- SulfolobusÉrudit
Oui mais ce n'est pas 4 repas équitablement répartis. Je suis incapable de manger de la viande (ou du poisson d'ailleurs) le soir sans être malade, s'il y a 4 déjeuners par semaine où je ne peux pas en manger, c'est une très grosse contrainte. Et ce n'est pas une remarque absurde quand on sait qu'il est conseillé d'avoir un repas du soir léger voire très léger, ce qui ne plaide franchement pas pour la consommation de viande le soir.
Tu me diras 3 repas par semaine avec de la viande/poisson suffisent. Oui c'est vrai. Mais il n'y a plus aucune flexibilité.
à Pseudo-intello : on pourrait te répondre qu'il y a des établissements où c'est 5 (voire même plus de 10 pour les internes) et que là ça joue. Ce qui est sûr c'est qu'être interne et ne pas pouvoir manger végétarien plus de 10 fois sur 14, je trouve que c'est franchement pas génial.
Mais mis à part pour le cas des internes, je pense que Zagara et Dimka ont raison : le problème de la viande est anecdotique devant deux gros problèmes : la taille des menus et le peu de choix dans le prestataire.
À noter qu'ici la cantine c'est normalement un plat : un plat principal (avec ou sans viande) accompagné d'un légume ou d'un petit féculent. Et ça c'est quand les gens font un grand repas : beaucoup se contente d'un bout de pain et d'un bol de soupe ou d'une salade composée. Les gens n'ont pas l'air de s'en porter plus mal et sont contents de manger légers le midi.
Tu me diras 3 repas par semaine avec de la viande/poisson suffisent. Oui c'est vrai. Mais il n'y a plus aucune flexibilité.
à Pseudo-intello : on pourrait te répondre qu'il y a des établissements où c'est 5 (voire même plus de 10 pour les internes) et que là ça joue. Ce qui est sûr c'est qu'être interne et ne pas pouvoir manger végétarien plus de 10 fois sur 14, je trouve que c'est franchement pas génial.
Mais mis à part pour le cas des internes, je pense que Zagara et Dimka ont raison : le problème de la viande est anecdotique devant deux gros problèmes : la taille des menus et le peu de choix dans le prestataire.
À noter qu'ici la cantine c'est normalement un plat : un plat principal (avec ou sans viande) accompagné d'un légume ou d'un petit féculent. Et ça c'est quand les gens font un grand repas : beaucoup se contente d'un bout de pain et d'un bol de soupe ou d'une salade composée. Les gens n'ont pas l'air de s'en porter plus mal et sont contents de manger légers le midi.
- pseudo-intelloSage
Himpy a écrit:Pseudo-intello je crois que c'est aussi une question d'habitude, de coût et de nutrition. Pour moi la question est inverse : globalement tout le monde mange de la viande chez soit, enfin, la majorité des élèves de France. Ne pas en donner à la cantine réglerait cette question. Cela ferait 4 repas carnés en moins sur 14.
Deux, puisqu'il s'agit de réduire de moitié. Changement minime, donc.
Mais ne t'inquiète pas, il y a déjà beaucoup d'élèves qui ne mangent pas de viande : des PE m'ont parlé de morceaux de pain" pour des élèves qui rentraient chez eux à midi. D'autres, implantés depuis longtemps dans leur village à CSP faible, m'ont rappelé que ce qui coûte le moins cher, c'est les pâtes, les chips... la viande a bon dos, et pour de nombreux élèves défavorisés, il vaudrait mieux qu'il mangent un peu plus de viande et un peu moins de cochonneries, à tout prendre.
J'ajoute que, même dans le cas où ça changerait le regard porté sur la viande, je doute fort, dans la plupart des foyers, que l'absence de viande serait compensée par davantage de légume, ou légumineuses, ou céréales complètes, mais pas des aliments sans doute nettement plus malvenus que la viande dans une alimentation saine). Moi, je suis une relou qui fait manger pas mal de légumes à mes enfants. Nounou est une relou qui fait manger beaucoup de légumes aux enfants dont elle s'occupe. Mais elle le dit spontanément : si elle cuisine tant de légumes, c'est en premier lieu parce que, bien souvent, les légumes, c'est ce qui pêche un peu dans l'alimentation des enfants à la maison (d'où le fait qu'elle choisisse de surcompenser un peu).
