dans le même sens ! Suppressions d'heures élèves et suppressions d'heures professeur !
Quelle cohérence ? Cherchons la cohérence !
Les réformes passées ont montré qu'elles ne menaient qu'à la déqualification, et on poursuit dans le même sens !
Les mesures déjà prônées par le patronat ne mènent à rien, ils embauchent moins, constatent la baisse de niveau, mais poursuivent sur la même voie !
Des proches travaillant dans l'Indus ne veulent plus de nos élèves en 2e bac pro, constatent que les ASSP (anciennes BEP CSS) ont un niveau général qui s'est effondré.... Et que propose notre ministre ? Réduire encore et surtout les horaires non professionnels alors que ce qu'il manque à nos élèves c'est justement les acquisitions générales.
Le patronat ne veut plus de nos illettrés sans culture générale, mais demandent de réduire cela... et notre valet obéit sans sourciller. Mais entre le bas et le haut de la cordée, le gouvernement a choisi. Quant aux instances patronales, la schizophrénie les guette !
Tout ce que dit la base. Mais que personne n'entend :minidodo: , parfois parfaitement relayé par les CDE ( en tout cas, le mien et aussi le précédent et un autre que je connais assez bien).
C'est le chat qui se mord la queue jusqu'à ce qu'il n'en ait plus ou que ses dents n'en puissent plus. :enrage:
- JacqGuide spirituel
J'adore les petits patrons, ceux qui embauchent nos élèves, ceux que nous voyons lors des visites de stage, qui nous disent : "ils ne savent ni lire ni écrire ni compter".
Que leur dire ?
Cela tombe bien notre ministre et le MEDEF vont encore réduire les français, les maths (et les langues qui ceux qui seraient un peu plus hauts que le prolo de base).
J'étais mort de rire lorsque je voyais le rapport rendu en co-écriture par notre Macron (l'autre, Régis).... Il recrute à quel niveau pour ses CAP, bac pro ou BTS ?
Une proche a été recrutée à Paris en BTS dans la restauration parce qu'elle avait un bac S, deux années d'études en Angleterre... Régis Macron, le gars pour s'exprimer pour les futurs prolo du tertiaire ? Lisez les citations dans son rapport, vous serez morts de rire.
Et dans le même temps la Restauration demande la régularisation des sans-papiers tout simplement car eux-seuls acceptent leurs conditions de travail et de salaire. Former des trimards, c'est cela le but ! Moins ils sont qualifiés (surtout en enseignement général), mieux c'est pour le grand patronat que représente Macron (Emmanuel cette fois, quant à Régis, cela fait bien longtemps qu'il ne vit plus dans le même monde) !
Que leur dire ?
Cela tombe bien notre ministre et le MEDEF vont encore réduire les français, les maths (et les langues qui ceux qui seraient un peu plus hauts que le prolo de base).
J'étais mort de rire lorsque je voyais le rapport rendu en co-écriture par notre Macron (l'autre, Régis).... Il recrute à quel niveau pour ses CAP, bac pro ou BTS ?
Une proche a été recrutée à Paris en BTS dans la restauration parce qu'elle avait un bac S, deux années d'études en Angleterre... Régis Macron, le gars pour s'exprimer pour les futurs prolo du tertiaire ? Lisez les citations dans son rapport, vous serez morts de rire.
Et dans le même temps la Restauration demande la régularisation des sans-papiers tout simplement car eux-seuls acceptent leurs conditions de travail et de salaire. Former des trimards, c'est cela le but ! Moins ils sont qualifiés (surtout en enseignement général), mieux c'est pour le grand patronat que représente Macron (Emmanuel cette fois, quant à Régis, cela fait bien longtemps qu'il ne vit plus dans le même monde) !
- CathEnchanteur
C'est vrai que personne n'a relevé, mais cette demande de la restauration est une honte : "Donnez-nous de la main d’œuvre corvéable à merci, peu importe qu'elle ne parle pas français : pas besoin d'être bilingue pour porter des assiettes et laver des casseroles !"
- zigmag17Guide spirituel
28ème rentrée pour moi. Pendant tout ce temps, des réformes à tour de bras. D'excellentes formations qualifiantes autrefois, de bons élèves de BEP ayant obtenu un diplôme correspondant à un niveau réel et très satisfaisant pour les employeurs. Pareil pour le bac pro: quand j'ai débuté le sujet de français demandait des compétences telles que la rédaction d'un commentaire littéraire d'assez haute volée. Le diplôme ne me semblait pas usurpé, au contraire il se méritait.
Aujourd'hui, c'est le règne de la médiocrité. Tout se vaut. Les G.A. ne connaissent plus leur alphabet, dixit les tuteurs (pour le classement, c'est embêtant). Pour échouer à l'examen il faut y mettre beaucoup de bonne volonté, vraiment. Je passe sur les âneries et l'ignorance crasse affichées comme une trophées par certains lors des oraux de rattrapage. Je passe aussi sur les consignes d'un inspecteur il y a quelques années, prônant la b.....llance (mot honni), nous exhortant à admettre que "oui, bon, il fallait trouver le mot "Triade" mais si l'élève répond par un mot qui commence par -tri, ça suffit pour avoir le point, il a compris l'idée"... (je n'invente rien)
Je passe sur la volonté de créer une société gouvernée par une Elite rompue au Savoir, à la Connaissance et aux arcanes du Pouvoir, aliénant de pauvres exécutants qui resteront à jamais dans l'obscurité de l'ignorance, car c'est vers cela que nous tendons avec nos heures réduites comme peau de chagrin.
Les Lumières, vraiment?... Je suis écoeurée, et mortifiée pour mes élèves dont je veux croire qu'à force de patience, d'efforts et de volonté, nous pouvions , ne serait-ce que chez quelques-uns, allumer une petite étincelle de curiosité et une envie de culture.
Je suis très très désabusée. Autour de moi, aucune réaction, les collègues ne réagissent pas, ou bien ne veulent pas y croire. Pourtant...
Aujourd'hui, c'est le règne de la médiocrité. Tout se vaut. Les G.A. ne connaissent plus leur alphabet, dixit les tuteurs (pour le classement, c'est embêtant). Pour échouer à l'examen il faut y mettre beaucoup de bonne volonté, vraiment. Je passe sur les âneries et l'ignorance crasse affichées comme une trophées par certains lors des oraux de rattrapage. Je passe aussi sur les consignes d'un inspecteur il y a quelques années, prônant la b.....llance (mot honni), nous exhortant à admettre que "oui, bon, il fallait trouver le mot "Triade" mais si l'élève répond par un mot qui commence par -tri, ça suffit pour avoir le point, il a compris l'idée"... (je n'invente rien)
Je passe sur la volonté de créer une société gouvernée par une Elite rompue au Savoir, à la Connaissance et aux arcanes du Pouvoir, aliénant de pauvres exécutants qui resteront à jamais dans l'obscurité de l'ignorance, car c'est vers cela que nous tendons avec nos heures réduites comme peau de chagrin.
Les Lumières, vraiment?... Je suis écoeurée, et mortifiée pour mes élèves dont je veux croire qu'à force de patience, d'efforts et de volonté, nous pouvions , ne serait-ce que chez quelques-uns, allumer une petite étincelle de curiosité et une envie de culture.
Je suis très très désabusée. Autour de moi, aucune réaction, les collègues ne réagissent pas, ou bien ne veulent pas y croire. Pourtant...
- VicomteDeValmontGrand sage
- Ajonc35Sage
zigmag17 a écrit:28ème rentrée pour moi. Pendant tout ce temps, des réformes à tour de bras. D'excellentes formations qualifiantes autrefois, de bons élèves de BEP ayant obtenu un diplôme correspondant à un niveau réel et très satisfaisant pour les employeurs. Pareil pour le bac pro: quand j'ai débuté le sujet de français demandait des compétences telles que la rédaction d'un commentaire littéraire d'assez haute volée. Le diplôme ne me semblait pas usurpé, au contraire il se méritait.
