Envie de changement pour intégrer un ministère lié à l'économie ou à la finance

Un petit retour d'expérience pour tempérer un peu ce que je lis sur ce fil.
Mon conjoint travaille au MINEFI en tant qu'inspecteur.
Je n'échangerais certainement pas mon boulot pour le sien. La hiérarchie est bien plus pesante, les réunions oiseuses plus nombreuses, la perte de sens est bien là aussi. La dégradation des métiers n'est pas propre à l'éducation nationale, loin de là.
En ce moment il télétravaille et quand j'entends le verbiage en réunion, le brassage de vent, c'est insupportable: j'ai l'impression d'être à une réunion avec l'inspection. Sauf que lui, c'est toutes les semaines, au moins.
Evidemment, de mon côté, je suis agrégée, dans un lycée correct, sans être exceptionnel, à quelques minutes seulement de chez moi, et ces circonstances, plus favorables que celles de beaucoup de mes collègues, jouent en ma faveur. Mais le métier de professeur offre encore une certaine autonomie.
Attention donc à ne pas idéaliser les ministères autres que l'éducation nationale.

Ne pas oublier non plus que les changements de grade à la DGFIP, notamment d'IFIP à IP, obligent à une mutation géographique. Ce qui a des conséquences familiales.
Dans de nombreux corps de la FP, les changements de grades impliquent une mutation ce qui n'est pas le cas à l'EN.

gluche a écrit:Un petit retour d'expérience pour tempérer un peu ce que je lis sur ce fil.
Mon conjoint travaille au MINEFI en tant qu'inspecteur.
Je n'échangerais certainement pas mon boulot pour le sien. La hiérarchie est bien plus pesante, les réunions oiseuses plus nombreuses, la perte de sens est bien là aussi. La dégradation des métiers n'est pas propre à l'éducation nationale, loin de là.
En ce moment il télétravaille et quand j'entends le verbiage en réunion, le brassage de vent, c'est insupportable: j'ai l'impression d'être à une réunion avec l'inspection. Sauf que lui, c'est toutes les semaines, au moins.
Evidemment, de mon côté, je suis agrégée, dans un lycée correct, sans être exceptionnel, à quelques minutes seulement de chez moi, et ces circonstances, plus favorables que celles de beaucoup de mes collègues, jouent en ma faveur. Mais le métier de professeur offre encore une certaine autonomie.
Attention donc à ne pas idéaliser les ministères autres que l'éducation nationale.

Merci pour cette petite mise au point. J'ai moi aussi l'impression que certains voient peut-être l'herbe que ce qu'elle est réellement. Mon père, à la retraite aujourd'hui, a fait toute sa carrière en tant qu'inspecteur, et fait tout pour me dissuader de rentrer dans la maison. Il confirme à fond tout ce que tu évoques dans ton message. Je pense que la distinction collège / lycée joue en effet beaucoup, et qu'il y a un fort "effet établissement", pour parler comme les sociologues. Les conditions de travail et l'ambiance peuvent changer radicalement d'un bahut à l'autre. Bref, je sais toujours pas quoi choisir et vous m'avez mis le doute !

Quelqu'un m'a posé une question en message privé concernant le bouquin que je mentionnais dans mon premier message, mais je ne peux lui répondre en privé car je n'ai pas assez de messages postés sur le forum visiblement (c'est nul !). Donc, oui, c'est bien "Inspecteur des finances publiques (DGFIP)" aux éditions Foucher. Il est assez bien fait.

renaud1703 a écrit:
Quelqu'un m'a posé une question en message privé concernant le bouquin que je mentionnais dans mon premier message, mais je ne peux lui répondre en privé car je n'ai pas assez de messages postés sur le forum visiblement (c'est nul !). Donc, oui, c'est bien "Inspecteur des finances publiques (DGFIP)" aux éditions Foucher. Il est assez bien fait.

Bienvenue sur le forum, sinon, hein, on est ravi de connaître ton opinion sur nos pratiques

surfaquitaine a écrit:Ne pas oublier non plus que les changements de grade à la DGFIP, notamment d'IFIP à IP, obligent à une mutation géographique. Ce qui a des conséquences familiales.
Dans de nombreux corps de la FP, les changements de grades impliquent une mutation ce qui n'est pas le cas à l'EN.