Enfin, il est fallacieux de parier de fréquence de repas de viande, quand c'est la quantité qui compte. Parler fréquence ne rime à rien, si on ne parle pas de taille des portions. Et de variétés de viande, d'ailleurs, parce que les apports de la viande rouge et blanche, et les risques potentiels si on en mange trop, ne sont pas les mêmes (et on ne parle pas de la charcuterie). Sans oublier la traçabilité de la viande en question...
C'est pourquoi, à mon sens, il y a des questions plus importantes que changer deux repas par semaine (les internes à 10 repas à la cantine ne sont pas si nombreux), même si on choisit de se focaliser sur le plan nutritionnel.
- BabaretteDoyen
Elaïna a écrit:Dimka a écrit:Et pour en revenir à l'enfant dont la cantine est le seul repas quotidien/avec de la viande/etc. Mmmoui. Alors, l'enfant pauvre comme prétexte pour gaver tout le monde, je demande à voir les chiffres, surtout qu'à mon avis il y a plus d'enfants pauvres obèses que dénutrits. Les seuls gamins dénutrits que j'aie jamais vus de la vie sont soit anorexiques, soit à Calais, dans tous les cas, ça ne relève pas du rôle de l'école de les nourrir.
Pour moi, c'est pas pertinent de présenter la cantine sous ce jour :
- ce serait vraiment le cas, ça ne se ferait pas au doigt mouillé, mais à partir de vraies études : quelles sont les carences les plus courantes et les plus importantes, chez les enfants français ? J'aurais tendance à penser que s'il fallait utiliser la cantine comme ré-équilibrateur nutritionnel, faudrait juste y servir d'énormes plats de légumes.
- j'ai quand même l'impression que l'enfant pauvre est un bon argument au service de tel ou tel lobby.
- s'il y a vraiment des enfants qui ne font qu'un repas par jour, ce n'est pas à la cantine de fournir à tous une orgie quotidienne à même de couvrir les trois repas du jour et les six du weekend à l'intégralité des enfants. Il existe des structures sociales, étatiques ou associatives, des épiceries solidaires, et des aides diverses et variées qui font qu'en France, on meurt rarement de faim.
Voilà, j'ai aussi envie de rappeler que globalement en France on ne meurt plus de faim depuis le règne de Louis XV alors faut arrêter avec le couplet misérabiliste et le rôle salvateur du repas à la cantine à midi quatre fois par semaine.
Oui, vous avez raison tous les deux. J'ai proféré une ânerie.
Entrée, plat, fromage, dessert, en soi, pourquoi pas cela dit. Cependant, que l'entrée soit une salade, ou des carottes rappées, ou je ne sais quelle crudité, que le plat, ce soit soit protéines/légumes, soit féculents, ou féculents/légumes et que la fin du repas, ce soit yaourt/ fruit, ou même juste yaourt ou juste fruit. Mais œufs mimosas, viande-lentilles, yaourt et part de tarte hum... Non, c'est trop, beaucoup trop!
Je me souviens de mes années cantine, c'était ça les repas, le flan ou le gâteau, c'était au mieux une fois par mois et le dessert, c'était SOIT fruit SOIT yaourt.
En revanche, je me demande si organiser un accueil "petit-déjeuner" pour certains enfants ne serait pas une bonne idée. Par exemple, pour les élèves de maternelle et de primaire qui sont à la garderie, manger à l'école leur permettrait de se lever un peu moins tôt parce que le temps du repas serait un temps d'école. Mais, bien entendu, il faudrait que les enfants n'aient pas n'importe quoi à manger.
Je me faisais cette réflexion parce que les enfants qui ne mangent pas le matin sont légion, en revanche.
Himpy a écrit:D'accord avec Dimka.
Pseudo-intello je crois que c'est aussi une question d'habitude, de coût et de nutrition. Pour moi la question est inverse : globalement tout le monde mange de la viande chez soi, enfin, la majorité des élèves de France. Ne pas en donner à la cantine réglerait cette question. Cela ferait 4 repas carnés en moins sur 14.
Oui, je suis d'accord avec toi: ne pas manger de viande est en fait assez rare, autant de pas surconsommer.
