- InvitéInvité
Il est également possible de faire remonter par la voie hiérarchique un certain nombre de remarques contestant des points du rapport. Ce courrier est archivé avec celui-ci. Et de demander dans la foulée une deuxième inspection. Et éventuellement aussi de râler auprès d'un syndicat qui va intervenir quand il détecte des choses qui lui paraissent anormales.
- RendashBon génie
pogonophile a écrit:Rendash a écrit:
Tu crois que ce serait plus efficace qu'un comportement courtois et professionnel ?
J'avais cru comprendre qu'il y avait une certaine convergence entre les deux, diamétralement opposée à "enregistrer secrètement son inspecteur" ou "préparer une bordée d'injures avant même l'ouverture de l'entretien" ?
J'ai eu un doute en me remémorant les comportements adultes que j'ai vus ces dernières années dans mes différents boulots, stoo :lol:
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Archie LeachNiveau 2
Original ce sujet.
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Pas la peine d'écrire les grossièretés, même en spoiler, fussent-elles vraies, surtout en maj d'imprimerie.
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- Spoiler:
- Ça me rappelle l'histoire d'un incompétent notoire d'adjoint qui avait obtenu un détachement dans un autre ministère et qui avait été renvoyé dare-dare dans son ministère (et son académie) d'origine après avoir hurlé à sa chef, en plein C.A. : "[modéré]" IL était passé en commission disciplinaire et toussa et toussa, mais l'Education Nationale étant désespérée, elle avait décidé de le garder. Il est désormais sous-chef dans un bahut tout pourri sis non loin d'une déchetterie.
Pas la peine d'écrire les grossièretés, même en spoiler, fussent-elles vraies, surtout en maj d'imprimerie.
- polie2046Niveau 6
Tamerlan a écrit:Il est également possible de faire remonter par la voie hiérarchique un certain nombre de remarques contestant des points du rapport. Ce courrier est archivé avec celui-ci. Et de demander dans la foulée une deuxième inspection. Et éventuellement aussi de râler auprès d'un syndicat qui va intervenir quand il détecte des choses qui lui paraissent anormales.
Cela ne sert à rien, strictement à rien. C'est même pire car l'inspecteur suivant en rajoute dans le même registre, le plus souvent, pour achever le règlement de compte. Et j'ajoute que l'on peut se faire insulter ou calomnier par une inspectrice (pour m'en tenir à mon expérience) en toute impunité lors de l'entretien, . Qui plus est, cela nous suit et nous empoisonne pendant toute la suite de notre carrière, l'on est rapidement étiqueté. En cas de problème, l'on a toujours tort. Il est très difficile et très lent de remonter la pente. Il faut vraiment avoir une forte personnalité pour surmonter la situation.
Le seul moyen de voir le bout du tunnel serait de connaître les contraintes de rédaction d'un rapport d'inspection, avec son cadre et ses limites. Heureusement, le statut des inspecteurs est revu et corrigé, espérons que cela mette un terme aux débordements en tout genre.
Bon week-end et pardon si mon post vous dérange.
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POLIE
- pseudo-intelloSage
Si _ça reste acceptable, tu laisses passer parce que tu t'en fous.
Si ça va trop loin, tu prends des notes en montrant que tu prends des notes (tu répètes en marmonnant les phrases inadmissibles lorsque tu le écris).
Normalement, le monsieur (ou la dame ?) devrait mentir un "c'est pas ce que je voulais dire, et recommencer en mettant mieux les formes et en allant moins loin.
Si ça va trop loin, tu prends des notes en montrant que tu prends des notes (tu répètes en marmonnant les phrases inadmissibles lorsque tu le écris).
Normalement, le monsieur (ou la dame ?) devrait mentir un "c'est pas ce que je voulais dire, et recommencer en mettant mieux les formes et en allant moins loin.
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- LagomorpheFidèle du forum
skindiver a écrit:Qu'est ce qu'il ne faut pas lire.....
Insulter un inspecteur? Insulter un collègue? Insulter un chef? Et puis quoi encore? Nous ne sommes pas réduits à ça quand même!
Rien ne t'empêche de dire à ton inspecteur que tu n'es pas d'accord avec lui. Si tu es respectueux ça ne te porteras pas préjudice. Si tu lui balances un "ta gueule" j'espère que tu seras sanctionné!
Que ferais tu si un de tes élèves te disait ça?!!
Je n'approuve évidemment pas les insultes, mais je comprends l'exaspération de collègues devant le discours tenu par certains IPR, parfois scandaleusement insultant - sur le fond sinon dans la forme - envers les professeurs. Certain(e)s IPR ne sont manifestement pas assez équilibrés pour comprendre qu'on peut dire professionnellement ce qui ne va pas dans une séance sans s'acharner à humilier jusqu'aux larmes l'interlocuteur, tout particulièrement lorsque ce dernier est jeune et/ou stagiaire, donc peu sûr de lui et/ou vulnérable. Il y a chez les IPR, comme dans toute profession (y compris la nôtre), un certain nombre de pervers. Et ils peuvent faire des dégâts. La différence avec nous est qu'à mon avis un enseignant peut difficilement faire durablement preuve de sadisme sans avoir quelque ennui avec les parents d'élèves ou une hiérarchie parfois prompte à prendre parti contre ses agents de terrain.
Tamerlan a écrit:Il est également possible de faire remonter par la voie hiérarchique un certain nombre de remarques contestant des points du rapport. Ce courrier est archivé avec celui-ci. Et de demander dans la foulée une deuxième inspection. Et éventuellement aussi de râler auprès d'un syndicat qui va intervenir quand il détecte des choses qui lui paraissent anormales.
Là réside le problème: on conteste un rapport, et après ? Dans l'hypothèse où l'IPR aurait eu la maladresse d'écrire quelque chose d'objectivement faux ou de déplacé, que peut-il se passer ? Au mieux, la phrase litigieuse sera supprimée du rapport. Ce qui n'ôtera rien à d'éventuels propos désobligeants tenu pendant l'entretien, ni à la connotation négative du reste du rapport. Quant à demander une seconde inspection, encore faut-il 1) que ce soit possible (dans certaines matières les IPR sont très peu nombreux, voire seuls dans l'académie), et 2) que le second IPR ait le courage de désavouer, ou au moins nuancer le rapport du premier, sachant qu'il est loin d'être exclu qu'ils se connaissent fort bien et fassent corps contre un contestataire. Contester "plus haut" ? Le supérieur hiérarchique de l'IPR est le recteur. Quel est la probabilité que ce dernier désavoue un inspecteur, et, le cas échéant, qu'un enseignant blessé en soit informé ?
Je perçois derrière ce topic la frustration d'un collègue qui a peut-être subi par voie d'entretien ou de rapport une humiliation profonde et injuste contre laquelle il ne peut objectivement rien faire. J'ai vécu cela également, et, pour la prochaine visite de l'IPR, enregistrer l'entretien, répondre sur le même ton, voire porter plainte pour dénonciation calomnieuse à la lecture d'un élément erroné d'un rapport à charge, cela m'est venu à l'esprit. Mais je ne le ferai pas. Je sais que ça ne mènerait à rien. Rien ne restera d'autre qu'une détestation profonde pour certains inspecteurs. Et je trouve aberrant que ceux-ci prétendent favoriser une amélioration des pratiques, alors que leur attitude même l'interdit: une critique constructive ne peut pas être reçue si elle est noyée dans un flot de propos intentionnellement et gratuitement blessants.
Je ne doute pas qu'il existe des IPR humains, qui préfèrent conseiller et convaincre que de jouir du pouvoir de nuisance que leur confère leur position. Mais tant qu'il restera impossible de contraindre les plus malveillants à un minimum de professionnalisme, c'est l'ensemble du corps qui souffrira à mes yeux d'une image détestable.
- RendashBon génie
pseudo-intello a écrit:Si _ça reste acceptable, tu laisses passer parce que tu t'en fous.
Si ça va trop loin, tu prends des notes en montrant que tu prends des notes (tu répètes en marmonnant les phrases inadmissibles lorsque tu le écris).
Normalement, le monsieur (ou la dame ?) devrait mentir un "c'est pas ce que je voulais dire, et recommencer en mettant mieux les formes et en allant moins loin.
Si elles sont inadmissibles, comme le sont des insultes par exemple, il ne faut pas les admettre, et mettre fin à l'entretien. Les IPR coutumiers du fait sévissent parce qu'ils le font en toute impunité ; si des plaintes étaient déposées de façon systématique, ça les refroidirait sans aucun doute. Une plainte n'a peut-être que peu de poids, mais cinquante, mais cent, mais cinq cents, changent la donne : la sacro-sainte règle du "pas de vague" prendra le dessus.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- gauvain31Empereur
polie2046 a écrit:Tamerlan a écrit:Il est également possible de faire remonter par la voie hiérarchique un certain nombre de remarques contestant des points du rapport. Ce courrier est archivé avec celui-ci. Et de demander dans la foulée une deuxième inspection. Et éventuellement aussi de râler auprès d'un syndicat qui va intervenir quand il détecte des choses qui lui paraissent anormales.
Cela ne sert à rien, strictement à rien. C'est même pire car l'inspecteur suivant en rajoute dans le même registre, le plus souvent, pour achever le règlement de compte. Et j'ajoute que l'on peut se faire insulter ou calomnier par une inspectrice (pour m'en tenir à mon expérience) en toute impunité lors de l'entretien, . Qui plus est, cela nous suit et nous empoisonne pendant toute la suite de notre carrière, l'on est rapidement étiqueté. En cas de problème, l'on a toujours tort. Il est très difficile et très lent de remonter la pente. Il faut vraiment avoir une forte personnalité pour surmonter la situation.
Le seul moyen de voir le bout du tunnel serait de connaître les contraintes de rédaction d'un rapport d'inspection, avec son cadre et ses limites. Heureusement, le statut des inspecteurs est revu et corrigé, espérons que cela mette un terme aux débordements en tout genre.
Bon week-end et pardon si mon post vous dérange.
Oui, c'est le problème de certains inspecteurs : ils insultent et maltraitent pendant l'entretien , mais font des rapports assez neutres voire même élogieux. C'est cette imprévisibilité qui d'ailleurs est crainte. C'est pour moi une forme de manipulation mentale. Certains savent parfaitement ce qu'ils font. Quand une ancienne inspectrice de SVT pour vous "engueuler" dessus pendant un entretien avec un collègue et dire à une autre collègue qu'elle est trop sèche(elle criait autant que l'IPR), ça ne manque pas de sel....
Comment faire face à ces personnalités toxiques ? Hélas pas grand chose à part l'action collective ou la plainte pour harcèlement morale; une IPR d'une autre matière fait l'objet de poursuites. L'IG est au courant de la situation. On sait juste qu'elle s'est fait remonter les bretelles et a été menacée de ne plus faire d'inspection.Elle n'en fait quasiment plus d'ailleurs. Je l'ai aperçu lundi dernier entrant à l'IUFM (mon arrêt de bus est situé juste en face); elle m'a fait peur : son visage portait la haine et le mépris. Peut-on soigner ces gens là? A leur âge non. Il n'y a plus qu'à soupirer
- Archie LeachNiveau 2
Pas la peine d'écrire les grossièretés, même en spoiler, fussent-elles vraies, surtout en maj d'imprimerie.
Les grossièretés étaient déjà largement censurées, je n'ai pas cité les propos de l'adjoint en question dans leur intégralité. L'idée était de montrer qu'il était tout de même allé très loin. Concernant les propos, j'aurais tendance à ne pas mettre en doute leur véracité, étant donné que c'est l'adjoint en personne qui les a répétés, racontant sa mésaventure. Il semblait d'ailleurs assez fier de son "haut fait".
- Thalia de GMédiateur
Nous en avons des exemples assez récents sur Neo et je plains sincèrement celles qui ont été malmenées. À quoi bon faire passer un "sale quart d'heure" à un enseignant inspecté si le rapport écrit est divergent ?gauvain31 a écrit:polie2046 a écrit:Tamerlan a écrit:Il est également possible de faire remonter par la voie hiérarchique un certain nombre de remarques contestant des points du rapport. Ce courrier est archivé avec celui-ci. Et de demander dans la foulée une deuxième inspection. Et éventuellement aussi de râler auprès d'un syndicat qui va intervenir quand il détecte des choses qui lui paraissent anormales.
Cela ne sert à rien, strictement à rien. C'est même pire car l'inspecteur suivant en rajoute dans le même registre, le plus souvent, pour achever le règlement de compte. Et j'ajoute que l'on peut se faire insulter ou calomnier par une inspectrice (pour m'en tenir à mon expérience) en toute impunité lors de l'entretien, . Qui plus est, cela nous suit et nous empoisonne pendant toute la suite de notre carrière, l'on est rapidement étiqueté. En cas de problème, l'on a toujours tort. Il est très difficile et très lent de remonter la pente. Il faut vraiment avoir une forte personnalité pour surmonter la situation.
Le seul moyen de voir le bout du tunnel serait de connaître les contraintes de rédaction d'un rapport d'inspection, avec son cadre et ses limites. Heureusement, le statut des inspecteurs est revu et corrigé, espérons que cela mette un terme aux débordements en tout genre.
Bon week-end et pardon si mon post vous dérange.
Oui, c'est le problème de certains inspecteurs : ils insultent et maltraitent pendant l'entretien , mais font des rapports assez neutres voire même élogieux. C'est cette imprévisibilité qui d'ailleurs est crainte. C'est pour moi une forme de manipulation mentale. Certains savent parfaitement ce qu'ils font. Quand une ancienne inspectrice de SVT pour vous "engueuler" dessus pendant un entretien avec un collègue et dire à une autre collègue qu'elle est trop sèche(elle criait autant que l'IPR), ça ne manque pas de sel....
Comment faire face à ces personnalités toxiques ? Hélas pas grand chose à part l'action collective ou la plainte pour harcèlement morale; une IPR d'une autre matière fait l'objet de poursuites. L'IG est au courant de la situation. On sait juste qu'elle s'est fait remonter les bretelles et a été menacée de ne plus faire d'inspection.Elle n'en fait quasiment plus d'ailleurs. Je l'ai aperçu lundi dernier entrant à l'IUFM (mon arrêt de bus est situé juste en face); elle m'a fait peur : son visage portait la haine et le mépris. Peut-on soigner ces gens là ? A leur âge non. Il n'y a plus qu'à soupirer
Je n'ai pas été souvent inspectée, mais j'ai un excellent souvenir de ma dernière visite, parce que l'IPR a dit ce qui était négatif et ce qui était positif. Et le rapport correspondait à notre entretien. Une honnête femme. J'aimerais que ce modèle soit reproduit dans toutes les disciplines.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Thalia de GMédiateur
Cela ne change rien à l'affaire. Si tu as un problème avec l'édition d'un message par un modérateur, tu envoies un mp et la modération réfléchit collégialement à ce qui peut t'être répondu.Archie Leach a écrit:Pas la peine d'écrire les grossièretés, même en spoiler, fussent-elles vraies, surtout en maj d'imprimerie.
Les grossièretés étaient déjà largement censurées, je n'ai pas cité les propos de l'adjoint en question dans leur intégralité. L'idée était de montrer qu'il était tout de même allé très loin. Concernant les propos, j'aurais tendance à ne pas mettre en doute leur véracité, étant donné que c'est l'adjoint en personne qui les a répétés, racontant sa mésaventure. Il semblait d'ailleurs assez fier de son "haut fait".
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- Reine MargotDemi-dieu
Comme les autres, s'il y a dérapage verbal de l'IPR, le lui signaler en lui disant par exemple que son niveau de langage ne convient pas, et dire que tu notes, en sortant un carnet.
Si cela perdure, sortir de la pièce.
Si cela perdure, sortir de la pièce.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- gauvain31Empereur
Thalia de G a écrit:Nous en avons des exemples assez récents sur Neo et je plains sincèrement celles qui ont été malmenées. À quoi bon faire passer un "sale quart d'heure" à un enseignant inspecté si le rapport écrit est divergent ?gauvain31 a écrit:polie2046 a écrit:Tamerlan a écrit:Il est également possible de faire remonter par la voie hiérarchique un certain nombre de remarques contestant des points du rapport. Ce courrier est archivé avec celui-ci. Et de demander dans la foulée une deuxième inspection. Et éventuellement aussi de râler auprès d'un syndicat qui va intervenir quand il détecte des choses qui lui paraissent anormales.
Cela ne sert à rien, strictement à rien. C'est même pire car l'inspecteur suivant en rajoute dans le même registre, le plus souvent, pour achever le règlement de compte. Et j'ajoute que l'on peut se faire insulter ou calomnier par une inspectrice (pour m'en tenir à mon expérience) en toute impunité lors de l'entretien, . Qui plus est, cela nous suit et nous empoisonne pendant toute la suite de notre carrière, l'on est rapidement étiqueté. En cas de problème, l'on a toujours tort. Il est très difficile et très lent de remonter la pente. Il faut vraiment avoir une forte personnalité pour surmonter la situation.
Le seul moyen de voir le bout du tunnel serait de connaître les contraintes de rédaction d'un rapport d'inspection, avec son cadre et ses limites. Heureusement, le statut des inspecteurs est revu et corrigé, espérons que cela mette un terme aux débordements en tout genre.
Bon week-end et pardon si mon post vous dérange.
Oui, c'est le problème de certains inspecteurs : ils insultent et maltraitent pendant l'entretien , mais font des rapports assez neutres voire même élogieux. C'est cette imprévisibilité qui d'ailleurs est crainte. C'est pour moi une forme de manipulation mentale. Certains savent parfaitement ce qu'ils font. Quand une ancienne inspectrice de SVT pour vous "engueuler" dessus pendant un entretien avec un collègue et dire à une autre collègue qu'elle est trop sèche(elle criait autant que l'IPR), ça ne manque pas de sel....
Comment faire face à ces personnalités toxiques ? Hélas pas grand chose à part l'action collective ou la plainte pour harcèlement morale; une IPR d'une autre matière fait l'objet de poursuites. L'IG est au courant de la situation. On sait juste qu'elle s'est fait remonter les bretelles et a été menacée de ne plus faire d'inspection.Elle n'en fait quasiment plus d'ailleurs. Je l'ai aperçu lundi dernier entrant à l'IUFM (mon arrêt de bus est situé juste en face); elle m'a fait peur : son visage portait la haine et le mépris. Peut-on soigner ces gens là ? A leur âge non. Il n'y a plus qu'à soupirer
Je n'ai pas été souvent inspectée, mais j'ai un excellent souvenir de ma dernière visite, parce que l'IPR a dit ce qui était négatif et ce qui était positif. Et le rapport correspondait à notre entretien. Une honnête femme. J'aimerais que ce modèle soit reproduit dans toutes les disciplines.
Deux de nos IPR sont comme ça et j'aime cette façon de faire, car le rapport écrit est identique aux propos tenus lors de l'entretien.
- HérodouteGrand sage
- gauvain31Empereur
Hérodoute a écrit:Bon en fait, c'était un fake ce topic et on est tous tombés dedans...?...
Je crains que ce ne soit pas un fake..... Je pense que nous devions tous répondre à notre collègue car il allait se mettre en danger. Et puis cela a été l'occasion d'échanger sur les quelques IPR qui ne font pas honneur à la profession , et croiser nos expérience.
Ce fil était donc d'une certaine façon nécessaire
- BabaretteDoyen
gauvain31 a écrit:polie2046 a écrit:Tamerlan a écrit:Il est également possible de faire remonter par la voie hiérarchique un certain nombre de remarques contestant des points du rapport. Ce courrier est archivé avec celui-ci. Et de demander dans la foulée une deuxième inspection. Et éventuellement aussi de râler auprès d'un syndicat qui va intervenir quand il détecte des choses qui lui paraissent anormales.
Cela ne sert à rien, strictement à rien. C'est même pire car l'inspecteur suivant en rajoute dans le même registre, le plus souvent, pour achever le règlement de compte. Et j'ajoute que l'on peut se faire insulter ou calomnier par une inspectrice (pour m'en tenir à mon expérience) en toute impunité lors de l'entretien, . Qui plus est, cela nous suit et nous empoisonne pendant toute la suite de notre carrière, l'on est rapidement étiqueté. En cas de problème, l'on a toujours tort. Il est très difficile et très lent de remonter la pente. Il faut vraiment avoir une forte personnalité pour surmonter la situation.
Le seul moyen de voir le bout du tunnel serait de connaître les contraintes de rédaction d'un rapport d'inspection, avec son cadre et ses limites. Heureusement, le statut des inspecteurs est revu et corrigé, espérons que cela mette un terme aux débordements en tout genre.
Bon week-end et pardon si mon post vous dérange.
Oui, c'est le problème de certains inspecteurs : ils insultent et maltraitent pendant l'entretien , mais font des rapports assez neutres voire même élogieux. C'est cette imprévisibilité qui d'ailleurs est crainte. C'est pour moi une forme de manipulation mentale. Certains savent parfaitement ce qu'ils font. Quand une ancienne inspectrice de SVT pour vous "engueuler" dessus pendant un entretien avec un collègue et dire à une autre collègue qu'elle est trop sèche(elle criait autant que l'IPR), ça ne manque pas de sel....
Comment faire face à ces personnalités toxiques ? Hélas pas grand chose à part l'action collective ou la plainte pour harcèlement morale; une IPR d'une autre matière fait l'objet de poursuites. L'IG est au courant de la situation. On sait juste qu'elle s'est fait remonter les bretelles et a été menacée de ne plus faire d'inspection.Elle n'en fait quasiment plus d'ailleurs. Je l'ai aperçu lundi dernier entrant à l'IUFM (mon arrêt de bus est situé juste en face); elle m'a fait peur : son visage portait la haine et le mépris. Peut-on soigner ces gens là? A leur âge non. Il n'y a plus qu'à soupirer
Ce n'est pas une question d'âge. Mon pôpa, qui a été psychologue, m'a expliqué que les pervers ne pouvaient pas être soignés parce qu'ils n'en ont pas envie: c'est aux autres qu'ils font du mal, eux le vivent assez bien.
Je ne vais pas revenir sur toutes les horreurs qui m'ont été dites lors d'entretien, mais je comprends qu'on puisse avoir envie d'insulter la personne qui est en face. Personnellement, le premier mot qui m'est venu à l'esprit à certains moments était assez peu élégant. Mais le dire n'est pas une bonne idée, d'abord parce qu'on se met en tort et qu'on est sûr que l'argument "mais c'est lui qui a commencé" ne tiendra en aucun cas, et en plus parce que ça ne les blesserait même pas.
- lectioleHabitué du forum
Un pervers narcissique ne peut / veut en effet pas être soigné.
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Vivre dans l'instant me semble une mort constante.
- gauvain31Empereur
lectiole a écrit:Un pervers narcissique ne peut / veut en effet pas être soigné.
J'avais lu dans un livre sur le sujet que le pervers narcissique qui veut se soigner peut exister mais que c'est rarissime.
- BabaretteDoyen
Je suppose que ça peut arriver quand... il se fait remettre à sa place, ce qui doit arriver rarement, car le pervers narcissique est aussi un fin manipulateur.
Je ne sais toujours pas comment se protéger d'un pervers, à part en le fuyant.
Je ne sais toujours pas comment se protéger d'un pervers, à part en le fuyant.
- gauvain31Empereur
Babarette a écrit:Je suppose que ça peut arriver quand... il se fait remettre à sa place, ce qui doit arriver rarement, car le pervers narcissique est aussi un fin manipulateur.
Je ne sais toujours pas comment se protéger d'un pervers, à part en le fuyant.
