- HéliandreExpert
Tous les établissements où les horaires n'ont pas été et ne seront pas rétablis non plus, sans doute.Steph1.14 a écrit:Héliandre a écrit:Est-ce qu'il faut comprendre que, désormais, les 7h (de LCA, latin ou grec) sont obligatoires sur le cycle ? Qu'on ne peut plus avoir les horaires initiaux de 1h / 2h / 2h... ?
Arrêté du 16 juin 2017 : 1h/3h/3h.
Vous n'avez jamais eu connaissance de ce texte ? :facepalm1:
- Steph1.14Niveau 5
Héliandre a écrit:Steph1.14 a écrit:
C'est curieux de lire autant de fausses informations sur les forums et en plus de les rapporter ici. Encore un énième "groupe", "collectif" comme il en est né tant pendant la réforme du collège ? Quand on lit les motions et positions de la CNARELA qui rappelle constamment depuis Blanquer l'arrêté avec les 7h, la réponse rapportée me laisse perplexe et me semble un gros hoax.
Tu noteras que j'ai donné la source des propos et noté "qui dit que ...", merci, je n'ai en aucun cas écris que j'étais sûre que la cnarela avait écrit cela. Je me contente de rapporter les infos que j'ai en l'état, car on travaille tous à essayer d'y voir plus clair et de défendre l'enseignement des LA, je suppose.Steph1.14 a écrit:
D'ailleurs il suffit d'un tour sur le site de la CNARELA en page d'accueil :
---------
Nous rappelons que l'ancien cabinet avait affirmé que l'horaire affiché dans les textes, même avec la douteuse expression "dans la limite", n'était pas négociable à la baisse.
Lors de l'audience de la CNARELA le 26 septembre 2017, nous avons redit notre opposition à la mention "dans la limite de" mais le cabinet nous a répondu que cela permettait uniquement à quelques établissements avec de très petits effectifs de moduler l'horaire. Il est donc anormal de baisser l'horaire précisé dans le texte dans une très grande majorité de cas.
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Il y a des trolls partout sur les réseaux, il est préférable de se concentrer sur la circulaire elle-même : il reste toujours le problème "dans la limite de" mais comme ça a été dit maintes fois, c'est pour ne pas faire plus (5h en 3e par exemple !).
Pour le reste, c'est cette phrase qui m'a semblé remettre les choses au point : "Ces horaires constituent un cadre national destiné à garantir les apprentissages des élèves."
Pour ceux qui ont du mal à lire et comprendre, sur avenirlatingrec, les passages importants sont soulignés.
http://avenirlatingrec.fr/21-institution/690-circulaire-sur-la-mise-en-oeuvre-de-l-enseignement-facultatif-de-lca
LB met à jour très régulièrement les infos sur son site, on peut l'en remercier
Merci pour ces informations.
Pas de méprise : je voulais juste souligner qu'il était peut-être inutile de rapporter ça... Aller voir directement les positions des associations sur les sources officielles me semble préférable.
Mais avant tout, il faut lire le texte officiel : je suis effaré de voir le nombre de collègues qui ne le connaissent pas.
- V.MarchaisEmpereur
Pardon, je découvre seulement cette circulaire alors que nous sortons de la DHG. Zut.
Notre CDE, qui met tout en oeuvre depuis son arrivée pour faire fermer le latin (présentation de la DHG la dernière fois : "Alors, ces 5 heures de marge, on les utilise pour donner du latin à quelques élèves ou pour offrir du soutien à TOUS les élèves ?" Texto.), s'est résignée une fois de plus à le conserver, mais a usé de la fameuse phrase avec "dans la limite de" pour limiter les horaires à 1/2/2, comme du temps de la réforme NVB.
Je vais donc informer les collègues (et la chef) que notre répartition n'est pas conforme aux textes et que nous devons la reprendre.
Mais j'ai une question.
Nous sommes berceau de stagiaires en LC. Avec 7 heures de latin, quel peut être le service d'un stagiaire ? Il n'existe en français aucune classe à moins de 4 heures hebdo. Le stagiaire aurait un service à 7 heures ? (Moi, ça ne me pose aucun problème, ils en bavent assez comme ça, les tout jeunes collègues, mais je veux m'assurer que c'est possible.) Sinon, on fait comment ? On est obligé d'ouvrir du grec en plus pour qu'il ait ses 9 heures ?
Notre CDE, qui met tout en oeuvre depuis son arrivée pour faire fermer le latin (présentation de la DHG la dernière fois : "Alors, ces 5 heures de marge, on les utilise pour donner du latin à quelques élèves ou pour offrir du soutien à TOUS les élèves ?" Texto.), s'est résignée une fois de plus à le conserver, mais a usé de la fameuse phrase avec "dans la limite de" pour limiter les horaires à 1/2/2, comme du temps de la réforme NVB.
Je vais donc informer les collègues (et la chef) que notre répartition n'est pas conforme aux textes et que nous devons la reprendre.
