- MufabGrand Maître
Le COS n'est-il pas obligatoirement d'attribution ?
Or, dans : Les chênes s'accrochaient à ses flancs, je ne sais pas.
Or, dans : Les chênes s'accrochaient à ses flancs, je ne sais pas.
- MareuilNeoprof expérimenté
Sauf que dans "je m'accroche à mes idées", on a un COI.
- IphigénieProphète
le cos remplace l'appellation complément d'attribution.
Si vous utilisez le verbe dans un sens abstrait comme dans la phrase:
"je n'accroche pas à son histoire" on pourra difficilement faire de "à son histoire un CCL. Pourtant c'est exactement la même construction verbale.
Si vous utilisez le verbe dans un sens abstrait comme dans la phrase:
"je n'accroche pas à son histoire" on pourra difficilement faire de "à son histoire un CCL. Pourtant c'est exactement la même construction verbale.
- IphigénieProphète
"je m'accroche à mes idées" ce n'est pas un COI puisque il y a un m' qui est COD.
Un verbe ne peut avoir à la fois COD et COI.
Un verbe ne peut avoir à la fois COD et COI.
- MareuilNeoprof expérimenté
Bien sûr que non. L'action de "s'accrocher" n'est pas destinée à la montagne. Le COS est une notion bancale : on des CO ( Directs ou indirects), des CC et des compléments d'attribution.Mufab a écrit:Le COS n'est-il pas obligatoirement d'attribution ?
Or, dans : Les chênes s'accrochaient à ses flancs, je ne sais pas.
- frankensteinVénérable
iphigénie a écrit:je m'accroche à mes idées ce n'est pas un COI puisque il y a un m' qui est COD.
Un verbe ne peut avoir à la fois COD et COI.
Va falloir refaire la grammaire du primaire...J'écris / une lettre / aux éditeurs !
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- MareuilNeoprof expérimenté
iphigénie a écrit:"je m'accroche à mes idées" ce n'est pas un COI puisque il y a un m' qui est COD.
Un verbe ne peut avoir à la fois COD et COI.
Quelques verbes ont un CO et un COI. Où est le problème ?
- IphigénieProphète
le cos est un complément indirect.
Simplement en grammaire on distingue
-les verbes qui se construisent directement
-les verbes qui se construisent indrectement
-et les verbe qui se construisent avec double construction, directe et indirecte: pour signaler cette deuxième construction à côté de la première qui est directe, on parle de complément d'objet second.(qui remplace l'ancien complément d'attribution, dont l'appellation reposait trop sur le sens et pas sur la construction verbale)
Simplement en grammaire on distingue
-les verbes qui se construisent directement
-les verbes qui se construisent indrectement
-et les verbe qui se construisent avec double construction, directe et indirecte: pour signaler cette deuxième construction à côté de la première qui est directe, on parle de complément d'objet second.(qui remplace l'ancien complément d'attribution, dont l'appellation reposait trop sur le sens et pas sur la construction verbale)
- harry jamesNeoprof expérimenté
Iphigénie s'est sans doute trompée en tapant car ce n'est pas clair.... edit: ok iphigénie, mais j'évite le COS en collège....z'ont trop de mal. :lol:
Bêtement, je me pose la question ils s'accrochaient où? et non pas à quoi?
Bêtement, je me pose la question ils s'accrochaient où? et non pas à quoi?
_________________
Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- frankensteinVénérable
Oui, mais c'était justement pour indiquer qu'il y avait un COD. Pour ne pas embrouiller les élèves, on utilise COI même s'il y a aussi un COD.iphigénie a écrit:le cos est un complément indirect.
Simplement en grammaire on distingue
-les verbes qui se construisent directement
-les verbes qui se construisent indrectement
-et les verbe qui se construisent avec double construction, directe et indirecte: pour signaler cette deuxième construction à côté de la première qui est directe, on parle de complément d'objet second.
Enfin, c'est ce qui est conseillé...
_________________
Mettez des pouces verts sur : https://www.youtube.com/user/Choristenimes/ videos
Si les élections pouvaient changer la société, elles seraient interdites.
- IphigénieProphète
Il n'y a pas lieu( :lol: ) de s'étriper. Bien sûr qu'on est dans un cas limite (la preuve, on en discute): tout dépend si vous mettez la priorité au sens ou à la construction verbale.
pour moi, la construction de
j'accroche une fleur à ma boutonnière
et de
j'accroche mes espoirs à sa venue
est la même construction. Je peux dire dans les deux cas COS mais pas CCL(pour la deuxième phrase)
pour moi, la construction de
j'accroche une fleur à ma boutonnière
et de
j'accroche mes espoirs à sa venue
est la même construction. Je peux dire dans les deux cas COS mais pas CCL(pour la deuxième phrase)
- Thalia de GMédiateur
COD, COI, COS CCque delenda sunt
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- IphigénieProphète
ah bon? Ben c'est encore une nouveauté alors. On n'arrête pas le progrès.... :lol:Oui, mais c'était justement pour indiquer qu'il y avait un COD. Pour ne pas embrouiller les élèves, on utilise COI même s'il y a aussi un COD.
Enfin, c'est ce qui est conseillé... Rolling Eyes
(pourtant ça me paraît très limpide de leur faire remarquer les constructions verbales :directe, indirecte ou double.....)
- IphigénieProphète
o tempora o mores che miseria damnedThalia de G a écrit:COD, COI, COS CCque delenda sunt
- MareuilNeoprof expérimenté
iphigénie a écrit:le cos est un complément indirect.
Simplement en grammaire on distingue
-les verbes qui se construisent directement
-les verbes qui se construisent indrectement
-et les verbe qui se construisent avec double construction, directe et indirecte: pour signaler cette deuxième construction à côté de la première qui est directe, on parle de complément d'objet second.(qui remplace l'ancien complément d'attribution, dont l'appellation reposait trop sur le sens et pas sur la construction verbale)
En effet. Sauf que l'appellation COS est fâcheuse, notamment parce que ce COS peut arriver dans la phrase avant le CO. En fait, oui, elle a été justifiée par la suppression du complément d'attribution.
Or, "je retire son image à Éric" ( attribution de l'action de retirer ) n'a rien à voir avec "j'ai averti Éric de notre arrivée."
- IphigénieProphète
voui.
Suaf que moi, j'men fiche, en latin on l'emploie toujours (et on s'étonne que les élèves n'y comprennent plus rien... )-même qu'on dit le "da-tif" et pas le second-tif..
(je sais: je coupe les cheveux en 4 :lol: :lol: :lol: )
Suaf que moi, j'men fiche, en latin on l'emploie toujours (et on s'étonne que les élèves n'y comprennent plus rien... )-même qu'on dit le "da-tif" et pas le second-tif..
(je sais: je coupe les cheveux en 4 :lol: :lol: :lol: )
- CelebornEsprit sacré
Le COS, ça sert à rien, Iphigénie. Quand ça se construit de façon indirecte, c'est Complément d'Objet Indirect. C'est simple et clair. Ça n'empêche pas de faire remarquer que la construction du verbe est double, d'ailleurs, mais ça évite l'introduction d'une notion superflue. Si on tient à cette double construction, autant ressusciter le Complément d'Attribution, qui lui au moins veut dire quelque chose.
Je reprends la question des abres qui s'accrochent aux flancs de la montagne. Ça ne me semble pas évident. À la base, je dirais COI car on s'accroche à quelque chose plutôt que quelque part. Maintenant, je me demande si le verbe s'accrocher n'a pas ici un peu le sens de se trouver/se tenir quelque part. Le fait qu'on puisse inverser la phrase renforce cette idée : on dira « à ses flancs s'accrochent des arbres », mais pas « à la vie s'accroche le garçon ». Il ne me paraîtrait pas incorrect d'écrire d'ailleurs « Sur ses flancs s'accrochent des arbres » ou « le long de ses flancs s'accrochent des arbres ».
Bref, j'accepterais les deux, bien évidemment.
Je reprends la question des abres qui s'accrochent aux flancs de la montagne. Ça ne me semble pas évident. À la base, je dirais COI car on s'accroche à quelque chose plutôt que quelque part. Maintenant, je me demande si le verbe s'accrocher n'a pas ici un peu le sens de se trouver/se tenir quelque part. Le fait qu'on puisse inverser la phrase renforce cette idée : on dira « à ses flancs s'accrochent des arbres », mais pas « à la vie s'accroche le garçon ». Il ne me paraîtrait pas incorrect d'écrire d'ailleurs « Sur ses flancs s'accrochent des arbres » ou « le long de ses flancs s'accrochent des arbres ».
Bref, j'accepterais les deux, bien évidemment.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- IphigénieProphète
il ne s'agit pas forcément d'obéir à l'adjudant mais au moins de parler dans la même langue....donc c'est officiel, l'appellation COS est supprimée des programmes?
Je suis d'accord sur le caractère un peu limite de la phrase. Cela dit "à ses flancs s'accrochent des arbres" n'est pas une tournure franchement familière, pas beaucoup plus que "à ses idées s'accroche le garçon"....
Pourrait-on dire:" à ses flancs s'accrochent des arbres et fleurissent des massifs?"
"sur la pente, s'accrochent des arbres et fleurissent des massifs": là ça marche.
- HermionyGuide spirituel
Parce que je suis fatiguée, malade et que les âneries de mes élèves me font douter...frankenstein a écrit:CCL, sans hésiter. Pourquoi se casser la tête ?
- MareuilNeoprof expérimenté
Ça n'est pas du tout officiel, mais on s'en fiche ! La grammaire n'obéit pas à l'adjudant.iphigénie a écrit:donc c'est officiel, l'appellation COS est supprimée des programmes?
- CelebornEsprit sacré
iphigénie a écrit:donc c'est officiel, l'appellation COS est supprimée des programmes?
Si seulement…
Personnellement, je le mentionne dans la leçon, et je signale à chaque fois qu'un COI peut être appelé COS dans les exercices. Mais tout élève qui répond COI a bon. C'est encore la meilleure façon que j'ai trouvée de conjuguer le vocabulaire du programme, la « réalité du terrain » et le débat grammatical syntaxe VS sémantique.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- HermionyGuide spirituel
Celeborn a écrit:Le COS, ça sert à rien, Iphigénie. Quand ça se construit de façon indirecte, c'est Complément d'Objet Indirect. C'est simple et clair. Ça n'empêche pas de faire remarquer que la construction du verbe est double, d'ailleurs, mais ça évite l'introduction d'une notion superflue. Si on tient à cette double construction, autant ressusciter le Complément d'Attribution, qui lui au moins veut dire quelque chose.
Je reprends la question des abres qui s'accrochent aux flancs de la montagne. Ça ne me semble pas évident. À la base, je dirais COI car on s'accroche à quelque chose plutôt que quelque part. Maintenant, je me demande si le verbe s'accrocher n'a pas ici un peu le sens de se trouver/se tenir quelque part. Le fait qu'on puisse inverser la phrase renforce cette idée : on dira « à ses flancs s'accrochent des arbres », mais pas « à la vie s'accroche le garçon ». Il ne me paraîtrait pas incorrect d'écrire d'ailleurs « Sur ses flancs s'accrochent des arbres » ou « le long de ses flancs s'accrochent des arbres ».
Bref, j'accepterais les deux, bien évidemment.
Oui, mais le corrigé de l'exo ne le donne pas comme COI ...et c'est le TDL qui le dit...et je fais confiance au TDL...Pour moi, il s'agit d'un lieu (s'accrocher où?)
De toute façon, mes élèves n'ont pas eu besoin de ça pour être embrouillé : même les sujets des verbes qu'on avaient relevés soigneusement en COURS sont devenus des COD ...et je ne parle pas des "nous passions devant une maison" = une maison / COD....J'en ai la tension qui a fait un bond phénoménal...S' ils se limitaient à me confondre COI et COS...même pas...Dire qu'on a fait toute la page d'exos du TDL avant cet exercice....
- HermionyGuide spirituel
iphigénie a écrit:je n'en suis pas encore à ne pas voir un sujet inversé....Hermiony a écrit:
iphigénie a écrit:moi je dirais plutôt COS (comme "accrocher les boules au sapin") m^me si on peut hésiter avec CCL....
Pourquoi COS? Il n'y a pas d'autres compléments (ce qu'il y a à droite du verbe, c'est le sujet inversé)...
Toutes mes excuses Iphigénie, j'ai lu trop vite ta réponse, je n'avais pas pensé que tu parlais du "se"...pffff...je devrais aller me coucher moi...
- IphigénieProphète
ne t'inquiète pas: y a des soirs où ça serait presque possible (mais là c'était encore tôt) :lol: :lol:
- ClarinetteGrand Maître
Le problème réside peut-être aussi dans ces questions "Qui ? Quoi ? A qui ? A quoi ? De qui ? De quoi ?", que posent les élèves sans faire de rappel du verbe. Du coup, ils mélangent allègrement COI et C du N, par exemple.Hermiony a écrit:De toute façon, mes élèves n'ont pas eu besoin de ça pour être embrouillé : même les sujets des verbes qu'on avaient relevés soigneusement en COURS sont devenus des COD ...et je ne parle pas des "nous passions devant une maison" = une maison / COD....J'en ai la tension qui a fait un bond phénoménal...S' ils se limitaient à me confondre COI et COS...même pas...Dire qu'on a fait toute la page d'exos du TDL avant cet exercice....
Pour ma part, j'explique bien qu'un complément d'objet est un complément DU VERBE, qui ne s'exprime pleinement qu'à travers son objet. On devrait faire attention à davantage expliciter le sens de ce que les élèves prennent trop souvent pour des formules magiques dénuées de sens. (cf le célébrissime Géhènesse !)
- MaieuHabitué du forum
"Je m'accroche à mes idées."
Si un complément d’objet – direct ou indirect – donne un renseignement sur le contenu d’une action, en quoi « mes idées » renseigne-t-il sur le contenu de l’action « s’accrocher » ?
Quelle différence entre « les arbres s’accrochent au flan de la montagne » et « je m’accroche à mes idées » ? Le sens est le même : idée d’un lien fort - un crochet – créé avec un élément extérieur, concret ou abstrait et qui ne donne aucun renseignement sur le contenu de l’action.
Il y a un lieu réel, physique, dans la première phrase, un lieu figuré dans la seconde qui est une métaphore (cf. Je m’accroche à la vie)
Si un complément d’objet – direct ou indirect – donne un renseignement sur le contenu d’une action, en quoi « mes idées » renseigne-t-il sur le contenu de l’action « s’accrocher » ?
Quelle différence entre « les arbres s’accrochent au flan de la montagne » et « je m’accroche à mes idées » ? Le sens est le même : idée d’un lien fort - un crochet – créé avec un élément extérieur, concret ou abstrait et qui ne donne aucun renseignement sur le contenu de l’action.
Il y a un lieu réel, physique, dans la première phrase, un lieu figuré dans la seconde qui est une métaphore (cf. Je m’accroche à la vie)
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum