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- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
cunégonde a écrit:Mélanie, je ne voudrais pas t'enlever tes illusions mais depuis quelques années, on voit des agrégés LC faire des fautes d'orthographe : s à la 2 ème personne de l'impératif des verbes du 1er groupe, par exemple.MelanieSLB a écrit:amalricu a écrit:
L'agrégation n'interdit pas d'être de droite...
Quant à la définition de sens critique, elle peut être à géométrie très variable.Olympias a écrit:
Pas à l'agrégation d'orthographe, c'est une certitude.
Chacun a bien le droit à ses opinions politiques.
Cependant, une personne multipliant les erreurs de français, récitant une doxa que même le FMI, cette institution gauchiste comme chacun sait, a remis en cause depuis au moins deux ans, et qui prétend être spécialiste d'économie, si spécialiste qu'elle a quasi majoré l'agrégation d'économie (malgré l'orthographe donc - j'ose espérer que ça compte encore!), ça amène tout de même à se poser de sérieuses questions sur la véracité de ce qui est dit.
Pour la véracité de ce que dit jeremiemarseille:
https://www.neoprofs.org/t73423p675-agregation-externe-eco-gestion
J'ai connu un major de l'agrégation externe d'économie-gestion (pour rappel en économie-gestion, il y a 5 classements différents en fonction des options, donc 5 majors) qui était dyslexique et qui faisait quand même pas mal de fautes dans ses copies. A l'oral, ce gars était impressionnant, il était très bon. De plus, je rapelle qu'aux épreuves écrites, celle de management est la seule véritable "littéraire" (dissertation). Les deux autres sont plus techniques : économie ou droit (bon en droit il faut également une très bonne maîtrise de la langue), puis le cas pratique d'option (au choix : GRH ; Finance/Contrôle ; marketing ; systèmes d'information ; et l'option "E" je ne sais pas ce que c'est). A l'oral c'est la même chose.
- User28419Niveau 8
La compétence d'une personne ne s'arrête pas à son niveau en orthographe...
D'une part, sur les forums, on écrit vite et on fait moins attention aux fautes (rapidité, absence de réelle relecture comme pour une épreuve notée) et d'autre part certaines personnes peuvent être tout à fait compétentes même si elles font quelques fautes. On n'est pas tous des littéraires et des as du français. J'aimerais que l'on évalue certains collègues en anglais et en mathématiques. Le niveau affligeant de certains en mathématiques fait très peur (incapacité de faire une dérivée, de calculer une intégrale ou d'appliquer une formule de probabilité). Certains sont incapables d'aligner trois mots en anglais face aux élèves dans leur matière respective. Bien sûr, dans la culture française, on excuse toujours le faible niveau en mathématiques (c'est plus abstrait comme ils disent) mais on scrute la moindre faute, pour ridiculiser, montrer du doigt la non "maitrise des bases". Ils diront: "Quelle honte pour un professeur, c'est la langue maternelle! Certes.
Et le niveau de certains professeurs "très tradi" qui sont incapables d'utiliser un outil numérique. Dès que ça plante, on les voit accourir "je ne comprends pas ça ne marche pas!!!!!" C'est pareil! Au 21 ème siècle, savoir utiliser l'ordinateur, faire ses vidéos, etc, c'est très important!
D'une part, sur les forums, on écrit vite et on fait moins attention aux fautes (rapidité, absence de réelle relecture comme pour une épreuve notée) et d'autre part certaines personnes peuvent être tout à fait compétentes même si elles font quelques fautes. On n'est pas tous des littéraires et des as du français. J'aimerais que l'on évalue certains collègues en anglais et en mathématiques. Le niveau affligeant de certains en mathématiques fait très peur (incapacité de faire une dérivée, de calculer une intégrale ou d'appliquer une formule de probabilité). Certains sont incapables d'aligner trois mots en anglais face aux élèves dans leur matière respective. Bien sûr, dans la culture française, on excuse toujours le faible niveau en mathématiques (c'est plus abstrait comme ils disent) mais on scrute la moindre faute, pour ridiculiser, montrer du doigt la non "maitrise des bases". Ils diront: "Quelle honte pour un professeur, c'est la langue maternelle! Certes.
Et le niveau de certains professeurs "très tradi" qui sont incapables d'utiliser un outil numérique. Dès que ça plante, on les voit accourir "je ne comprends pas ça ne marche pas!!!!!" C'est pareil! Au 21 ème siècle, savoir utiliser l'ordinateur, faire ses vidéos, etc, c'est très important!
- LokaNiveau 5
Je suis assez surpris par l'état d'esprit de ce forum, je me suis inscrit afin de me plonger dans l'univers de l'éducation, prendre des conseils mais également pour y participer.
Systématiquement, quand une personne est en désaccord avec l'opinion générale du forum, on voit fleurir de nombreux jugements, voir des propos déplacés...
Je me souviens d'un post d'un professeur disant qu'il aimait sa vie, qu'il se complaisait dans son statut d'agrégé et qu'il était arrivé à trouver une bonne optimisation entre implication et prise de recul... Résultat : Des dizaines de messages déplacés...