Mais j'ai une question.
Nous sommes berceau de stagiaires en LC. Avec 7 heures de latin, quel peut être le service d'un stagiaire ? Il n'existe en français aucune classe à moins de 4 heures hebdo. Le stagiaire aurait un service à 7 heures ? (Moi, ça ne me pose aucun problème, ils en bavent assez comme ça, les tout jeunes collègues, mais je veux m'assurer que c'est possible.) Sinon, on fait comment ? On est obligé d'ouvrir du grec en plus pour qu'il ait ses 9 heures ?
- V.MarchaisEmpereur
J'ai beau relire la circulaire, je trouve cette question des horaires bien peu claire.
"les quotités horaires de cet enseignement s'inscrivent dans la limite d'une heure hebdomadaire en classe de cinquième et de trois heures hebdomadaires pour les classes de quatrième et de troisième". "Dans la limite de" n'a manifestement pas le même sens pour ma chef et pour le cabinet de Blanquer. Mais je ne suis pas sûre que ma chef accepte comme faisant loi un compte-rendu d'entretien émanant d'une association.
Ça fait suer, tous ces textes écrits avec les pieds.
"les quotités horaires de cet enseignement s'inscrivent dans la limite d'une heure hebdomadaire en classe de cinquième et de trois heures hebdomadaires pour les classes de quatrième et de troisième". "Dans la limite de" n'a manifestement pas le même sens pour ma chef et pour le cabinet de Blanquer. Mais je ne suis pas sûre que ma chef accepte comme faisant loi un compte-rendu d'entretien émanant d'une association.
Ça fait suer, tous ces textes écrits avec les pieds.
- HayneeNiveau 7
Comme toi, et je l'ai écrit un peu plus haut dans ce sujet, je considère que la circulaire parue hier au BO est, malgré ses imperfections, la première chose agréable que je lis concernant les Lettres classiques depuis bien longtemps. Toutefois, on l'a dit un peu plus haut aussi, l'arrêté de juin 2017 comportait, tout comme cette circulaire, la mention "dans la limite de", que les CDE et bien des enseignants de Lettres classiques (dont moi) ont compris en juin de façon restrictive, puisque la logique de la réforme du collège est de mettre des horaires plafond partout, et non des horaires plancher (le terme est banni). Rien d'illogique à comprendre que cela concerne aussi des enseignements facultatifs aussi malmenés, malgré l'arrêté. La circulaire d'hier conserve le "dans la limite de" (et c'est bien là le problème) mais, comme cité plus haut dans plusieurs messages, la mention "soit 7 heures" pour le seul latin laisse à penser qu'il faut comprendre "dans la limite de" d'une façon restrictive différente, comme "ne pouvant descendre sous 1h/3h/3h" qui peuvent toutefois être modulées, d'où l'actuelle discussion dans ce sujet sur la plus ou moins bonne volonté des CDE qui passent rapidement sur le "soit 7 heures" mentionné de façon explicite pour le seul latin.Steph1.14 a écrit:Héliandre a écrit:Est-ce qu'il faut comprendre que, désormais, les 7h (de LCA, latin ou grec) sont obligatoires sur le cycle ? Qu'on ne peut plus avoir les horaires initiaux de 1h / 2h / 2h... ?
Arrêté du 16 juin 2017 : 1h/3h/3h.
Vous n'avez jamais eu connaissance de ce texte ? :facepalm1:
Cf. ce que j'ai dit plus haut : les seules lignes à opposer sont celles du paragraphe "3.2 Aménagements et articulations" où il est question de "moduler les horaires d'enseignement du latin (soit 7 heures) sur l'ensemble du cycle [...]. On peut procéder de même pour ce qui concerne l'enseignement du grec, en proposant, par exemple, un enseignement anticipé en classe de quatrième" (soit : 3h en 3e, ou 2h en 3e et 1h en 4e, ou encore 1h30 sur les deux niveaux etc.). Je ne dis pas que c'est facile et que cela va de soi : notre DHG nous a été présentée hier soir, j'avais la circulaire en main, j'avais eu le temps de la lire et de me l'approprier, les passages cruciaux avaient été stabylotés, mais j'ai pleinement conscience que je ne suis qu'au début des combats et qu'avec mon équipe de direction, rien n'ira de soi (parce que, tout simplement et indépendamment d'avoir ou non les heures, ça les arrange de réduire l'offre en langues anciennes pour me filer une troisième classe de français).V.Marchais a écrit:J'ai beau relire la circulaire, je trouve cette question des horaires bien peu claire.
"les quotités horaires de cet enseignement s'inscrivent dans la limite d'une heure hebdomadaire en classe de cinquième et de trois heures hebdomadaires pour les classes de quatrième et de troisième". "Dans la limite de" n'a manifestement pas le même sens pour ma chef et pour le cabinet de Blanquer. Mais je ne suis pas sûre que ma chef accepte comme faisant loi un compte-rendu d'entretien émanant d'une association.
Edit : c'est peut-être le moment de rappeler le sondage de la CNARELA, signalé par quelqu'un d'autre dans un autre sujet la semaine dernière (je ne me souviens plus où sur ce site). Le sondage se trouve à l'accueil du site (http://www.cnarela.fr/). Je pense qu'il ne faut pas attendre les commissions permanentes et les CA et s'empresser de signaler les réticences, s'il y en a, lors de la présentation de la DHG au conseil pédagogique.
- V.MarchaisEmpereur
Merci Haynee.
Et pour le stagiaire, quelqu'un sait comment ça peut se passer ?
Et pour le stagiaire, quelqu'un sait comment ça peut se passer ?
- HayneeNiveau 7
J'y réfléchissais justement, suite à ton message. Si je comprends bien, le stagiaire LC est le seul enseignant de Lettres Classiques dans l'établissement ? Si oui, je ne vois pas trente-six solutions :V.Marchais a écrit:Et pour le stagiaire, quelqu'un sait comment ça peut se passer ?
1) Le stagiaire fait 7h de latin et peut ne rien avoir à faire d'autre s'il est agrégé par exemple, ou, s'il est certifié, juste une heure en plus (pourquoi pas du grec comme proposé dans ton message ?), cf. la circulaire circulaire n° 2015-057 du 29-4-2015, paragraphe IB2d rappelant que ce qu'on considère comme une norme n'est jamais qu'un maxima de service, inclus dans une fourchette de 7 à 9h pour un stagiaire agrégé et de 8 à 10h pour un stagiaire certifié.
2) Le stagiaire fait 7h de latin + 2h d'autre chose (grec, AP, EPI, macramé...) parce que le CDE a une lecture personnelle et fausse de la circulaire mentionnée ci-dessus (et qui, à ma connaissance, n'a pas été abrogée ni modifiée. Si quelqu'un en sait plus, merci de le dire).
Pour le vivre cette année avec mon stagiaire LC, j'ajoute que je ne trouve pas que le service habituel actuellement proposé aux stagiaires LC (trois niveaux de latin + une classe de français) soit un service de rêve pour entrer dans le métier. C'est un travail énorme par rapport à leurs collègues LM qui n'ont que deux classes (et donc au plus deux niveaux) sur lesquels se concentrer. S'il y a une possibilité d'avoir quelque chose de plus sympathique, il ne faut pas hésiter, surtout que si le stagiaire LC est le seul professeur de LC de son établissement, cela signifie soit que son tuteur LC est hors de l'établissement soit qu'il n'a pas de tuteur LC du tout (mais heureusement, il a l'ESPE, il est sauvé).
- V.MarchaisEmpereur
C'est exactement cela, Haynee : le stagiaire est le seul prof de LC du collège, son tuteut est dans une autre ville (proche, mais tout est relatif).
Et bien d'accord pour tenter de préserver un peu ceux qui entrent dans le métier.
Je vais donc interpeller la CDE sur les horaires de latin non conformes, mais déjà qu'il va sans doute falloir batailler pour obtenir les horaires normaux : je doute pouvoir faire ouvrir du grec en plus. Par contre, à titre personnel, je serais entièrement d'accord de faire un EPI LCA en Sixième, histoire de préparer un peu le terrain. Je vais me permettre de suggérer cette piste.
Et bien d'accord pour tenter de préserver un peu ceux qui entrent dans le métier.
Je vais donc interpeller la CDE sur les horaires de latin non conformes, mais déjà qu'il va sans doute falloir batailler pour obtenir les horaires normaux : je doute pouvoir faire ouvrir du grec en plus. Par contre, à titre personnel, je serais entièrement d'accord de faire un EPI LCA en Sixième, histoire de préparer un peu le terrain. Je vais me permettre de suggérer cette piste.
- Steph1.14Niveau 5
Haynee a écrit:Comme toi, et je l'ai écrit un peu plus haut dans ce sujet, je considère que la circulaire parue hier au BO est, malgré ses imperfections, la première chose agréable que je lis concernant les Lettres classiques depuis bien longtemps. Toutefois, on l'a dit un peu plus haut aussi, l'arrêté de juin 2017 comportait, tout comme cette circulaire, la mention "dans la limite de", que les CDE et bien des enseignants de Lettres classiques (dont moi) ont compris en juin de façon restrictive, puisque la logique de la réforme du collège est de mettre des horaires plafond partout, et non des horaires plancher (le terme est banni). Rien d'illogique à comprendre que cela concerne aussi des enseignements facultatifs aussi malmenés, malgré l'arrêté. La circulaire d'hier conserve le "dans la limite de" (et c'est bien là le problème) mais, comme cité plus haut dans plusieurs messages, la mention "soit 7 heures" pour le seul latin laisse à penser qu'il faut comprendre "dans la limite de" d'une façon restrictive différente, comme "ne pouvant descendre sous 1h/3h/3h" qui peuvent toutefois être modulées, d'où l'actuelle discussion dans ce sujet sur la plus ou moins bonne volonté des CDE qui passent rapidement sur le "soit 7 heures" mentionné de façon explicite pour le seul latin.Steph1.14 a écrit:Héliandre a écrit:Est-ce qu'il faut comprendre que, désormais, les 7h (de LCA, latin ou grec) sont obligatoires sur le cycle ? Qu'on ne peut plus avoir les horaires initiaux de 1h / 2h / 2h... ?
Arrêté du 16 juin 2017 : 1h/3h/3h.
Vous n'avez jamais eu connaissance de ce texte ? :facepalm1:Cf. ce que j'ai dit plus haut : les seules lignes à opposer sont celles du paragraphe "3.2 Aménagements et articulations" où il est question de "moduler les horaires d'enseignement du latin (soit 7 heures) sur l'ensemble du cycle [...]. On peut procéder de même pour ce qui concerne l'enseignement du grec, en proposant, par exemple, un enseignement anticipé en classe de quatrième" (soit : 3h en 3e, ou 2h en 3e et 1h en 4e, ou encore 1h30 sur les deux niveaux etc.). Je ne dis pas que c'est facile et que cela va de soi : notre DHG nous a été présentée hier soir, j'avais la circulaire en main, j'avais eu le temps de la lire et de me l'approprier, les passages cruciaux avaient été stabylotés, mais j'ai pleinement conscience que je ne suis qu'au début des combats et qu'avec mon équipe de direction, rien n'ira de soi (parce que, tout simplement et indépendamment d'avoir ou non les heures, ça les arrange de réduire l'offre en langues anciennes pour me filer une troisième classe de français).V.Marchais a écrit:J'ai beau relire la circulaire, je trouve cette question des horaires bien peu claire.
"les quotités horaires de cet enseignement s'inscrivent dans la limite d'une heure hebdomadaire en classe de cinquième et de trois heures hebdomadaires pour les classes de quatrième et de troisième". "Dans la limite de" n'a manifestement pas le même sens pour ma chef et pour le cabinet de Blanquer. Mais je ne suis pas sûre que ma chef accepte comme faisant loi un compte-rendu d'entretien émanant d'une association.
Edit : c'est peut-être le moment de rappeler le sondage de la CNARELA, signalé par quelqu'un d'autre dans un autre sujet la semaine dernière (je ne me souviens plus où sur ce site). Le sondage se trouve à l'accueil du site (http://www.cnarela.fr/). Je pense qu'il ne faut pas attendre les commissions permanentes et les CA et s'empresser de signaler les réticences, s'il y en a, lors de la présentation de la DHG au conseil pédagogique.
La bonne volonté des CDE, vraiment, à part les bons, quand on voit le niveau de la plupart des recrutés récents, qui agissent chacun comme un bon petit caporal uniquement pour faire progresser leur petite carrière, il ne faut pas rêver, ils ne changeront pas du jour au lendemain. Le passage sur les EDT dans la circulaire m'a fait rire : en collège, j'ai connu les pires EDT de ma carrière, heure de 8h30 et celle de 16h30... avec 4h ou 5h de vide entre les deux... Au lycée, des élèves avaient cours de 8h30 à 9h30 le samedi puis ensuite 11h30-12h30. Ces pauvres élèves avaient eu l'outrecuidance de présenter latin et grec au bac (l'adjoint m'avait d'ailleurs dit que ce n'était pas possible, voyez le niveau de compétence...). Ils méritaient bien une punition ! Mais j'ai connu après le dégagement du boulet qui ne savait pas faire des EDT un vent nouveau : quelqu'un qui avait été formé et surtout qui avait un peu d'esprit s'est étonné de voir des EDT si mal faits.
De même pour les IPR, quand on voit l'inaction de certains... Mais il faut dire aussi que d'autres, qui ont résisté, doivent avoir un petit sourire en coin aujourd'hui.
- HayneeNiveau 7
Toute ma sympathie. C'est exactement le cas de mon stagiaire, et peu importe qu'on puisse communiquer par mail, par téléphone et que les villes soient proches, s'il a une question, comme tout le monde, stagiaire ou pas, en a à un moment et qui nécessite un échange, il est lésé, parce qu'il n'aura jamais de ma part de réponse en temps réel au moment où il se pose la question, sans compter que sur des problèmes d'ordre très pratique (organisation pour une sortie, pour utiliser une série, codes et quotas photocopieuse etc.), je ne peux jamais que lui dire ce qui se fait localement chez moi, et je dois le plus souvent lui demander d'interroger ses collègues qui, je le comprends, peuvent trouver lourd d'avoir à prendre en charge, même de façon très ponctuelle, le jeune collègue quand c'est moi qui suis censée être sa tutrice.V.Marchais a écrit:C'est exactement cela, Haynee : le stagiaire est le seul prof de LC du collège, son tuteur est dans une autre ville (proche, mais tout est relatif).
