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- PlutarqueNiveau 10
Austrucheerrante a écrit:Sinon, porter plainte, j'y ai songé, mais dans ce cas-là, mail anonyme et tout ça, est-ce que finalement ça ne risque pas d'être beaucoup d'énergie perdue pour pas grand chose au final ? (c'est une vraie question)
Matheod a écrit:Une passante a écrit:J'ai reçu un message vocal insultant en appel masqué. Après en avoir informé mon chef d'établissement, j'ai reçu l'assistance juridique du rectorat puisque j'étais clairement attaquée en tant qu'enseignante (idem pour toi sur le mail professionnel). Dépôt de plainte pris très au sérieux par le commissariat (attaque à fonctionnaire !) et quelques semaines plus tard, le propriétaire du téléphone était identifié.
Je ne sais pas s'il est aussi "facile" d'identifier l'auteur d'un mail mais si tu ne portes pas plainte, tu ne le sauras pas. Ce sont des étudiants, plus des gamins, des adultes qui doivent assumer les conséquences de leurs actes et on ne doit pas pouvoir s'attaquer impunément à notre fonction.
L'adresse ip est généralement dans les infos du mail.
Malheureusement cette IP est souvent celle de serveurs Google, Yahoo, etc par qui transite le mail, ce qui permet de masquer l'IP de l'expéditeur. De plus, quelqu'un qui prend ses précautions enverra toujours ce genre de mail depuis une IP non pistable (le plus simple reste TOR, mais on peut utiliser un proxy ou encore pour quelqu'un qui ignore tout de ces techniques envoyer le mail depuis une IP partagée comme celle d'une bibliothèque).
- Philomène87Grand sage
Ne t'inquiète pas, c'était juste pour savoir s'il y avait eu une suite néfaste pour l'auteur du mail. Une convocation simple sans poursuite peut déjà impressionner quelqu'un qui n'a jamais eu affaire à la justice. Je trouve bien d'apprendre qu'on ne peut pas nous insulter impunément.
- AustrucheerranteHabitué du forum
Merci encore une fois pour vos réponses. Je vais au moins en parler aux responsables du département/de la formation, ça me semble en effet une bonne chose de le signaler au minimum.
Pour la plainte, je me tâte encore... comme je n'habite pas sur place, j'ai jusqu'à la semaine prochaine pour me décider, je verrai comment je le sens à ce moment-là.
Finalement, cette histoire, c'est somme toute plus triste qu'autre chose : investissez-vous auprès des étudiants, efforcez-vous de ne pas leur mentir sur leur niveau réel pour qu'ils puissent essayer d'agir en conséquence tant qu'il n'est pas trop tard, et on vous prend pour un tortionnaire ; je ne m'attendais pas non plus à des fleurs et des chocolats, mais bon, quand même, c'est sûr que ce n'est pas très encourageant (surtout qu'à la fac, on ne nous incite pas à se démener beaucoup pour eux, déjà, à la base).
M'enfin. Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça (on peut même espérer que c'est un cas isolé).
Et je suis agréablement surpris de voir que ce type de plaintes peuvent aboutir, moi aussi. Comme quoi.
Pour la plainte, je me tâte encore... comme je n'habite pas sur place, j'ai jusqu'à la semaine prochaine pour me décider, je verrai comment je le sens à ce moment-là.
Finalement, cette histoire, c'est somme toute plus triste qu'autre chose : investissez-vous auprès des étudiants, efforcez-vous de ne pas leur mentir sur leur niveau réel pour qu'ils puissent essayer d'agir en conséquence tant qu'il n'est pas trop tard, et on vous prend pour un tortionnaire ; je ne m'attendais pas non plus à des fleurs et des chocolats, mais bon, quand même, c'est sûr que ce n'est pas très encourageant (surtout qu'à la fac, on ne nous incite pas à se démener beaucoup pour eux, déjà, à la base).
M'enfin. Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça (on peut même espérer que c'est un cas isolé).
Et je suis agréablement surpris de voir que ce type de plaintes peuvent aboutir, moi aussi. Comme quoi.
- Philomène87Grand sage
Ouais, enfin, l'auteur du mail, pas certain qu'il aille jusqu'au bout de sa licence, déjà.
1°/ Il n'a pas le niveau.
2°/ Il ne va rien faire pour l'avoir, puisque c'est la faute du prof.
Ca me rappelle ma 1ère année de licence, en lettres (j'avais fait une L1 lettres modernes avant de faire histoire). Et c'était en littérature comparée, également. A la première dissertation, la catastrophe pour la majorité de l'amphi. Certains, trop habitués à se faire brosser dans le sens du poil et à obtenir 10/20 malgré une copie bourrée de fautes d'orthographe et une capacité d'analyse proche de zéro, n'arrêtaient pas de dire "c'est pas normaaaaaaaal, on s'est fait engueuler comme du poisson pourri, et la prof elle s'est même pas remise en question" et blabla.
1°/ Il n'a pas le niveau.
