- User28419Niveau 8
Bonjour Lolote. Moi il me manquait 9 points. C'est énorme! J'ai eu 2,5 en éco alors que j'ai fait une prépa éco. Certains n'avait jamais fait d'éco avant ont eu 4. D'autres jamais de comptabilité ont été admis (je suis heureux pour eux). J'ai pourtant fait une école de commerce et un DSCG mais ça n'a pas suffit. Je rigole encore du poste au smic qu'on m'a proposé quand je bossais en expertise chez MAZARS. Les études ne payent plus dans ce pays décadent. Puis j'ai compris avec le temps même si au fond de soi on ne veut pas se l'avouer que l'homosexualité et certains comportements divergeants peuvent être discriminants dans cette société. Bien sûr on nous dira que tout est objectif mais je n'y crois pas. Ceux qui disent cela sont hypocrites selon moi. Quand j'étais chez KPMG, deux trois réflexions homophobes m'ont bien fait comprendre que je n'étais pas 'in', il y a toujours des raisons cachées pour évincer. Ca donne envie de partir loin très loin...Bonne chance aux autres pour l'année prochaine.
- celitianSage
Et vous savez pourquoi ? Le jury n'a pas voulu attribuer tous les postes ?
Cela confirme peut-être la rumeur depuis 3-4 ans que les normaliens passent de moins en moins le concours, que le niveau de l'externe baisse et que l'interne devient plus difficile.
Sachant que depuis encore plus longtemps les options À B C sont les plus difficiles car sur représentées.
Si c'est l'explication, cela prouve le niveau d'attractivité de notre métier
Bon courage pour l'année prochaine.
Cela confirme peut-être la rumeur depuis 3-4 ans que les normaliens passent de moins en moins le concours, que le niveau de l'externe baisse et que l'interne devient plus difficile.
Sachant que depuis encore plus longtemps les options À B C sont les plus difficiles car sur représentées.
Si c'est l'explication, cela prouve le niveau d'attractivité de notre métier
Bon courage pour l'année prochaine.
- User28419Niveau 8
Les moyennes étaient trop basses en B. Mais au Bac quand la moyenne est trop basse on ne remonte pas les notes? car on peut mettre des 2 à tout le monde en disant ensuite que le niveau est bas. Tout dépend de la notation non? Si on choisit de proposer 40 postes on peut à la rigueur ne pas tous les fournir mais de là à en retirer 18 ça laisse un goût très amer. Après on me dit que le niveau des concours baissent lol. On marche sur le tête selon moi. Il va falloir BAC+10 pour être enseignant payé 1500 euros nets... Que je regrette de ne pas avoir écouté nos responsables pédagogiques qui nous disaient partez à l'étranger et quitter la France pour faire votre carrière... Mes potes ont une situations quand ceux qui restent en France sont des précaires...
- celitianSage
C'est malheureusement très fréquent que tous les postes au Capet ou capes ne soient pas attribués , mais à l'agrégation je trouve que c'est très surprenant.
Et je ne suis pas d'accord avec toi, si l'on veut que l'agrégation reste un concours sélectif, heureusement que le barème est respecté et que les moyennes ne sont pas remontées.
Et je ne suis pas d'accord avec toi, si l'on veut que l'agrégation reste un concours sélectif, heureusement que le barème est respecté et que les moyennes ne sont pas remontées.
- Lolote26Niveau 1
Oui je suis d'accord cela doit rester très sélectif ! Personnellement je me suis pris une très mauvaise note à l'oral de management que j'ai du mal à comprendre ... Et je ne pouvais pas financièrement retourner à Dijon pour le savoir... Du coup je ne sais pas ce que j'ai mal fait pour ne pas le refaire l'an prochain... !
- celitianSage
Ça c'est le gros problème, on n'a aucun retour sur les épreuves, il n'y a que le rapport du jury très général. Tu peux toujours demander tes copies mais il n'y a aucun commentaire.
Bon courage pour l'année prochaine.
Bon courage pour l'année prochaine.
- User28419Niveau 8
J'y étais lors de l'annonce des reçus. Ils m'ont directement demandé mon parcours scolaire. Quand j'ai dit que j'ai fait une école de commerce, j'ai entendu des rires narquois... à croire que la rivalité Ecole de commerce/université existe toujours... passons...
- Lolote26Niveau 1
Ah ouais ? Mais du coup tu sais pourquoi tu as eu ces notes au final ?
- celitianSage
Je pense que tu es légitiment déçu mais fais attention de ne pas trop sur interpréter les réactions, la rivalité existe mais avec les grandes écoles de commerce.
Je suis une vieille prof, et mes collègues et moi tenons le même discours à nos élèves, certaines écoles de commerce ne sont pas terribles du tout et ne valent pas leur coût d'inscription.
Je suis une vieille prof, et mes collègues et moi tenons le même discours à nos élèves, certaines écoles de commerce ne sont pas terribles du tout et ne valent pas leur coût d'inscription.
- User28419Niveau 8
J'ai fais Kedge Top 10 de France après prépa, il faut arrêter de dire des bétises. Il va falloir quoi pour réussir. Ca suffit à la fin. Le problème c'est la France point barre. Il n'y a pas de place pour les jeunes, il faut le dire point. A l'étranger on peut très bien réussir.
- celitianSage
Tes explications sont vraiment étonnantes.
Les exigences du concours sont très différentes de toutes les autres études, ce qui explique que les normaliens trustaient toutes les 1eres places.
De plus dans un concours, les candidats sont comparés donc il suffit d'être moins bon que les autres pour ne pas être reçu ou de planter une épreuve.
Je te souhaite de pouvoir accepter ce résultat et de ne pas te bloquer sur cet échec .
Les exigences du concours sont très différentes de toutes les autres études, ce qui explique que les normaliens trustaient toutes les 1eres places.
De plus dans un concours, les candidats sont comparés donc il suffit d'être moins bon que les autres pour ne pas être reçu ou de planter une épreuve.
Je te souhaite de pouvoir accepter ce résultat et de ne pas te bloquer sur cet échec .
- User28419Niveau 8
Ca donne surtout envie de se tirer une balle dans la tête quand tout s'additionne. Bonne chance aux élus!
- celitianSage
Je sais que c'est difficile mais positive en te disant que tu étais admissible et que c'est déjà une très belle performance, et que cela fonctionnera l'année prochaine.
- User28419Niveau 8
Je ne me vois pas faire le clown pendant 3 ans pour obtenir cette agrégation éco gestion pour ensuite donner des cours à des STMG qui se fichent pas mal de tout ça. Il y a des limites. Je suis épuisé de tous ces diplômes qui ne servent finalement à rien dans ce pays en décomposition... on dit il faut faire telles études, puis cela et encore ça pour finalement te dire que les études ça ne fait pas tout et qu'il faut le truc en plus. Tout ça véhicule de la frustration et donc du dégoût. Et encore je ne suis ni arabe ni noir.... car monter l'échelle est encore plus dure pour ces gens là. Car tu sais au bout c'est le piston qui compte et l'entre-soi. Au début j'ai cru que c'était moi mais finalement j'ai compris que c'était ce que je reflète. Une fois je veux bien mais à la longue tu finis par te dire que finalement c'est moi qui suit reje té comme un noir ou arabe peut l'être.
- LaverdureEmpereur
Je sais que c'est dur mais ne mélange pas tout : l'agrégation est un concours qu'on est nombreux à avoir eu après plusieurs tentatives. Pour ce qui me concerne, je suis diplômé de l'école d'économie de Toulouse, j'ai un master recherche d'économie théorique mais je n'ai réussi l'agrégation de SES qu'à la troisième tentative (une année où j'avais, en plus, 20h de cours à assurer). Les raisons ? Une préparation insuffisante d'abord et un fossé très large entre mes études (très formalisées) et ce qui était demandé au concours (des dissertations, ce que je n'avais pas fait depuis la prépa) ensuite.
J'étais dans le même état que toi après mon deuxième échec, j'avais envie d'abandonner, de ne plus jamais la passer. Et puis j'en ai parlé avec une amie qui avait un parcours similaire, je me suis reposé et j'ai pu me remettre au travail, et cette fois-là, avec une préparation plus sérieuse (le CNED, parce que je ne pouvais pas faire autrement). Ce dernier point est au moins aussi important que la chance (qui joue aussi un rôle dans un concours), à mon sens : il ne faut pas se sous-estimer (d'autres réussissent et je ne suis pas plus bête qu'eux, alors il y a une place pour moi) ni se sur-estimer. Dans mon cas, lorsque j'ai pris connaissance des thèmes d'éco, de socio et de science po de l'externe, j'ai réalisé que mes connaissances personnelles ne suffiraient pas : j'ai donc choisi de m'inscrire au CNED pour parfaire mes connaissances et pouvoir m'entraîner (ce que je n'ai pas pu faire au final) et comprendre parfaitement ce qu'on attendait de moi.
Un autre détail m'a également poussé à recommencer : mes notes des écrits (je ne suis allé à l'oral qu'à la troisième tentative, celle où j'ai été admis) qui augmentaient significativement entre mes deux premières tentatives. Il ne fallait pas grand chose pour ça passe. C'est pareil pour toi : tu as été admissible, il ne manque donc pas grand chose non plus pour y arriver.
Pour finir, ne renonce pas à cause des classes de STMG : les postes en prépa sont des postes spécifiques mais la plupart des postes en BTS ne le sont pas ; ton agrégation te permettra sans doute d'y enseigner rapidement. Tu as donc davantage d'opportunités que moi dans ma matière par exemple (les BTS, les prépa ENS Cachan, DCG, prépa HEC option techno (ECT)...)
J'étais dans le même état que toi après mon deuxième échec, j'avais envie d'abandonner, de ne plus jamais la passer. Et puis j'en ai parlé avec une amie qui avait un parcours similaire, je me suis reposé et j'ai pu me remettre au travail, et cette fois-là, avec une préparation plus sérieuse (le CNED, parce que je ne pouvais pas faire autrement). Ce dernier point est au moins aussi important que la chance (qui joue aussi un rôle dans un concours), à mon sens : il ne faut pas se sous-estimer (d'autres réussissent et je ne suis pas plus bête qu'eux, alors il y a une place pour moi) ni se sur-estimer. Dans mon cas, lorsque j'ai pris connaissance des thèmes d'éco, de socio et de science po de l'externe, j'ai réalisé que mes connaissances personnelles ne suffiraient pas : j'ai donc choisi de m'inscrire au CNED pour parfaire mes connaissances et pouvoir m'entraîner (ce que je n'ai pas pu faire au final) et comprendre parfaitement ce qu'on attendait de moi.
Un autre détail m'a également poussé à recommencer : mes notes des écrits (je ne suis allé à l'oral qu'à la troisième tentative, celle où j'ai été admis) qui augmentaient significativement entre mes deux premières tentatives. Il ne fallait pas grand chose pour ça passe. C'est pareil pour toi : tu as été admissible, il ne manque donc pas grand chose non plus pour y arriver.
Pour finir, ne renonce pas à cause des classes de STMG : les postes en prépa sont des postes spécifiques mais la plupart des postes en BTS ne le sont pas ; ton agrégation te permettra sans doute d'y enseigner rapidement. Tu as donc davantage d'opportunités que moi dans ma matière par exemple (les BTS, les prépa ENS Cachan, DCG, prépa HEC option techno (ECT)...)
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- User28419Niveau 8
Le problème n'est pas là. Je ne me vois pas passer 3 fois un concours de l'agrégation, à un moment donné il faut arrêter les conneries.... Les salaires ne sont pas non plus des salaires de malades... Passer un concours qui s'apparente plus à la roulette russe... certains ont été admis alors qu'ils n'avaient pratiquement jamais fait de comptabilité de leur vie, eux même le disent (Je suis content pour eux et je ne leur en veux pas). Moi j'ai travaillé en cabinet... On ne valorise pas les parcours professionnels. J'ai 10 points d'écart je ne comprends pas, c'est énorme! Je comprends les gens qui passent l'agrégation après avoir obtenu le capet mais directement passer l'agrégation 3 fois hors de question. ET il est hors de question pour moi de passer le CAPET après avoir payé 30 000 euros pour une école de commerce. On est exigeant avec nous je suis exigeant avec les emplois qu'on me propose quitte à partir faire ma vie en Chine, Suisse ou ailleurs. Certains y verront de la prétention mais à un moment c'est bon, ça suffit. Si la France n'est pas capable de payer ses jeunes, on doit partir pour travailler pour d'autres pays qui nous respectent plus. C'est aussi ça la mondialisation et certains pays l'ont bien compris (Canada, etc). On nous fait payer nos écoles et bien nous on est exigeant! Il n'ont qu'a aller chercher leur professeur et les recruter avec 4 de moyenne en CDD si c'est mieux!
J'ai bien aimé les discours de nos directeurs d'écoles qui nous incitent activement à partir car au fond ils ont bien raison, il n'y a plus rien à attendre ici...
J'ai bien aimé les discours de nos directeurs d'écoles qui nous incitent activement à partir car au fond ils ont bien raison, il n'y a plus rien à attendre ici...
- timotiNiveau 3
Bonjour Jérémie
J'ai longtemps comme toi été écœuré de la difficulté à se faire sa place dans ce pays, avec tous les préjugés, l'entre soi, les positions établies etc.
Mais la France n'y est pour rien ! Partout la vie est un combat, une lutte, j'ai travaillé 5 ans en expatriation en Afrique, Asie etc la situation était et reste bien plus difficile qu'en France.
Il faut se battre, rien n'est acquis: si tu vois des injustices, et il y en a, ton devoir est de les combattre, de les dénoncer. Si tu rencontres des homophobes, des racistes, et il y en a, ton devoir est de leur rappeler nos lois, et le respect mutuel entre chacun, quel que soit sa couleur, ses goûts, sa religion etc
Ta comparaison avec d'autres pays est ridicule: la Chine est une dictature où règne partout l'arbitraire et une corruption encore plus exacerbée que chez nous, aux Etats Unis et au Canada de nombreux étudiants s'endettent pour une vie pour payer leurs études avec de maigres espoirs de retour sur investissement, ils en sont réduits à voter pour un socialo de 70 piges c'est dire leur sentiment de désespoir.
Certes les étudiants de STMG ne sont pas faciles, et il faut effectivement avoir un minimum de vocation, mais si celle ci est présente, l'enseignement est une voie qui garde un certain nombre d'avantages, surtout quand comme moi, on a passé plus de 20 ans dans le privé, à travailler comme un fou pour une qualité de vie au final médiocre.
Certes il y a des aléas au concours, mais globalement, c'est de tous les examens et les concours que j'ai passé le plus sérieux et exigeant, et évidemment il invite à actualiser ses compétences, à affronter l'adversité et à se remettre en question (j'ai été gratifié d' un 1 en oral d'éco sur un sujet cadeau vu mon parcours alors que j'ai toujours majoré à l'université en licence, maîtrise et DEA, devant les normaliens ...).
Bon courage pour la suite, et je te souhaite de t'accomplir pleinement dans ce que tu es et tes aspirations, sans rancœur car elle est destructrice.
Par ailleurs je réagis à des ragots et commentaires arbitraires que je lis ici ou là concernant l'option D: elle est évidemment et de loin la plus difficile. L'informatique recouvre et de très très loin aujourd'hui l'ensemble des options A, B, C et E, tant dans sa diversité, complexité, et rapidité d'évolution. La sélectivité (cf taux reçus sur présents) est comparable aux autres options.
Le fait que l'informatique se retrouve en Eco Gestion est une bizarrerie bien française elle. Elle a bien à voir avec l'impossibilité des start up française à rivaliser au niveau mondial avec les autres grands pays, alors même que notre formation théorique en math - info est largement au niveau. Elle est également liée à des subtilités et intérêts ministéro - universitaires qui ont peu à voir avec la raison et l'intérêt général.
Dans les pays à la pointe de l'innovation et la techno, les marketeux, commerciaux, GRH, économistes etc sont au service et en appui du SI (dans toutes ses formes et composantes), qui est souvent au cœur de la proposition de valeur, la VA et l'innovation, en France c'est le contraire (et on les met à la cave): comprenne qui pourra !
J'ai longtemps comme toi été écœuré de la difficulté à se faire sa place dans ce pays, avec tous les préjugés, l'entre soi, les positions établies etc.
Mais la France n'y est pour rien ! Partout la vie est un combat, une lutte, j'ai travaillé 5 ans en expatriation en Afrique, Asie etc la situation était et reste bien plus difficile qu'en France.
Il faut se battre, rien n'est acquis: si tu vois des injustices, et il y en a, ton devoir est de les combattre, de les dénoncer. Si tu rencontres des homophobes, des racistes, et il y en a, ton devoir est de leur rappeler nos lois, et le respect mutuel entre chacun, quel que soit sa couleur, ses goûts, sa religion etc
Ta comparaison avec d'autres pays est ridicule: la Chine est une dictature où règne partout l'arbitraire et une corruption encore plus exacerbée que chez nous, aux Etats Unis et au Canada de nombreux étudiants s'endettent pour une vie pour payer leurs études avec de maigres espoirs de retour sur investissement, ils en sont réduits à voter pour un socialo de 70 piges c'est dire leur sentiment de désespoir.
Certes les étudiants de STMG ne sont pas faciles, et il faut effectivement avoir un minimum de vocation, mais si celle ci est présente, l'enseignement est une voie qui garde un certain nombre d'avantages, surtout quand comme moi, on a passé plus de 20 ans dans le privé, à travailler comme un fou pour une qualité de vie au final médiocre.
Certes il y a des aléas au concours, mais globalement, c'est de tous les examens et les concours que j'ai passé le plus sérieux et exigeant, et évidemment il invite à actualiser ses compétences, à affronter l'adversité et à se remettre en question (j'ai été gratifié d' un 1 en oral d'éco sur un sujet cadeau vu mon parcours alors que j'ai toujours majoré à l'université en licence, maîtrise et DEA, devant les normaliens ...).
Bon courage pour la suite, et je te souhaite de t'accomplir pleinement dans ce que tu es et tes aspirations, sans rancœur car elle est destructrice.
Par ailleurs je réagis à des ragots et commentaires arbitraires que je lis ici ou là concernant l'option D: elle est évidemment et de loin la plus difficile. L'informatique recouvre et de très très loin aujourd'hui l'ensemble des options A, B, C et E, tant dans sa diversité, complexité, et rapidité d'évolution. La sélectivité (cf taux reçus sur présents) est comparable aux autres options.
Le fait que l'informatique se retrouve en Eco Gestion est une bizarrerie bien française elle. Elle a bien à voir avec l'impossibilité des start up française à rivaliser au niveau mondial avec les autres grands pays, alors même que notre formation théorique en math - info est largement au niveau. Elle est également liée à des subtilités et intérêts ministéro - universitaires qui ont peu à voir avec la raison et l'intérêt général.