Et beaucoup de bureaux, de directions ont fermé, les postes sont moins bien répartis que dans l'EN où on trouve des écoles, collèges et lycées un peu partout. Au MINEFI, les postes sont de plus en plus dans des grosses villes. Ce n'est pas toujours là qu'on a envie d'habiter. Bon, je sais bien que l'EN ne nous envoie pas toujours là où on a envie d'habiter non plus.

littleJulie a écrit:

Cath a écrit:Et si la fibre pédagogique te démange, tu pourras sans doute donner des cours dans le cadre de la formation interne !

Tous les ans, il y a un appel à candidature de l'ENFIP, et c'est accessible aux jeunes Inspecteurs. J'aurais postulé si il y avait un site près de chez moi.

Les centres regionaux de formation recrutent aussi mais les formateurs sont bien plus expérimentés.

Voilà, il y a moins de sites. L'ENFIP, c'est trois ans, et après tu vas voir ailleurs.

La formation au MINEFI ne te permet pas d'échapper aux [modéré] de l'EN: bienveillance, évaluation par compétences, classes inversée et numérisation à tout va, je vous assure tout y est. Au moins, dans ma classe, je fais encore (à peu près) ce que je veux.

renaud1703 a écrit:
Merci pour cette petite mise au point. J'ai moi aussi l'impression que certains voient peut-être l'herbe que ce qu'elle est réellement. Mon père, à la retraite aujourd'hui, a fait toute sa carrière en tant qu'inspecteur, et fait tout pour me dissuader de rentrer dans la maison. Il confirme à fond tout ce que tu évoques dans ton message. Je pense que la distinction collège / lycée joue en effet beaucoup, et qu'il y a un fort "effet établissement", pour parler comme les sociologues. Les conditions de travail et l'ambiance peuvent changer radicalement d'un bahut à l'autre. Bref, je sais toujours pas quoi choisir et vous m'avez mis le doute !

Les grilles de salaires sont une donnée objective, pour le reste... bonne réflexion!

Danska a écrit:

renaud1703 a écrit:
Quelqu'un m'a posé une question en message privé concernant le bouquin que je mentionnais dans mon premier message, mais je ne peux lui répondre en privé car je n'ai pas assez de messages postés sur le forum visiblement (c'est nul !). Donc, oui, c'est bien "Inspecteur des finances publiques (DGFIP)" aux éditions Foucher. Il est assez bien fait.

Bienvenue sur le forum, sinon, hein, on est ravi de connaître ton opinion sur nos pratiques

C'était dit gentiment Monsieur le modérateur
Ca me fait un message de plus.

Je travaille depuis 2019 sur un poste à profil culturel et je retrouve le même brassage de vent cité plus haut. Le pire ce sont les milliers d'euros jetés dans des projets creux. Où faut-il aller se terrer pour échapper à tout ça ?

Je pense que sans extrapoler il y a évidemment des pour être des contre dans chaque métier et qui en plus ne se place pas au même endroit selon le curseur unique à chacun.

Si certains se plairont dans leur situation d’autres chercheront à partir. Mais n’est ce pas le piment de la vie ?

Ce qui est sûr, c'est que cela devient difficile pour beaucoup de faire 43 ans enseignant dans les conditions actuelles d'exercice/rémunération/perspectives/retraites à moins d'être effectivement agrégé avec des HSA et un poste fixe près de chez soi (et de ne pas être le dernier arrivé).

Mayoniaise a écrit:Ce qui est sûr, c'est que cela devient difficile pour beaucoup de faire 43 ans enseignant dans les conditions actuelles d'exercice/rémunération/perspectives/retraites à moins d'être effectivement agrégé avec des HSA et un poste fixe près de chez soi (et de ne pas être le dernier arrivé).

Et même au-delà des conditions de travail, 43 ans en face d'une classe me paraît impensable. Pour ma part cela pousserait à 67 ans pour avoir une retraite complète...Les collègues les plus âgés que j'ai vu partir avaient 62 ans, et leurs deux dernières années furent très difficiles en termes de fatigue. Mais au moins ils sont partis avec une retraite complète. Aujourd'hui quand je les croise, sans exagérer, ils ont l'air d'avoir rajeunis...