Dans ce livre qui traiter du sujet, il y a deux façon de lutter contre le pervers:
-La fuite, comme tu viens de le dire
-Feindre l'indifférence. Le pervers aime voir l'autre souffrir. C'est pour cela d'ailleurs qu'un ancien principal de collège quand j'étais en Picardie ne m'aimait pas; je ne répondais jamais à ses provocation dans ses conseils de classe.
Sauf à la fin où il a dépassé les bornes en m'apostrophant dans les couloirs, on s'est gueulé dessus dans la cour du collège (sans les élèves heureusement)... et cela s'est (presque ) terminé comme ça.
- Spoiler:
- A la fin il a eu peur de moi, car ça devait être la 1ère fois qu'on lui répondait et surtout j'avais tout raconté aux collègues en sdp... et il a tout entendu. Et j'étais jeune, plus fragile aussi: mon père était décédé quelques semaines avant et je venais d'apprendre que ma mère avait une tumeur au sein (à l'époque sans gravité) suite à ce décès.
J'ai appris par les autres collègues qu'il était coutumier du fait (apostropher les collègues dans les couloirs et humilier les enseignants en conseils de classe).
C'est la seule fois où je me suis disputé avec un adulte d'un établissement. Heureusement, je n'en ai plus jamais rencontré d'autres. Quand il a changé d'établissement, sa réputation l' a précédé et les collègues ne se sont pas laissé faire: il a fini sa carrière enfermé dans son bureau tellement il était imbuvable.
- BabaretteDoyen
Je suis désolée de ce qui t'es arrivé Gauvain. Ce genre d'individu me fait dégueuler. Ils savent appuyer là où ça blesse.
Je veux bien la référence de ton bouquin!
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- polie2046Niveau 6
C'est décidément un milieu particulier...Heureusement que l'on ne travaille pas pour ravir des pervers narcissiques. Ils sont nombreux, parfois en jupons.
Quant à moi, j'ai finalement, épuisée, réussi l'agrégation et j'ai même été titularisée, au grand dam du dernier (é)cri(t) de l'IPR dépêché sur place, à qui on n'a pas donné raison.
Il n'empêche, quel boulet qu'un mauvais rapport d'inspection truffé d'erreurs et d'approximations ! et le plus désagréable, c'est cette sensation de décalage avec les équipes pédagogiques, ce malentendu permanent qui se creuse inexorablement, c'est un peu irrémédiable, mais tant pis. Il faudrait renoncer, mais non... A quoi cela leur sert-il de chercher à déboussoler des enseignants qui ne demandent qu'à mieux faire ?
Quant à moi, j'ai finalement, épuisée, réussi l'agrégation et j'ai même été titularisée, au grand dam du dernier (é)cri(t) de l'IPR dépêché sur place, à qui on n'a pas donné raison.
Il n'empêche, quel boulet qu'un mauvais rapport d'inspection truffé d'erreurs et d'approximations ! et le plus désagréable, c'est cette sensation de décalage avec les équipes pédagogiques, ce malentendu permanent qui se creuse inexorablement, c'est un peu irrémédiable, mais tant pis. Il faudrait renoncer, mais non... A quoi cela leur sert-il de chercher à déboussoler des enseignants qui ne demandent qu'à mieux faire ?
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POLIE
- InvitéInvité
polie2046 a écrit:Tamerlan a écrit:Il est également possible de faire remonter par la voie hiérarchique un certain nombre de remarques contestant des points du rapport. Ce courrier est archivé avec celui-ci. Et de demander dans la foulée une deuxième inspection. Et éventuellement aussi de râler auprès d'un syndicat qui va intervenir quand il détecte des choses qui lui paraissent anormales.
Cela ne sert à rien, strictement à rien. C'est même pire car l'inspecteur suivant en rajoute dans le même registre, le plus souvent, pour achever le règlement de compte. Et j'ajoute que l'on peut se faire insulter ou calomnier par une inspectrice (pour m'en tenir à mon expérience) en toute impunité lors de l'entretien, . Qui plus est, cela nous suit et nous empoisonne pendant toute la suite de notre carrière, l'on est rapidement étiqueté. En cas de problème, l'on a toujours tort. Il est très difficile et très lent de remonter la pente. Il faut vraiment avoir une forte personnalité pour surmonter la situation.
Le seul moyen de voir le bout du tunnel serait de connaître les contraintes de rédaction d'un rapport d'inspection, avec son cadre et ses limites. Heureusement, le statut des inspecteurs est revu et corrigé, espérons que cela mette un terme aux débordements en tout genre.
Bon week-end et pardon si mon post vous dérange.
Le post ne me dérange pas du tout mais par contre vous avez tort de généraliser. Il y a plein d'exemples, y compris des témoignages sur le forum, qui montrent qu'un inspecteur ne va pas forcément apprécier les choses de la même façon que son prédécesseur. Ne serait-ce que parce qu'un évaluateur aime bien juger par lui-même, ce qui contrebalance, avec l'éthique personnelle, la solidarité de corps. Également que quand un inspecteur décartonne l'action des syndicats peut être efficace pour que l'IGEN se penche sur son cas. Faut-il encore que les collègues fassent remonter.
Edit : d'accord avec les posts de Gauvain et Rendash.
- ElyasEsprit sacré
polie2046 a écrit:C'est décidément un milieu particulier...Heureusement que l'on ne travaille pas pour ravir des pervers narcissiques. Ils sont nombreux, parfois en jupons.
Quant à moi, j'ai finalement, épuisée, réussi l'agrégation et j'ai même été titularisée, au grand dam du dernier (é)cri(t) de l'IPR dépêché sur place, à qui on n'a pas donné raison.
Il n'empêche, quel boulet qu'un mauvais rapport d'inspection truffé d'erreurs et d'approximations ! et le plus désagréable, c'est cette sensation de décalage avec les équipes pédagogiques, ce malentendu permanent qui se creuse inexorablement, c'est un peu irrémédiable, mais tant pis. Il faudrait renoncer, mais non... A quoi cela leur sert-il de chercher à déboussoler des enseignants qui ne demandent qu'à mieux faire ?
Sans vouloir dévaloriser vos sentiments et votre expérience, les équipes de direction ne lisent que rarement les rapports d'inspection rédigés avant leur arrivée dans l'établissement ou ceux des professeurs arrivant chez eux. Ils s'y intéressent parfois quand ils ont l'impression qu'il y a un problème (mais la plupart du temps, ils ne le font pas, ils demandent plutôt une inspection).
En conséquence, c'est souvent le fait de parler de son inspection et du rapport qui déclenche les rumeurs. Les salles des professeurs sont rarement des lieux bienveillants quand un nouveau s'épanche sur sa mauvaise inspection dans le bahut précédent. Là, les jeux de pouvoirs et les intrigues vont se délecter de cet aveu.
Franchement, le principal conseil que je donne aux nouveaux est de taire ce genre de choses.
Après, un nouvel IA-IPR peut tout transformer. Il y a eu chez moi des IA-IPR qui a démoli des dizaines de collègues mais à un point hallucinant. Quand ils sont partis, la nouvelle IA-IPR a vu des collègues lui dire "Mais alors, je ne suis pas nul(le) !" En effet, la nouvelle IA-IPR les avait inspectés avec bienveillance et courtoisie. Elle a vu des collègues s'effondrer en larmes et la remercier de sa gentillesse. Elle indiquait alors qu'elle ne faisait pas preuve de gentillesse mais juste d'expertise, son travail en fait !
Il ne faut pas croire que le mal rôde en chaque IA-IPR. C'est comme chez les professeurs, l'immense majorité est composée de gens bien mais qui ont un cadre de mission très institutionnel, beaucoup plus qu'un enseignant.
- yasyasNiveau 9
L'insulte, comme la violence, c'est la réponse des faibles...
J'ai eu une très mauvais expérience d'inspection par une chargée de mission dont la réputation était de "casser du prof".
J'avais un cours en béton, des élèves super durs qui ont été géniaux, et cette personne m'a attaquée sur mon "positionnement" de prof (elle bossait dans un des meileurs lycées généraux de la région, et moi dans le LP le plus dur ; et elle essayait de me convaincre qu'on pouvait faire les mêmes choses de la même façon...)
Elle m'a "attaquée" sur ce qui m'importait le plus, me disant presque que je maltraitais les élèves et tout un tas d'horreurs.
J'étais mortifiée lors de l'entretien, j'avais un excellent contact avec les élèves, j'étais du genre "sévère mais juste " et ils m'en étaient reconnaissants...
Elle a été tellement dure qu'elle a même cru (espéré ?) que j'allais pleurer lors de l'entretien...
Je ne l'ai pas insultée, je l'ai laissé dire... j'ai ensuite avec l'aide de mon adjoint aussi surpris que moi de son jugement, rédigé un courrier à l'inspecteur en la mettant en copie, où je lui disais tout le bien que je pensais de son analyse de mon travail, et surtout le danger qu'elle pouvait représenter pour des enseignants moins solides (elle en avait déjà envoyé un paquet en arrêt maladie...)
La réponse a été cinglante, un peu d'autoritarisme saupoudré de mauvaise foi... MAIS ma note a été augmentée quand même, le rapport a été plus que neutre, et surtout surtout cette personne est retournée à son métier d'enseignante et a arrêté de casser du prof.
Je l'ai recroisée il y a peu en faisant passer des oraux dans son lycée, et elle a eu le culot de m'interpeller en me disant que je lui avais fait beaucoup de mal (tout en perdant son sang froid et en se ridiculisant...)
Je me suis payé le luxe de lui répondre que je ne lui en avais sûrement pas fait autant qu'elle en avait fait à beaucoup de collègues, et que je n'avais absolument aucun regret, que mes élèves de l'époque (envers lesquels elle m'avait taxé de 'malveillance") continuaient à me tenir au courant de leurs parcours et que moi j'allais très bien...
C'est quand même bien plus classe que dire "ta gueule"...
J'ai eu une très mauvais expérience d'inspection par une chargée de mission dont la réputation était de "casser du prof".
J'avais un cours en béton, des élèves super durs qui ont été géniaux, et cette personne m'a attaquée sur mon "positionnement" de prof (elle bossait dans un des meileurs lycées généraux de la région, et moi dans le LP le plus dur ; et elle essayait de me convaincre qu'on pouvait faire les mêmes choses de la même façon...)
Elle m'a "attaquée" sur ce qui m'importait le plus, me disant presque que je maltraitais les élèves et tout un tas d'horreurs.
J'étais mortifiée lors de l'entretien, j'avais un excellent contact avec les élèves, j'étais du genre "sévère mais juste " et ils m'en étaient reconnaissants...
Elle a été tellement dure qu'elle a même cru (espéré ?) que j'allais pleurer lors de l'entretien...
Je ne l'ai pas insultée, je l'ai laissé dire... j'ai ensuite avec l'aide de mon adjoint aussi surpris que moi de son jugement, rédigé un courrier à l'inspecteur en la mettant en copie, où je lui disais tout le bien que je pensais de son analyse de mon travail, et surtout le danger qu'elle pouvait représenter pour des enseignants moins solides (elle en avait déjà envoyé un paquet en arrêt maladie...)
La réponse a été cinglante, un peu d'autoritarisme saupoudré de mauvaise foi... MAIS ma note a été augmentée quand même, le rapport a été plus que neutre, et surtout surtout cette personne est retournée à son métier d'enseignante et a arrêté de casser du prof.
Je l'ai recroisée il y a peu en faisant passer des oraux dans son lycée, et elle a eu le culot de m'interpeller en me disant que je lui avais fait beaucoup de mal (tout en perdant son sang froid et en se ridiculisant...)
Je me suis payé le luxe de lui répondre que je ne lui en avais sûrement pas fait autant qu'elle en avait fait à beaucoup de collègues, et que je n'avais absolument aucun regret, que mes élèves de l'époque (envers lesquels elle m'avait taxé de 'malveillance") continuaient à me tenir au courant de leurs parcours et que moi j'allais très bien...
C'est quand même bien plus classe que dire "ta gueule"...
- RendashBon génie
yasyas a écrit:L'insulte, comme la violence, c'est la réponse des faibles...
J'ai eu une très mauvais expérience d'inspection par une chargée de mission dont la réputation était de "casser du prof".
J'avais un cours en béton, des élèves super durs qui ont été géniaux, et cette personne m'a attaquée sur mon "positionnement" de prof (elle bossait dans un des meileurs lycées généraux de la région, et moi dans le LP le plus dur ; et elle essayait de me convaincre qu'on pouvait faire les mêmes choses de la même façon...)
Elle m'a "attaquée" sur ce qui m'importait le plus, me disant presque que je maltraitais les élèves et tout un tas d'horreurs.
J'étais mortifiée lors de l'entretien, j'avais un excellent contact avec les élèves, j'étais du genre "sévère mais juste " et ils m'en étaient reconnaissants...
Elle a été tellement dure qu'elle a même cru (espéré ?) que j'allais pleurer lors de l'entretien...
Je ne l'ai pas insultée, je l'ai laissé dire... j'ai ensuite avec l'aide de mon adjoint aussi surpris que moi de son jugement, rédigé un courrier à l'inspecteur en la mettant en copie, où je lui disais tout le bien que je pensais de son analyse de mon travail, et surtout le danger qu'elle pouvait représenter pour des enseignants moins solides (elle en avait déjà envoyé un paquet en arrêt maladie...)
La réponse a été cinglante, un peu d'autoritarisme saupoudré de mauvaise foi... MAIS ma note a été augmentée quand même, le rapport a été plus que neutre, et surtout surtout cette personne est retournée à son métier d'enseignante et a arrêté de casser du prof.
Je l'ai recroisée il y a peu en faisant passer des oraux dans son lycée, et elle a eu le culot de m'interpeller en me disant que je lui avais fait beaucoup de mal (tout en perdant son sang froid et en se ridiculisant...)
Je me suis payé le luxe de lui répondre que je ne lui en avais sûrement pas fait autant qu'elle en avait fait à beaucoup de collègues, et que je n'avais absolument aucun regret, que mes élèves de l'époque (envers lesquels elle m'avait taxé de 'malveillance") continuaient à me tenir au courant de leurs parcours et que moi j'allais très bien...
C'est quand même bien plus classe que dire "ta gueule"...
Ben, c'est juste une version littéraire du "Ta gueule, écrase, et barre-toi" du Corniaud, en fait
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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