Dans les pays à la pointe de l'innovation et la techno, les marketeux, commerciaux, GRH, économistes etc sont au service et en appui du SI (dans toutes ses formes et composantes), qui est souvent au cœur de la proposition de valeur, la VA et l'innovation, en France c'est le contraire (et on les met à la cave): comprenne qui pourra !
- celitianSage
C'est faux car tu n'as pas, sauf si cela a changé, la concurrence des rares normaliens qui passent encore l'agrégation, la moyenne pour cette option est toujours légèrement plus faible que pour les autres, mais je suis d'accord avec toi cela joue à la marge à l'externe.timoti a écrit:Bonjour Jérémie
J'ai longtemps comme toi été écœuré de la difficulté à se faire sa place dans ce pays, avec tous les préjugés, l'entre soi, les positions établies etc.
Mais la France n'y est pour rien ! Partout la vie est un combat, une lutte, j'ai travaillé 5 ans en expatriation en Afrique, Asie etc la situation était et reste bien plus difficile qu'en France.
Il faut se battre, rien n'est acquis: si tu vois des injustices, et il y en a, ton devoir est de les combattre, de les dénoncer. Si tu rencontres des homophobes, des racistes, et il y en a, ton devoir est de leur rappeler nos lois, et le respect mutuel entre chacun, quel que soit sa couleur, ses goûts, sa religion etc
Ta comparaison avec d'autres pays est ridicule: la Chine est une dictature où règne partout l'arbitraire et une corruption encore plus exacerbée que chez nous, aux Etats Unis et au Canada de nombreux étudiants s'endettent pour une vie pour payer leurs études avec de maigres espoirs de retour sur investissement, ils en sont réduits à voter pour un socialo de 70 piges c'est dire leur sentiment de désespoir.
Certes les étudiants de STMG ne sont pas faciles, et il faut effectivement avoir un minimum de vocation, mais si celle ci est présente, l'enseignement est une voie qui garde un certain nombre d'avantages, surtout quand comme moi, on a passé plus de 20 ans dans le privé, à travailler comme un fou pour une qualité de vie au final médiocre.
Certes il y a des aléas au concours, mais globalement, c'est de tous les examens et les concours que j'ai passé le plus sérieux et exigeant, et évidemment il invite à actualiser ses compétences, à affronter l'adversité et à se remettre en question (j'ai été gratifié d' un 1 en oral d'éco sur un sujet cadeau vu mon parcours alors que j'ai toujours majoré à l'université en licence, maîtrise et DEA, devant les normaliens ...).
Bon courage pour la suite, et je te souhaite de t'accomplir pleinement dans ce que tu es et tes aspirations, sans rancœur car elle est destructrice.
Par ailleurs je réagis à des ragots et commentaires arbitraires que je lis ici ou là concernant l'option D: elle est évidemment et de loin la plus difficile. L'informatique recouvre et de très très loin aujourd'hui l'ensemble des options A, B, C et E, tant dans sa diversité, complexité, et rapidité d'évolution. La sélectivité (cf taux reçus sur présents) est comparable aux autres options.
Le fait que l'informatique se retrouve en Eco Gestion est une bizarrerie bien française elle. Elle a bien à voir avec l'impossibilité des start up française à rivaliser au niveau mondial avec les autres grands pays, alors même que notre formation théorique en math - info est largement au niveau. Elle est également liée à des subtilités et intérêts ministéro - universitaires qui ont peu à voir avec la raison et l'intérêt général.
Dans les pays à la pointe de l'innovation et la techno, les marketeux, commerciaux, GRH, économistes etc sont au service et en appui du SI (dans toutes ses formes et composantes), qui est souvent au cœur de la proposition de valeur, la VA et l'innovation, en France c'est le contraire (et on les met à la cave): comprenne qui pourra !
C'est encore plus vrai à l'interne où il y a beaucoup moins de candidats bien préparés pour cette option, et les jurys à l'oral réclamaient des candidats option D car il y en a très peu, mais le fait est que j'ai vu lors de mes tentatives plusieurs candidats d'une option classique, sans pratique informatique se positionner en option D ou E pour avoir une concurrence moins forte.
- User28419Niveau 8
Je ne ferai pas le pingouin 3 ans! Surtout que je me rends compte que c'est plus une roulette russe qu'un diplôme qui cherche des profils. A ce prix là il vaut mieux faire une thèse en école de commerce on est sûr au bout d'avoir un poste à l'international en management. A quoi bon faire le zouave des années pour une agrégation qui nous permet d'enseigner en STMG voir en BTS. Quand on voit que des gens passent 6 ans pour avoir cette agrégation... je suis scotché sur le niveau. On se fous du monde! Il faut se mettre dans la société du 21 ème siècle! Nous ne sommes plus dans un monde euro centré! La France n'est plus le centre du monde!
- celitianSage
Mais l'agrégation est un concours pas un diplôme donc il n'y a pas d'histoire de profil.
Si tu réagis comme cela dès le 1er échec, ta motivation sera peut-être effectivement insuffisante pour enseigner essentiellement à des classes de Stmg car pour les BTS, tu ne vas pas arriver dans un lycée et prendre d'office les heures, donc tu seras encore déçu .
Et je reste sceptique sur le fait que tu obtiennes aussi facilement un poste après une thèse, ce n'est absolument pas le discours tenu sur le fil néo des universitaires.
Si tu réagis comme cela dès le 1er échec, ta motivation sera peut-être effectivement insuffisante pour enseigner essentiellement à des classes de Stmg car pour les BTS, tu ne vas pas arriver dans un lycée et prendre d'office les heures, donc tu seras encore déçu .
Et je reste sceptique sur le fait que tu obtiennes aussi facilement un poste après une thèse, ce n'est absolument pas le discours tenu sur le fil néo des universitaires.
- User28419Niveau 8
Il faut être pragmatique! je sais que dans ce pays c'est difficile pour beaucoup. A un moment donné passé 4 ans à préparer cette agrégation si c'est si dur et si aléatoire finalement alors qu'on peut faire une thèse.... Et si! ils recherchent beaucoup de professeurs au niveau international pour le management. (tu restes là encore focalisé sur la France lol), il existe des pays en dehors de la France lol, c'est la mondialisation! Tu améliores ton anglais, tu es dans un autre pays, tu enseignes des choses super intéressantes et tu as un salaire confortable. Je ne dis pas que je vais lâché mais je ne vais pas m'entêter lol
- LaverdureEmpereur
C'est un concours : on ne recherche pas un profil mais des gens ayant un certain niveau dans leur discipline, aptes à enseigner dans les classes de lycée et jusqu'au bac+2 (voire au-delà pour les Prag). Le concours exige donc une préparation certaine et peut nécessiter plus d'une tentative. Quant à être pragmatique : oui, tu as sans doute raison, il faut savoir être pragmatique. Mais de là à arrêter tout après un seul échec, c'est dommage, selon moi, surtout s'il y a des signes encourageants comme une première admissibilité pour une première tentative (ce n'est pas donné à tout le monde et je "parle" en connaissance de cause). Etre pragmatique signifie également s'interroger sur ce qui pousse à préparer ce concours. Si tu penses que tu ne te voies pas devant des classes de STMG ou de BTS mais davantage dans le monde de la recherche, alors, en effet, il vaut peut-être mieux faire une thèse. Mais en mesurant les conséquences de ce choix : ce n'est pas du tout la même chose que de préparer un concours.
_________________
- YunieNiveau 2
Jérémie,
Je suis une déçue de l'agrégation tout comme toi que je passais pour la première fois. D'ailleurs, nous avions échangé lors de ton oral d'économie et pour ma part de mon option D.
Je viens tout comme toi du privé où j'y ai travaillé pendant 8 ans. Certes les salaires dans le privé sont bien supérieurs que dans le public sauf que les transformations de la société font que nous ne sommes à l'abri de rien une fois la cinquantaine passée... Mais aussi, les conditions de travail sont de plus en plus déplorables entre exigence hiérarchique, heures de présence, productivité attendue...
J'ai loupé l'agrégation à 4 points... et 5 postes n'ont pas été pourvu. Cependant, on sait que la barre descend rarement en dessous de 40 points pour être admis.
Les oraux sont très durs. J'ai eu 2,5 en management et 2 en économie en ayant préparé !
Il y a un formalisme, une méthodologie, une réflexion et un peu beaucoup de chance à avoir.
L'échec est très dur à accepter lorsque l'on a sacrifié beaucoup de choses pendant un an en vu de la réussite au concours.
Je tente de nouveau l'an prochain pendant mon année de stagiaire du Capet. Etre prof a été un vrai choix de reconversion professionnelle pour ma part.
Au plaisir, de vous lire, et de me contacter si vous souhaitez faire un groupe de travail...
Je suis une déçue de l'agrégation tout comme toi que je passais pour la première fois. D'ailleurs, nous avions échangé lors de ton oral d'économie et pour ma part de mon option D.
Je viens tout comme toi du privé où j'y ai travaillé pendant 8 ans. Certes les salaires dans le privé sont bien supérieurs que dans le public sauf que les transformations de la société font que nous ne sommes à l'abri de rien une fois la cinquantaine passée... Mais aussi, les conditions de travail sont de plus en plus déplorables entre exigence hiérarchique, heures de présence, productivité attendue...
J'ai loupé l'agrégation à 4 points... et 5 postes n'ont pas été pourvu. Cependant, on sait que la barre descend rarement en dessous de 40 points pour être admis.
Les oraux sont très durs. J'ai eu 2,5 en management et 2 en économie en ayant préparé !
Il y a un formalisme, une méthodologie, une réflexion et un peu beaucoup de chance à avoir.
L'échec est très dur à accepter lorsque l'on a sacrifié beaucoup de choses pendant un an en vu de la réussite au concours.
Je tente de nouveau l'an prochain pendant mon année de stagiaire du Capet. Etre prof a été un vrai choix de reconversion professionnelle pour ma part.
Au plaisir, de vous lire, et de me contacter si vous souhaitez faire un groupe de travail...
- OdeiciNiveau 2
Bonsoir à tous
Je fais un petit passage pour faire signe à Tosca, Semélé et tous les collègues avec qui j avais pu discuter l an dernier quand j étais aux oraux de l Agreg ... j avais raté l admission de 4 points comme toi yunie! Cette année j ai réussi et je ne peux que t encourager à la retenter : c est faisable en étant stagiaire capet
Je me suis inscrite à agol pour acquérir la méthodo qui me manquait et cela m a beaucoup aidé notamment en économie ( l an dernier j avais pris 1,5 ahah)
Si jamais tu as besoin de conseils ( du haut de ma maigre expérience) ou de soutien n hésite pas!
Au plaisir et bonnes vacances
Je fais un petit passage pour faire signe à Tosca, Semélé et tous les collègues avec qui j avais pu discuter l an dernier quand j étais aux oraux de l Agreg ... j avais raté l admission de 4 points comme toi yunie! Cette année j ai réussi et je ne peux que t encourager à la retenter : c est faisable en étant stagiaire capet
Je me suis inscrite à agol pour acquérir la méthodo qui me manquait et cela m a beaucoup aidé notamment en économie ( l an dernier j avais pris 1,5 ahah)
Si jamais tu as besoin de conseils ( du haut de ma maigre expérience) ou de soutien n hésite pas!
Au plaisir et bonnes vacances
- Lolote26Niveau 1
Félicitations Odeici ! J'hésite à m'inscrire sur Agol pour l'année prochaine ! Ca t'as beaucoup servi ? Où peut-on trouver les infos ?
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