- NihtFidèle du forum
RogerMartin a écrit:Le vrai souci, ce sont des règlements européens qui ont été votés il y a quatre ou cinq ans, qui s'appliquent je crois en 2018 ou 2019, et qui obligent tous les lieux de restauration collective qui préparent plus de 50 repas (dans ma mémoire) à suivre des règles strictes.
Entre autres :
- obligation d'avoir dans le bâtiment des douches non-mixtes pour le personnel de restauration.
- interdiction d'utiliser la même porte pour le passage des livraisons de matière premières et la sortie des poubelles.
et quelques autres dingueries du même genre...
Euh, ce n'est pas une dinguerie, c'est pour éviter la contamination des matières premières...
- angelxxxÉrudit
Moi je ne mange pas à la cantine pour des raisons pratiques depuis que je suis dans mon nouvel établissement, mais avant, j'appréciais le fait qu'il y ait entrée + plat + laitage + dessert.
Bien sûr à la maison on ne mange jamais tout ça, mais justement, ça me permet de manger des choses que je n'ai pas l'habitude de faire. Après c'était des bonnes cantines. Mais cela ne me semble pas exagéré, j'ai même souvent faim dans la journée... Pour ce qui est de la maison il m'arrive souvent de prendre un dessert maison et mon plat est complet.
J'ai essayé à plusieurs reprises le panier de légumes ou d'acheter différents legumes afin de diminuer le nombre de repas avec viande mais... mon éducation fait que, les legumes, ça reste un accompagnement.
Pour ce qui est des chips ou de la malnutrition en général, ça coûte au contraire extrêmement cher ! Un paquet de chips c'est facilement 10€/kg je pense. Les legumes en moyennes 3 à 5, comme la plupart des féculents. Et si on est très tolérant sur l'origine de la viande et qu'on s'en contreficher de l'écologie, il y a des choix à 6 à 8€. Bref, le snacking, le tout fait, c'est horriblement cher. Et quand je vois le panier des gens qui font les courses à côtés de moi...
Bien sûr à la maison on ne mange jamais tout ça, mais justement, ça me permet de manger des choses que je n'ai pas l'habitude de faire. Après c'était des bonnes cantines. Mais cela ne me semble pas exagéré, j'ai même souvent faim dans la journée... Pour ce qui est de la maison il m'arrive souvent de prendre un dessert maison et mon plat est complet.
J'ai essayé à plusieurs reprises le panier de légumes ou d'acheter différents legumes afin de diminuer le nombre de repas avec viande mais... mon éducation fait que, les legumes, ça reste un accompagnement.
Pour ce qui est des chips ou de la malnutrition en général, ça coûte au contraire extrêmement cher ! Un paquet de chips c'est facilement 10€/kg je pense. Les legumes en moyennes 3 à 5, comme la plupart des féculents. Et si on est très tolérant sur l'origine de la viande et qu'on s'en contreficher de l'écologie, il y a des choix à 6 à 8€. Bref, le snacking, le tout fait, c'est horriblement cher. Et quand je vois le panier des gens qui font les courses à côtés de moi...
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- SulfolobusÉrudit
Oui enfin si les matières premières sont emballées et les poubelles fermées...Niht a écrit:RogerMartin a écrit:Le vrai souci, ce sont des règlements européens qui ont été votés il y a quatre ou cinq ans, qui s'appliquent je crois en 2018 ou 2019, et qui obligent tous les lieux de restauration collective qui préparent plus de 50 repas (dans ma mémoire) à suivre des règles strictes.
Entre autres :
- obligation d'avoir dans le bâtiment des douches non-mixtes pour le personnel de restauration.
- interdiction d'utiliser la même porte pour le passage des livraisons de matière premières et la sortie des poubelles.
et quelques autres dingueries du même genre...
Euh, ce n'est pas une dinguerie, c'est pour éviter la contamination des matières premières...
- Isis39Enchanteur
Sulfolobus a écrit:Oui enfin si les matières premières sont emballées et les poubelles fermées...Niht a écrit:RogerMartin a écrit:Le vrai souci, ce sont des règlements européens qui ont été votés il y a quatre ou cinq ans, qui s'appliquent je crois en 2018 ou 2019, et qui obligent tous les lieux de restauration collective qui préparent plus de 50 repas (dans ma mémoire) à suivre des règles strictes.
Entre autres :
- obligation d'avoir dans le bâtiment des douches non-mixtes pour le personnel de restauration.
- interdiction d'utiliser la même porte pour le passage des livraisons de matière premières et la sortie des poubelles.
et quelques autres dingueries du même genre...
Euh, ce n'est pas une dinguerie, c'est pour éviter la contamination des matières premières...
Je n'ai qu'une porte chez moi. Aïe.
- NihtFidèle du forum
Les matières premières ne sont pas forcément emballées et les poubelles, comment dire... vous seriez surpris de ce que l'on peut observer !
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Burnt me at the stake, you thought I was a witch
Centuries ago, now you just call me a bitch
Man's world, Marina
- NihtFidèle du forum
Isis39 : il ne te viendrait pas à l'esprit de rentrer des légumes avec les mains souillées par une poubelle non ? Ben ce n'est pas toujours très clair pour certains professionnels...
Et on ne peut pas comparer la gestion de l'hygiène par un professionnel avec ce que tu fais chez toi. Ce ne sont pas les mêmes enjeux.
Et on ne peut pas comparer la gestion de l'hygiène par un professionnel avec ce que tu fais chez toi. Ce ne sont pas les mêmes enjeux.
- wilfried12Habitué du forum
Ceux qui trouvent qu'il y a trop à manger, vous avez deja vu un adolescent à table?
- HimpyExpert spécialisé
Merci mais je ne m'inquiète pas pseudo-intello.
J'essayais juste de prendre la question à l'envers. Mais comme tu dis cela reste anecdotique donc on peut aisément essayer pour voir...
En réalité j'aimerai mieux qu'on se penche sur la qualité, les filières courtes, le local... avant d'aller engraisser les géants du bio et de l'économie verte... mais ça c'est pas vraiment au programme.
Et comme le montre Angelxxx, la viande et sa consommation c'est aussi une culture, une habitude, que l'on pourrait commencer à revoir et promouvoir une autre façon de se nourrir et peut être que l'école et la cantine pourraient, pour une fois, y participer.
J'essayais juste de prendre la question à l'envers. Mais comme tu dis cela reste anecdotique donc on peut aisément essayer pour voir...
En réalité j'aimerai mieux qu'on se penche sur la qualité, les filières courtes, le local... avant d'aller engraisser les géants du bio et de l'économie verte... mais ça c'est pas vraiment au programme.
Et comme le montre Angelxxx, la viande et sa consommation c'est aussi une culture, une habitude, que l'on pourrait commencer à revoir et promouvoir une autre façon de se nourrir et peut être que l'école et la cantine pourraient, pour une fois, y participer.
- DimkaVénérable
J'ai pas parlé de quantité mais de nombre et de diversité de plats. Tu fais un plat de ratatouille, de pâtes ou de taboulé, ça cale n'importe qui, y a pas besoin d'ajouter des petits trucs et des machins partout.wilfried12 a écrit:Ceux qui trouvent qu'il y a trop à manger, vous avez deja vu un adolescent à table?
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- Spoiler:
- RogerMartinBon génie
KinetteKinette a écrit:RogerMartin a écrit:Le vrai souci, ce sont des règlements européens qui ont été votés il y a quatre ou cinq ans, qui s'appliquent je crois en 2018 ou 2019, et qui obligent tous les lieux de restauration collective qui préparent plus de 50 repas (dans ma mémoire) à suivre des règles strictes.
Entre autres :
- obligation d'avoir dans le bâtiment des douches non-mixtes pour le personnel de restauration.
- interdiction d'utiliser la même porte pour le passage des livraisons de matière premières et la sortie des poubelles.
et quelques autres dingueries du même genre...
Sodexo était à la manœuvre sur ce coup-là. Les cantines scolaires vont devoir se ruiner pour pouvoir continuer à exister, car très peu répondent à ces normes. Pour les vieux bâtiments en ville, c'est cuit.
Dans l'ancienne école de mon fils, école de quartier, ils vont fermer la cuisine. L'arrondissement a investi dans une cuisine centrale (c'est mauvais, alors que les cuisines dans les écoles marchaient plutôt bien) mais c'est ça ou entreprise qui vend de la sciure sous plastique.
J'y crois pas... mais comment les petites communes vont-elles s'en sortir?
On peut pas sortir les poubelles par les fenêtres?
Les restaurants autres que collectifs vont aussi avoir ce genre de contrainte?
Au nom de la sécurité et de l'hygiène, que n'arrive-t-on pas à faire passer...
Leur seul avantage, c'est qu'elles ont parfois plus de possibilité pour aménager leurs cuisines qu'en ville. J'ai vu une cuisine en province où on s'appliquait à percer des portes extérieures supplémentaires pour permettre cette fichue circulation des matières premières/déchets. Bonjour les économies d'énergie.
De toute façon, les communes urbaines pauvres sont déjà bien tentées par Sodexo. Ainsi le 18e à Paris. Moyennant quoi les repas sont immangeables.
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User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- DaphnéDemi-dieu
C'est ce que j'ai pensé aussi : chez moi les poubelles sortent par la même porte que celle par laquelle rentrent les denréesIsis39 a écrit:Sulfolobus a écrit:Oui enfin si les matières premières sont emballées et les poubelles fermées...Niht a écrit:RogerMartin a écrit:Le vrai souci, ce sont des règlements européens qui ont été votés il y a quatre ou cinq ans, qui s'appliquent je crois en 2018 ou 2019, et qui obligent tous les lieux de restauration collective qui préparent plus de 50 repas (dans ma mémoire) à suivre des règles strictes.
Entre autres :
- obligation d'avoir dans le bâtiment des douches non-mixtes pour le personnel de restauration.
- interdiction d'utiliser la même porte pour le passage des livraisons de matière premières et la sortie des poubelles.
et quelques autres dingueries du même genre...
Euh, ce n'est pas une dinguerie, c'est pour éviter la contamination des matières premières...
Je n'ai qu'une porte chez moi. Aïe.
- CarabasVénérable
J'ai déjà vu des ados à la cantine et les assiettes finies sont (étaient?) rares, parce qu'on y mange (ou mangeait? je parle de quand j'étais moi-même ado) mal. Et certes les ados mangent beaucoup, un peu parce qu'ils en ont besoin mais beaucoup parce qu'on est dans une société qui les y habitue.wilfried12 a écrit:Ceux qui trouvent qu'il y a trop à manger, vous avez deja vu un adolescent à table?
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- RosanetteEsprit éclairé
Et parce que souvent leurs petits-déjeuners sont très mal adaptés (... quand il y a un petit déjeuner) ce qui provoque de sacrées fringales, avec des aliments à calories vides.
- CarabasVénérable
Aussi, oui, tout à fait.
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Terry Pratchett
- RogerMartinBon génie
Daphné a écrit:C'est ce que j'ai pensé aussi : chez moi les poubelles sortent par la même porte que celle par laquelle rentrent les denréesIsis39 a écrit:Sulfolobus a écrit:Oui enfin si les matières premières sont emballées et les poubelles fermées...Niht a écrit:
Euh, ce n'est pas une dinguerie, c'est pour éviter la contamination des matières premières...
Je n'ai qu'une porte chez moi. Aïe.
C'est tout à fait justifié d'avoir des circuits intégralement séparés quand on installe une usine qui va produire 1000, 2000, 3000+ repas/jour. Dans les écoles parisiennes, où cette règle n'est souvent pas possible à respecter pour la plupart des cuisines, il n'y a pas eu le moindre souci d'intoxication alimentaire depuis des lustres.
Sodexo a poussé pour ça (et les douches, et les normes de réfrigération, etc.) pour mettre le couteau sous la gorge aux municipalités urbaines. Un excellent calcul.
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User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Marie-HenrietteNiveau 8
Je n'ai pas lu toutes les pages, mais j'ai l'impression que ça a pas mal dérivé depuis la question initiale.
Je ne sais pas si on peut parler de lobbying, mais mon fils, en CE2, est revenu avec une leçon de «sciences», portant sur la nutrition, et qui préconisait notamment la consommation de viande ou poisson une à deux fois par jour, et de produits laitiers trois fois par jour (!!!).
Habitudes alimentaires occidentales, peut-être, mais sciences, certainement pas.
Bref, je ne lui ai pas fait apprendre cette «leçon» et en ai informé la PE.
Je ne sais pas si on peut parler de lobbying, mais mon fils, en CE2, est revenu avec une leçon de «sciences», portant sur la nutrition, et qui préconisait notamment la consommation de viande ou poisson une à deux fois par jour, et de produits laitiers trois fois par jour (!!!).
Habitudes alimentaires occidentales, peut-être, mais sciences, certainement pas.
Bref, je ne lui ai pas fait apprendre cette «leçon» et en ai informé la PE.
- NihtFidèle du forum
RogerMartin a écrit:Daphné a écrit:C'est ce que j'ai pensé aussi : chez moi les poubelles sortent par la même porte que celle par laquelle rentrent les denréesIsis39 a écrit:Sulfolobus a écrit:
Oui enfin si les matières premières sont emballées et les poubelles fermées...
Je n'ai qu'une porte chez moi. Aïe.
C'est tout à fait justifié d'avoir des circuits intégralement séparés quand on installe une usine qui va produire 1000, 2000, 3000+ repas/jour. Dans les écoles parisiennes, où cette règle n'est souvent pas possible à respecter pour la plupart des cuisines, il n'y a pas eu le moindre souci d'intoxication alimentaire depuis des lustres.
Sodexo a poussé pour ça (et les douches, et les normes de réfrigération, etc.) pour mettre le couteau sous la gorge aux municipalités urbaines. Un excellent calcul.
C'est aussi justifié pour une petite structure de restauration collective. Et rares sont les intoxications alimentaires à être remontées.
- BabaretteDoyen
Carabas a écrit:J'ai déjà vu des ados à la cantine et les assiettes finies sont (étaient?) rares, parce qu'on y mange (ou mangeait? je parle de quand j'étais moi-même ado) mal. Et certes les ados mangent beaucoup, un peu parce qu'ils en ont besoin mais beaucoup parce qu'on est dans une société qui les y habitue.wilfried12 a écrit:Ceux qui trouvent qu'il y a trop à manger, vous avez deja vu un adolescent à table?
Pour avoir travaillé en tant qu'animatrice avec un directeur qui était très engagé sur le "bien manger" (bio, de saison, local, cuisiné par les jeunes...), j'ai pu voir que les gamins y étaient des plus mal habitués. Sur la table du petit déjeuner, du beurre demi-sel et doux, trois confitures différentes (maison!), jus de fruits, lait chaud ou froid avec ou sans chocolat en poudre, à table, beaucoup de légumes, fromage et fruit, goûter (jamais de cochonneries industrielles)... Ben plusieurs mômes se plaignaient d'avoir faim et pleuraient l'absence de chips par exemple. Et pourtant, les quantités étaient là, simplement, il n'y avait pas de grignotage en accès libre. Et il y avait aussi ceux qui hurlaient que c'était "dégueulasse" alors qu'il y avait vraiment une volonté de bien faire. Mais forcément, le risotto au saumon, quand on est habitué à la plâtrée de pâtes au ketchup...
Budget: 5€ par jour et par personne pour la nourriture. Autre employeur, même budget, bouffe industrielle à gogo, aucune recherche culinaire... Mais on sortait de table en ayant encore faim.
- oreHabitué du forum
Babarette a écrit:Carabas a écrit:J'ai déjà vu des ados à la cantine et les assiettes finies sont (étaient?) rares, parce qu'on y mange (ou mangeait? je parle de quand j'étais moi-même ado) mal. Et certes les ados mangent beaucoup, un peu parce qu'ils en ont besoin mais beaucoup parce qu'on est dans une société qui les y habitue.wilfried12 a écrit:Ceux qui trouvent qu'il y a trop à manger, vous avez deja vu un adolescent à table?
Pour avoir travaillé en tant qu'animatrice avec un directeur qui était très engagé sur le "bien manger" (bio, de saison, local, cuisiné par les jeunes...), j'ai pu voir que les gamins y étaient des plus mal habitués. Sur la table du petit déjeuner, du beurre demi-sel et doux, trois confitures différentes (maison!), jus de fruits, lait chaud ou froid avec ou sans chocolat en poudre, à table, beaucoup de légumes, fromage et fruit, goûter (jamais de cochonneries industrielles)... Ben plusieurs mômes se plaignaient d'avoir faim et pleuraient l'absence de chips par exemple. Et pourtant, les quantités étaient là, simplement, il n'y avait pas de grignotage en accès libre. Et il y avait aussi ceux qui hurlaient que c'était "dégueulasse" alors qu'il y avait vraiment une volonté de bien faire. Mais forcément, le risotto au saumon, quand on est habitué à la plâtrée de pâtes au ketchup...