Même si tu n'es pas professeur de LC, n'hésite pas à faire remonter l'organisation de ton établissement via le sondage de la CNARELA (ça se remplit en moins de dix minutes, c'est anonyme, seule l'académie est demandée, et une adresse mail, pas forcément académique).Je vais donc interpeller la CDE sur les horaires de latin non conformes, mais déjà qu'il va sans doute falloir batailler pour obtenir les horaires normaux : je doute pouvoir faire ouvrir du grec en plus. Par contre, à titre personnel, je serais entièrement d'accord de faire un EPI LCA en Sixième, histoire de préparer un peu le terrain. Je vais me permettre de suggérer cette piste.
Pour l'EPI, c'est une bonne idée (et c'est incongru d'employer "EPI" et "bonne idée" dans la même phrase). Je ne sais pas comment c'est organisé chez toi, mais dans notre établissement, je suis en charge (du moins jusqu'à cette année) d'un EPI LCA que je fais en classe entière et qui est "financé", en termes de DHG, par le don d'une demi-heure de français par tous mes collègues en charge du niveau concerné. Cela arrangeait les collègues qui avaient ainsi un service autour de 19h, à plus ou moins 30 mn (c'est leur souhait de ne pas avoir d'HS au-delà de celle imposable), et cela m'arrangeait, moi, de ne pas avoir à prendre une classe de français supplémentaire pour ne pas être en sous-service. Bon, après, on a un peu le sentiment d'être aussi "prof d'EPI" mais c'est un moindre mal. Et si le collègue stagiaire a toutes les divisions de 6e pour son EPI, certes, cela l'oblige à monter un projet en catastrophe (mais il y a énormément de choses à faire pour sensibiliser des 6e à l'antiquité, et pas seulement en français), mais une fois qu'il a préparé son cours d'une heure quinzaine, il se contente de le répéter et surtout n'a pas tout le travail hors du "face à face" avec les élèves (copies, rendez-vous parents...) propre à l'ajout d'une classe supplémentaire avec enseignement disciplinaire.
Il y a des solutions quand on est entre gens de bonne volonté. Bon courage avec ton CDE.
- User17095Érudit
Je suis désolé de devoir tempérer l'enthousiasme - bien compréhensible au demeurant - mais il me semble prématuré de sabrer le champagne. Le texte est trop bancal pour ne pas être retouché très rapidement, ou simplement inappliqué.
D'une part, cette circulaire est incohérente au niveau des horaires prescrits, on l'a détaillé plus haut je ne vais pas y revenir. Mais elle pose aussi un certain nombre de problèmes incontournables :
- on a un max de 9h d'enseignements facultatifs sur le cycle 4, le latin en prendrait 7 (on ne sait toujours pas où mettre le grec), ça ne laisse de place à rien d'autre
- même problème concernant la marge nationale, le calcul est basé sur des divisions et pas sur le nombre d'élèves donc est plus compliqué, mais si on met en place tous les groupes que la circulaire exige (7h sur trois niveaux, plus le grec, plus les groupes de débutants en 4e et 3e puisqu'on peut prendre en cours de cycle...), on la consomme en entier, on n'a plus aucun dispositif type dédoublement ou co-intervention, et on n'a plus de variable d'ajustement pour les postes sous perfusion - ambiance garantie au prochain conseil pédagogique
- un enseignement facultatif en langues prend plus d'heures qu'un enseignement obligatoire de lv2, c'est... étonnant on va dire
- la limite de taille des groupes est injustifiable vis à vis des autres matières : pourquoi les LCA auraient-elles cet avantage ?
- la prescription sur les emplois du temps est tout simplement inapplicable : on parle d'un enseignement facultatif, donc on ne peut pas le mettre en plein milieu d'une demie journée - sauf à faire des classes entières d'élèves en LCA, mais tout le monde voit les ramifications
D'autre part, elle tombe au pire moment : les répartitions sont déjà faites. Sa sortie implique de tout refaire en un temps record !
Le texte a beau jeu de dire qu'on peut demander des heures : il n'y en a pas. Tous les fonds de tiroir ont été raclés, au point qu'un collègue dans un autre établissement n'arrive même pas à arracher ce dont il a besoin pour une division qui a été oubliée dans les prévisions d'effectif.
Par ailleurs, cela implique les services des enseignants, et s'il y a eu un semblant de prévision en disant "temporairement, d'autres peuvent le faire et puis on va demander une certification pour la suite", il ne faut pas se leurrer, les autres matières ne vont pas se jeter dans le processus pour avoir le droit d'enseigner une matière qui ne correspond pas à leur formation initiale. Les enseignants de LCA vont naturellement faire nettement moins d'heures de français, j'imagine que beaucoup s'en réjouissent... mais qui va les faire à leur place ? On connaît la situation des effectifs de lettres modernes.