Aujourd'hui, c'est le règne de la médiocrité. Tout se vaut. Les G.A. ne connaissent plus leur alphabet, dixit les tuteurs (pour le classement, c'est embêtant). Pour échouer à l'examen il faut y mettre beaucoup de bonne volonté, vraiment. Je passe sur les âneries et l'ignorance crasse affichées comme une trophées par certains lors des oraux de rattrapage. Je passe aussi sur les consignes d'un inspecteur il y a quelques années, prônant la b.....llance (mot honni), nous exhortant à admettre que "oui, bon, il fallait trouver le mot "Triade" mais si l'élève répond par un mot qui commence par -tri, ça suffit pour avoir le point, il a compris l'idée"... (je n'invente rien)
Je passe sur la volonté de créer une société gouvernée par une Elite rompue au Savoir, à la Connaissance et aux arcanes du Pouvoir, aliénant de pauvres exécutants qui resteront à jamais dans l'obscurité de l'ignorance, car c'est vers cela que nous tendons avec nos heures réduites comme peau de chagrin.
Les Lumières, vraiment?... Je suis écoeurée, et mortifiée pour mes élèves dont je veux croire qu'à force de patience, d'efforts et de volonté, nous pouvions , ne serait-ce que chez quelques-uns, allumer une petite étincelle de curiosité et une envie de culture.
Je suis très très désabusée. Autour de moi, aucune réaction, les collègues ne réagissent pas, ou bien ne veulent pas y croire. Pourtant...
Même vécu. C'est pourquoi je suis triste. Et pendant ce temps On fait croire aux familles que l'enseignement professionnel peut être une voie de la réussite. C'était assez vrai. ET les entreprises pouvaient jouer le jeu derrière car les bases étaient solides
Mon époux a obtenu un BEP, il y a bien longtemps. Son envie d'apprendre, ses capacités tant à l'écrit et à l'oral, des bases solides en sortant du lycée ( on disait CET) lui ont permis d'avoir une jolie carrière professionnelle grâce aussi à son entreprise qui lui a permis de développer des compétences, de voyager, de rencontrer des professionnels de qualité au contact desquels il s'est aussi nourri et inversement. Regrets.
Son entreprise doit aujourd'hui embaucher des BTS et des licence pro.... BEP contre licence pro, le grand mensonge. Il n'y a aucune élévation du niveau mais un label.
- JacqGuide spirituel
C'est le signe évident de la baisse de niveau des diplômes mais l'EN, ministre après ministre, gouvernement après gouvernement ne peut l'avouer, trop heureux qu'ils sont de gloser sur les pourcentages de réussite, confondant hausse du nombre des diplômés et hausse réelle du niveau de compétences (alors qu'ils ne parlent justement que de "compétences"). La seule trace de leurs méfaits, réforme après réforme, est l'employabilité des élèves, qu'ils sortent du professionnel ou du général (d'ailleurs, car c'est la même chose). D'ailleurs la baisse du niveau en LP ne tient pas qu'au LP, il y a toute la formation primaire et secondaire (au collège) qui a baissé elle aussi.
Et quels remèdes sont apportés face au constat des échecs de toutes les réformes passées ces dernières décennies ? Et bien continuer dans le même sens à marche forcée (moins de disciplinaire, moins d'heures, moins d'exigences) tout en affirmant le contraire (voir les discours de Blanquer).
Le pire est que les entrepreneurs qui se plaignent du manque de qualification et négocient, pour la voie pro, avec l'EN, vont invalider une politique qui va encore empirer les choses.
Et quels remèdes sont apportés face au constat des échecs de toutes les réformes passées ces dernières décennies ? Et bien continuer dans le même sens à marche forcée (moins de disciplinaire, moins d'heures, moins d'exigences) tout en affirmant le contraire (voir les discours de Blanquer).
Le pire est que les entrepreneurs qui se plaignent du manque de qualification et négocient, pour la voie pro, avec l'EN, vont invalider une politique qui va encore empirer les choses.
