- ElietteNiveau 9
Je ne vois pas en quoi mieux noter celui qui fait du sport en club serait injuste. Celui qui fait du sport en club se donne du mal pour atteindre un meilleur niveau.
J'ai compris ça en cinquième, quand je me plaignais de ce qu'une élève, qui apprenait le violon au conservatoire municipal, avait fatalement de très bonnes notes en lecture de solfège (c'était l'époque où on faisait du solfège en cours de musique), le prof m'avait répondu qu'elle en avait passé des heures à travailler le solfège. (bon après j'avais été une vraie peste, et menti en racontant que je rêvais de faire du piano, mais que mes parents n'en avaient pas les moyens, ce qui était parfaitement faux, mais l'avait mis légèrement mal à l'aise)(mais ça aurait pu être vrai)
J'ai compris ça en cinquième, quand je me plaignais de ce qu'une élève, qui apprenait le violon au conservatoire municipal, avait fatalement de très bonnes notes en lecture de solfège (c'était l'époque où on faisait du solfège en cours de musique), le prof m'avait répondu qu'elle en avait passé des heures à travailler le solfège. (bon après j'avais été une vraie peste, et menti en racontant que je rêvais de faire du piano, mais que mes parents n'en avaient pas les moyens, ce qui était parfaitement faux, mais l'avait mis légèrement mal à l'aise)(mais ça aurait pu être vrai)
- frimoussette77Guide spirituel
On n'est pas dans un concours. Que la personne qui joue en club puisse avoir 20 ne doit pas empêcher d'autres élèves d'avoir également 20 même en faisant moins bien.Eliette a écrit:Je ne vois pas en quoi mieux noter celui qui fait du sport en club serait injuste. Celui qui fait du sport en club se donne du mal pour atteindre un meilleur niveau.
J'ai compris ça en cinquième, quand je me plaignais de ce qu'une élève, qui apprenait le violon au conservatoire municipal, avait fatalement de très bonnes notes en lecture de solfège (c'était l'époque où on faisait du solfège en cours de musique), le prof m'avait répondu qu'elle en avait passé des heures à travailler le solfège. (bon après j'avais été une vraie peste, et menti en racontant que je rêvais de faire du piano, mais que mes parents n'en avaient pas les moyens, ce qui était parfaitement faux, mais l'avait mis légèrement mal à l'aise)(mais ça aurait pu être vrai)
- berzekoNiveau 8
Eliette a écrit:Je ne vois pas en quoi mieux noter celui qui fait du sport en club serait injuste. Celui qui fait du sport en club se donne du mal pour atteindre un meilleur niveau.
J'ai compris ça en cinquième, quand je me plaignais de ce qu'une élève, qui apprenait le violon au conservatoire municipal, avait fatalement de très bonnes notes en lecture de solfège (c'était l'époque où on faisait du solfège en cours de musique), le prof m'avait répondu qu'elle en avait passé des heures à travailler le solfège. (bon après j'avais été une vraie peste, et menti en racontant que je rêvais de faire du piano, mais que mes parents n'en avaient pas les moyens, ce qui était parfaitement faux, mais l'avait mis légèrement mal à l'aise)(mais ça aurait pu être vrai)
Manquerait plus qu'il ait juste la moyenne pour faire plaisir aux autres
- Lisak40Expert spécialisé
Que l'élève qui fait du sport en club ait de très bonnes notes en EPS ne me paraît pas injuste en effet, par contre, que l'élève dont les capacités physiques sont naturellement limitées, ait tout au long de sa scolarité des mauvaises notes en EPS qui plombent son bulletin me semble problématique, surtout si d'un autre côté on surnote l'élève aux capacités intellectuelles limitées pour ne pas le désavantager ! Parce que dans les faits cela donne élève limité intellectuellement mais fort en EPS (je simplifie) : super bulletin, compliments ou félicitations, par contre l'élève super bon partout sauf en sport parce que limité physiquement (et que dans le sport on est souvent encore noté à la performance) ben il aura rien (vécu) !! Donc oui, selon moi c'est injuste.
- ElietteNiveau 9
Oui je suis d'accord.
Après se pose la question de pourquoi on permet à un dys d'avoir une adaptation pour pallier ses problèmes, et pas à quelqu'un juste vraiment pas malin.
