- che35Niveau 7
il y a un truc dont personne n'a encore parlé, c'est l'organisation de nos EdT.
De nos jours cela se fait avec des logiciels. et chez nous on a la chance d'avoir une ProvAdj qui domine le truc d'où des Edt pour la plupart "corrects". Qu'en sera-t-il avec cette nouvelle organisation des enseignements ? On en reviendra au tableau avec les petits cartons, qui décoraient autrefois les bureaux des ProvAdj ? (J'ai donné des coups de main pour faire les Edt à une époque, c'était pour le moins "joyeux"...)
De nos jours cela se fait avec des logiciels. et chez nous on a la chance d'avoir une ProvAdj qui domine le truc d'où des Edt pour la plupart "corrects". Qu'en sera-t-il avec cette nouvelle organisation des enseignements ? On en reviendra au tableau avec les petits cartons, qui décoraient autrefois les bureaux des ProvAdj ? (J'ai donné des coups de main pour faire les Edt à une époque, c'était pour le moins "joyeux"...)
- wilfried12Habitué du forum
Par contre les maths en tronc commun en 1ere, j'espère que ce sera pour les non scientifiques, parce que sinon les pauvres ils vont s'ennuyer ferme.
Ou alors ils feront les exercices qu'on fait en majeure. :blague:
Ou alors ils feront les exercices qu'on fait en majeure. :blague:
- SulfolobusÉrudit
Ce que j'ai du mal à comprendre c'est comment ça va s'articuler avec les études supérieures. Je vois mal quelqu'un faire MPSI s'il a choisit maths/SVT, ni faire BCPST avec maths/physique... et pourtant, ça me parait tout à fait justifié qu'un élève en fin de seconde ne sache pas s'il veut faire des maths et/ou de la physique et/ou de la chimie et/ou de la biologie et/ou de la géologie. Et j'attends encore moins de lui de connaitre les pré-requis pour les filières du supérieur, que l'on parle de prépa, d'université ou de filières courtes. Les séries avaient quand même l'avantage de spécialiser le choix petit à petit.
- gauvain31Empereur
Cicyle a écrit:Et comme vous allez perdre des heures dans la réforme (très probablement), on vous recase ailleurs.gauvain31 a écrit:Surtout la ST2S ne coûte rien....et vu que le recrutement en SVT est toujours bon; il est à craindre effectivement un élargissement des domaines de compétence des professeurs de SVT. Nous sommes la seule discipline absente en filière techno.....
S'il n'y a que Maths et Physique en deux majeures dans le parcours S, je crains une très forte dégradation de nos conditions d'enseignement en SVT dans quelques années
Mais je maintiens que nos filières sont spécifiques et doivent être confiées à des enseignants technologiques. Et j'aimerais que l'UPBM se batte clairement en ce sens…
Pour moi, c'est le même débat que le latin/grec confié à des enseignants de LM.
Et je rappelle, à toutes fins utiles, que notre concours fait le plein tous les ans aussi (là, avec 22 postes, je plains les candidats !).
Ah mais je suis entièrement d'accord, je ne peux qu'abonder dans ton sens Cicycle. On n'enseigne pas les sciences de la Vie dans la même perspective en filière techno ou en filière S; cela va de soi
- gauvain31Empereur
wilfried12 a écrit:Par contre les maths en tronc commun en 1ere, j'espère que ce sera pour les non scientifiques, parce que sinon les pauvres ils vont s'ennuyer ferme.
Ou alors ils feront les exercices qu'on fait en majeure. :blague:
Même au sein des "non-scientifiques" ce sera ingérable les écarts seront toujours aussi importants....
- VinZTDoyen
Je pense que la disparition, à plus ou moins court terme, des prépas est la suite logique de tout cela.
Des universités ou des écoles, de niveaux variés, si possibles privées, le plus souvent payantes. Voilà l'avenir dont rêvent ces gens.
Des universités ou des écoles, de niveaux variés, si possibles privées, le plus souvent payantes. Voilà l'avenir dont rêvent ces gens.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- gauvain31Empereur
VinZT a écrit:Je pense que la disparition, à plus ou moins court terme, des prépas est la suite logique de tout cela.
Des universités ou des écoles, de niveaux variés, si possibles privées, le plus souvent payantes. Voilà l'avenir dont rêvent ces gens.