Oui, moi je dois aller jusqu'à 69 ans .... et effectivement, les collègues qui dépassent les 55-58 ans, ça devient dur.
J'espère trouver ma voie pour une 2e carrière avant 50 ans. Je suis déjà contente d'avoir un poste à profil qui me permet d'élargir mes compétences et d'avoir + de chances de faire autre chose.
L'erreur à mon avis, c'est d'attendre d'avoir 50 ans ou + pour se reconvertir... surtout avec le nombre de personnes qui souhaitent partir, ça va être vraiment compliqué pour les profs dans les années à venir ! A moins de se risquer à travailler dans le privé (parfois j'y pense...).

gluche a écrit:

surfaquitaine a écrit:Ne pas oublier non plus que les changements de grade à la DGFIP, notamment d'IFIP à IP, obligent à une mutation géographique. Ce qui a des conséquences familiales.
Dans de nombreux corps de la FP, les changements de grades impliquent une mutation ce qui n'est pas le cas à l'EN.

Et beaucoup de bureaux, de directions ont fermé, les postes sont moins bien répartis que dans l'EN où on trouve des écoles, collèges et lycées un peu partout.

Ça, c'est vrai quand on est dans une discipline comptant beaucoup de personnes. Quand on travaille dans une petite discipline, souvent au lycée uniquement, ça devient beaucoup plus difficile d'obtenir un poste pas trop loin de chez soi. Parfois c'est même impossible, on a sur ce forum des exemples de collègues qui se sont reconvertis dans une autre discipline ou ont quitté l'EN pour pouvoir enfin se rapprocher de leur famille.

gluche a écrit:Un petit retour d'expérience pour tempérer un peu ce que je lis sur ce fil.
Mon conjoint travaille au MINEFI en tant qu'inspecteur.
Je n'échangerais certainement pas mon boulot pour le sien. La hiérarchie est bien plus pesante, les réunions oiseuses plus nombreuses, la perte de sens est bien là aussi. La dégradation des métiers n'est pas propre à l'éducation nationale, loin de là.
En ce moment il télétravaille et quand j'entends le verbiage en réunion, le brassage de vent, c'est insupportable: j'ai l'impression d'être à une réunion avec l'inspection. Sauf que lui, c'est toutes les semaines, au moins.
Evidemment, de mon côté, je suis agrégée, dans un lycée correct, sans être exceptionnel, à quelques minutes seulement de chez moi, et ces circonstances, plus favorables que celles de beaucoup de mes collègues, jouent en ma faveur. Mais le métier de professeur offre encore une certaine autonomie.
Attention donc à ne pas idéaliser les ministères autres que l'éducation nationale.

Oui, mais il y a un grand nombre de directions, de services, on peut changer. Le verbiage et la réunionite ont effectivement rongé toutes les professions, j'ai connu cette dérive avant ma reconversion, mais au point de l'EN, c'est difficile à croire. Et puis on va au boulot pur gagner sa croûte,alors tant qu'à s'ennuyer, autant que ça soit pour un niveau de vie correct.
Il est inadmissible qu'il faille être agrégé HC, à un âge avancé, pour avoir le niveau de salaire d'un catégorie A de moins de 40 ans.

surfaquitaine a écrit:Ne pas oublier non plus que les changements de grade à la DGFIP, notamment d'IFIP à IP, obligent à une mutation géographique. Ce qui a des conséquences familiales.
Dans de nombreux corps de la FP, les changements de grades impliquent une mutation ce qui n'est pas le cas à l'EN.

C'est vrai, mais dans les grandes villes , on change d'immeuble ou de direction. Je me suis retrouvé parachuté là où je voulais pas aller lors de mon premier poste, mais j'ai pris le second grade dans la même ville. C'est problématique pour les petites villes, d'autant que la tendance est à la fermeture/fusion des services, toutes administrations confondues.