Jeremiemarseille émet son point de vu, qu'il étaye et au lieu d'y répondre correctement, on remarque une levée de bouclier qui dérape allant jusqu'à remettre en question son appartenance à l'EN et même carrément sous-entendre des jugements politiques...
Le management est une épreuve littéraire, l'économie également, rien de technique, aucun calcul/schéma au pire quelques interprétations de graph, le reste c'est du cadrage, de la problématisation et de la rédaction. Pour l'option, ça dépend, mais il est toujours demandé une grande rigueur...
Je pense que le dyslexique que vous avez connu a fait énormément d'effort et a apporté énormément d'éléments pertinents à ses copies.
Systématiquement, quand une personne est en désaccord avec l'opinion générale du forum, on voit fleurir de nombreux jugements, voir des propos déplacés...
Je me souviens d'un post d'un professeur disant qu'il aimait sa vie, qu'il se complaisait dans son statut d'agrégé et qu'il était arrivé à trouver une bonne optimisation entre implication et prise de recul... Résultat : Des dizaines de messages déplacés...
Jeremiemarseille émet son point de vu, qu'il étaye et au lieu d'y répondre correctement, on remarque une levée de bouclier qui dérape allant jusqu'à remettre en question son appartenance à l'EN et même carrément sous-entendre des jugements politiques...
LaMaisonQuiRendFou a écrit:J'ai connu un major de l'agrégation externe d'économie-gestion (pour rappel en économie-gestion, il y a 5 classements différents en fonction des options, donc 5 majors) qui était dyslexique et qui faisait quand même pas mal de fautes dans ses copies. A l'oral, ce gars était impressionnant, il était très bon. De plus, je rapelle qu'aux épreuves écrites, celle de management est la seule véritable "littéraire" (dissertation). Les deux autres sont plus techniques : économie ou droit (bon en droit il faut également une très bonne maîtrise de la langue), puis le cas pratique d'option (au choix : GRH ; Finance/Contrôle ; marketing ; systèmes d'information ; et l'option "E" je ne sais pas ce que c'est). A l'oral c'est la même chose.
Le management est une épreuve littéraire, l'économie également, rien de technique, aucun calcul/schéma au pire quelques interprétations de graph, le reste c'est du cadrage, de la problématisation et de la rédaction. Pour l'option, ça dépend, mais il est toujours demandé une grande rigueur...
Je pense que le dyslexique que vous avez connu a fait énormément d'effort et a apporté énormément d'éléments pertinents à ses copies.
- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Loka a écrit:Le management est une épreuve littéraire, l'économie également, rien de technique, aucun calcul/schéma au pire quelques interprétations de graph, le reste c'est du cadrage, de la problématisation et de la rédaction. Pour l'option, ça dépend, mais il est toujours demandé une grande rigueur...
Je pense que le dyslexique que vous avez connu a fait énormément d'effort et a apporté énormément d'éléments pertinents à ses copies.
Puis-je vous demander vos notes à l'écrit et à l'oral en économie, à l'agrégation externe d'économie-gestion ?
Edit : je vous demande cela car je suis surpris par vos propos, ceci dit on peut tomber sur des sujets plus ou moins techniques selon les années.
- PonocratesExpert spécialisé
En ce qui me concerne, je n'ai, précisément, répondu que sur l'argumentation, qui n'est justement pas étayée. Je le répète: un point de vue faux - et l'utilité du jour de carence d'un point de vue économique est nulle comme le prouvent les études faites- peut et doit être réfuté. Et il n'y a pas à "sous-entendre des jugements politiques". Le raisonnement faux parce que partiel et partial que les acquis sociaux doivent être démantelés pour permettre à la France de survivre économiquement est typique de plusieurs partis politiques néo-libéraux. Il est loisible à chacun d'adhérer à leurs thèses, de préférer un système de la concurrence maximale, de la diminution du rôle de l' Etat, mais dans ce cas, la moindre des choses, en particulier si l'on a fait des études dans le domaine économique, est de montrer l'exemple et de ne pas devenir soi-même fonctionnaire d'un Etat que l'on veut voir disparaître. C'est encore, et toujours, une question d'honnêteté intellectuelle.Loka a écrit:
Jeremiemarseille émet son point de vu, qu'il étaye et au lieu d'y répondre correctement, on remarque une levée de bouclier qui dérape allant jusqu'à remettre en question son appartenance à l'EN et même carrément sous-entendre des jugements politiques...
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- mathmaxExpert spécialisé
Loka a écrit:Je suis assez surpris par l'état d'esprit de ce forum, je me suis inscrit afin de me plonger dans l'univers de l'éducation, prendre des conseils mais également pour y participer.
Systématiquement, quand une personne est en désaccord avec l'opinion générale du forum, on voit fleurir de nombreux jugements, voir des propos déplacés...
Je me souviens d'un post d'un professeur disant qu'il aimait sa vie, qu'il se complaisait dans son statut d'agrégé et qu'il était arrivé à trouver une bonne optimisation entre implication et prise de recul... Résultat : Des dizaines de messages déplacés...