Budget: 5€ par jour et par personne pour la nourriture. Autre employeur, même budget, bouffe industrielle à gogo, aucune recherche culinaire... Mais on sortait de table en ayant encore faim.
Quand je te lis, j'ai toujours l'impression que tu ne rencontres que la lie de la société. Ma pauvre...
- SeiferÉrudit
Ouaip. C'est quand même vachement triste.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- BabaretteDoyen
ore a écrit:Babarette a écrit:Carabas a écrit:J'ai déjà vu des ados à la cantine et les assiettes finies sont (étaient?) rares, parce qu'on y mange (ou mangeait? je parle de quand j'étais moi-même ado) mal. Et certes les ados mangent beaucoup, un peu parce qu'ils en ont besoin mais beaucoup parce qu'on est dans une société qui les y habitue.wilfried12 a écrit:Ceux qui trouvent qu'il y a trop à manger, vous avez deja vu un adolescent à table?
Pour avoir travaillé en tant qu'animatrice avec un directeur qui était très engagé sur le "bien manger" (bio, de saison, local, cuisiné par les jeunes...), j'ai pu voir que les gamins y étaient des plus mal habitués. Sur la table du petit déjeuner, du beurre demi-sel et doux, trois confitures différentes (maison!), jus de fruits, lait chaud ou froid avec ou sans chocolat en poudre, à table, beaucoup de légumes, fromage et fruit, goûter (jamais de cochonneries industrielles)... Ben plusieurs mômes se plaignaient d'avoir faim et pleuraient l'absence de chips par exemple. Et pourtant, les quantités étaient là, simplement, il n'y avait pas de grignotage en accès libre. Et il y avait aussi ceux qui hurlaient que c'était "dégueulasse" alors qu'il y avait vraiment une volonté de bien faire. Mais forcément, le risotto au saumon, quand on est habitué à la plâtrée de pâtes au ketchup...
Budget: 5€ par jour et par personne pour la nourriture. Autre employeur, même budget, bouffe industrielle à gogo, aucune recherche culinaire... Mais on sortait de table en ayant encore faim.
Quand je te lis, j'ai toujours l'impression que tu ne rencontres que la lie de la société. Ma pauvre...
Oh ben non, quelqu'un qui se donne du mal pour faire manger des gamins de la bonne boustifaille bio, c'est pas la lie de la société quand même !
- HermionyGuide spirituel
Marie-Henriette a écrit:Je n'ai pas lu toutes les pages, mais j'ai l'impression que ça a pas mal dérivé depuis la question initiale.
Je ne sais pas si on peut parler de lobbying, mais mon fils, en CE2, est revenu avec une leçon de «sciences», portant sur la nutrition, et qui préconisait notamment la consommation de viande ou poisson une à deux fois par jour, et de produits laitiers trois fois par jour (!!!).
Habitudes alimentaires occidentales, peut-être, mais sciences, certainement pas.
Bref, je ne lui ai pas fait apprendre cette «leçon» et en ai informé la PE.
Hélas, c'est le message que l'on trouve partout, y compris sur les posters affichés dans le couloir de l'infirmerie de mon bahut.
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- Marie-HenrietteNiveau 8
Oui. Il y a donc bien une forme de lobbying, même si les marques ne sont pas citées.
Nous ne sommes pas végétaliens, mais dire qu'il faut manger trois produits laitiers par jour, c'est n'importe quoi. Non seulement ce n'est pas nécessaire, mais c'est la porte ouverte à diverses pathologies.
En tout cas, la PE s'est montrée compréhensive quand nous lui avons fait part de notre refus de relayer ce message.
Nous ne sommes pas végétaliens, mais dire qu'il faut manger trois produits laitiers par jour, c'est n'importe quoi. Non seulement ce n'est pas nécessaire, mais c'est la porte ouverte à diverses pathologies.
En tout cas, la PE s'est montrée compréhensive quand nous lui avons fait part de notre refus de relayer ce message.
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