2°/ Il ne va rien faire pour l'avoir, puisque c'est la faute du prof.
Ca me rappelle ma 1ère année de licence, en lettres (j'avais fait une L1 lettres modernes avant de faire histoire). Et c'était en littérature comparée, également. A la première dissertation, la catastrophe pour la majorité de l'amphi. Certains, trop habitués à se faire brosser dans le sens du poil et à obtenir 10/20 malgré une copie bourrée de fautes d'orthographe et une capacité d'analyse proche de zéro, n'arrêtaient pas de dire "c'est pas normaaaaaaaal, on s'est fait engueuler comme du poisson pourri, et la prof elle s'est même pas remise en question" et blabla.
- AustrucheerranteHabitué du forum
Philomène87 a écrit:Ouais, enfin, l'auteur du mail, pas certain qu'il aille jusqu'au bout de sa licence, déjà.
1°/ Il n'a pas le niveau.
2°/ Il ne va rien faire pour l'avoir, puisque c'est la faute du prof.
Certes
Enfin, techniquement, comme c'est anonyme, ça pourrait aussi être un brillant étudiant qui se serait senti pousser des ailes de vengeur... Mais va savoir pourquoi, je n'y crois pas trop
- PointàlaligneExpert
Tu peux toujours aller avec ton mail imprimé à la gendarmerie proche de ton domicile, même si tu n'habites pas sur place.
- gauvain31Empereur
Philomène87 a écrit:Ouais, enfin, l'auteur du mail, pas certain qu'il aille jusqu'au bout de sa licence, déjà.
1°/ Il n'a pas le niveau.
2°/ Il ne va rien faire pour l'avoir, puisque c'est la faute du prof.
Ca me rappelle ma 1ère année de licence, en lettres (j'avais fait une L1 lettres modernes avant de faire histoire). Et c'était en littérature comparée, également. A la première dissertation, la catastrophe pour la majorité de l'amphi. Certains, trop habitués à se faire brosser dans le sens du poil et à obtenir 10/20 malgré une copie bourrée de fautes d'orthographe et une capacité d'analyse proche de zéro, n'arrêtaient pas de dire "c'est pas normaaaaaaaal, on s'est fait engueuler comme du poisson pourri, et la prof elle s'est même pas remise en question" et blabla.
Tiens c'est marrant ça me rappelle une élève de seconde de l'an dernier à qui j'ai dit de se remettre en question. Un camarade lui a demandé ce que j'avais dit , lui a répondu "non mais, sous prétexte que c'est le prof, c'est nous qui devrions nous remettre en question !"
Ah oui elle -même s'était permis juste avant d'interrompre le TP en me disant de façon tout à fait naturelle, "vos moyennes sont trop basses il faudrait vous remettre en question !"
Quant à la mère elle pensait la même chose.....
- Philomène87Grand sage
C'est hallucinant, vraiment...
Je ne saurais même pas comment réagir à une telle insolence, je ne crois pas qu'une retenue serait appropriée... Tu avais réagi comment, toi ?
Je ne saurais même pas comment réagir à une telle insolence, je ne crois pas qu'une retenue serait appropriée... Tu avais réagi comment, toi ?
- PhilomèleNiveau 9
Austrucheerrante a écrit:Merci encore une fois pour vos réponses. Je vais au moins en parler aux responsables du département/de la formation, ça me semble en effet une bonne chose de le signaler au minimum.
Pour la plainte, je me tâte encore... comme je n'habite pas sur place, j'ai jusqu'à la semaine prochaine pour me décider, je verrai comment je le sens à ce moment-là.
Finalement, cette histoire, c'est somme toute plus triste qu'autre chose : investissez-vous auprès des étudiants, efforcez-vous de ne pas leur mentir sur leur niveau réel pour qu'ils puissent essayer d'agir en conséquence tant qu'il n'est pas trop tard, et on vous prend pour un tortionnaire ; je ne m'attendais pas non plus à des fleurs et des chocolats, mais bon, quand même, c'est sûr que ce n'est pas très encourageant (surtout qu'à la fac, on ne nous incite pas à se démener beaucoup pour eux, déjà, à la base).
M'enfin. Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça (on peut même espérer que c'est un cas isolé).
Et je suis agréablement surpris de voir que ce type de plaintes peuvent aboutir, moi aussi. Comme quoi.
Je comprends que tu sois amer mais ne mets pas tous les étudiants dans le même panier. Il y en a un(e) qui a fondu un plomb et qui a commis un acte répréhensible, c'est déjà bien suffisant.
Je comprends aussi que tu te donnes beaucoup de mal pour préparer tes cours, tes évaluations et tes corrections, et c'est à ton honneur. Si j'ai bien suivi, tu n'as pas pu rendre en main propre les travaux corrigés : dans tous les cas mais surtout lorsque les notes sont mauvaises, il est bon de désamorcer la fronde en faisant un petit travail oral de pédagogie. Il est possible que la note sèche accompagnée d'un commentaire de douze pages ait du mal à passer… les étudiants sont à fleur de peau. Est-ce que tu pourrais éventuellement proposer aux étudiants qui le souhaitent de venir te trouver avec leur copie pour que tu leurs expliques points forts et points faibles de leur travail ? Essayer de les rassurer en leur disant que tu te tiens prêt à leur expliquer comment progresser et réussir le devoir final.