Jeremiemarseille émet son point de vu, qu'il étaye et au lieu d'y répondre correctement, on remarque une levée de bouclier qui dérape allant jusqu'à remettre en question son appartenance à l'EN et même carrément sous-entendre des jugements politiques
Non, il n'étaye aucunement son point de vue : il se contente de répéter que ce jour de carence est une mesure d'équité avec le privé , alors qu'il lui a été répondu à maintes reprises que cet argument est erroné puisque les deux tiers des salariés du privé ne sont pas victimes de cette mesure.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- LokaNiveau 5
LaMaisonQuiRendFou a écrit:Loka a écrit:Le management est une épreuve littéraire, l'économie également, rien de technique, aucun calcul/schéma au pire quelques interprétations de graph, le reste c'est du cadrage, de la problématisation et de la rédaction. Pour l'option, ça dépend, mais il est toujours demandé une grande rigueur...
Je pense que le dyslexique que vous avez connu a fait énormément d'effort et a apporté énormément d'éléments pertinents à ses copies.
Puis-je vous demander vos notes à l'écrit et à l'oral en économie, à l'agrégation externe d'économie-gestion ?
Edit : je vous demande cela car je suis surpris par vos propos, ceci dit on peut tomber sur des sujets plus ou moins techniques selon les années.
Aucun sujet technique mobilisant des calculs en économie/management, ce sont des dissertations, les deux. (avec aide documentaire pour l'économie).
On ne demandera pas à un candidat de calculer d'utiliser des lagrangiens, ni de maîtriser les équations de SOLOW et encore moins de maîtriser les aboutissant mathématiques de modèles tels IS/LM, Philips etc...
Les derniers sujets écrits d'économie :
2012 : Y-a-t-il un bon niveau d'inflation ?
2013 : L'Allemagne peut-elle être un modèle pour l'Europe ?
2014 : Le commerce est-il source d'enrichissement ?
2015 : Crise économique et croissance potentielle
2016 : Le chômage est-il contrôlable ?
2017 : Incertitude et politique économique.
Comme vous devez le voir ces sujets font appels à des connaissances, des modèles et théories mais ne nécessitent pas de calculs dans l'immédiat.
Attention : Je n'ai pas dit qu'il était interdit de maîtriser les approches mathématiques de l'économie.
mathmax a écrit:Loka a écrit:Je suis assez surpris par l'état d'esprit de ce forum, je me suis inscrit afin de me plonger dans l'univers de l'éducation, prendre des conseils mais également pour y participer.
Systématiquement, quand une personne est en désaccord avec l'opinion générale du forum, on voit fleurir de nombreux jugements, voir des propos déplacés...
Je me souviens d'un post d'un professeur disant qu'il aimait sa vie, qu'il se complaisait dans son statut d'agrégé et qu'il était arrivé à trouver une bonne optimisation entre implication et prise de recul... Résultat : Des dizaines de messages déplacés...
Jeremiemarseille émet son point de vu, qu'il étaye et au lieu d'y répondre correctement, on remarque une levée de bouclier qui dérape allant jusqu'à remettre en question son appartenance à l'EN et même carrément sous-entendre des jugements politiques
Non, il n'étaye aucunement son point de vue : il se contente de répéter que ce jour de carence est une mesure d'équité avec le privé , alors qu'il lui a été répondu à maintes reprises que cet argument est erroné puisque les deux tiers des salariés du privé ne sont pas victimes de cette mesure.
Les médias ont lancé un jour que 2/3 des salariés du privé n'avaient pas de délai de carence (compensé)... Pour avoir travaillé sur de très nombreux sites industriels, je n'ai jamais vu ça. Excepté pour des cadres au forfait... ou sous certaines conventions avantageuses.
Regardez le nombre de français travaillant en TPE/PME... le jour de carence, il n'est pas offert dans une boulangerie ou dans la métallerie du coin.
- PonocratesExpert spécialisé
Les médias ? En deux clics je tombe là-dessusLoka a écrit:
Les médias ont lancé un jour que 2/3 des salariés du privé n'avaient pas de délai de carence (compensé)... Pour avoir travaillé sur de très nombreux sites industriels, je n'ai jamais vu ça. Excepté pour des cadres au forfait... ou sous certaines conventions avantageuses.
Regardez le nombre de français travaillant en TPE/PME... le jour de carence, il n'est pas offert dans une boulangerie ou dans la métallerie du coin.
Alors, je ne remets pas en question votre expérience personnelle, mais en tant qu'économiste vous devez bien vous douter qu'elle a une moindre valeur que des études faites sur la question. Maintenant si vous voulez dire que les personnes qui ne sont pas salariées n'ont pas droit à une compensation, merci, nous le savons et je plains mes amis qui bossent en libéral et doivent se débrouiller seuls. Mais je n'ai pas la même liberté d'organisation de mon travail, j'ai des comptes à rendre à mon N+1 et à mon inspecteur, et surtout je n'ai pas la possibilité de fixer mes tarifs...Le Figaro, journal d'extrême gauche a écrit:Non, car les deux tiers des salariés sont couverts par leur entreprise, qui leur assure ainsi une prise en charge bien meilleure que celle prévue par la loi. Selon un rapport de la DREES daté de janvier 2015, la quasi totalité des entreprises qui proposent une telle couverture à leurs salariés leur offre une compensation totale: le délai de carence est entièrement pris en charge par l'entreprise, de telle sorte que la rémunération du salarié malade n'est pas ou à peine amputée par un arrêt maladie de trois jours.
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- LaMaisonQuiRendFouFidèle du forum
Loka a écrit:LaMaisonQuiRendFou a écrit:Loka a écrit:Le management est une épreuve littéraire, l'économie également, rien de technique, aucun calcul/schéma au pire quelques interprétations de graph, le reste c'est du cadrage, de la problématisation et de la rédaction. Pour l'option, ça dépend, mais il est toujours demandé une grande rigueur...
Je pense que le dyslexique que vous avez connu a fait énormément d'effort et a apporté énormément d'éléments pertinents à ses copies.
Puis-je vous demander vos notes à l'écrit et à l'oral en économie, à l'agrégation externe d'économie-gestion ?
Edit : je vous demande cela car je suis surpris par vos propos, ceci dit on peut tomber sur des sujets plus ou moins techniques selon les années.
Aucun sujet technique mobilisant des calculs en économie/management, ce sont des dissertations, les deux. (avec aide documentaire pour l'économie).
On ne demandera pas à un candidat de calculer d'utiliser des lagrangiens, ni de maîtriser les équations de SOLOW et encore moins de maîtriser les aboutissant mathématiques de modèles tels IS/LM, Philips etc...
Les derniers sujets écrits d'économie :
2012 : Y-a-t-il un bon niveau d'inflation ?
2013 : L'Allemagne peut-elle être un modèle pour l'Europe ?
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Comme vous devez le voir ces sujets font appels à des connaissances, des modèles et théories mais ne nécessitent pas de calculs dans l'immédiat.
Attention : Je n'ai pas dit qu'il était interdit de maîtriser les approches mathématiques de l'économie.
Nous sommes d'accord. Néanmoins il me semble qu'un minimim d'expertise technique est nécessaire à l'oral, sans pour autant entrer dans une approche purement mathématique.
- celitianSage
Ce qui est dingue, c'est que comme jérémiemarseille, vous vous basez essentiellement sur votre expérience dans le privé, les chiffres sont têtus, oui dans le privé 2/3 des salariés n'ont pas de jours de carence et le % est encore plus fort pour les cadres, le statut comparable avec celui des enseignants.Loka a écrit:LaMaisonQuiRendFou a écrit:Loka a écrit:Le management est une épreuve littéraire, l'économie également, rien de technique, aucun calcul/schéma au pire quelques interprétations de graph, le reste c'est du cadrage, de la problématisation et de la rédaction. Pour l'option, ça dépend, mais il est toujours demandé une grande rigueur...
Je pense que le dyslexique que vous avez connu a fait énormément d'effort et a apporté énormément d'éléments pertinents à ses copies.
Puis-je vous demander vos notes à l'écrit et à l'oral en économie, à l'agrégation externe d'économie-gestion ?
Edit : je vous demande cela car je suis surpris par vos propos, ceci dit on peut tomber sur des sujets plus ou moins techniques selon les années.
Aucun sujet technique mobilisant des calculs en économie/management, ce sont des dissertations, les deux. (avec aide documentaire pour l'économie).
On ne demandera pas à un candidat de calculer d'utiliser des lagrangiens, ni de maîtriser les équations de SOLOW et encore moins de maîtriser les aboutissant mathématiques de modèles tels IS/LM, Philips etc...
Les derniers sujets écrits d'économie :
2012 : Y-a-t-il un bon niveau d'inflation ?
2013 : L'Allemagne peut-elle être un modèle pour l'Europe ?
2014 : Le commerce est-il source d'enrichissement ?
2015 : Crise économique et croissance potentielle
2016 : Le chômage est-il contrôlable ?
2017 : Incertitude et politique économique.
Comme vous devez le voir ces sujets font appels à des connaissances, des modèles et théories mais ne nécessitent pas de calculs dans l'immédiat.
Attention : Je n'ai pas dit qu'il était interdit de maîtriser les approches mathématiques de l'économie.mathmax a écrit:Loka a écrit:Je suis assez surpris par l'état d'esprit de ce forum, je me suis inscrit afin de me plonger dans l'univers de l'éducation, prendre des conseils mais également pour y participer.
Systématiquement, quand une personne est en désaccord avec l'opinion générale du forum, on voit fleurir de nombreux jugements, voir des propos déplacés...
Je me souviens d'un post d'un professeur disant qu'il aimait sa vie, qu'il se complaisait dans son statut d'agrégé et qu'il était arrivé à trouver une bonne optimisation entre implication et prise de recul... Résultat : Des dizaines de messages déplacés...
Jeremiemarseille émet son point de vu, qu'il étaye et au lieu d'y répondre correctement, on remarque une levée de bouclier qui dérape allant jusqu'à remettre en question son appartenance à l'EN et même carrément sous-entendre des jugements politiques
Non, il n'étaye aucunement son point de vue : il se contente de répéter que ce jour de carence est une mesure d'équité avec le privé , alors qu'il lui a été répondu à maintes reprises que cet argument est erroné puisque les deux tiers des salariés du privé ne sont pas victimes de cette mesure.