- nigousseHabitué du forum
Je constate le même fatalisme chez moi, la plupart des collègues se disent que ça ne concerne que les enseignants de Lettres-histoire et maths-sciences donc pour la majorité rien à cirer, des sourires de commisération voire de franche rigolade (de toute façon pour bon nombre de mes collèges, l'EG ça sert à rien, ça enquiquine des élèves et ça leur "pique" des heures qu'on va enfin leur rendre, enfin ça c'est ce qu'ils imaginent, ils ont arrêté de lire le contenu de la "réforme" quand ils ont eu l'impression que seul l'EG était impacté!). Pour les autres ( je suis en Lettres-histoire et mon poste est menacé), on essaye de secouer les gens, d'informer, sans grand succès pour l'instant, le réveil sera douloureux pour certains ( moi y compris mais je l'aurai vu venir), sacrée gueule de bois en perspective!! La question reste entière: que faire?
- lunitaNiveau 5
Et nous ,les lv2 bientôt à 1 heure semaine ... donc 18 classes !!!
- JacqGuide spirituel
lunita a écrit:Et nous ,les lv2 bientôt à 1 heure semaine ... donc 18 classes !!!
Les Arts appliqués, divisés par deux en CAP !
C'est la purge.
- JacqGuide spirituel
Et nous n'avons que les horaires élèves, pas les horaires prof.... Mais le SGEN est confiant, le SNETAA plus modéré (dans l'enthousiasme) mais pas dans l'intersyndicale malgré tout.
- RuthvenGuide spirituel
nigousse a écrit:Je constate le même fatalisme chez moi, la plupart des collègues se disent que ça ne concerne que les enseignants de Lettres-histoire et maths-sciences donc pour la majorité rien à cirer, des sourires de commisération voire de franche rigolade (de toute façon pour bon nombre de mes collèges, l'EG ça sert à rien, ça enquiquine des élèves et ça leur "pique" des heures qu'on va enfin leur rendre, enfin ça c'est ce qu'ils imaginent, ils ont arrêté de lire le contenu de la "réforme" quand ils ont eu l'impression que seul l'EG était impacté!). Pour les autres ( je suis en Lettres-histoire et mon poste est menacé), on essaye de secouer les gens, d'informer, sans grand succès pour l'instant, le réveil sera douloureux pour certains ( moi y compris mais je l'aurai vu venir), sacrée gueule de bois en perspective!! La question reste entière: que faire?
Même constat ... J'ai essayé de sonder mes collègues du pro : les matières pro pensent que seul l'enseignement général est dans le viseur ; quant aux collègues de l'EG, ils m'ont dit "On verra" ... Bref, je vais plutôt concentrer mes efforts sur la réforme du lycée général et technologique (où la mobilisation n'est guère plus reluisante).
- gauvain31Empereur
nigousse a écrit:La question reste entière: que faire?
Il ne va rester qu'une seule chose pour pas mal de collègues : la reconversion soit vers une discipline du lycée général, soit vers un autre métier. Il se passera ce qui s'est passé avec la Physique appliquée il y a quelques années.
- JacqGuide spirituel
Autre point, sans aucune certitude, le "plan pauvreté" qui fait de Macron un président de gauche ( ) selon nos journalistes : formation jusqu'à 18 ans. Où, comment ? En LP avec nos élèves en initiale ? Une question que je me pose. sachant que dans notre statut nous n'enseignons plus à des "élèves" mais à des "apprenants" (réforme validée à l'époque par certains syndicats, inutile de dire lesquels). Avec quel respect pour la formation de nos '"élèves" ? Aucun.
Le respect de nos élèves a de toute façon été battu en brèche dès la réforme du bac pro trois ans (merci Chatel Blanquer) en supprimant dans les textes leurs droits (dont les heures de dédoublement).
Le respect de nos élèves a de toute façon été battu en brèche dès la réforme du bac pro trois ans (merci Chatel Blanquer) en supprimant dans les textes leurs droits (dont les heures de dédoublement).