Il est manifeste qu'il y a un message politique dans la publication de cette circulaire, à destination des enseignants de LCA (Brigitte Macron est-elle là ?), et des opposants à la réforme du collège. Mais il n'est pas accompagné des moyens nécessaires, et nous promet des conseils péda et des CA formidables. Ne manquent plus que les demandes des parents et on aura tout gagné.
Et avant qu'on ne me mette dans la catégorie des "mauvais perdirs" qui s'opposent à l'enseignement des LCA (même si déterminer qui est bon et qui est mauvais en fonction de son attachement à ces langues me semble un peu rapide), je souligne que je ne parle que des aspects techniques, pas du bien-fondé de l'enseignement même.
D'une part, cette circulaire est incohérente au niveau des horaires prescrits, on l'a détaillé plus haut je ne vais pas y revenir. Mais elle pose aussi un certain nombre de problèmes incontournables :
- on a un max de 9h d'enseignements facultatifs sur le cycle 4, le latin en prendrait 7 (on ne sait toujours pas où mettre le grec), ça ne laisse de place à rien d'autre
- même problème concernant la marge nationale, le calcul est basé sur des divisions et pas sur le nombre d'élèves donc est plus compliqué, mais si on met en place tous les groupes que la circulaire exige (7h sur trois niveaux, plus le grec, plus les groupes de débutants en 4e et 3e puisqu'on peut prendre en cours de cycle...), on la consomme en entier, on n'a plus aucun dispositif type dédoublement ou co-intervention, et on n'a plus de variable d'ajustement pour les postes sous perfusion - ambiance garantie au prochain conseil pédagogique
- un enseignement facultatif en langues prend plus d'heures qu'un enseignement obligatoire de lv2, c'est... étonnant on va dire
- la limite de taille des groupes est injustifiable vis à vis des autres matières : pourquoi les LCA auraient-elles cet avantage ?
- la prescription sur les emplois du temps est tout simplement inapplicable : on parle d'un enseignement facultatif, donc on ne peut pas le mettre en plein milieu d'une demie journée - sauf à faire des classes entières d'élèves en LCA, mais tout le monde voit les ramifications
D'autre part, elle tombe au pire moment : les répartitions sont déjà faites. Sa sortie implique de tout refaire en un temps record !
Le texte a beau jeu de dire qu'on peut demander des heures : il n'y en a pas. Tous les fonds de tiroir ont été raclés, au point qu'un collègue dans un autre établissement n'arrive même pas à arracher ce dont il a besoin pour une division qui a été oubliée dans les prévisions d'effectif.
Par ailleurs, cela implique les services des enseignants, et s'il y a eu un semblant de prévision en disant "temporairement, d'autres peuvent le faire et puis on va demander une certification pour la suite", il ne faut pas se leurrer, les autres matières ne vont pas se jeter dans le processus pour avoir le droit d'enseigner une matière qui ne correspond pas à leur formation initiale. Les enseignants de LCA vont naturellement faire nettement moins d'heures de français, j'imagine que beaucoup s'en réjouissent... mais qui va les faire à leur place ? On connaît la situation des effectifs de lettres modernes.
Il est manifeste qu'il y a un message politique dans la publication de cette circulaire, à destination des enseignants de LCA (Brigitte Macron est-elle là ?), et des opposants à la réforme du collège. Mais il n'est pas accompagné des moyens nécessaires, et nous promet des conseils péda et des CA formidables. Ne manquent plus que les demandes des parents et on aura tout gagné.
Et avant qu'on ne me mette dans la catégorie des "mauvais perdirs" qui s'opposent à l'enseignement des LCA (même si déterminer qui est bon et qui est mauvais en fonction de son attachement à ces langues me semble un peu rapide), je souligne que je ne parle que des aspects techniques, pas du bien-fondé de l'enseignement même.
- V.MarchaisEmpereur
Je comprends bien, Pogonophile.
Pour la comparaison avec les LV2, oui, c'est étonnant. Mais le problème n'est pas les 3 heures de latin : le problème, c'est les 2h30 de LV (merci la réforme). Un objectif sain serait de rétablir les 3h de LV2, pas de rabioter encore et encore sur les contenus dispensés.
Par ailleurs, financer une option comme le latin sur la marge, c'est d'une hypocrisie incroyable. Le seul moyen de réaffirmer l'intérêt du latin, ce n'est pas les grandes déclarations d'intention via des circulaires de ce type ce serait de rétablir un horaire fléché pour cette discipline. Tout le reste n'est, j'en conviens, que politique.
Pour la comparaison avec les LV2, oui, c'est étonnant. Mais le problème n'est pas les 3 heures de latin : le problème, c'est les 2h30 de LV (merci la réforme). Un objectif sain serait de rétablir les 3h de LV2, pas de rabioter encore et encore sur les contenus dispensés.