Les médias ont lancé un jour que 2/3 des salariés du privé n'avaient pas de délai de carence (compensé)... Pour avoir travaillé sur de très nombreux sites industriels, je n'ai jamais vu ça. Excepté pour des cadres au forfait... ou sous certaines conventions avantageuses.
Regardez le nombre de français travaillant en TPE/PME... le jour de carence, il n'est pas offert dans une boulangerie ou dans la métallerie du coin.
Allez pour le plaisir encore un article, d'un journal très à gauche http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/2017/07/07/29001-20170707ARTFIG00142-arrets-maladie-comprendre-le-delai-de-carence.php
En pratique, l'inégalité entre public et privé est-elle aussi importante?
Non, car les deux tiers des salariés sont couverts par leur entreprise, qui leur assure ainsi une prise en charge bien meilleure que celle prévue par la loi. Selon un rapport de la DREES daté de janvier 2015, la quasi totalité des entreprises qui proposent une telle couverture à leurs salariés leur offre une compensation totale: le délai de carence est entièrement pris en charge par l'entreprise, de telle sorte que la rémunération du salarié malade n'est pas ou à peine amputée par un arrêt maladie de trois jours. Un argument utilisé par les adversaires de l'instauration d'un jour de carence dans la fonction publique: alors que les entreprises compensent en grande partie le délai de carence pour les salariés du secteur privé, les fonctionnaires ne bénéficieraient pas de la même compensation. Reste que pour un tiers des salariés du privé, cette compensation n'existe pas. Ceux-là se trouvent doublement punis car ils sont le plus souvent en contrat précaire, dans des petites entreprises qui offrent moins d'avantages, ou dans des secteurs qui offrent des conditions de travail difficiles.
- User28419Niveau 8
Oui il faut maitriser le modèle ISLM par exemple. J'ai eu 17 à l'oral et 13 à l'écrit en économie alors que l'année dernière je m'étais fait violemment écarté. Cela montre qu'il faut une préparation réellement sérieuse, je le concède.
- LokaNiveau 5
Ponocrates a écrit:Les médias ? En deux clics je tombe là-dessusLoka a écrit:
Les médias ont lancé un jour que 2/3 des salariés du privé n'avaient pas de délai de carence (compensé)... Pour avoir travaillé sur de très nombreux sites industriels, je n'ai jamais vu ça. Excepté pour des cadres au forfait... ou sous certaines conventions avantageuses.
Regardez le nombre de français travaillant en TPE/PME... le jour de carence, il n'est pas offert dans une boulangerie ou dans la métallerie du coin.Alors, je ne remets pas en question votre expérience personnelle, mais en tant qu'économiste vous devez bien vous douter qu'elle a une moindre valeur que des études faites sur la question. Maintenant si vous voulez dire que les personnes qui ne sont pas salariées n'ont pas droit à une compensation, merci, nous le savons et je plains mes amis qui bossent en libéral et doivent se débrouiller seuls. Mais je n'ai pas la même liberté d'organisation de mon travail, j'ai des comptes à rendre à mon N+1 et à mon inspecteur, et surtout je n'ai pas la possibilité de fixer mes tarifs...Le Figaro, journal d'extrême gauche a écrit:Non, car les deux tiers des salariés sont couverts par leur entreprise, qui leur assure ainsi une prise en charge bien meilleure que celle prévue par la loi. Selon un rapport de la DREES daté de janvier 2015, la quasi totalité des entreprises qui proposent une telle couverture à leurs salariés leur offre une compensation totale: le délai de carence est entièrement pris en charge par l'entreprise, de telle sorte que la rémunération du salarié malade n'est pas ou à peine amputée par un arrêt maladie de trois jours.
Je vous cite l'étude en question :
82 % des cadres bénéfi cient d’une prise en charge totale des trois jours de carence
contre 80 % des Employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam), 56 % des employés et
51 % des ouvriers.
51% des ouvriers... 56% des employés.
En rajoutant à cela, toutes les personnes à leur compte qui ne bénéficient pas de cette prise en charge et tous les intérimaires.
Ce chiffre de 66% est complètement biaisé dès lors qu'il incorpore les cadres qui travaillent au forfait et bénéficient dans 82% des cas de cette prise en charge.
On a donc : 49% des ouvriers et 44% des employés qui n'ont aucune prise en charge + Les intérimaires + les personnes à leur compte (qui contrairement à ce que vous dites ont de nombreuses contraintes et NON ne modulent pas leur temps comme elles le veulent)
- BabaretteDoyen
jérémiemarseille a écrit:La compétence d'une personne ne s'arrête pas à son niveau en orthographe...
D'une part, sur les forums, on écrit vite et on fait moins attention aux fautes (rapidité, absence de réelle relecture comme pour une épreuve notée) et d'autre part certaines personnes peuvent être tout à fait compétentes même si elles font quelques fautes. On n'est pas tous des littéraires et des as du français. J'aimerais que l'on évalue certains collègues en anglais et en mathématiques. Le niveau affligeant de certains en mathématiques fait très peur (incapacité de faire une dérivée, de calculer une intégrale ou d'appliquer une formule de probabilité). Certains sont incapables d'aligner trois mots en anglais face aux élèves dans leur matière respective. Bien sûr, dans la culture française, on excuse toujours le faible niveau en mathématiques (c'est plus abstrait comme ils disent) mais on scrute la moindre faute, pour ridiculiser, montrer du doigt la non "maitrise des bases". Ils diront: "Quelle honte pour un professeur, c'est la langue maternelle! Certes.