Dans un cours, la dimension de "communication" avec le groupe me paraît presque aussi importante que la construction du cours. S'ils sentent de la chaleur, si le courant passe, l'atmosphère est plus détendue, les langues se délient à l'oral et le rapport de forces autour de la notation est moindre. (À condition que le cours soit substantiel et intéressant par ailleurs, et que la notation soit juste, bien sûr !)
- reluctanceNiveau 1
Perso, je conserverai le mail afin de monter un dossier si jamais le spam continue mais je n'irai pas au-delà. C'est trop de temps et d'énergie perdu que de porter plainte ou faire la leçon aux étudiants (le coupable ne sera certainement pas présent).
De toute façon, pour te rassurer quant à la pertinence et la qualité de ton cours, tu peux créer une enquête anonyme d'évaluation de ton cours via les outils disponibles par Moodle sur l'ENT de ta FAC. Comme pour ton courrier, seules sont à prendre en compte les réponses argumentées et qui reflètent les opinions d'une majorité d'étudiants.
Dans ma faculté, c'est une pratique courante et on rigole entre collègues des rares remarques cinglantes criblées de fautes qui peuvent s'y retrouver. Mais bon, quand 80% des étudiants trouvent le cours bien à très bien, cela est d'une part rassurant, et d'autre part, certaines remarques sont vraiment constructives pour améliorer le cours ou les aspects organisationnels.
De toute façon, pour te rassurer quant à la pertinence et la qualité de ton cours, tu peux créer une enquête anonyme d'évaluation de ton cours via les outils disponibles par Moodle sur l'ENT de ta FAC. Comme pour ton courrier, seules sont à prendre en compte les réponses argumentées et qui reflètent les opinions d'une majorité d'étudiants.
Dans ma faculté, c'est une pratique courante et on rigole entre collègues des rares remarques cinglantes criblées de fautes qui peuvent s'y retrouver. Mais bon, quand 80% des étudiants trouvent le cours bien à très bien, cela est d'une part rassurant, et d'autre part, certaines remarques sont vraiment constructives pour améliorer le cours ou les aspects organisationnels.
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If people do not believe that mathematics is simple, it is only because they do not realize how complicated life is. "John von Neumann"
- Philomène87Grand sage
reluctance a écrit:Perso, je conserverai le mail afin de monter un dossier si jamais le spam continue mais je n'irai pas au-delà. C'est trop de temps et d'énergie perdu que de porter plainte ou faire la leçon aux étudiants (le coupable ne sera certainement pas présent).
De toute façon, pour te rassurer quant à la pertinence et la qualité de ton cours, tu peux créer une enquête anonyme d'évaluation de ton cours via les outils disponibles par Moodle sur l'ENT de ta FAC. Comme pour ton courrier, seules sont à prendre en compte les réponses argumentées et qui reflètent les opinions d'une majorité d'étudiants.
Dans ma faculté, c'est une pratique courante et on rigole entre collègues des rares remarques cinglantes criblées de fautes qui peuvent s'y retrouver. Mais bon, quand 80% des étudiants trouvent le cours bien à très bien, cela est d'une part rassurant, et d'autre part, certaines remarques sont vraiment constructives pour améliorer le cours ou les aspects organisationnels.
Porter plainte, ça prend 15-20 mn.
Tout dépend de l'état d'esprit de notre collègue. Mais certains d'entre nous, à sa place, se sentiraient tellement salis et mis plus bas que terre (même si l'auteur n'est qu'un pauvre type / une pauvre fille), que déposer plainte serait une façon de réparer le préjudice.
C'est exactement comme un professeur en collège qui se ferait insulter. Sans sanction pour l'élève, comment continuer de faire cours sereinement ?
- reluctanceNiveau 1
Porter plainte donne de l'importance à quelque chose d'insignifiant. Si un étudiant m'insulte de face ou me menace, je porte plainte directement. Je soutiens bien évidement le professeur de collège qui se fait insulter.
Le point est que l'on se trouve à la fac sur un email anonyme. Je rejoins Dimka, cette méthode représente le summum de l'impuissance, de la part d'un(e) aigri(e). Si le cours posait vraiment problème, les représentants des étudiants agissent et viennent vous voir pour discuter du contenu et des modalités d'examen.
Pour avoir reçu des emails gratinés, pas pour des cours, mais pour des refus d'admission dans la filière dont je suis responsable, aujourd'hui (pas au début je l'accorde), "cela m'en touche une sans faire bouger l'autre" pour reprendre l'expression d'un ancien président.
Le point est que l'on se trouve à la fac sur un email anonyme. Je rejoins Dimka, cette méthode représente le summum de l'impuissance, de la part d'un(e) aigri(e). Si le cours posait vraiment problème, les représentants des étudiants agissent et viennent vous voir pour discuter du contenu et des modalités d'examen.