Faut croire que tu as raison, puisque Macron gagne des points de popularité ces jours-ci. La France aura le système scolaire qu'elle mérite. Vivement PISA, TIMSS et PIRL en 2025 qu'on se marre un peu
- KorémuseNiveau 8
ça existe les lycées hors contrat ? non parce que vu ce m... qui se profile :decu:
- CatalunyaExpert spécialisé
Ils arrivent à faire pire d'année en année, c'est prodigieux.
- InvitéInvité
Vous avez vu les attendus parus hier pour chaque mention de licences ?
Leurs intitulés ressemblent furieusement à des compétences, avec un niveau de très bonne maîtrise ou bonne maîtrise.
Je sens poindre l'évaluation par compétences ...
La réforme du collège, à côté de ce qui se prépare pour le lycée, c'était du pipi de chat.
Leurs intitulés ressemblent furieusement à des compétences, avec un niveau de très bonne maîtrise ou bonne maîtrise.
Je sens poindre l'évaluation par compétences ...
La réforme du collège, à côté de ce qui se prépare pour le lycée, c'était du pipi de chat.
- User20401Vénérable
Merci !gauvain31 a écrit:Cicyle a écrit:Et comme vous allez perdre des heures dans la réforme (très probablement), on vous recase ailleurs.gauvain31 a écrit:Surtout la ST2S ne coûte rien....et vu que le recrutement en SVT est toujours bon; il est à craindre effectivement un élargissement des domaines de compétence des professeurs de SVT. Nous sommes la seule discipline absente en filière techno.....
S'il n'y a que Maths et Physique en deux majeures dans le parcours S, je crains une très forte dégradation de nos conditions d'enseignement en SVT dans quelques années
Mais je maintiens que nos filières sont spécifiques et doivent être confiées à des enseignants technologiques. Et j'aimerais que l'UPBM se batte clairement en ce sens…
Pour moi, c'est le même débat que le latin/grec confié à des enseignants de LM.
Et je rappelle, à toutes fins utiles, que notre concours fait le plein tous les ans aussi (là, avec 22 postes, je plains les candidats !).
Ah mais je suis entièrement d'accord, je ne peux qu'abonder dans ton sens Cicycle. On n'enseigne pas les sciences de la Vie dans la même perspective en filière techno ou en filière S; cela va de soi
Tu ne veux pas aller voir le ministre, stoplait ?
- BoubouleDoyen
Ingeborg B. a écrit:Je parlais des attendus et de la sélection qui se fera en fonction des parcours. Il suffit d'aller regarder le cadrage national.Bouboule a écrit:Ingeborg B. a écrit:Les élèves choisiront leurs parcours en fonction des "attendus". Le cadrage publié par le ministère case des mathématiques partout, donc, on peut en déduire qu'à la fin, ce seront les matières scientifiques qui gagneront, d'autant plus que la majorité des élèves sont incapables à 15 ou 16 ans (et c'est bien normal) d'avoir une idée précise de ce qu'ils feront plus tard. Bref, ce sera encore pire qu'à présent. Il y aura les matières du bloc fondamental, les matières dominantes (disciplines scientifiques) et les dominées (discplines littéraires, options artistiques, langues anciennes et langues vivantes à faible diffusion). Les universités les plus demandées feront facilement le tri.gemshorn a écrit:
Oui, ça doit être ça, en effet, j'ai mal interprété la phrase. Cela dit, ces pseudo filières obligeront entre guillemets les élèves à choisir bien en amont leur orientation et le type d'études supérieures qu'ils envisageront de faire et les enfermeront dans une sorte de carcan (quid de l'ouverture culturelle pour la dominante sciences, par exemple).
Je remarque aussi que la DNL n'est évoquée nulle part. Or, elle est considérée comme une option facultative par certains.
Je ne crois pas pour différentes raisons (je comprends "gagnant" comme "plus d'heures").
La réforme des matières scientifiques doit tenir compte de la pénurie de profs de maths (et dans une moindre mesure de physique).
Le retour éventuel vers plus d'exigences dans les programmes suite aux retours unanimes du supérieur sur les conséquences de la vulgarisation actuelle barrerait beaucoup d'élèves, actuellement en S, qui ne feraient pas ce choix de la physique, de la SVT et bien sûr des maths.