Par ailleurs, financer une option comme le latin sur la marge, c'est d'une hypocrisie incroyable. Le seul moyen de réaffirmer l'intérêt du latin, ce n'est pas les grandes déclarations d'intention via des circulaires de ce type ce serait de rétablir un horaire fléché pour cette discipline. Tout le reste n'est, j'en conviens, que politique.
- RogerMartinBon génie
Exactement : 2h30 de LV c'est insuffisant ; et il faut 3h en langue ancienne si on veut faire progresser un groupe dans cet apprentissage exigeant car totalement nouveau. Après, on peut aussi choisir de ne rien faire enseigner en rien : ça coûte nettement moins cher.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- User17095Érudit
C'est très juste : soit on fait les choses pour de vrai, on donne des heures en fonction, fléchées, soit on les fait à moitié, en piquant sur la marge qui n'était pas destinée à ça, avec des horaires en contradiction avec tout le reste. C'est la deuxième option qui a été choisie, en dépit du bon sens, mettant tout le monde dans une position intenable. Bien joué.
Mollo sur le champagne, le lendemain de fête va piquer...
@Provence : je pensais en particulier aux horaires en 5e et 4e, 2h30 en lv2 et 3h en lca, mais même en prenant en compte le cycle entier le ratio pose question
Mollo sur le champagne, le lendemain de fête va piquer...
@Provence : je pensais en particulier aux horaires en 5e et 4e, 2h30 en lv2 et 3h en lca, mais même en prenant en compte le cycle entier le ratio pose question
- RogerMartinBon génie
Si, ce qui est un saupoudrage totalement inutile.Provence a écrit:La LV2, ce n'est pas 7h30 par cycle?
Mon fils est dans le privé laïc sous contrat (mais pas gratuit). L'an dernier ils ont commencé l'allemand en 4e à raison de 2h30 semaine, groupées sur deux jours consécutifs, une semaine 2h puis 1h, la deuxième 1h + 1h. Je sais, on pouvait faire pire en ne gardant que la séance de 2h...
Là, la direction a pris conscience du problème : 3h/semaine en LV2. Et, j'ose à peine l'écrire, ils proposent maintenant 1h LCA en 5e puis 3h latin et 3h grec en 4e et 3e. Mon fils a gardé le latin (3h donc au lieu de 2h30 l'an dernier) et vient de commencer le grec. Il n'a jamais été aussi heureux, et je souhaiterais bien des horaires comme cela aux collègues. Ils sont une vingtaine en latin et une douzaine en grec sur les 3 divisions de 3e.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- KilmenyEmpereur
pogonophile a écrit:Je suis désolé de devoir tempérer l'enthousiasme - bien compréhensible au demeurant - mais il me semble prématuré de sabrer le champagne. Le texte est trop bancal pour ne pas être retouché très rapidement, ou simplement inappliqué.
D'une part, cette circulaire est incohérente au niveau des horaires prescrits, on l'a détaillé plus haut je ne vais pas y revenir. Mais elle pose aussi un certain nombre de problèmes incontournables :
- on a un max de 9h d'enseignements facultatifs sur le cycle 4, le latin en prendrait 7 (on ne sait toujours pas où mettre le grec), ça ne laisse de place à rien d'autre[/i]
Il y a d'autres enseignements facultatifs en collège ? (langue régionale ? ). Si oui, demandez plus d'heure, circulaire à l'appui ! Il faut insister avant de baisser les bras ! J'ai le souvenir d'un CDE qui faisait le siège du rectorat jusqu'à obtenir gain de cause. Et il obtenait gain de cause.
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- V.MarchaisEmpereur
pogonophile a écrit:C'est très juste : soit on fait les choses pour de vrai, on donne des heures en fonction, fléchées, soit on les fait à moitié, en piquant sur la marge qui n'était pas destinée à ça, avec des horaires en contradiction avec tout le reste. C'est la deuxième option qui a été choisie, en dépit du bon sens, mettant tout le monde dans une position intenable. Bien joué.
Oui, voilà. On dirait que c'est pensé pour que tout le monde s'engueule. Et il faut admettre que ça marche assez bien.
Ça n'a rien à voir avec le sujet du fil, mais dans le même ordre d'idée, nous perdons des heures en LM au moment où (bonne nouvelle pour le latin) le poste de LC est dégelé et mis au mouvement (je suis tout de même prudente car on nous avait déjà dit ça l'an passé et on a un stagiaire quand même : prévoyons toutes les possibilités). Il y a un complément de service à faire. J'ai demandé qui : le dernier LM arrivé (moi) ou le LC arrivant ? Réponse de l'IA : c'est aux profs de décider. Bon je trouve pas ça normal. Je suis prête à tout entendre, des MCS, j'en ai vu, je saurais l'accepter à mon tour si on me dit que c'est la règle. Mais qu'on me demande de choisir entre le fait de me sacrifier et celui de mettre en difficulté un collègue d'une discipline déjà bien mise à mal, je trouve ça anormal. Dans ma conception de l'autorité, il y a aussi le fait qu'on assume ce genre de choix, pour éviter aux équipes de se déchirer.