Et le niveau de certains professeurs "très tradi" qui sont incapables d'utiliser un outil numérique. Dès que ça plante, on les voit accourir "je ne comprends pas ça ne marche pas!!!!!" C'est pareil! Au 21 ème siècle, savoir utiliser l'ordinateur, faire ses vidéos, etc, c'est très important!
Il y a une vague différence entre maîtriser les bases de la grammaire au programme de sixième et maîtriser un niveau Terminale en mathématiques.
- User28419Niveau 8
@Loka:
"Ne modulent pas leur temps comme elles le veulent" ni leurs tarifs j'ai envie de dire. Se mettre à son compte aujourd'hui est loin d'être un eldorado. On voit l'image de Zuckerberg comme un standard mais dans la réalité les gens travaillent comme des malades pour gagner des clopinettes en libéral dans bien des secteurs (Architecture, avocat débutant, expert comptable débutant, etc). Les grosses boites aspirent tout et laissent des miettes pour ceux qui désirent (encore) s'installer à leur compte.
"Ne modulent pas leur temps comme elles le veulent" ni leurs tarifs j'ai envie de dire. Se mettre à son compte aujourd'hui est loin d'être un eldorado. On voit l'image de Zuckerberg comme un standard mais dans la réalité les gens travaillent comme des malades pour gagner des clopinettes en libéral dans bien des secteurs (Architecture, avocat débutant, expert comptable débutant, etc). Les grosses boites aspirent tout et laissent des miettes pour ceux qui désirent (encore) s'installer à leur compte.
- mathmaxExpert spécialisé
Pourriez développer en quoi comptabiliser les cadres introduit un biais ?
En revanche, les intérimaires sont me semble-t-il des salariés, pourquoi voudriez-vous les compter deux fois ?
Vos «arguments» manquent pour le moins de logique.
En revanche, les intérimaires sont me semble-t-il des salariés, pourquoi voudriez-vous les compter deux fois ?
Vos «arguments» manquent pour le moins de logique.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- kioupsPBTHabitué du forum
jérémiemarseille a écrit:La compétence d'une personne ne s'arrête pas à son niveau en orthographe...
D'une part, sur les forums, on écrit vite et on fait moins attention aux fautes (rapidité, absence de réelle relecture comme pour une épreuve notée) et d'autre part certaines personnes peuvent être tout à fait compétentes même si elles font quelques fautes. On n'est pas tous des littéraires et des as du français. J'aimerais que l'on évalue certains collègues en anglais et en mathématiques. Le niveau affligeant de certains en mathématiques fait très peur (incapacité de faire une dérivée, de calculer une intégrale ou d'appliquer une formule de probabilité). Certains sont incapables d'aligner trois mots en anglais face aux élèves dans leur matière respective. Bien sûr, dans la culture française, on excuse toujours le faible niveau en mathématiques (c'est plus abstrait comme ils disent) mais on scrute la moindre faute, pour ridiculiser, montrer du doigt la non "maitrise des bases". Ils diront: "Quelle honte pour un professeur, c'est la langue maternelle! Certes.
Et le niveau de certains professeurs "très tradi" qui sont incapables d'utiliser un outil numérique. Dès que ça plante, on les voit accourir "je ne comprends pas ça ne marche pas!!!!!" C'est pareil! Au 21 ème siècle, savoir utiliser l'ordinateur, faire ses vidéos, etc, c'est très important!
Bah, personnellement, je préfère que mes collègues écrivent correctement. Les dérivées, ça s'apprend en 1ère, l'orthographe, bien avant... Et pour ce qui est de l'informatique, tout le monde n'a pas eu une formation...
Si un élève, très bon en maths en TS, a une orthographe approximative, il se fait encore taper sur les doigts en conseil de classe. Tant mieux et pourvu que ça dure !
_________________
- Spoiler:
- 2004-2005 : stagiaire en lycée (seconde)
2005-2006 : stagiaire (again !) en collège (4ème)
2006-2008 : TZR en collège à l'année (5-4-3 PP 5ème puis 6-5)
2008-2011 : collège 1 (6-5-3, PP 6ème puis 5ème)
2011-2012 : collèges 2 et 3 (6-4, PP 6ème)
2012-2017 : collège 2 (un peu de tout, PP 6ème)
2017 : agreg interne
2017-2018 : lycée 1 (1S, 1STI2D, seconde)
2018-2019 : lycée 1 (1S, TS, TSTI2D, PP 1S et TS)
- PonocratesExpert spécialisé
Vous additionnez des choux et des carottes: le chiffre des 2/3 concerne la totalité des salariés, quelle que soit la répartition entre les différentes catégories. Pourquoi l'intégration des cadres biaiserait-elle l'étude, ne sommes-nous pas, nous-mêmes "cadres" ? Pourquoi ne pas plutôt réclamer l'abrogation de cette journée de carence pour la minorité d'ouvriers et d'employés qui doit la subir, alors même qu'elle est économiquement improductive ? Je n'ai pas suivi d'études, officiellement, en économie, mais votre raisonnement me semble curieux.Loka a écrit:
Je vous cite l'étude en question :
82 % des cadres bénéfi cient d’une prise en charge totale des trois jours de carence
contre 80 % des Employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam), 56 % des employés et
51 % des ouvriers.
51% des ouvriers... 56% des employés.
En rajoutant à cela, toutes les personnes à leur compte qui ne bénéficient pas de cette prise en charge et tous les intérimaires.
Ce chiffre de 66% est complètement biaisé dès lors qu'il incorpore les cadres qui travaillent au forfait et bénéficient dans 82% des cas de cette prise en charge.
On a donc : 49% des ouvriers et 44% des employés qui n'ont aucune prise en charge + Les intérimaires + les personnes à leur compte (qui contrairement à ce que vous dites ont de nombreuses contraintes et NON ne modulent pas leur temps comme elles le veulent)
Quant à votre remarque sur l'absence de modulation du temps de travail pour les personnes en libéral, elle ne correspond pas à l'expérience des personnes que je connais
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- User28419Niveau 8
@Barbarette: Si vos élèves de 6 ème écrivent mieux que moi, je ne vois pas en quoi vous vous inquiétez pour eux! Dites aussi que j'ai le niveau maternelle...
- PoupoutchModérateur
Ce qui ne répond toujours pas à une question pourtant essentielle : cela justifie-t-il d'une quelconque manière que les fonctionnaires subissent eux aussi un jour de carence? Parce qu'une partie de la population subit une mesure inique, doit-on accepter, voire se réjouir de la subir?Loka a écrit:
On a donc : 49% des ouvriers et 44% des employés qui n'ont aucune prise en charge + Les intérimaires + les personnes à leur compte (qui contrairement à ce que vous dites ont de nombreuses contraintes et NON ne modulent pas leur temps comme elles le veulent)
Quant à la modulation du temps de travail, elle n'est certes pas toujours aussi facile qu'on veut bien le laisser entendre dans le privé. Elle est néanmoins possible et, la majeure partie du temps, envisageable, tandis qu'elle est pour ainsi dire nulle pour un enseignant. Puis-je choisir quand je suis en congés? non. Puis-je décider de prendre une RTT ou un congé pour pallier une absence courte pour maladie et échapper ainsi au jour de carence? non. Dans le privé, sous réserve évidemment que mon employeur accepte, je peux.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- henrietteMédiateur
Merci d'en rester au sujet, à savoir le jour de carence. Sinon, ce fil devra être fermé.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- PonocratesExpert spécialisé
Nous n'avons pas une agrégation en économie, cela doit être pour cela que nous ne pouvons pas comprendre... :lol:mathmax a écrit:Pourriez développer en quoi comptabiliser les cadres introduit un biais ?
En revanche, les intérimaires sont me semble-t-il des salariés, pourquoi voudriez-vous les compter deux fois ?
Vos «arguments» manquent pour le moins de logique.
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C'est le livre ? "
- mathmaxExpert spécialisé
Ponocrates a écrit:Nous n'avons pas une agrégation en économie, cela doit être pour cela que nous ne pouvons pas comprendre... :lol:mathmax a écrit:Pourriez développer en quoi comptabiliser les cadres introduit un biais ? 9
En revanche, les intérimaires sont me semble-t-il des salariés, pourquoi voudriez-vous les compter deux fois ?
Vos «arguments» manquent pour le moins de logique.
Oui, c'est sûrement ça !
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- LokaNiveau 5
Poupoutch a écrit:Ce qui ne répond toujours pas à une question pourtant essentielle : cela justifie-t-il d'une quelconque manière que les fonctionnaires subissent eux aussi un jour de carence? Parce qu'une partie de la population subit une mesure inique, doit-on accepter, voire se réjouir de la subir?Loka a écrit:
On a donc : 49% des ouvriers et 44% des employés qui n'ont aucune prise en charge + Les intérimaires + les personnes à leur compte (qui contrairement à ce que vous dites ont de nombreuses contraintes et NON ne modulent pas leur temps comme elles le veulent)
Quant à la modulation du temps de travail, elle n'est certes pas toujours aussi facile qu'on veut bien le laisser entendre dans le privé. Elle est néanmoins possible et, la majeure partie du temps, envisageable, tandis qu'elle est pour ainsi dire nulle pour un enseignant. Puis-je choisir quand je suis en congés? non. Puis-je décider de prendre une RTT ou un congé pour pallier une absence courte pour maladie et échapper ainsi au jour de carence? non. Dans le privé, sous réserve évidemment que mon employeur accepte, je peux.
Elle est loin d'être nulle pour un enseignant, jusqu'à preuve du contraire vous pouvez choisir quand vous corrigez/préparez vos cours (soit au moins 50% du temps de travail?), dans le privé vous pouvez choisir vos vacances (et encore, j'ai rarement vu des financiers partir pendant les clôtures ou alors des ouvriers ne pas partir pendant les fermetures usines).
- BabaretteDoyen
kioupsPBT a écrit:jérémiemarseille a écrit:La compétence d'une personne ne s'arrête pas à son niveau en orthographe...