Mayoniaise a écrit:Ce qui est sûr, c'est que cela devient difficile pour beaucoup de faire 43 ans enseignant dans les conditions actuelles d'exercice/rémunération/perspectives/retraites à moins d'être effectivement agrégé avec des HSA et un poste fixe près de chez soi (et de ne pas être le dernier arrivé).

Je suis dans ces conditions, enviables par rapport à beaucoup,je ne ferai dans aucun cas 43 ans vu l'âge où je suis entré, mais je pars quand même bosser avec des semelles de plomb et l'oeil sur la montre.

Bonjour,

J'ai parcouru le sujet en intégralité mais il me reste malgré tout des interrogations :

Comment se passent les affectations à l'ENFIP pour les IFIP ? J'habite en Pays de Loire, ai-je une chance d'avoir Paris afin de pouvoir rentrer le week-end ? La situation familiale est-elle prise en compte pour les affectations en école ? Y-a-t-il d'autres critères ?


Merci pour votre aide

Les cours à l'ENFIP ont lieu du lundi matin au vendredi midi, justement pour que les stagiaires puissent rentrer chez eux le week-end. 
Les franciliens sont affectés aux écoles de Noisy / Noisiel et il y a encore bien assez de place pour y mettre des provinciaux, mais j'ignore les critères d'affectation. 
Au moment du dossier d'inscription (il me semble, ça commence à être loin), il me semble qu'on peut indiquer ses préférences et ses raisons.

Bonjour,

après avoir suivi ce sujet depuis 1 an déjà, je me suis inscrit pour vous parler de mon expérience et poser quelques questions.
J'ai eu le CAPES de Mathématiques à la session 2002 et je suis agrégé (interne) depuis 2016.

J'ai été affecté dans un collège à la limite d'être classé ZEP au début de ma carrière (4 ans), puis dans un collège plutôt favorisé (7 ans) et enfin dans un lycée mixte avec des taux de réussites au niveau des taux nationaux. Je donne des colles en MPSI depuis 3 ans.

Les dernières réformes et la politique brutale de notre ministre ma paraissant catastrophiques pour les élèves et la suite de ma carrière, j'ai décidé d'aller voir ailleurs. Ma soeur, enseignante de langue, s'était posé la question bien avant moi, j'ai suivi ses conseils et j'ai cherché des concours de la fonction publique avec des Mathématiques.
Je me suis donc inscrit aux concours d'inspecteur et de contrôleur cette année pour voir.
Je n'ai pas préparé de note de synthèse ni révisé les maths pour les écrits du concours d'inspecteur car je ne me voyais pas l'avoir cette année, j'ai bossé les maths pour le concours de contrôleur. J'ai acheté le livre Economix en décembre mais ne l'ai pas encore ouvert.

Finalement, j'ai été admissible à l'IFIP et ai (un peu) préparé l'oral d'Entretien où je me suis littéralement ch. dessus : je n'ai pas su répondre à des questions dont je connais la réponse depuis des années (par culture générale), j'ai tenu à peine 3 minutes à la présentation de ma formation/carrère/motivation car j'ai oublié beaucoup de choses alors que la veille encore j'avais du mal à tenir sous les 5 minutes.
J'ai préparé l'oral de Mathématiques à partir de début décembre en m'appuyant sur un site qui envisage de vous permettre d'avoir 19 en Maths (je ne sais pas si j'ai le doit de le citer ici) et je tiens à en remercier l'auteur car un de mes exercices était proposé à l'entraînement sur son site donc je suis parti avec un bon avantage. Je n'ai pas eu 19 mais presque ...

Bilan des courses j'ai été admis mais au-delà de la 400 è place.

J'invite tous ceux qui ont des idées de changement à s'inscrire et à préparer un minimum la note de synthèse au cours de l'été, ainsi que son option pour s'ouvrir des perspectives vers les métiers des finances publiques. Après quelques recherches il s'avère que l'année prochaine, sur 12 mois et si l'indemnité de de 480 € est maintenue, je gagnerai plus que cette année avec 1 HSA et 2h de colles par semaine ... Et lorsque je serai titularisé, avec les primes mon salaire sera bien meilleur.

Reste la question des affectations :
1) Habitant en région parisienne, marié et père de 2 enfants, suis-je sûr d'être affecté à Noisiel ?
2) j'aimerai faire de la vérification des grandes entreprises (à Saint Denis ou Pantin) mais mon classement pas terrible me le permet-il ?
3) Avez-vous des questions me concernant pour vous éclairer sur mon parcours ?

Au plaisir de vous lire,

Damdam

Affecter un stagiaire francilien ailleurs qu'à Noisiel (ou Noisy pour les contrôleurs) coûte plus cher à l'administration pour une raison de prime de scolarité : sauf demande expresse ou affectation au cadastre, il n'y a aucune raison de t'envoyer à Clermont (ou Toulouse pour le cadastre).
La DVNI (pour le contrôle des très grandes entreprises) est venue faire au moins 5 ou 6 conférences pour nous expliquer à quel point c'était bien de travailler chez eux, plus qu'aucun autre service : c'est dire à quel point ils cherchent des recrues ! La DIRCOFI de Saint Denis a absorbé beaucoup de nouveaux inspecteurs. 

Depuis les règles ont changé mais sans doute pas les besoins : tout va dépendre aussi du choix des autres stagiaires.

Spoiler:

Mayoniaise a écrit:Oui, moi je dois aller jusqu'à 69 ans .... et effectivement, les collègues qui dépassent les 55-58 ans, ça devient dur.
J'espère trouver ma voie pour une 2e carrière avant 50 ans. Je suis déjà contente d'avoir un poste à profil qui me permet d'élargir mes compétences et d'avoir + de chances de faire autre chose.
L'erreur à mon avis, c'est d'attendre d'avoir 50 ans ou + pour se reconvertir... surtout avec le nombre de personnes qui souhaitent partir, ça va être vraiment compliqué pour les profs dans les années à venir ! A moins de se risquer à travailler dans le privé (parfois j'y pense...).

Je ne sais pas quoi vous dire mais je me retrouve dans vos message, je pense chez moi, être un des premiers touchés par les cadeaux que nous ont fait les divers gouvernement (Fillon le pire..) je devrais aussi aller jusqu'à 67, inutile de dire que j'en ai fait ma croix, je pourrais partir dans deux mois, j'espère le faire dans deux ans pour minimiser la casse, de préférence en milieu d'année pour mettre le maximum de b....et surtout en catimini pour éviter les discours et déclarations nauséeuse que les candidats au départ croient bon de devoir faire sur les joies qu'il sont eues dans ce merveilleux métier. je le confirme..lycée sans problème bon EDT petits effectifs et élèves qui ne bronchent pas, et pourtant j'en ai MARRE...marre de tout ce que l'on a dit et qu'il est inutile de répéter...heureusement agrégé HC au dernier échelon, cela limitera un peu les dégâts.
Passé 55 je peux vous dire que tout devient très rapidement beaucoup plus dur chaque année de plus, quelque soit l'état physique dans lequel on croit se trouver...je n'ai aucune honte de mon age et, ayant le sentiment d'être intouchable, je le met en avant sans aucune pudeur dès que quelque chose cloche (retard, oublis...etc, sous entendant même que cela risque de devenir bien pire et que les contrariétés ou le stress pourraient avoir des conséquences laissant les élèves sans prof...). Par contre pour ceux à qui il reste plus de 10 ans ..sauvez vous vite!!!

littleJulie a écrit:Les cours à l'ENFIP ont lieu du lundi matin au vendredi midi, justement pour que les stagiaires puissent rentrer chez eux le week-end. 
Les franciliens sont affectés aux écoles de Noisy / Noisiel et il y a encore bien assez de place pour y mettre des provinciaux, mais j'ignore les critères d'affectation. 
Au moment du dossier d'inscription (il me semble, ça commence à être loin), il me semble qu'on peut indiquer ses préférences et ses raisons.

Merci pour cette réponse, avez-vous eu vent de personnes n'ayant pas obtenu satisfaction durant la scolarité ?

Stromboli1 a écrit:
Merci pour cette réponse, avez-vous eu vent de personnes n'ayant pas obtenu satisfaction durant la scolarité ?

En ce qui me concerne, je suis actuellement la scolarité d'IFIP. Après ma réussite au concours, on nous demande nos préférences entre les 3 écoles (Clermont, Noisiel et Toulouse). Mon premier choix était Clermont et l'administration m'a envoyé à Toulouse car la scolarité cadastre manque de volontaires. Cela représente environ 80 stagiaires sur une promo d'environ 1000 IFIP stagiaires, mais il y a quand même une chance d'être envoyé à Toulouse sans en avoir envie

cigales2 a écrit:

Stromboli1 a écrit:
Merci pour cette réponse, avez-vous eu vent de personnes n'ayant pas obtenu satisfaction durant la scolarité ?

En ce qui me concerne, je suis actuellement la scolarité d'IFIP. Après ma réussite au concours, on nous demande nos préférences entre les 3 écoles (Clermont, Noisiel et Toulouse). Mon premier choix était Clermont et l'administration m'a envoyé à Toulouse car la scolarité cadastre manque de volontaires. Cela représente environ 80 stagiaires sur une promo d'environ 1000 IFIP stagiaires, mais il y a quand même une chance d'être envoyé à Toulouse sans en avoir envie

Ce n'est pas rassurant du tout ça ... Des personnes qui géographiquement sont plus proches de Paris que du Sud sont concernées ? Des chargés de famille ? Un lien avec le rang du concours ? Désolée pour cet assaut de questions, mais avec une famille à charge je suis prête à des sacrifices mais ne pas pouvoir rentrer le week-end est inenvisageable ...

J'ai réussi le concours IfiP, en étant très bien classé... Et loin de toulouse, mais l'administration a décidé de m'envoyer là-bas quand même. J'ai menacé de refuser le concours, étant déjà agrégé à coté, je pensais que réclamer de suivre la scolarité qui m'intéressait était jouable. Mais rien n'y a fait, ils n'ont pas changé d'avis. J'ai renoncé au concours.
Mais si tu as une situation familiale en jeu, peut-être qu'ils la prendront en compte.

Stromboli1 a écrit:


Ce n'est pas rassurant du tout ça ... Des personnes qui géographiquement sont plus proches de Paris que du Sud sont concernées ? Des chargés de famille ? Un lien avec le rang du concours ? Désolée pour cet assaut de questions, mais avec une famille à charge je suis prête à des sacrifices mais ne pas pouvoir rentrer le week-end est inenvisageable ...

En ce qui concerne les affectations à Toulouse, l'administration refuse de donner des critères. Pour ma part, je pense que c'est le fait d'avoir été professeur de mathématiques qui a joué. Dans ma promo, il y a également des internes de la DGFIP qui travaillaient déjà au cadastre. En tout cas, rien à voir avec une quelconque proximité géographique de Toulouse... Si cette affectation ne te convient pas, il est toujours possible de faire un recours, mais j'ai cru comprendre qu'on obtenait rarement satisfaction.

Feyn a écrit:J'ai réussi le concours IfiP, en étant très bien classé... Et loin de toulouse, mais l'administration a décidé de m'envoyer là-bas quand même. J'ai menacé de refuser le concours, étant déjà agrégé à coté, je pensais que réclamer de suivre la scolarité qui m'intéressait était jouable. Mais rien n'y a fait, ils n'ont pas changé d'avis. J'ai renoncé au concours.
Mais si tu as une situation familiale en jeu,  peut-être qu'ils la prendront en compte.

Je suis désolée d'entendre ça, cela semble inéquitable. Comptes-tu le repasser pour espérer une meilleure affectation ?

C'est surtout le fait que ce soit à la tête du client qui est pénible (puisque comme dit au-dessus, l'administration ne donne aucun critère, aucune explication). Je pense que les profs de maths sont particulièrement exposés à être envoyés à toulouse, mais on ne peut jamais savoir avant si nos vœux vont être respectés (même pas d'histoire de barème comme dans l'EN pour cette formation).
Pour la suite, nous verrons, mais j'avoue que ça m'a refroidi sur le coup.

Si je comprends bien, on peut suivre la formation cadastre sans le vouloir.
Mais est ce que ça implique une titularisation sur un poste cadastre ?
Si ça n’est pas le cas, on se retrouve donc sans formation sur un poste autre que cadastral ?