Après se pose la question de pourquoi on permet à un dys d'avoir une adaptation pour pallier ses problèmes, et pas à quelqu'un juste vraiment pas malin.
- A TuinVénérable
Lisak40 a écrit:Que l'élève qui fait du sport en club ne me paraît pas injuste en effet, par contre, que l'élève dont les capacités physiques sont naturellement limitées, ait tout au long de sa scolarité des mauvaises notes en EPS qui plombent son bulletin me semble problématique, surtout si d'un autre côté on surnote l'élève aux capacités intellectuelles pour ne pas le désavantager ! Parce que dans les faits cela donne élève limité intellectuellement mais fort en EPS (je simplifie) : super bulletin, compliments ou félicitations, par contre l'élève super bon partout sauf en sport parce que limité physiquement (et que dans le sport on est souvent encore noté à la performance) ben il aura rien (vécu) !! Donc oui, selon moi c'est injuste.
Cela a surement changé mais il est vrai qu'à l'époque, si on ne courait pas assez vite, on se faisait pourrir !
En plein hiver sous la neige j'ai souvenir de cette femme qui nous faisait courir dehors en teeshirt alors qu'elle se tenait au milieu du terrain en moon-boots avec la doudoune, à nous pourrir quand on passait à côté ou qu'on avait le malheur de s'arrêter. Cette vision de la vieille bique en doudoune m'avait convaincue de faire en sorte d'avoir un certificat médical. Un des médecins du village avait un différend avec cette dame, il s'était fait un plaisir pour bien des élèves !
On se permettrait ce genre de réflexion comme elle nous faisait, en classe avec les faibles, je ne te raconte pas ce qu'on prendrait.
- frimoussette77Guide spirituel
ensel744_annexeII_1179125.pdf (education.gouv.fr)A Tuin a écrit:Lisak40 a écrit:Que l'élève qui fait du sport en club ne me paraît pas injuste en effet, par contre, que l'élève dont les capacités physiques sont naturellement limitées, ait tout au long de sa scolarité des mauvaises notes en EPS qui plombent son bulletin me semble problématique, surtout si d'un autre côté on surnote l'élève aux capacités intellectuelles pour ne pas le désavantager ! Parce que dans les faits cela donne élève limité intellectuellement mais fort en EPS (je simplifie) : super bulletin, compliments ou félicitations, par contre l'élève super bon partout sauf en sport parce que limité physiquement (et que dans le sport on est souvent encore noté à la performance) ben il aura rien (vécu) !! Donc oui, selon moi c'est injuste.
Cela a surement changé mais il est vrai qu'à l'époque, si on ne courait pas assez vite, on se faisait pourrir !
En plein hiver sous la neige j'ai souvenir de cette femme qui nous faisait courir dehors en teeshirt alors qu'elle se tenait au milieu du terrain en moon-boots avec la doudoune, à nous pourrir quand on passait à côté ou qu'on avait le malheur de s'arrêter. Cette vision de la vieille bique en doudoune m'avait convaincue de faire en sorte d'avoir un certificat médical. Un des médecins du village avait un différend avec cette dame, il s'était fait un plaisir pour bien des élèves !
On se permettrait ce genre de réflexion comme elle nous faisait, en classe avec les faibles, je ne te raconte pas ce qu'on prendrait.
Il faut encore courir vite.
- CatalunyaExpert spécialisé
Pour avoir 14/14 au 800 mètres, 2'30 pour les garçons. C'est costaud. 3'13 pour les filles,c'est faisable. Je ne suis pas sûr que les différences de sexe justifient cet écart de 43 secondes.
- CassandrineNiveau 10
Catalunya a écrit:Pour avoir 14/14 au 800 mètres, 2'30 pour les garçons. C'est costaud. 3'13 pour les filles,c'est faisable. Je ne suis pas sûr que les différences de sexe justifient cet écart de 43 secondes.
@Catalunya,
Je ne vois pas pourquoi tu dis que pour les garçons c'est costaud et pour les filles c'est faisable?
- Miss MessyNiveau 7
Ça faisait gentiment ronchonner mon fils (22 ans aujourd'hui) lorsqu'il était au lycée. Très sportif à l'époque (judo au niveau régional, voire plus), il estimait qu'une fille sportive pouvait assez facilement avoir la note maximale, alors que lui et ses copains, difficilement s'ils ne faisaient pas de l'athlétisme en club. Par contre, je ne m'y connais pas assez pour savoir s'il avait raison, et, à vrai dire, je m'en fichais carrément - ses notes en EPS étaient forcément bonnes (les judokas sont par exemple avantagés quand notés en rugby).Catalunya a écrit:Pour avoir 14/14 au 800 mètres, 2'30 pour les garçons. C'est costaud. 3'13 pour les filles, c'est faisable. Je ne suis pas sûr que les différences de sexe justifient cet écart de 43 secondes.
- Spoiler:
- Par contre, on s'éloigne un peu du sujet initial, non ?
- ElyasEsprit sacré
Miss Messy a écrit:Ça faisait gentiment ronchonner mon fils (22 ans aujourd'hui) lorsqu'il était au lycée. Très sportif à l'époque (judo au niveau régional, voire plus), il estimait qu'une fille sportive pouvait assez facilement avoir la note maximale, alors que lui et ses copains, difficilement s'ils ne faisaient pas de l'athlétisme en club. Par contre, je ne m'y connais pas assez pour savoir s'il avait raison, et, à vrai dire, je m'en fichais carrément - ses notes en EPS étaient forcément bonnes (les judokas sont par exemple avantagés quand notés en rugby).Catalunya a écrit:Pour avoir 14/14 au 800 mètres, 2'30 pour les garçons. C'est costaud. 3'13 pour les filles, c'est faisable. Je ne suis pas sûr que les différences de sexe justifient cet écart de 43 secondes.
- Spoiler:
Par contre, on s'éloigne un peu du sujet initial, non ?
C'est normal, on est à la page 33 du fil. C'est une loi d'internet : plus la discussion dure, plus l'une des choses suivantes peut se produire : point godwin ; troll ; changements de sujets sur des points annexes à ce qui a été dit.
C'est toujours rigolo les longs longs longs fils.
- frimoussette77Guide spirituel
Catalunya a écrit:Pour avoir 14/14 au 800 mètres, 2'30 pour les garçons. C'est costaud. 3'13 pour les filles, c'est faisable. Je ne suis pas sûr que les différences de sexe justifient cet écart de 43 secondes.
Mon fils pense comme toi.
- henrietteMédiateur
Tu n'as pas lu le message auquel tu réponds ou tu ne l'as pas compris, ou tu postes juste n'importe quoi pour faire de la provocation ?berzeko a écrit:Eliette a écrit:Je ne vois pas en quoi mieux noter celui qui fait du sport en club serait injuste. Celui qui fait du sport en club se donne du mal pour atteindre un meilleur niveau.
J'ai compris ça en cinquième, quand je me plaignais de ce qu'une élève, qui apprenait le violon au conservatoire municipal, avait fatalement de très bonnes notes en lecture de solfège (c'était l'époque où on faisait du solfège en cours de musique), le prof m'avait répondu qu'elle en avait passé des heures à travailler le solfège. (bon après j'avais été une vraie peste, et menti en racontant que je rêvais de faire du piano, mais que mes parents n'en avaient pas les moyens, ce qui était parfaitement faux, mais l'avait mis légèrement mal à l'aise)(mais ça aurait pu être vrai)
Manquerait plus qu'il ait juste la moyenne pour faire plaisir aux autres
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Hu LijinNiveau 1
[Pour poursuivre sur la dérive du sujet concernant l'athlétisme au bac]
- Spoiler:
- Je confirme que pour une fille sportive, le 14/14 était plus facilement atteignable que le 14/14 pour un garçon sportif. Nous étions quelques demi-fondeurs, filles et garçons, et ces barèmes - 3x500m à l'époque - nous avait surpris. Celui des garçons et celui des filles n'étaient pas alignés sur les mêmes grilles de performance FFA (de mémoire, régional pour les garçons, départemental pour les filles). En fait, c'est celui de demi-fond pour les filles qui était (est ?) anormalement bas, ceux de lancers et de sauts étaient plus proches du niveau régional, de mémoire.
- BaldredSage
henriette a écrit:Tu n'as pas lu le message auquel tu réponds ou tu ne l'as pas compris, ou tu postes juste n'importe quoi pour faire de la provocation ?berzeko a écrit:Eliette a écrit:Je ne vois pas en quoi mieux noter celui qui fait du sport en club serait injuste. Celui qui fait du sport en club se donne du mal pour atteindre un meilleur niveau.