Pour avoir reçu des emails gratinés, pas pour des cours, mais pour des refus d'admission dans la filière dont je suis responsable, aujourd'hui (pas au début je l'accorde), "cela m'en touche une sans faire bouger l'autre" pour reprendre l'expression d'un ancien président.
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- Vincent35Niveau 7
Ce n'est pas insignifiant, c'est un délit passible de 7500€ d'amende et, évidemment, de sanctions disciplinaires.
Si le crétin qui a écrit ce mail n'a pas pris de précautions pour dissimuler son identité, la police a les moyens de l'identifier (est-ce que ces moyens seront mis en œuvre, c'est une autre question). La plainte aurait sans doute plus de poids si elle était déposée par l'université elle-même, à voir avec le responsable de l'UFR qu'il me paraît indispensable d'informer dans tous les cas.
Je ne demanderai pas au collègue d'en parler aux étudiants ou à la rigueur de se limiter à les informer qu'un comportement inadmissible a fait l'objet d'un signalement à la direction de l'université et d'un dépôt de plainte.
Si le crétin qui a écrit ce mail n'a pas pris de précautions pour dissimuler son identité, la police a les moyens de l'identifier (est-ce que ces moyens seront mis en œuvre, c'est une autre question). La plainte aurait sans doute plus de poids si elle était déposée par l'université elle-même, à voir avec le responsable de l'UFR qu'il me paraît indispensable d'informer dans tous les cas.
Je ne demanderai pas au collègue d'en parler aux étudiants ou à la rigueur de se limiter à les informer qu'un comportement inadmissible a fait l'objet d'un signalement à la direction de l'université et d'un dépôt de plainte.
- Philomène87Grand sage
Laisser passer, faire semblant qu'on n'est pas touché, quand ce n'est pas le cas, je trouve cela malsain. C'est, une fois de plus, donner sa chance à quelqu'un qui ne la mérite pas.
Une petite convocation à la police le remettrait dans le droit chemin...
Une petite convocation à la police le remettrait dans le droit chemin...
- reluctanceNiveau 1
Chacun possède sa propre sensibilité face aux insultes. Si cela vous a affecté et qu'une plainte permet de vous reconstruire, vous avez tout mon soutien et vous aurez également celui de vos collègues.
Par contre, restez sur vos gardes, car si vous avez affaire à un étudiant vicieux, il faudra être prêt à ce que cela puisse se retourner contre vous, notamment si les travaux que vous avez demandés ne font pas parti des modalités d'évaluations décrits dans le livret pédagogique. Vous risquez une annulation des notes pour ces travaux.
Je reçois de temps en temps des mails gratinés de la part d'étudiants qui ne comprennent pas qu'ils ne soient pas recrutés dans ma section alors qu'ils ont une super moyenne de 10 et qui doutent de ma capacité à bien comprendre la qualité de leur candidature. Ces mails partent directement en classement vertical dans ma tête et ne m'affectent plus. (Je garde par contre les traces écrites si jamais ils font un recours au tribunal administratif).
Discutez en avec vos collègues, ils auront peut-être déjà vécu la même situation et pourront vous faire leurs retours d'expériences. Surtout ne vous laissez pas abattre par cette histoire!
Cordialement,
R.
Par contre, restez sur vos gardes, car si vous avez affaire à un étudiant vicieux, il faudra être prêt à ce que cela puisse se retourner contre vous, notamment si les travaux que vous avez demandés ne font pas parti des modalités d'évaluations décrits dans le livret pédagogique. Vous risquez une annulation des notes pour ces travaux.
Je reçois de temps en temps des mails gratinés de la part d'étudiants qui ne comprennent pas qu'ils ne soient pas recrutés dans ma section alors qu'ils ont une super moyenne de 10 et qui doutent de ma capacité à bien comprendre la qualité de leur candidature. Ces mails partent directement en classement vertical dans ma tête et ne m'affectent plus. (Je garde par contre les traces écrites si jamais ils font un recours au tribunal administratif).
Discutez en avec vos collègues, ils auront peut-être déjà vécu la même situation et pourront vous faire leurs retours d'expériences. Surtout ne vous laissez pas abattre par cette histoire!
Cordialement,
R.
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If people do not believe that mathematics is simple, it is only because they do not realize how complicated life is. "John von Neumann"
- amalricuNeoprof expérimenté
gauvain31 a écrit:Philomène87 a écrit:Ouais, enfin, l'auteur du mail, pas certain qu'il aille jusqu'au bout de sa licence, déjà.
1°/ Il n'a pas le niveau.
2°/ Il ne va rien faire pour l'avoir, puisque c'est la faute du prof.