D'une part, sur les forums, on écrit vite et on fait moins attention aux fautes (rapidité, absence de réelle relecture comme pour une épreuve notée) et d'autre part certaines personnes peuvent être tout à fait compétentes même si elles font quelques fautes. On n'est pas tous des littéraires et des as du français. J'aimerais que l'on évalue certains collègues en anglais et en mathématiques. Le niveau affligeant de certains en mathématiques fait très peur (incapacité de faire une dérivée, de calculer une intégrale ou d'appliquer une formule de probabilité). Certains sont incapables d'aligner trois mots en anglais face aux élèves dans leur matière respective. Bien sûr, dans la culture française, on excuse toujours le faible niveau en mathématiques (c'est plus abstrait comme ils disent) mais on scrute la moindre faute, pour ridiculiser, montrer du doigt la non "maitrise des bases". Ils diront: "Quelle honte pour un professeur, c'est la langue maternelle! Certes.
Et le niveau de certains professeurs "très tradi" qui sont incapables d'utiliser un outil numérique. Dès que ça plante, on les voit accourir "je ne comprends pas ça ne marche pas!!!!!" C'est pareil! Au 21 ème siècle, savoir utiliser l'ordinateur, faire ses vidéos, etc, c'est très important!
Bah, personnellement, je préfère que mes collègues écrivent correctement. Les dérivées, ça s'apprend en 1ère, l'orthographe, bien avant... Et pour ce qui est de l'informatique, tout le monde n'a pas eu une formation...
Si un élève, très bon en maths en TS, a une orthographe approximative, il se fait encore taper sur les doigts en conseil de classe. Tant mieux et pourvu que ça dure !
Ben, oui...
Puis je me demande comment on peut savoir que je ne sais pas calculer une intégrale.
Jérémie, je ne parle pas du niveau réel des élèves mais de celui qu'ils devraient avoir, c'est quand même très différent.
Ponocrates a écrit:Vous additionnez des choux et des carottes: le chiffre des 2/3 concerne la totalité des salariés, quelle que soit la répartition entre les différentes catégories. Pourquoi l'intégration des cadres biaiserait-elle l'étude, ne sommes-nous pas, nous-mêmes "cadres" ? Pourquoi ne pas plutôt réclamer l'abrogation de cette journée de carence pour la minorité d'ouvriers et d'employés qui doit la subir, alors même qu'elle est économiquement improductive ? Je n'ai pas suivi d'études, officiellement, en économie, mais votre raisonnement me semble curieux.Loka a écrit:
Je vous cite l'étude en question :
82 % des cadres bénéfi cient d’une prise en charge totale des trois jours de carence
contre 80 % des Employés, techniciens et agents de maîtrise (Etam), 56 % des employés et
51 % des ouvriers.
51% des ouvriers... 56% des employés.
En rajoutant à cela, toutes les personnes à leur compte qui ne bénéficient pas de cette prise en charge et tous les intérimaires.
Ce chiffre de 66% est complètement biaisé dès lors qu'il incorpore les cadres qui travaillent au forfait et bénéficient dans 82% des cas de cette prise en charge.
On a donc : 49% des ouvriers et 44% des employés qui n'ont aucune prise en charge + Les intérimaires + les personnes à leur compte (qui contrairement à ce que vous dites ont de nombreuses contraintes et NON ne modulent pas leur temps comme elles le veulent)
Quant à votre remarque sur l'absence de modulation du temps de travail pour les personnes en libéral, elle ne correspond pas à l'expérience des personnes que je connais
Oui, c'est une vraie question!
Mais attention: la mesure touche bien tous les fonctionnaires, non? Pas seulement ceux de catégorie A.
En tout cas, j'y vois un assassinat de la fonction publique territoriale: quels "avantages" restera-t-il aux fonctionnaires territoriaux après cette mesure?
- Thalia de GMédiateur
Bis repetita.henriette a écrit:Merci d'en rester au sujet, à savoir le jour de carence. Sinon, ce fil devra être fermé.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- celitianSage
Eux non plus, c'est économie gestion donc avec un peu d'économie, le seul truc qui me fasse sourire c'est qu'il y a quelques années, les politiques s'inquiétaient d'avoir des professeurs trop anti-capitalistes...tout change.Ponocrates a écrit:Nous n'avons pas une agrégation en économie, cela doit être pour cela que nous ne pouvons pas comprendre... :lol:mathmax a écrit:Pourriez développer en quoi comptabiliser les cadres introduit un biais ?
En revanche, les intérimaires sont me semble-t-il des salariés, pourquoi voudriez-vous les compter deux fois ?
Vos «arguments» manquent pour le moins de logique.
Ce que je trouve très étonnant, c'est de ne pas vouloir croire toutes les études qui prouvent l'inefficacité de ce jour de carence, c'est juste une mesure populiste qui va ravir tous ceux qui pensent que les fonctionnaires sont vraiment des privilégiés.
De plus, si l'on veut pénaliser les "vrais responsables" que l'on s'attaque aux médecins, les malades ne se font pas des arrêts eux-mêmes, donc si les médecins font mal leur travail et prescrivent des arrêts abusifs à eux d'en supporter la charge ; bon dans ma province je connais plus de médecins qui arrêtent très très difficilement, surtout les fonctionnaires.
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