J'ai compris ça en cinquième, quand je me plaignais de ce qu'une élève, qui apprenait le violon au conservatoire municipal, avait fatalement de très bonnes notes en lecture de solfège (c'était l'époque où on faisait du solfège en cours de musique), le prof m'avait répondu qu'elle en avait passé des heures à travailler le solfège. (bon après j'avais été une vraie peste, et menti en racontant que je rêvais de faire du piano, mais que mes parents n'en avaient pas les moyens, ce qui était parfaitement faux, mais l'avait mis légèrement mal à l'aise)(mais ça aurait pu être vrai)
Manquerait plus qu'il ait juste la moyenne pour faire plaisir aux autres
- Lisak40Expert spécialisé
Tout cela me rappelle un débat pour rire que l'on évoque souvent dans le monde du tennis : est-ce que l'armoire à glace Serena Williams battrait le fluet Andy Murray (à l'époque où il faisait partie des tous meilleurs mondiaux), voire le petit -pour le tennis- Diego Schwartzmann dans un match ? Certains assurent que oui, d'autres dont il me semble Murray lui-même ont émis quelques doutes...Miss Messy a écrit:Ça faisait gentiment ronchonner mon fils (22 ans aujourd'hui) lorsqu'il était au lycée. Très sportif à l'époque (judo au niveau régional, voire plus), il estimait qu'une fille sportive pouvait assez facilement avoir la note maximale, alors que lui et ses copains, difficilement s'ils ne faisaient pas de l'athlétisme en club. Par contre, je ne m'y connais pas assez pour savoir s'il avait raison, et, à vrai dire, je m'en fichais carrément - ses notes en EPS étaient forcément bonnes (les judokas sont par exemple avantagés quand notés en rugby).Catalunya a écrit:Pour avoir 14/14 au 800 mètres, 2'30 pour les garçons. C'est costaud. 3'13 pour les filles, c'est faisable. Je ne suis pas sûr que les différences de sexe justifient cet écart de 43 secondes.
- Spoiler:
Par contre, on s'éloigne un peu du sujet initial, non ?
Mais oui, on s'éloigne du sujet initial !
- valleExpert spécialisé
On s'éloigne du sujet... mais tant que ça.
On se plaint qu'à l'époque, si l'élève ne connaissait pas ses conjugaisons, c'était de sa faute parce qu'il ne s'efforçait pas assez ou qu'il n'y parvenait pas tout simplement, alors qu'aujourd'hui c'est la faute du prof parce qu'il est trop exigeant / ne le sait pas motiver / etc., et que du coup les élèves pensent que tout leur est dû. Mais en même temps, on a l'impression que l'élève grassouillet n'a pas à s'efforcer, qu'il n'a pas à essayer d'avoir un périmètre abdominal raisonnable, qu'il est juste comme ça et qu'il a quand même droit à avoir 20/20 en EPS. On trouve normal qu'un élève qui a des difficultés en X matière passe un petit moment à s'entraîner, sauf si la matière est l'EPS.
Je dis ça en généralisant, il s'agit comme d'habitude de faire en sorte qu'avoir la moyenne soit possible et qu'avoir 20/20 ne soit pas impossible, c'est juste du principe que je parle.
Pareillement, on fait des efforts pour ne pas désavantager des élèves qui ont potentiellement plus de difficultés pour obtenir les mêmes résultats objectifs (les filles)... et on trouve que les élèves qui ne sont pas affectés par ces adaptations (les garçons) se plaignent. Je répète, on ne s'éloigne pas en fait du sujet: on en est toujours à tourner autour des notions de mérite / performance / effort.
On se plaint qu'à l'époque, si l'élève ne connaissait pas ses conjugaisons, c'était de sa faute parce qu'il ne s'efforçait pas assez ou qu'il n'y parvenait pas tout simplement, alors qu'aujourd'hui c'est la faute du prof parce qu'il est trop exigeant / ne le sait pas motiver / etc., et que du coup les élèves pensent que tout leur est dû. Mais en même temps, on a l'impression que l'élève grassouillet n'a pas à s'efforcer, qu'il n'a pas à essayer d'avoir un périmètre abdominal raisonnable, qu'il est juste comme ça et qu'il a quand même droit à avoir 20/20 en EPS. On trouve normal qu'un élève qui a des difficultés en X matière passe un petit moment à s'entraîner, sauf si la matière est l'EPS.
Je dis ça en généralisant, il s'agit comme d'habitude de faire en sorte qu'avoir la moyenne soit possible et qu'avoir 20/20 ne soit pas impossible, c'est juste du principe que je parle.
Pareillement, on fait des efforts pour ne pas désavantager des élèves qui ont potentiellement plus de difficultés pour obtenir les mêmes résultats objectifs (les filles)... et on trouve que les élèves qui ne sont pas affectés par ces adaptations (les garçons) se plaignent. Je répète, on ne s'éloigne pas en fait du sujet: on en est toujours à tourner autour des notions de mérite / performance / effort.
- MathadorEmpereur
Parce qu'il faut bien masquer les résultats affligeants de certaines méthodes d'enseignement des fondamentaux pratiquées en début d'élémentaire et cautionnées par nombre de dignitaires du Mammouth.Eliette a écrit:Oui je suis d'accord.
Après se pose la question de pourquoi on permet à un dys d'avoir une adaptation pour pallier ses problèmes, et pas à quelqu'un juste vraiment pas malin.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- pseudo-intelloSage
La différence, c'est qu'on n'en est même plus au stade de se demander si l'élève est à son maximum; mais s'il travaille tout court.
L'élève grassouillet qui court son 100m le fait peut-être sans conviction, mais en général, il le fait. Tout comme un élève va faire ses devoirs en s'appliquant, ou en bâclant pour avoir vite fini et pouvoir dire qu'il a fait le travail, ou ne me^me pas chercher à ouvrir son agenda en inventant toutes les excuses du monde (j"ai pas eu la feulle aprce que j'étais absent" alors que la feuille avait été distribuée et le devoir donné un jour où il était là), voire ne même pas noter les devoirs dans l'agenda parce qu'il n'a aucune espèce d’intention de les faire.
En classe, il est de moins en moins anecdotique, en tout cas dans mon établissement, de voir un élève qui se dispense de copier le cours, de faire les exercices, voire de jeter le moindre coup d’œil au sujet de contrôle. Depuis l'an dernier, il en est (un par classe complète maxi) que je laisse dormir ou faire semblant de dormir, parce qu'au moins comme ça j'ai la paix.
L'élève grassouillet qui court son 100m le fait peut-être sans conviction, mais en général, il le fait. Tout comme un élève va faire ses devoirs en s'appliquant, ou en bâclant pour avoir vite fini et pouvoir dire qu'il a fait le travail, ou ne me^me pas chercher à ouvrir son agenda en inventant toutes les excuses du monde (j"ai pas eu la feulle aprce que j'étais absent" alors que la feuille avait été distribuée et le devoir donné un jour où il était là), voire ne même pas noter les devoirs dans l'agenda parce qu'il n'a aucune espèce d’intention de les faire.
En classe, il est de moins en moins anecdotique, en tout cas dans mon établissement, de voir un élève qui se dispense de copier le cours, de faire les exercices, voire de jeter le moindre coup d’œil au sujet de contrôle. Depuis l'an dernier, il en est (un par classe complète maxi) que je laisse dormir ou faire semblant de dormir, parce qu'au moins comme ça j'ai la paix.
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- CatalunyaExpert spécialisé
Il n'y aucun doute possible. Murray ou Schwartzmann mettrait 6-0 6-0 à Serena Williams. D'ailleurs, il y a eu une expérience de ce type https://wearetennis.bnpparibas/fr/actualites-tennis/actu-resultats/207-karsten-braasch-le-fumeur-qui-a-ridiculise-les-soeurs-williamsLisak40 a écrit:Tout cela me rappelle un débat pour rire que l'on évoque souvent dans le monde du tennis : est-ce que l'armoire à glace Serena Williams battrait le fluet Andy Murray (à l'époque où il faisait partie des tous meilleurs mondiaux), voire le petit -pour le tennis- Diego Schwartzmann dans un match ? Certains assurent que oui, d'autres dont il me semble Murray lui-même ont émis quelques doutes...Miss Messy a écrit:Ça faisait gentiment ronchonner mon fils (22 ans aujourd'hui) lorsqu'il était au lycée. Très sportif à l'époque (judo au niveau régional, voire plus), il estimait qu'une fille sportive pouvait assez facilement avoir la note maximale, alors que lui et ses copains, difficilement s'ils ne faisaient pas de l'athlétisme en club. Par contre, je ne m'y connais pas assez pour savoir s'il avait raison, et, à vrai dire, je m'en fichais carrément - ses notes en EPS étaient forcément bonnes (les judokas sont par exemple avantagés quand notés en rugby).Catalunya a écrit:Pour avoir 14/14 au 800 mètres, 2'30 pour les garçons. C'est costaud. 3'13 pour les filles, c'est faisable. Je ne suis pas sûr que les différences de sexe justifient cet écart de 43 secondes.
- Spoiler:
Par contre, on s'éloigne un peu du sujet initial, non ?
Mais oui, on s'éloigne du sujet initial !
- User20159Esprit éclairé
Catalunya a écrit:Il n'y aucun doute possible. Murray ou Schwartzmann mettrait 6-0 6-0 à Serena Williams. D'ailleurs, il y a eu une expérience de ce type
Commentaire totalement hors sujet , frisant un sexisme de bon aloi
La dernière fois que je me suis amusé à jouer à la baballe avec mes 3e basket filles, il y a 5 ou 6 ans, j'ai été gentiment mis à l'amende. Je n'ai plus recommencé. Je trouve donc ton commentaire un tantinet péremptoire, :sourit: , j'avais des Mariama-Lily-Rose (prénom bien sûr totalement fictif ) qui faisaient 1m90 à 15 ans.
- Spoiler:
- Vous allez me rétorquer que je ne suis pas prof de ballon, que je ne sais pas distinguer un chasuble d'un t shirt, mais je fais plus d'1m80 et j'avais déjà joué à la balle
Mais comme je l'ai déjà écrit, ce fil s'égare ... , enfin presque,
Pour une fois que certains de nos élèves peuvent corriger leurs professeurs, c'est la preuve de l'extraordinaire efficience du système éducatif français
- VerduretteModérateur
Mathador a écrit:
Parce qu'il faut bien masquer les résultats affligeants de certaines méthodes d'enseignement des fondamentaux pratiquées en début d'élémentaire et cautionnées par nombre de dignitaires du Mammouth.
Parce qu'il faut bien masquer les résultats affligeants de certaines méthodes d'enseignement des fondamentaux pratiquées en début d'élémentaire et
- SophiathenaNiveau 5
Vous avez raison, l 'Eps est une matière comme les autres et les élèves n ont pas un droit à avoir 20 sans le mériter. En revanche votre remarque sur le fait qu un élève que vous qualifiez de "grassouillet " "devrait s efforcer, aurait à essayer d'avoir un périmètre abdominal raisonnable " me semble relever d une réelle méconnaissance de l obésité. S il suffisait de faire des efforts, d avoir de la volonté, croyez-moi aucun élève ne resterait obèse vu le harcèlement subi par nombre d eux par leurs camarades voire malheureusement par certains collègues. Comme vous devez vous en douter, j ai été, lorsque j ai été élève, victime de cela et c est la raison pour laquelle je suis particulièrement sensible à tout discours laissant entendre qu il suffirait de faire preuve de volonté pour s en sortir. Je vous assure que c est, à partir du moment où des médecins m ont fait comprendre que ce type de discours était non seulement faux mais contre productif que j ai pu aller mieux physiquement et psychologiquement.valle a écrit:On s'éloigne du sujet... mais tant que ça.
On se plaint qu'à l'époque, si l'élève ne connaissait pas ses conjugaisons, c'était de sa faute parce qu'il ne s'efforçait pas assez ou qu'il n'y parvenait pas tout simplement, alors qu'aujourd'hui c'est la faute du prof parce qu'il est trop exigeant / ne le sait pas motiver / etc., et que du coup les élèves pensent que tout leur est dû. Mais en même temps, on a l'impression que l'élève grassouillet n'a pas à s'efforcer, qu'il n'a pas à essayer d'avoir un périmètre abdominal raisonnable, qu'il est juste comme ça et qu'il a quand même droit à avoir 20/20 en EPS. On trouve normal qu'un élève qui a des difficultés en X matière passe un petit moment à s'entraîner, sauf si la matière est l'EPS.
Je dis ça en généralisant, il s'agit comme d'habitude de faire en sorte qu'avoir la moyenne soit possible et qu'avoir 20/20 ne soit pas impossible, c'est juste du principe que je parle.
Pareillement, on fait des efforts pour ne pas désavantager des élèves qui ont potentiellement plus de difficultés pour obtenir les mêmes résultats objectifs (les filles)... et on trouve que les élèves qui ne sont pas affectés par ces adaptations (les garçons) se plaignent. Je répète, on ne s'éloigne pas en fait du sujet: on en est toujours à tourner autour des notions de mérite / performance / effort.
- fleur7Niveau 5
L'EPS cette année de terminale pour mon fils est une vraie plaie. Il a une triplette natation, badminton, 800m. Badminton pratiqué en AS depuis 4 ans non évalué car fermeture des gymnases, natation sauvetage aurait dû être aussi son point fort car il pratique la plongée mais il a eu 4 séances d'entraînement cette année et a été évalué en retour de covid sans même connaître les épreuves. Reste le 800 m, voilà 6 mois qu'il court plusieurs fois par semaine, en ce moment tous les 2 jours, mais il n'atteindra pas la moyenne sur la performance. Bref, j'ai le sentiment que l'évaluation en EPS se fait plus sur de l'inné que de l'acquis et dans ces circonstances très particulières on aimerait que le prof d'EPS ne soit pas figé sur les barêmes.
- gnafron2004Grand sage
Je croyais que - hors examen final- le professeur d'EPS devait évaluer l'évolution de la performance aussi? C'est ce que fait mon cousin, en tout cas. Bon, j'imagine que cette année, c'est...n'importe quoi.
Dans mon collège, certains élèves n'obtiennent pas de félicitations à cause de l'EPS; mais jamais à cause de leur note, à cause de leur manque d'implication dans la matière, comme toutes les autres. On a toujours mis des félicitations aux élèves qui ont une matière "faible" à condition qu'ils y fassent de leur mieux. Et inversement.
Dans mon collège, certains élèves n'obtiennent pas de félicitations à cause de l'EPS; mais jamais à cause de leur note, à cause de leur manque d'implication dans la matière, comme toutes les autres. On a toujours mis des félicitations aux élèves qui ont une matière "faible" à condition qu'ils y fassent de leur mieux. Et inversement.
- berzekoNiveau 8
henriette a écrit:Tu n'as pas lu le message auquel tu réponds ou tu ne l'as pas compris, ou tu postes juste n'importe quoi pour faire de la provocation ?berzeko a écrit:Eliette a écrit:Je ne vois pas en quoi mieux noter celui qui fait du sport en club serait injuste. Celui qui fait du sport en club se donne du mal pour atteindre un meilleur niveau.
J'ai compris ça en cinquième, quand je me plaignais de ce qu'une élève, qui apprenait le violon au conservatoire municipal, avait fatalement de très bonnes notes en lecture de solfège (c'était l'époque où on faisait du solfège en cours de musique), le prof m'avait répondu qu'elle en avait passé des heures à travailler le solfège. (bon après j'avais été une vraie peste, et menti en racontant que je rêvais de faire du piano, mais que mes parents n'en avaient pas les moyens, ce qui était parfaitement faux, mais l'avait mis légèrement mal à l'aise)(mais ça aurait pu être vrai)
Manquerait plus qu'il ait juste la moyenne pour faire plaisir aux autres
Je le répète vu que tout vous choque : la société est injuste par essence même. On ne peut pas faire croire à quelqu'un qu'il finira PDG de total s'il a déjà du mal à analyser un cas en gestion (je parle de ce que je connais pour l'exemple). Pour le sport c'était juste un exemple, je ne veux pas m'attarder dessus, mais moi aussi j'avais des notes horribles en sport tout comme vous. Mais il faut apprendre que la vie est une compétition permanente, ça ne m'amuse pas non plus au contraire, mais la société est profondément difficile et injuste. Il n'y a pas de boulot pour tout le monde surtout post covid, un job sur deux est caché (co optation ce joli mot pour dire piston) et la France est très mal économiquement bien plus qu'on ne l'imagine. Donc oui quand je lis toutes les pages du topic je me dis ils n'ont aucune chance et cela semble en gêner certains dans leur idées d'égalitarisme.
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