L'EN a un art consommé pour créer des situations intenables et mettre tout le monde dans l'embarras.
- User17095Érudit
Kilmeny a écrit:
Il y a d'autres enseignements facultatifs en collège ? (langue régionale ? ). Si oui, demandez plus d'heure, circulaire à l'appui ! Il faut insister avant de baisser les bras ! J'ai le souvenir d'un CDE qui faisait le siège du rectorat jusqu'à obtenir gain de cause. Et il obtenait gain de cause.
On a le plan chorale qui est censé sortir sous peu, 2h hebdo (j'en peux plus des annonces de ce genre bon sang !), qui fera bien dans les JT mais devra être déployé à moyens constants c'est évident. Au delà, effectivement, on ne croule pas sous les enseignements facultatifs.
Normalement, on peut négocier des heures, ça s'appelle la "phase d'arbitrage", parce que l'appeler "phase de négociation acharnée en stratégie de harcèlement à coups de pied au derche" fait mauvais genre. L'année dernière, en bataillant pied à pied, j'ai eu huit versions de la DHG.
Cette année pratiquement rien, avec les mêmes besoins et les mêmes interlocuteurs.
La mailing list du syndicat s'est affolée ces dernières semaines et permet de dresser un tableau à peu près global, les abondements ont été dérisoires : même les REP+ qui ont perdu jusqu'à 5% de l'enveloppe n'ont pu arracher que des clopinettes. Les caisses sont vides, pour les dédoublements en CP.
Ceci vaut pour l'académie de Paris, mais j'ai tout lieu de croire que c'est pareil dans les autres.
En conclusion, si on n'arrive même pas à maintenir ce qu'il y avait l'année dernière, comment pourrait-on faire plus de place pour les LCA ?
Je n'ai même pas encore eu le courage de reprendre en détails ma répartition pour voir l'effet sur les postes.
- henrietteMédiateur
Et encore, toi, tu connais ta DHG. Ce n'est pas le cas chez nous, où rien n'a été encore communiqué : elle devrait arriver le 2/2... et être remontée le 14/2.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- archebocEsprit éclairé
pogonophile a écrit:Ceci vaut pour l'académie de Paris, mais j'ai tout lieu de croire que c'est pareil dans les autres.
L'académie de Paris avait été largement protégée de la réforme du collège. Si l'objectif du ministère était cette année encore de faire des économies, il est normal qu'ils aient tondu la toison la plus longue.
Pas de nouvelle de la DHG du collège de mes globules.
- JennyMédiateur
archeboc a écrit:pogonophile a écrit:Ceci vaut pour l'académie de Paris, mais j'ai tout lieu de croire que c'est pareil dans les autres.
L'académie de Paris avait été largement protégée de la réforme du collège. Si l'objectif du ministère était cette année encore de faire des économies, il est normal qu'ils aient tondu la toison la plus longue.
Pas de nouvelle de la DHG du collège de mes globules.
Même constat que pogonophile, je suis dans l'académie de Paris aussi.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Je vous signale que Blanquer conserve le principe de la réforme du collège, à savoir une dhg contrainte et le choix laissé à l'établissement, au nom de l'autonomie. C'est bien beau de publier une circulaire sur les LCA mais quand l'etablissement a déjà une bilangue, ouvre 4 LCE (cas dans certains collèges de mon académie), on finance comment,notamment en collège REP où les collègues vont arbitrer entre dispositifs d'aide aux élèves en difficultés et ces enseignements ? Mesure non financée qui va donc encore accroître les inégalités. Si le gouvernement menait une véritable politique en faveur de l'education 1) Il ne réduirait pas les postes 2) il financerait hors dhg tous ces dispositifs, surtout dans les collèges fragiles.
- Steph1.14Niveau 5
Kilmeny a écrit:pogonophile a écrit:Je suis désolé de devoir tempérer l'enthousiasme - bien compréhensible au demeurant - mais il me semble prématuré de sabrer le champagne. Le texte est trop bancal pour ne pas être retouché très rapidement, ou simplement inappliqué.
D'une part, cette circulaire est incohérente au niveau des horaires prescrits, on l'a détaillé plus haut je ne vais pas y revenir. Mais elle pose aussi un certain nombre de problèmes incontournables :
- on a un max de 9h d'enseignements facultatifs sur le cycle 4, le latin en prendrait 7 (on ne sait toujours pas où mettre le grec), ça ne laisse de place à rien d'autre[/i]
Il y a d'autres enseignements facultatifs en collège ? (langue régionale ? ). Si oui, demandez plus d'heure, circulaire à l'appui ! Il faut insister avant de baisser les bras ! J'ai le souvenir d'un CDE qui faisait le siège du rectorat jusqu'à obtenir gain de cause. Et il obtenait gain de cause.
C'est beaucoup de temps et d'énergie dépensés, mais ça peut en effet fonctionner et cette attitude est préférable à bien d'autres.
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