Il serait donc logique que le parcours scientifique se traduise par plus d'heures mais cela devra être compensé par la baisse du nombre d'élèves concernés. Actuellement sur les 3 filières générales, il n'y a que les lycées qui ont baissé les bras qui ne proposent plus de maths en L (4h en spécialité), sinon il y en a minimum 4h en ES (+ spécialité) et 6h en S 8h si spécialité, ce sera probablement l'horaire maximal).
Mes collègues scientifiques, derniers arrivés, sont aussi inquiets pour leur poste, merci le ministère de placer à nouveau tout le monde dans une situation de tension.
J'ai regardé le cadrage national, je ne vois pas ce qui t'étonne et ce que ces attendus changent.
Ces attendus et la réforme d'APB sont arrivés pour 3 filières : STAPS (pas de mathématiques demandées), Droit (pas de mathématiques non plus) et PACES (on n'y arrive pas si on n'a pas fait S).
Sinon, comme je l'ai écrit, les derniers CR publiés laissent plutôt penser qu'en haut lieu on voudrait encore une diminution des heures de sciences, notamment en mathématiques au lycée.
- gauvain31Empereur
@Cicyle : Si je suis à l'APBG, je ne suis pas au bureau National, donc aucune chance de rencontrer le ministre hélas . J'ai enseigné dans un lycée à dominante technique et pro; j'ai donc côtoyé les collègues qui enseignaient la biotech et je sais parfaitement ce qu'ils font et dans quelle optique ils le font.
@Catalunya : et oui dans l'EN , le pire n'est jamais certain. Tant qu'il y a des économies à faire, ils le feront. La différence par rapport à il y a 30 ans, c'est que l'agression est caractérisée et rapprochée dans le temps. En 10 ans, le dégradation aura été prodigieuse.
Et ce n'est pas terminé. Je vais me poser sérieusement la question de savoir si je vais terminer enseignant à ce rythme. J'aurai peut être en mars prochain un congé formation pour faire un master. Je me pose la question de savoir (et de plus en plus sérieusement), si je ne devrai spas profiter de ce congé pour passer à autre chose. J'en serais fort triste. Mais si on dénature à ce point mon métier, je ne vois plus l'intérêt de l’exercer. Je vais donc attendre ce qu'on va nous présenter.
@Catalunya : et oui dans l'EN , le pire n'est jamais certain. Tant qu'il y a des économies à faire, ils le feront. La différence par rapport à il y a 30 ans, c'est que l'agression est caractérisée et rapprochée dans le temps. En 10 ans, le dégradation aura été prodigieuse.
Et ce n'est pas terminé. Je vais me poser sérieusement la question de savoir si je vais terminer enseignant à ce rythme. J'aurai peut être en mars prochain un congé formation pour faire un master. Je me pose la question de savoir (et de plus en plus sérieusement), si je ne devrai spas profiter de ce congé pour passer à autre chose. J'en serais fort triste. Mais si on dénature à ce point mon métier, je ne vois plus l'intérêt de l’exercer. Je vais donc attendre ce qu'on va nous présenter.
- gauvain31Empereur
C'est pas qu'on voudrait abaisser le nombre d'heures de maths.Ce n'est pas une volonté en soi, mais c'est plus froidement, une adaptation du nombre d'heures de maths (ou de toute autre discipline) au nombre de postes pourvus aux concours, afin de gérer les flux. Ni plus ni moins. C'est à dire qu'on a acté par exemple la disparition des mathématiques de haut niveau en France.
La France ne produira plus de bons ingénieurs (sauf à recruter des étudiants d'autres pays ou les exigences seront maintenues)
La France ne produira plus de bons ingénieurs (sauf à recruter des étudiants d'autres pays ou les exigences seront maintenues)
- BoubouleDoyen
Sulfolobus a écrit:Ce que j'ai du mal à comprendre c'est comment ça va s'articuler avec les études supérieures. Je vois mal quelqu'un faire MPSI s'il a choisit maths/SVT, ni faire BCPST avec maths/physique... et pourtant, ça me parait tout à fait justifié qu'un élève en fin de seconde ne sache pas s'il veut faire des maths et/ou de la physique et/ou de la chimie et/ou de la biologie et/ou de la géologie. Et j'attends encore moins de lui de connaitre les pré-requis pour les filières du supérieur, que l'on parle de prépa, d'université ou de filières courtes. Les séries avaient quand même l'avantage de spécialiser le choix petit à petit.
Maths/SVT avec 3h de mineure en PC, je me demande ce qu'il y aura dans la mineure de PC...
On a actuellement pour la spé SVT (6h maths, 5h30 SVT et 5h PC)...
- User17706Bon génie
Oui, ma crainte est également que là où l'on espérait (enfin, sans grande illusion) une politique qui tâche d'enrayer la crise du recrutement, on assiste au contraire au spectacle d'une crise du recrutement qui dicte la politique.
- gauvain31Empereur
Bouboule a écrit:Sulfolobus a écrit:Ce que j'ai du mal à comprendre c'est comment ça va s'articuler avec les études supérieures. Je vois mal quelqu'un faire MPSI s'il a choisit maths/SVT, ni faire BCPST avec maths/physique... et pourtant, ça me parait tout à fait justifié qu'un élève en fin de seconde ne sache pas s'il veut faire des maths et/ou de la physique et/ou de la chimie et/ou de la biologie et/ou de la géologie. Et j'attends encore moins de lui de connaitre les pré-requis pour les filières du supérieur, que l'on parle de prépa, d'université ou de filières courtes. Les séries avaient quand même l'avantage de spécialiser le choix petit à petit.
Maths/SVT avec 3h de mineure en PC, je me demande ce qu'il y aura dans la mineure de PC...
On a actuellement pour la spé SVT (6h maths, 5h30 SVT et 5h PC)...
Et idem pour Maths/PC, avec 3h en SVT......
- PabloPEExpert
Korémuse a écrit:Je ne comprends pas trop la logique ; un élève qui depuis le collège se sent littéraire, attiré par les langues, tout en ayant des difficultés en maths se verrait encore infliger des maths en tronc commun ?
freche a écrit:Et un élève attiré par les sciences, qui galère en histoire et en langues se verrait infliger de l'histoire géographie, deux LV et de la philo jusqu'à la terminale en tronc commun ?
:blague:
Et donc? Ils s'ennuient en maths/lettres/langues donc ils peuvent s'en dispenser?wilfried12 a écrit:Je plussoie fortement, mes 1ere S de l'an dernier se plaignaient du fait d'avoir plus d'heures en matières littéraires qu'en sciences.
J'ai tout lu et ce que j'en retiens c'est que on prend tous les défauts des filières et on les aggrave, c'est ça j'ai bon? En gros un bon matheux analphabète obtiendra son bac au même titre que un littéraire (si tant est qu'il en existe encore des "vrais" en L qui me semble être plutôt devenue la voie de garage des recalés de S) qui ne sait pas compter et ne distingue pas son soude de son genou. Ca promet
Et du coup il n'y a que moi qui suis choquée que l'EPS par contre semble indispensable? Parce que le matheux qui sait lire mais déteste transpirer doit quand même souffrir?
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- RogerMartinBon génie
Ah ça... Il ne doit pas y avoir de souci de recrutement en EPS, c'est tout ce que j'en conclus.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
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- gauvain31Empereur
PauvreYorick a écrit:Oui, ma crainte est également que là où l'on espérait (enfin, sans grande illusion) une politique qui tâche d'enrayer la crise du recrutement, on assiste au contraire au spectacle d'une crise du recrutement qui dicte la politique.
C'est un mélange de lâcheté, d'incompétence.... et d'abandon par manque de courage (ou par intérêt) : ils ont abandonné l'idée de faire une école de haut niveau pour tous. Nous allons désormais rentrer dans les standards des high schools américains, sans aucune vision à long terme. C'est de la gestion sur les 10 prochaines années, avant la prochaine saignée dans 10 ans .
La France le paiera très cher dans 20 ou 30 ans quand nous partirons à la retraite (si on y parvient), car ces jeunes mal formés donneront des citoyens mal armés et des enseignants impuissants. La France n'ayant pas de grandes ressources naturelles, la seule matière noble qu'il faut entretenir et accroître c'est la matière grise. Tant pis, les entreprises recruteront ailleurs.....
- BoubouleDoyen
PabloPE a écrit:Korémuse a écrit:Je ne comprends pas trop la logique ; un élève qui depuis le collège se sent littéraire, attiré par les langues, tout en ayant des difficultés en maths se verrait encore infliger des maths en tronc commun ?freche a écrit:Et un élève attiré par les sciences, qui galère en histoire et en langues se verrait infliger de l'histoire géographie, deux LV et de la philo jusqu'à la terminale en tronc commun ?
:blague:Et donc? Ils s'ennuient en maths/lettres/langues donc ils peuvent s'en dispenser?wilfried12 a écrit:Je plussoie fortement, mes 1ere S de l'an dernier se plaignaient du fait d'avoir plus d'heures en matières littéraires qu'en sciences.
J'ai tout lu et ce que j'en retiens c'est que on prend tous les défauts des filières et on les aggrave, c'est ça j'ai bon? En gros un bon matheux analphabète obtiendra son bac au même titre que un littéraire (si tant est qu'il en existe encore des "vrais" en L qui me semble être plutôt devenue la voie de garage des recalés de S) qui ne sait pas compter et ne distingue pas son soude de son genou. Ca promet
Et du coup il n'y a que moi qui suis choquée que l'EPS par contre semble indispensable? Parce que le matheux qui sait lire mais déteste transpirer doit quand même souffrir?
Ce qui est toujours terrible dans ces choix, c'est qu'on met toujours dans l'indispensable ce qui ne va pas de soi comme l'étant.
Ceci dit une activité physique hebdomadaire, c'est plutôt bien. Pour faire des économies, on pourrait en dispenser ceux qui sont assidus dans un club ;-)
- BoubouleDoyen
gauvain31 a écrit:Bouboule a écrit:Sulfolobus a écrit:Ce que j'ai du mal à comprendre c'est comment ça va s'articuler avec les études supérieures. Je vois mal quelqu'un faire MPSI s'il a choisit maths/SVT, ni faire BCPST avec maths/physique... et pourtant, ça me parait tout à fait justifié qu'un élève en fin de seconde ne sache pas s'il veut faire des maths et/ou de la physique et/ou de la chimie et/ou de la biologie et/ou de la géologie. Et j'attends encore moins de lui de connaitre les pré-requis pour les filières du supérieur, que l'on parle de prépa, d'université ou de filières courtes. Les séries avaient quand même l'avantage de spécialiser le choix petit à petit.
Maths/SVT avec 3h de mineure en PC, je me demande ce qu'il y aura dans la mineure de PC...
On a actuellement pour la spé SVT (6h maths, 5h30 SVT et 5h PC)...
Et idem pour Maths/PC, avec 3h en SVT......
Ouh la, tu t'engages, il est probable que SVT en mineure ne soit pas autant prise quand on fait Maths/PC que la mineure PC quand on fait Maths/SVT.
Mais je ne vois pas comment ils vont s'en sortir au niveau des programmes sans faire que les mineures soient des sous-ensembles des majeures.
- PabloPEExpert
Je n'avais pas vu ça comme ça mais ça me semble effectivement logique... Remarque avec tous les étudiants en STAPS à caser sans la sélection ni le tirage au sort ils devraient la rendre obligatoire jusqu'en L3RogerMartin a écrit:Ah ça... Il ne doit pas y avoir de souci de recrutement en EPS, c'est tout ce que j'en conclus.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- RogerMartinBon génie
Voilà, on va profiter...
Je pense aussi qu'il y a une vraie usure des maillons du système qui doivent tenter de mettre des enseignants devant les élèves.
Je me souviens du reportage d'investigation, avec ce journaliste qui se fait agréer en français (sans savoir ce que c'est qu'une proposition relative) et en maths (sans connaître les noms des ensembles de nombres, ni même savoir faire une division) et se retrouve à faire le pitre devant des gamins de collège.
L'IA sait qu'il est nul mais le valide, la principale entend qu'il est nul (il le lui explique en autant de mots) mais le supplie de rester devant la classe... Je n'aimerais pas faire leur travail.
Là nous sommes au bout du bout. Il n'y a plus assez de volontaires pour aller enseigner, dans bien des établissements et dans certaines matières. Faute de candidats, les fonctionnaires sont recrutés en allant chercher des reçus dont on n'aurait jamais voulu entendre parler il y a une quinzaine d'années.
Maintenant la question c'est : plus de fric pour recruter, ou moins d'heures à faire, et on voit que l'on tranche d'une certaine manière.
Quand je vois certains des enseignants que mon fils a croisés, je me dis que moins d'heures en face d'eux n'aurait pas été une catastrophe.
Mais on est bien d'accord : les prochaines médailles Fields ne seront plus françaises.
gauvain31 a écrit:PauvreYorick a écrit:Oui, ma crainte est également que là où l'on espérait (enfin, sans grande illusion) une politique qui tâche d'enrayer la crise du recrutement, on assiste au contraire au spectacle d'une crise du recrutement qui dicte la politique.
C'est un mélange de lâcheté ,d'incompétence.... et d'abandon par manque de courage (ou par intérêt) : ils ont abandonné l'idée de faire une école de haut niveau pour tous. Nous allons désormais rentrer dans les standards des high schools américains, sans aucune vision à long terme. C'est de la gestion sur les 10 prochaines années, avant la prochaine saignée 10 ans après.
La France le paiera très cher dans 20 ou 30 ans quand nous partirons à la retraite (si on y parvient), car ces jeunes mal formés donneront des citoyens mal armés et des enseignants impuissants. La France n'ayant pas de grandes ressources naturelles, la seule matière noble qu'il faut entretenir et accroître c'est la matière grise. Tant pis, les entreprises recruteront ailleurs.....
Je pense aussi qu'il y a une vraie usure des maillons du système qui doivent tenter de mettre des enseignants devant les élèves.
Je me souviens du reportage d'investigation, avec ce journaliste qui se fait agréer en français (sans savoir ce que c'est qu'une proposition relative) et en maths (sans connaître les noms des ensembles de nombres, ni même savoir faire une division) et se retrouve à faire le pitre devant des gamins de collège.
L'IA sait qu'il est nul mais le valide, la principale entend qu'il est nul (il le lui explique en autant de mots) mais le supplie de rester devant la classe... Je n'aimerais pas faire leur travail.
Là nous sommes au bout du bout. Il n'y a plus assez de volontaires pour aller enseigner, dans bien des établissements et dans certaines matières. Faute de candidats, les fonctionnaires sont recrutés en allant chercher des reçus dont on n'aurait jamais voulu entendre parler il y a une quinzaine d'années.
Maintenant la question c'est : plus de fric pour recruter, ou moins d'heures à faire, et on voit que l'on tranche d'une certaine manière.
Quand je vois certains des enseignants que mon fils a croisés, je me dis que moins d'heures en face d'eux n'aurait pas été une catastrophe.
Mais on est bien d'accord : les prochaines médailles Fields ne seront plus françaises.
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I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
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- gauvain31Empereur
Bouboule a écrit:il est probable que SVT en mineure ne soit pas autant prise quand on fait Maths/PC que la mineure PC quand on fait Maths/SVT.
Tu as raison et c'est cohérent avec le bon recrutement de professeurs de SVT au concours (c'est probablement le calcul qu'ils sont en train de faire);
Bouboule a écrit:Mais je ne vois pas comment ils vont s'en sortir au niveau des programmes sans faire que les mineures soient des sous-ensembles des majeures.
C'est probablement ce qu'ils feront; ça se fait déjà avec les programmes actuel de TS en SVT; Après, on peut compter sur l'imagination débordante des IG pour inventer de nouvelles organisations de programmes
- PabloPEExpert
Pour moi tout est indispensable en fait, je trouve détestable cette histoire de "choix" laissé à l'élève. Le BAC devrait être un vrai tronc commun, un bagage minimum indispensable dans toutes les matières, la spécialisation ne venant que par la suite. Le collège était censé y mener mais il ne faut pas se leurrer, visiblement 12 ans de scolarisation ne garantissent plus ces bases. Ou alors on admet que ne peuvent aller au lycée que ceux qui les possèdent. Mais à mon avis ce n'est pas ce vers quoi on tend.Bouboule a écrit:
Ce qui est toujours terrible dans ces choix, c'est qu'on met toujours dans l'indispensable ce qui ne va pas de soi comme l'étant.
Ceci dit une activité physique hebdomadaire, c'est plutôt bien. Pour faire des économies, on pourrait en dispenser ceux qui sont assidus dans un club ;-)
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Réforme du bac : le gouvernement envisage la suppression des séries S, L et ES
- Réforme du bac : le gouvernement envisage la suppression des séries S, L et ES
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