- Thalia de GMédiateur
Oui, c'est partitif. Je ne me rappelle pas s'il existe un équivalent en latin ou en grec.
- IphigénieProphète
ok donc on ne dis pas séparément "préposition +article": on est d'accord?
(sinon, je dirais que les latins ne mangeaient pas de tarte etvlà)
(sinon, je dirais que les latins ne mangeaient pas de tarte etvlà)
- frimoussette77Guide spirituel
Comment analyser les groupes soulignés ?
J'ai eu un cadeau de mon frère.
(que je peux analyser comme complèment du nom cadeau, si j'ai eu un cadeau qui à l'origine était destiné à mon frère, mais si c'est le frère qui fait le cadeau, comme dans j'ai eu un cadeau par mon frère )
Merci
J'ai eu un cadeau de mon frère.
(que je peux analyser comme complèment du nom cadeau, si j'ai eu un cadeau qui à l'origine était destiné à mon frère, mais si c'est le frère qui fait le cadeau, comme dans j'ai eu un cadeau par mon frère )
Merci
- Emma3529Érudit
C'est pas un COS ?
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- MéluEmpereur
Je dirais plutôt CDN (mais je cerne peut-être mal la notion de COS que j'identifie sans doute trop au Ct d'attribution).
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- frimoussette77Guide spirituel
complèment du nom cadeau, si j'ai eu un cadeau qui à l'origine était destiné à mon frère pas si c'est lui qui me l'offre.Mélu a écrit:Je dirais plutôt CDN (mais je cerne peut-être mal la notion de COS que j'identifie sans doute trop au Ct d'attribution).
- CelebornEsprit sacré
Dans le cas où le frère fait le cadeau, dans la grammaire universitaire actuelle, c'est un COS.
Dans une analyse + traditionnelle, je ne m'interdirais pas de parler d'un CC "d'origine", ou un truc du genre.
Dans une analyse + traditionnelle, je ne m'interdirais pas de parler d'un CC "d'origine", ou un truc du genre.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- frimoussette77Guide spirituel
MerciCeleborn a écrit:Dans le cas où le frère fait le cadeau, dans la grammaire universitaire actuelle, c'est un COS.
Dans une analyse + traditionnelle, je ne m'interdirais pas de parler d'un CC "d'origine", ou un truc du genre.
- MéluEmpereur
En latin, ce ne serait ps au même cas qu'un ct d'attribution ! C'est une horreur, ce COS qui recouvre tout et n'importe quoi et qui m'embrouille l'esprit
_________________
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[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- YolatengoHabitué du forum
Alors si le cadeau est de la part de mon frère, on considère que mon frère est COS ?
Moi non plus, je n'y vois pas clair
Moi non plus, je n'y vois pas clair
- Emma3529Érudit
Celeborn a écrit:Dans le cas où le frère fait le cadeau, dans la grammaire universitaire actuelle, c'est un COS.
Dans une analyse + traditionnelle, je ne m'interdirais pas de parler d'un CC "d'origine", ou un truc du genre.
C'est ce que je voulais dire !
Sinon je suis du même avis que Mélu pour le CDN dans le cas où c'était le cadeau du frère.
Mais c'est clair que le COs est une notion compliquée!
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Prof de français en collège : 3 6ème et 1 3ème !
- V.MarchaisEmpereur
Mélu a écrit:En latin, ce ne serait ps au même cas qu'un ct d'attribution ! C'est une horreur, ce COS qui recouvre tout et n'importe quoi et qui m'embrouille l'esprit
Tu as raison, Mélu. On dit avoir qqch, ou mieux : recevoir qqch. Ces deux verbes sont transitifs directs. Le reste, où, quand, comment, par qui, relève de la circonstance.
CC d'origine, parent du complément circonstanciel d'intérêt dont nous causons ailleurs.
- CelebornEsprit sacré
V.Marchais a écrit:
CC d'origine,
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- VioletEmpereur
Véronique, j'ai une question bête...
Je relis la leçon sur le groupe nominal dans le TDL 4° et je m'interroge sur l'apposition.
Jusqu'à présent, je parlais d'apposition qd il s'agissait d'un nom ou d'un GN et d'épithète détachée pour un adjectif... J'ai tout faux ?
Je relis la leçon sur le groupe nominal dans le TDL 4° et je m'interroge sur l'apposition.
Jusqu'à présent, je parlais d'apposition qd il s'agissait d'un nom ou d'un GN et d'épithète détachée pour un adjectif... J'ai tout faux ?
- CelebornEsprit sacré
Violet a écrit:Véronique, j'ai une question bête...
Je relis la leçon sur le groupe nominal dans le TDL 4° et je m'interroge sur l'apposition.
Jusqu'à présent, je parlais d'apposition qd il s'agissait d'un nom ou d'un GN et d'épithète détachée pour un adjectif... J'ai tout faux ?
Les notions d'épithètes liées et détachées ont disparu des programmes de collège (et tant mieux). Apposition pour tout le monde : c'est bien + simple !
(maintenant, l'université parle toujours d'épithète détachée, donc tu n'as pas tort pour autant).
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- V.MarchaisEmpereur
Décidément, forums différents, mêmes questions.
Me permets-tu de te répondre par copier-coller, Violet ? Je n'ai pas le courage de tout reprendre.
Epithète détachée, apposition, nominale ou non, voici un sujet que j'ai décortiqué en long, en large et en travers afin d'essayer de faire ma religion sur le sujet. Or, pour une fois, ô miracle ! on parvient à dégager, entre toutes les grammaire, un Plus Grand Dénominateur Commun. Tout le monde s'entend pour dire que l'apposition est :
1°) une fonction détachée, le plus souvent par une virugle (mais parfois par deux points) ;
2°) l'équivalent d'une proposition attributive elliptique.
Eh bien quand on a dit ça, on s'aperçoit que ça suffit pour donner aux élèves une définition claire et cohérente de l'apposition. Il n'est alors nul besoin d'exclure les adjectifs de cette fonction. Il sera toujours temps pour les élèves d'apprendre à la fac les raisons qui poussent certains grammairiens à cette restriction. On est par ailleurs débarrassé de cet oxymore, "épithète détaché", d'autant plus inadéquat qu'il s'agit de l'équivalent non pas d'une épithète mais d'un attribut.
Enfin (Nicolas, arrête de lire, ça va te faire du mal), cette définition donne de la cohérence à la fonction apposition en en excluant les constructions liées, directes ou indirectes ("un chapeau haut-de-forme", "la ville de Paris"). Ces constructions, déterminatives, sont alors considérées comme des compléments du nom. Je sais bien que ville = Paris et qu'en latin Urbs Roma. Mais en français, on a un complément introduit par une préposition qui permet d'identifier, de déterminer la ville, exactement comme dans "les rues de Paris". Dans un cas comme dans l'autre, sans ce "de Paris", vous ne savez pas de quelle ville ni de quelles rues il s'agit.
L'épithète a, elle aussi, une fonction déterminative, alors que l'apposition relève de la prédication seconde. Il suffit pour s'en convaincre de considérer ces exemples :
Fatiguée, Marie s'est couchée tôt.
Cette phrase ne peut pas se paraphraser en mettant fatiguée en position d'épithète. On est obligé d'utiliser pour la paraphrase deux propositions (double prédication) : Marie était fatiguée, elle s'est couchée tôt, où fatiguée est bien en position d'attribut.
Les élèves, en retard, ont été reconduits en permanence.
Le détachement me permet d'inférer, avec une grande économie de moyen, une information supplémentaire (à valeur explicative) sur les élèves qui ont été reconduits en permanence : ils étaient en retard. Comparons avec la même structure en position de complément du nom :
Les élèves en retard ont été reconduits en permanence.
La phrase a alors un tout autre sens : seuls les élèves en retard ont été conduits en permanence. On voit bien ici que l'épithète, homérique ou non, a pour fonction de déterminer, c'est pourquoi elle fait partie du groupe nominal. Les constructions détachées n'ont pas ce rôle détermnatif. Elles ne font d'ailleurs pas partie du groupe nominal et ne disparaissent pas avec lui si on le pronominalise : En retard, ils ont été reconduits en permanence.
Pour en revenir à la phrase qui t'intéresse, Céline (je suis d'accord avec Nicolas, la succession des deux CCL n'appartenant pas au même prédicat n'est pas des plus heureuse), nous avons affaire à une construction détachée (par les virgules) et à une tournure attributive elliptique :
Monseigneur Yvain chevauchait dans la forêt profonde, [il était] absorbé dans ses pensées.
C'est précisément cela, l'apposition.
Me permets-tu de te répondre par copier-coller, Violet ? Je n'ai pas le courage de tout reprendre.
Epithète détachée, apposition, nominale ou non, voici un sujet que j'ai décortiqué en long, en large et en travers afin d'essayer de faire ma religion sur le sujet. Or, pour une fois, ô miracle ! on parvient à dégager, entre toutes les grammaire, un Plus Grand Dénominateur Commun. Tout le monde s'entend pour dire que l'apposition est :
1°) une fonction détachée, le plus souvent par une virugle (mais parfois par deux points) ;
2°) l'équivalent d'une proposition attributive elliptique.
Eh bien quand on a dit ça, on s'aperçoit que ça suffit pour donner aux élèves une définition claire et cohérente de l'apposition. Il n'est alors nul besoin d'exclure les adjectifs de cette fonction. Il sera toujours temps pour les élèves d'apprendre à la fac les raisons qui poussent certains grammairiens à cette restriction. On est par ailleurs débarrassé de cet oxymore, "épithète détaché", d'autant plus inadéquat qu'il s'agit de l'équivalent non pas d'une épithète mais d'un attribut.
Enfin (Nicolas, arrête de lire, ça va te faire du mal), cette définition donne de la cohérence à la fonction apposition en en excluant les constructions liées, directes ou indirectes ("un chapeau haut-de-forme", "la ville de Paris"). Ces constructions, déterminatives, sont alors considérées comme des compléments du nom. Je sais bien que ville = Paris et qu'en latin Urbs Roma. Mais en français, on a un complément introduit par une préposition qui permet d'identifier, de déterminer la ville, exactement comme dans "les rues de Paris". Dans un cas comme dans l'autre, sans ce "de Paris", vous ne savez pas de quelle ville ni de quelles rues il s'agit.
L'épithète a, elle aussi, une fonction déterminative, alors que l'apposition relève de la prédication seconde. Il suffit pour s'en convaincre de considérer ces exemples :
Fatiguée, Marie s'est couchée tôt.
Cette phrase ne peut pas se paraphraser en mettant fatiguée en position d'épithète. On est obligé d'utiliser pour la paraphrase deux propositions (double prédication) : Marie était fatiguée, elle s'est couchée tôt, où fatiguée est bien en position d'attribut.
Les élèves, en retard, ont été reconduits en permanence.
Le détachement me permet d'inférer, avec une grande économie de moyen, une information supplémentaire (à valeur explicative) sur les élèves qui ont été reconduits en permanence : ils étaient en retard. Comparons avec la même structure en position de complément du nom :
Les élèves en retard ont été reconduits en permanence.
La phrase a alors un tout autre sens : seuls les élèves en retard ont été conduits en permanence. On voit bien ici que l'épithète, homérique ou non, a pour fonction de déterminer, c'est pourquoi elle fait partie du groupe nominal. Les constructions détachées n'ont pas ce rôle détermnatif. Elles ne font d'ailleurs pas partie du groupe nominal et ne disparaissent pas avec lui si on le pronominalise : En retard, ils ont été reconduits en permanence.
Pour en revenir à la phrase qui t'intéresse, Céline (je suis d'accord avec Nicolas, la succession des deux CCL n'appartenant pas au même prédicat n'est pas des plus heureuse), nous avons affaire à une construction détachée (par les virgules) et à une tournure attributive elliptique :
Monseigneur Yvain chevauchait dans la forêt profonde, [il était] absorbé dans ses pensées.
C'est précisément cela, l'apposition.
- CarabasVénérable
Les jury des concours d'ortho analyse "la ville de Paris" comme une apposition. Ô joie!
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- BeeNiveau 5
Dans la phrase suivante: "elle est venue voir son ami", comment analyser le groupe "son ami" (et faut-il l'analyser comme un groupe)?
Je m'explique:
soit "voir son ami" est un complément (COD qui complète le verbe venir ou CC de but --> sous-entendu pour voir son ami)
soit voir est un complément et "son ami" un GN qui complète son ami (là encore spontanément je pense COD mais le fait que le verbe "voir" ne soit pas conjugué me perturbe).
Je m'explique:
soit "voir son ami" est un complément (COD qui complète le verbe venir ou CC de but --> sous-entendu pour voir son ami)
soit voir est un complément et "son ami" un GN qui complète son ami (là encore spontanément je pense COD mais le fait que le verbe "voir" ne soit pas conjugué me perturbe).
- ProvenceEnchanteur
Un infinitif peut avoir un complément. Pour moi, "son ami" est COD du verbe voir.
- OudemiaBon génie
Deux niveaux d'analyse:
Elle est venue voir son ami: Gpe infinitif en fonction de CC but de venir
Elle est venue voir son ami: GN en fonction de COD de voir
Mais un COD pour venir cela me fait froid dans le dos!
Elle est venue voir son ami: Gpe infinitif en fonction de CC but de venir
Elle est venue voir son ami: GN en fonction de COD de voir
Mais un COD pour venir cela me fait froid dans le dos!
- CarabasVénérable
COD du verbe voir.
"Venir" ici permet de construire une périphrase verbale.
Une question :
Laquelle est juste?
Ce sont eux qui ont raison?
C'est eux qui ont raison?
Les2?
"Venir" ici permet de construire une périphrase verbale.
Une question :
Laquelle est juste?
Ce sont eux qui ont raison?
C'est eux qui ont raison?
Les2?
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- V.MarchaisEmpereur
La première est plus soutenue, la seconde est acceptée aussi.
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