Ca me rappelle ma 1ère année de licence, en lettres (j'avais fait une L1 lettres modernes avant de faire histoire). Et c'était en littérature comparée, également. A la première dissertation, la catastrophe pour la majorité de l'amphi. Certains, trop habitués à se faire brosser dans le sens du poil et à obtenir 10/20 malgré une copie bourrée de fautes d'orthographe et une capacité d'analyse proche de zéro, n'arrêtaient pas de dire "c'est pas normaaaaaaaal, on s'est fait engueuler comme du poisson pourri, et la prof elle s'est même pas remise en question" et blabla.
Tiens c'est marrant ça me rappelle une élève de seconde de l'an dernier à qui j'ai dit de se remettre en question. Un camarade lui a demandé ce que j'avais dit , lui a répondu "non mais, sous prétexte que c'est le prof, c'est nous qui devrions nous remettre en question !"
Ah oui elle -même s'était permis juste avant d'interrompre le TP en me disant de façon tout à fait naturelle, "vos moyennes sont trop basses il faudrait vous remettre en question !"
Quant à la mère elle pensait la même chose.....
On avait un prof au lycée qui saquait à l'évidence. Personne ne dépassait 10 sur 20. On s'en foutait et on en rigolait tellement : c'était too much. A la fin de l'année, on avait pas évolué d'un iota : pour lui on avait pas le niveau. Petit problème : il ne lui est jamais venu à l'esprit que pendant 9 mois, il avait eu la charge de nous faire progresser....sa notation drastique était un aveu de son impuissance pédagogique.
Sinon, je ne pense pas qu'un policier accepte un dépôt de plainte pour cela. Une main courante te sera proposée certainement.
- MelanieSLBDoyen
C'est un délit, donc il n'y a aucune raison que la plainte ne soit pas acceptée. D'autre part, les policiers n'ont pas le droit de refuser de prendre une plainte.
_________________
La réforme du collège en clair : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- Philomène87Grand sage
amalricu a écrit:gauvain31 a écrit:Philomène87 a écrit:Ouais, enfin, l'auteur du mail, pas certain qu'il aille jusqu'au bout de sa licence, déjà.
1°/ Il n'a pas le niveau.
2°/ Il ne va rien faire pour l'avoir, puisque c'est la faute du prof.
Ca me rappelle ma 1ère année de licence, en lettres (j'avais fait une L1 lettres modernes avant de faire histoire). Et c'était en littérature comparée, également. A la première dissertation, la catastrophe pour la majorité de l'amphi. Certains, trop habitués à se faire brosser dans le sens du poil et à obtenir 10/20 malgré une copie bourrée de fautes d'orthographe et une capacité d'analyse proche de zéro, n'arrêtaient pas de dire "c'est pas normaaaaaaaal, on s'est fait engueuler comme du poisson pourri, et la prof elle s'est même pas remise en question" et blabla.
Tiens c'est marrant ça me rappelle une élève de seconde de l'an dernier à qui j'ai dit de se remettre en question. Un camarade lui a demandé ce que j'avais dit , lui a répondu "non mais, sous prétexte que c'est le prof, c'est nous qui devrions nous remettre en question !"
Ah oui elle -même s'était permis juste avant d'interrompre le TP en me disant de façon tout à fait naturelle, "vos moyennes sont trop basses il faudrait vous remettre en question !"
Quant à la mère elle pensait la même chose.....
On avait un prof au lycée qui saquait à l'évidence. Personne ne dépassait 10 sur 20. On s'en foutait et on en rigolait tellement : c'était too much. A la fin de l'année, on avait pas évolué d'un iota : pour lui on avait pas le niveau. Petit problème : il ne lui est jamais venu à l'esprit que pendant 9 mois, il avait eu la charge de nous faire progresser....sa notation drastique était un aveu de son impuissance pédagogique.
Sinon, je ne pense pas qu'un policier accepte un dépôt de plainte pour cela. Une main courante te sera proposée certainement.
J'en ai connu des profs comme ça, par contre quant à leur "impuissance pédagogique", je reste méfiante. Certaines classes ont un niveau tellement faible (dû à tout un tas de choses), et certains profs tellement désespérés par la baisse du niveau institutionnalisée, qu'ils ont du mal à se faire à l'idée de baisser eux aussi le contenu de leurs cours. Lorsqu'une classe est vraiment faible, avec des lacunes de plusieurs années, c'est super compliqué de la faire progresser, même en 9 mois, car on ne peut pas non plus faire le programme de 6e alors qu'on est en 3e. Et je détesterais qu'à la fin de l'année on m'accuse de n'avoir pas fait mon job.
- AustrucheerranteHabitué du forum
Philomèle a écrit:
Je comprends que tu sois amer mais ne mets pas tous les étudiants dans le même panier. Il y en a un(e) qui a fondu un plomb et qui a commis un acte répréhensible, c'est déjà bien suffisant.
Je comprends aussi que tu te donnes beaucoup de mal pour préparer tes cours, tes évaluations et tes corrections, et c'est à ton honneur. Si j'ai bien suivi, tu n'as pas pu rendre en main propre les travaux corrigés : dans tous les cas mais surtout lorsque les notes sont mauvaises, il est bon de désamorcer la fronde en faisant un petit travail oral de pédagogie. Il est possible que la note sèche accompagnée d'un commentaire de douze pages ait du mal à passer… les étudiants sont à fleur de peau. Est-ce que tu pourrais éventuellement proposer aux étudiants qui le souhaitent de venir te trouver avec leur copie pour que tu leurs expliques points forts et points faibles de leur travail ? Essayer de les rassurer en leur disant que tu te tiens prêt à leur expliquer comment progresser et réussir le devoir final.
Dans un cours, la dimension de "communication" avec le groupe me paraît presque aussi importante que la construction du cours. S'ils sentent de la chaleur, si le courant passe, l'atmosphère est plus détendue, les langues se délient à l'oral et le rapport de forces autour de la notation est moindre. (À condition que le cours soit substantiel et intéressant par ailleurs, et que la notation soit juste, bien sûr !)
Je suis très conscient que la plupart des étudiants ne sont pas comme ça, encore heureux ! Mes cours se passaient très bien jusqu'à présent et aucun étudiant ne me posait de problème, ni ne se manifestait de près ou de loin comme "persécuté", c'est bien pour ça que je suis un peu tombé des nues.
Pour ce qui est de reprendre les copies des étudiants et de leur expliquer de vive voix tel ou tel problème, nous l'avons prévu, il y a une réunion de remise de copies en janvier (après les partiels), où nous expliquons nos corrections et nos notes aux étudiants qui le souhaitent, pour les travaux de l'ensemble du semestre. L'an dernier, ça s'était très bien passé.
Et pour ceux qui n'auraient pas la patience d'attendre, j'avais précisé dès le début de l'année un créneau horaire où ils pouvaient prendre rendez-vous avec moi pour parler de leurs problèmes, y compris de ce genre de choses donc - possibilité qui n'a jamais été saisie par aucun d'entre eux, au passage
reluctance a écrit:Chacun possède sa propre sensibilité face aux insultes. Si cela vous a affecté et qu'une plainte permet de vous reconstruire, vous avez tout mon soutien et vous aurez également celui de vos collègues.
Par contre, restez sur vos gardes, car si vous avez affaire à un étudiant vicieux, il faudra être prêt à ce que cela puisse se retourner contre vous, notamment si les travaux que vous avez demandés ne font pas parti des modalités d'évaluations décrits dans le livret pédagogique. Vous risquez une annulation des notes pour ces travaux.
Je reçois de temps en temps des mails gratinés de la part d'étudiants qui ne comprennent pas qu'ils ne soient pas recrutés dans ma section alors qu'ils ont une super moyenne de 10 et qui doutent de ma capacité à bien comprendre la qualité de leur candidature. Ces mails partent directement en classement vertical dans ma tête et ne m'affectent plus. (Je garde par contre les traces écrites si jamais ils font un recours au tribunal administratif).
Discutez en avec vos collègues, ils auront peut-être déjà vécu la même situation et pourront vous faire leurs retours d'expériences. Surtout ne vous laissez pas abattre par cette histoire!
Cordialement,
R.
Là-dessus, je suis couvert, les exercices demandés respectant ceux des maquettes. Ce qui rajoute à la cocasserie, c'est que le devoir en question comptait pour une part assez insignifiante de la note finale.
Sinon, j'ai averti les responsables de la formation et du département, qui me soutiennent et me conseillent eux aussi de ne pas se laisser abattre. Ce que je ne ferai pas, non mais ! :hermione2:
PS : les notes pour ledit devoir pouvaient monter jusqu'à 17, prouvant à mes yeux qu'on pouvait parfaitement le réussir - et les meilleures copies ne sont en aucun cas des travaux de génie, juste de bons étudiants.
- amalricuNeoprof expérimenté
Philomène87 a écrit:amalricu a écrit:gauvain31 a écrit:Philomène87 a écrit:Ouais, enfin, l'auteur du mail, pas certain qu'il aille jusqu'au bout de sa licence, déjà.
1°/ Il n'a pas le niveau.
2°/ Il ne va rien faire pour l'avoir, puisque c'est la faute du prof.
Ca me rappelle ma 1ère année de licence, en lettres (j'avais fait une L1 lettres modernes avant de faire histoire). Et c'était en littérature comparée, également. A la première dissertation, la catastrophe pour la majorité de l'amphi. Certains, trop habitués à se faire brosser dans le sens du poil et à obtenir 10/20 malgré une copie bourrée de fautes d'orthographe et une capacité d'analyse proche de zéro, n'arrêtaient pas de dire "c'est pas normaaaaaaaal, on s'est fait engueuler comme du poisson pourri, et la prof elle s'est même pas remise en question" et blabla.
Tiens c'est marrant ça me rappelle une élève de seconde de l'an dernier à qui j'ai dit de se remettre en question. Un camarade lui a demandé ce que j'avais dit , lui a répondu "non mais, sous prétexte que c'est le prof, c'est nous qui devrions nous remettre en question !"
Ah oui elle -même s'était permis juste avant d'interrompre le TP en me disant de façon tout à fait naturelle, "vos moyennes sont trop basses il faudrait vous remettre en question !"
Quant à la mère elle pensait la même chose.....
On avait un prof au lycée qui saquait à l'évidence. Personne ne dépassait 10 sur 20. On s'en foutait et on en rigolait tellement : c'était too much. A la fin de l'année, on avait pas évolué d'un iota : pour lui on avait pas le niveau. Petit problème : il ne lui est jamais venu à l'esprit que pendant 9 mois, il avait eu la charge de nous faire progresser....sa notation drastique était un aveu de son impuissance pédagogique.
Sinon, je ne pense pas qu'un policier accepte un dépôt de plainte pour cela. Une main courante te sera proposée certainement.
J'en ai connu des profs comme ça, par contre quant à leur "impuissance pédagogique", je reste méfiante. Certaines classes ont un niveau tellement faible (dû à tout un tas de choses), et certains profs tellement désespérés par la baisse du niveau institutionnalisée, qu'ils ont du mal à se faire à l'idée de baisser eux aussi le contenu de leurs cours. Lorsqu'une classe est vraiment faible, avec des lacunes de plusieurs années, c'est super compliqué de la faire progresser, même en 9 mois, car on ne peut pas non plus faire le programme de 6e alors qu'on est en 3e. Et je détesterais qu'à la fin de l'année on m'accuse de n'avoir pas fait mon job.
On était en seconde et la classe se composait d'élèves très divers quant à la provenance des collèges (donc une multitude de collègues à l'oeuvre). On se trouvait à la moulinette de ce monsieur qui faisait de la note un enjeu de pouvoir et de gestion de classe (on était pourtant gentils). Quand certains confondent le pouvoir et la pédagogie. On ne le prenait plus au sérieux.
- PhilomèleNiveau 9
Austrucheerrante a écrit:Philomèle a écrit:
Je comprends que tu sois amer mais ne mets pas tous les étudiants dans le même panier. Il y en a un(e) qui a fondu un plomb et qui a commis un acte répréhensible, c'est déjà bien suffisant.
Je comprends aussi que tu te donnes beaucoup de mal pour préparer tes cours, tes évaluations et tes corrections, et c'est à ton honneur. Si j'ai bien suivi, tu n'as pas pu rendre en main propre les travaux corrigés : dans tous les cas mais surtout lorsque les notes sont mauvaises, il est bon de désamorcer la fronde en faisant un petit travail oral de pédagogie. Il est possible que la note sèche accompagnée d'un commentaire de douze pages ait du mal à passer… les étudiants sont à fleur de peau. Est-ce que tu pourrais éventuellement proposer aux étudiants qui le souhaitent de venir te trouver avec leur copie pour que tu leurs expliques points forts et points faibles de leur travail ? Essayer de les rassurer en leur disant que tu te tiens prêt à leur expliquer comment progresser et réussir le devoir final.
Dans un cours, la dimension de "communication" avec le groupe me paraît presque aussi importante que la construction du cours. S'ils sentent de la chaleur, si le courant passe, l'atmosphère est plus détendue, les langues se délient à l'oral et le rapport de forces autour de la notation est moindre. (À condition que le cours soit substantiel et intéressant par ailleurs, et que la notation soit juste, bien sûr !)
Je suis très conscient que la plupart des étudiants ne sont pas comme ça, encore heureux ! Mes cours se passaient très bien jusqu'à présent et aucun étudiant ne me posait de problème, ni ne se manifestait de près ou de loin comme "persécuté", c'est bien pour ça que je suis un peu tombé des nues.
Pour ce qui est de reprendre les copies des étudiants et de leur expliquer de vive voix tel ou tel problème, nous l'avons prévu, il y a une réunion de remise de copies en janvier (après les partiels), où nous expliquons nos corrections et nos notes aux étudiants qui le souhaitent, pour les travaux de l'ensemble du semestre. L'an dernier, ça s'était très bien passé.
Et pour ceux qui n'auraient pas la patience d'attendre, j'avais précisé dès le début de l'année un créneau horaire où ils pouvaient prendre rendez-vous avec moi pour parler de leurs problèmes, y compris de ce genre de choses donc - possibilité qui n'a jamais été saisie par aucun d'entre eux, au passage
Oui, enfin, janvier, ce sera un peu tard par rapport à ce devoir intermédiaire. L'idée était de rassurer les étudiants (si jamais ils étaient inquiets) et de déminer la contestation en vue du partiel. Mais bon, s'il n'y a pas de problème, c'est parfait. Il faut en rester à l'idée qu'il y a un détraqué qui est passé à l'acte, que ce sont des choses qui arrivent malheureusement (pour lui et pour les autres), et continuer à faire correctement son boulot, ni plus ni moins.
- RogerMartinBon génie
Je me permets des conseils de vieille universitaire.
1. Prendre contact avec le responsable de la formation/le directeur de l'UFR, lui faire suivre le mail avec les circonstances, et lui demander de bien vouloir porter l'affaire auprès du service juridique de l'institution.
2. En parler au coordinateur de l'UE en question, pour qu'il puisse avertir les collègues des autres UE etc. qu'il y a un gentil dingue dans la promo.
3. Ce qui serait optimal, c'est que le coordinateur de l'UE (pas vous, donc), ou mieux, le responsable de la formation/le directeur de votre UFR fasse une réponse au mail, en expliquant en termes très secs que des recherches sont en cours, et que le rédacteur du mail peut s'attendre à des sanctions pénales et disciplinaires. Ne RIEN répondre soi-même, ce n'est pas à vous personnellement que ces insultes s'adressent.
4. Surtout NE PAS en parler aux (autres) étudiants. Demandez aux collègues à qui vous en parlez de ne pas le faire.
5. Surtout NE PAS mener d'enquête soi-même en accusant l'un ou l'autre, même si/surtout si (au cas où le conseil 4 n'aurait pas été observé ) un gourdichon de service vient expliquer qu'il s'agit de tel ou tel autre étudiant. Inutile de commencer à jouer au billard à x bandes.
6. Il est possible que le petit génie ait usé de cette adresse pour contacter l'un ou l'autre collègue. Demandez au secrétariat de faire un mail circulaire demandant aux collègues de faire une rapide vérification dans leurs boîtes mails. Cela peut aussi inciter d'autres cibles à se signaler.
7. Il y a des tarés partout, y compris parmi les étudiants. Essayez de ne pas trop y penser, ce n'est pas vous qui êtes la cible, même si ce dingue vous a écrit. En revanche, en signalant le fait aux collègues en position de responsabilité, vous avez une possibilité d'augmenter les chances de le coincer, je ne m'en priverais pas.
8. Personnellement j'irais porter plainte au commissariat, et par le passé j'ai accompagné un collègue qui avait fait cette démarche.
Enfin je rajouterais,
9. Ne jamais donner une adresse personnelle aux étudiants, mais ça vous le saviez déjà.
10. Inutile de vous épuiser inutilement pour ces TD ; si vous demandez des travaux faites-le sur la base du volontariat des étudiants. Songez aussi que des collègues du secondaire se sont déjà abondamment penchés sur leur cas, s'ils ne sont pas parvenus à les faire progresser, personne ne vous demande l'impossible.
1. Prendre contact avec le responsable de la formation/le directeur de l'UFR, lui faire suivre le mail avec les circonstances, et lui demander de bien vouloir porter l'affaire auprès du service juridique de l'institution.
2. En parler au coordinateur de l'UE en question, pour qu'il puisse avertir les collègues des autres UE etc. qu'il y a un gentil dingue dans la promo.
3. Ce qui serait optimal, c'est que le coordinateur de l'UE (pas vous, donc), ou mieux, le responsable de la formation/le directeur de votre UFR fasse une réponse au mail, en expliquant en termes très secs que des recherches sont en cours, et que le rédacteur du mail peut s'attendre à des sanctions pénales et disciplinaires. Ne RIEN répondre soi-même, ce n'est pas à vous personnellement que ces insultes s'adressent.
4. Surtout NE PAS en parler aux (autres) étudiants. Demandez aux collègues à qui vous en parlez de ne pas le faire.
5. Surtout NE PAS mener d'enquête soi-même en accusant l'un ou l'autre, même si/surtout si (au cas où le conseil 4 n'aurait pas été observé ) un gourdichon de service vient expliquer qu'il s'agit de tel ou tel autre étudiant. Inutile de commencer à jouer au billard à x bandes.
6. Il est possible que le petit génie ait usé de cette adresse pour contacter l'un ou l'autre collègue. Demandez au secrétariat de faire un mail circulaire demandant aux collègues de faire une rapide vérification dans leurs boîtes mails. Cela peut aussi inciter d'autres cibles à se signaler.
7. Il y a des tarés partout, y compris parmi les étudiants. Essayez de ne pas trop y penser, ce n'est pas vous qui êtes la cible, même si ce dingue vous a écrit. En revanche, en signalant le fait aux collègues en position de responsabilité, vous avez une possibilité d'augmenter les chances de le coincer, je ne m'en priverais pas.
8. Personnellement j'irais porter plainte au commissariat, et par le passé j'ai accompagné un collègue qui avait fait cette démarche.
Enfin je rajouterais,
9. Ne jamais donner une adresse personnelle aux étudiants, mais ça vous le saviez déjà.
10. Inutile de vous épuiser inutilement pour ces TD ; si vous demandez des travaux faites-le sur la base du volontariat des étudiants. Songez aussi que des collègues du secondaire se sont déjà abondamment penchés sur leur cas, s'ils ne sont pas parvenus à les faire progresser, personne ne vous demande l'impossible.
- DesolationRowEmpereur
Diable, les vieilles universitaires ça donne de bons conseils. Je pense qu'il faut les écouter.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
C'est dans les vieux pots... ouais non rien.
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- RogerMartinBon génie
Oh, ça suffit les mômes, là...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
:lol:
_________________
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