- nigousseHabitué du forum
Gauvain, c'est ce que je me dis, j'ai commencé à étudier les possibilités de quitter le LP (liste d'aptitude, changement de discipline, je suis historienne de formation mais je préférerai les lettres et un passage au collège...). C'est dommage, j'aimais cette bivalence. Mais je n'ai "que" 42 ans et je ne veux pas être prof de CV et de lettre de motivation pour les 20 prochaines années!! Si cette fumisterie passe et c'est bien parti pour, je quitte le LP au plus vite ( avant le passage à la région et la perte du statut de fonctionnaire qui est, à mon sens, l'étape suivante).
- gauvain31Empereur
.nigousse a écrit:Gauvain, c'est ce que je me dis, j'ai commencé à étudier les possibilités de quitter le LP (liste d'aptitude, changement de discipline, je suis historienne de formation mais je préférerai les lettres et un passage au collège...). C'est dommage, j'aimais cette bivalence. Mais je n'ai "que" 42 ans et je ne veux pas être prof de CV et de lettre de motivation pour les 20 prochaines années!! Si cette fumisterie passe et c'est bien parti pour, je quitte le LP au plus vite ( avant le passage à la région et la perte du statut de fonctionnaire qui est, à mon sens, l'étape suivante).
Oui, on en a jamais été aussi proche il y a 5-6 ans j'avais rencontré une collègue Lettre-HG qui travaillait en région parisienne et qui avait déjà peur de la gestion régionale et qui avait déjà sérieusement envisagé de ne garder que les Lettres
C'est ce que l'on appelle dans une entreprise un plan de restructuration. Mais effectivement , il faut dès aujourd'hui commencer la demande de changement de discipline, il va peut-être y avoir beaucoup de demandes l'année prochaine et pas sûr que toutes les demandes soient acceptées
- nigousseHabitué du forum
En me relisant, j'ai un peu l'impression d'être le rat qui quitte le navire mais ras-le-bol de jouer les Don Quichotte!! J'espère juste ( pardon pour ma méchanceté) qu'un jour tous ces "premiers de cordée" se gavant de dividendes et autres s'étoufferont tout là-haut avec leur corde!!
- gauvain31Empereur
nigousse a écrit:En me relisant, j'ai un peu l'impression d'être le rat qui quitte le navire mais ras-le-bol de jouer les Don Quichotte!! J'espère juste ( pardon pour ma méchanceté) qu'un jour tous ces "premiers de cordée" se gavant de dividendes et autres s'étoufferont tout là-haut avec leur corde!!
Non tu ne quittes pas réellement le navire de l'EN, tu prends juste un autre poste sur le bateau. Ton métier n'est pas de jouer les Don Quichotte. Tu veux juste retrouver le sens du métier qui a été perdu et qui était présent au début de ta carrière. Ta démarche est légitime, compréhensible et salutaire
Il n'y a donc pas à avoir honte. Du tout
- JacqGuide spirituel
nigousse a écrit:En me relisant, j'ai un peu l'impression d'être le rat qui quitte le navire mais ras-le-bol de jouer les Don Quichotte!! J'espère juste ( pardon pour ma méchanceté) qu'un jour tous ces "premiers de cordée" se gavant de dividendes et autres s'étoufferont tout là-haut avec leur corde!!
Que l'on me réincarne en corde alors ! Mais pour l'instant non, car le bas de cordée, si ce n'est pas nous, c'est nous qui y sommes confrontés et nous qui tentons de les "élever" pendant que les réformes des "hauts de cordée" ne font que les enfoncer par leurs réformes successives et funestes. Mais "élever" n'est plus un verbe que connaît le ministère. La seule chose que le ministère n'ignore pas ce sont ses statistiques bidonnées et mensongères.
- Réforme de la voie professionnelle, le SGEN continue de fumer la moquette !
- Réforme de la voie professionnelle : pire que prévu "virage alarmant" selon le Café pédagogique
- Pétition : plan d'urgence pour la voie professionnelle du lycée !
- Enseigner dans la voie professionnelle : un manuel de Daniel Cortes-Torrea
- Bac : "très bonnes performances des candidats de la voie professionnelle"
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum