Des profs arrêtés pour avoir voulu garder leur tableau noir. Pétition.

hypermnestre a écrit:

Gryphe a écrit:

Sphinx a écrit:Moi ça m'effraie cette société où ne pas jeter devient un délit.

Voilà.

Il y a quelques années, des caves de l'établissement où je me trouvais ont été vidées. La gestionnaire a INTERDIT que l'on se serve dans les bennes. Résultat, sont partis à la déchetterie des dizaines de tables et des centaines de chaises, plus quelques bureaux...

Pour les tables et les chaises, il y a souvent une histoire de normes. Les changements de normes pour les services de l'Etat sont un truc vicieux pour faire fonctionner l'économie de façon artificielle et faire des services de l'Etat des vaches à lait.

N'empêche .... quand on a déménagé notre vieux bâtiment en juin et que j'ai vu toutes mes estrades chéries empilées pour être jetées / recyclées , j'ai bien été tentée d'en piquer une mais bon, ça rentrait pas dans ma poche haha ...

Sinon merci à Rendash et les autres pour vos posts auxquels je souscris à 1000% ! Quelle honte de jeter ces tableaux et ne parlons même pas de cette intervention stupide !! Pétition bien évidemment signée. Non mais oh !

Rendash a écrit:

hypermnestre a écrit:
Si demain le proviseur a envie sur un coup de tête de mettre des aquariums dans la salle, devront-ils accepter aussi ?

Evidemment, ça sera raccord avec les pwâssons rouges qu'on y trouve déjà

Et les bulots aussi

Elyas a écrit:

hypermnestre a écrit:

Gryphe a écrit:

Sphinx a écrit:Moi ça m'effraie cette société où ne pas jeter devient un délit.

Voilà.

Il y a quelques années, des caves de l'établissement où je me trouvais ont été vidées. La gestionnaire a INTERDIT que l'on se serve dans les bennes. Résultat, sont partis à la déchetterie des dizaines de tables et des centaines de chaises, plus quelques bureaux...

Pour les tables et les chaises, il y a souvent une histoire de normes. Les changements de normes pour les services de l'Etat sont un truc vicieux pour faire fonctionner l'économie de façon artificielle et faire des services de l'Etat des vaches à lait.

Pour des chaises et des tables ? La norme porterait-elle sur l'écartement des pieds ?

hypermnestre a écrit:

Gryphe a écrit:

Sphinx a écrit:Moi ça m'effraie cette société où ne pas jeter devient un délit.

Voilà.

Il y a quelques années, des caves de l'établissement où je me trouvais ont été vidées. La gestionnaire a INTERDIT que l'on se serve dans les bennes. Résultat, sont partis à la déchetterie des dizaines de tables et des centaines de chaises, plus quelques bureaux...

L'an passé, même chose avec la nouvelle gestionnaire. Avec moins de choses, toutefois.
Elle voulait "faire du vide" dans les réserves.
On a menacé de faire du rafut dans la presse locale, on a dit qu'il fallait que ce soit proposé à Emmaüs. Ce qui a été fait.

Mais on a eu le droit avant de prendre des choses pour nos "labos", "réserves", etc..
Ce que nous avons fait. Dans ma salle (grande) , j'ai 6 petites tables en plus, idem chez les collègues d'HG.
Nous avons un tableau noir en réserve dans le labo d'histoire  + un tableau noir sur pied, qui a été utilisé l'an passé par une prof de maths qui faisait cours dans nos salles.
Ceux qui voulaient ont aussi pu récupérer quelques trucs.

Bref, on a eu un chef intelligent !

Le plus drôle : des élèves sont arrivés en plus cet été.
Résultat, des salles où il manque des tables, et si on veut en plus installer les AVS...
La vie scolaire est venu nous dépouiller d'une partie de nos petites tables... Il n'y en avait plus assez en réserve !!!!

Fires of Pompeii a écrit:

Elyas a écrit:

hypermnestre a écrit:

Gryphe a écrit:

Voilà.

Il y a quelques années, des caves de l'établissement où je me trouvais ont été vidées. La gestionnaire a INTERDIT que l'on se serve dans les bennes. Résultat, sont partis à la déchetterie des dizaines de tables et des centaines de chaises, plus quelques bureaux...

Pour les tables et les chaises, il y a souvent une histoire de normes. Les changements de normes pour les services de l'Etat sont un truc vicieux pour faire fonctionner l'économie de façon artificielle et faire des services de l'Etat des vaches à lait.

Pour des chaises et des tables ? La norme porterait-elle sur l'écartement des pieds ?

En se renseignant, c'est la question des matériaux employés, de la présence de vis d'un certain type ou de la solidité des matériaux. Absolument pas autre chose.

Le café pédagogique reprend l'affaire ce matin...
Et la pétition.

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/09/08092017Article636404574206322090.aspx

J'imagine que la collègue CdE va se prendre le DASEN dans les gencives, ce n'est certainement pas une façon de traiter cette situation.

Mais les professeurs en question auraient mieux fait de garder à l'esprit que c'est le conseil départemental qui est propriétaire de ce matériel, pas eux, et que les tableaux leur sont donc prêtés. La qualification de cambriolage est donc techniquement adéquate.

pogonophile a écrit:J'imagine que la collègue CdE va se prendre le DASEN dans les gencives, ce n'est certainement pas une façon de traiter cette situation.

Mais les professeurs en question auraient mieux fait de garder à l'esprit que c'est le conseil départemental qui est propriétaire de ce matériel, pas eux, et que les tableaux leur sont donc prêtés. La qualification de cambriolage est donc techniquement adéquate.

Je veux bien te croire étant donné ta fonction, la même que ma copine Gryphe, mais que vois-tu comme solution pour éviter une telle aberration ?

Thalia de G a écrit:

pogonophile a écrit:J'imagine que la collègue CdE va se prendre le DASEN dans les gencives, ce n'est certainement pas une façon de traiter cette situation.

Mais les professeurs en question auraient mieux fait de garder à l'esprit que c'est le conseil départemental qui est propriétaire de ce matériel, pas eux, et que les tableaux leur sont donc prêtés. La qualification de cambriolage est donc techniquement adéquate.

Je veux bien te croire étant donné ta fonction, la même que ma copine Gryphe, mais que vois-tu comme solution pour éviter une telle aberration ?

Plusieurs collègues l'ont souligné, tout cela doit quand même traduite un climat bien dégradé dans les relations professeurs/direction, au-delà de ce cas.

pogonophile a écrit:J'imagine que la collègue CdE va se prendre le DASEN dans les gencives, ce n'est certainement pas une façon de traiter cette situation.

Mais les professeurs en question auraient mieux fait de garder à l'esprit que c'est le conseil départemental qui est propriétaire de ce matériel, pas eux, et que les tableaux leur sont donc prêtés. La qualification de cambriolage est donc techniquement adéquate.

Dictionnaire Larousse a écrit:Vol qualifié consistant à dérober des biens meubles dans une habitation ou dans un local par effraction des entrées, par escalade ou usage de fausses clés.

Je ne suis pas d'accord avec cette analyse Pogonophile. Le matériel n'a pas été justement volé, cela a été au contraire retenu pour pouvoir s'en servir auprès des élèves. Qu'aurait fait le département de ce tableau? Il l'aurait jeté. Il n'y a donc pas de soustraction de matériel . Le qualificatif de cambriolage n'est pas à mon sens adéquate.

Le conseil général s'était dépossédé des ordis en les jetant à la benne. Dans la benne, ils n'appartiennent plus à personne.

Personnellement, je ne me serais pas donnée cette peine pour des tableaux (même si j'ai moi aussi nue tendresse pour ceux à la craie), sauf passif, mais ôter des tableaux de la benne (donc de tableaux qui n'appartiennent plus à personne) pour les remettre au collège et les garder comme outil de travail, ça ne devrait poser de problème à personne.

En sus, ces profs étaient prêts à ne pas faire dépenser de l'argent en plus à l’État (en ayant fait preuve de leur volonté de garder le matériel au lieu d'en acheter d'autres) et de ne pas jeter d'objets encombrants qui auraient contribué à la vilaine pollution de notre belle planète.
Ainsi, on peut considérer qu'au lieu d'appeler la maréchaussée, le CDE aurait pu se contenter de valider leur parcours citoyen au DNB.

Quand le sage montre le tableau, l'imbécile sort les menottes. 

Gryphe a écrit:

Sphinx a écrit:Moi ça m'effraie cette société où ne pas jeter devient un délit.

Voilà.

En même temps, qu'attendre d'une société qui a inventé le délit de solidarité... le délit de recyclage, ça marche aussi. Bientôt dans vos tablettes, le délit d'assistance à personne en danger mais pas fréquentable, le délit d'amour de la nature, le délit de grève, le délit d'étiquetage anti-pub de sa boîte aux lettres...

Bonjour,
Quelques précisions sur cette "affaire".
Le collège est en travaux, des enseignants ont expliqué à la principale la raison pour garder leurs tableaux: les croquis et remplissages avec craies sont mieux adaptés, les tableaux blanc nécessitent des feutres coûteux et parfois toxiques et au final, cela fera des économies (les existants sont pratiquement neufs).
Ils en ont fait part au conseil départemental qui gère les travaux, mais sans réponse ont proposé à leur principale de les démonter et remonter eux-mêmes à la rentrée. Sa réponse: "pas sûr qu'ils autorisent à faire des trous dans les murs neufs".
Le jour du déménagement, 6 profs aidés de parents d'élèves ont commencé à les démonter. La principale était présente et discutait tranquillement avec certains, puis elle s'est éclipsée,  avant que les "force de l'ordre" n'arrivent en trombe!
Les profs ont été entendu et perquisitionnés par les gendarmes (certains parents d'élèves!) qui ont bien compris que l'histoire était cousue de fil blanc.
Le problème est que la principale ment, elle dit tout ignorer et raconte n'importe quoi!
Mais le Rectorat soutient la principale (face pourtant à l'évidence) et envisage des sanctions lourdes.
Pourtant, il ne s'agit que d'une action de sauvegarde d'outil pédagogique!
Tout ceci est parfaitement vrai, il n'y avait pas de situation de conflit (ils n'ont guère vu cette nouvelle principale enfermée dans son bureau), et ont gérés au mieux l'année avec l'adjointe.
Au final, les enseignants  l'ayant côtoyée, ses collègues principaux qui la connaissent savent que cette personne ment et qu'elle n'est pas à sa place, mais le Rectorat couvre, c'est finalement le plus grave.
Elle détient un pouvoir, elle l'utilise pour faire le mal, ça rappelle de sombres période de l'Histoire...

Le hic c'est que les tableaux n'étaient pas encore à la benne. Vous savez que c'est toujours absurdément compliqué quand on a du matériel obsolète, qu'on veut le donner à une association par exemple, parce que tant que c'est dans l'inventaire, c'est propriété de la collectivité de rattachement ou de l'Etat, qu'il faut une délibération en CA, etc.
Alors certes c'est du pinaillage, mais si on pinaille à ce niveau là, tant que les tableaux sont sur le mur, les décrocher et emporter sans autorisation du propriétaire, c'est immédiatement qualifié de cambriolage, et au niveau juridique c'est incontournable.

Cela dit sans pour autant trouver pertinente une telle violence juridique : on parle de tableaux noirs destinés à la benne, pas d'un tableau interactif tout neuf.

Sur ce qu'il y avait à faire côté CdE, c'est facile à dire quand on n'y est pas : prévenir une telle escalade. Il est insensé d'arriver à une situation où on ne trouve pas d'autre solution qu'appeler la gendarmerie pour empêcher des profs d'agir.
Mais quoi qu'il se soit passé auparavant, il est tout aussi insensé de se pointer avant la pré-rentrée, de contourner son CdE, et de commencer à dévisser des tableaux malgré son interdiction.
Sur la foi de tels éléments, j'ai surtout envie de prendre les uns pour taper sur les autres.

Le tout laisse supposer des postures très dogmatiques : de la CdE qui trouve que les tableaux blancs sont fondamentalement mieux et ne se fait pas écho des enseignants, ou bien du conseil départemental qui a investi et ne veut pas entendre que ce n'était pas l'idéal, ou encore des enseignants qui s'arc-boutent sur quelque chose d'assez périphérique.

EDIT : jeanraoul a posté entretemps mais j'avoue avoir du mal à reprendre mon propos quand on en est à qualifier une collègue de personne qui veut faire le mal, et qu'on sort les heures les plus sombres de notre histoire pour des tableaux noirs.

Même quand un objet est dans la poubelle il continue d'appartenir à son propriétaire. On peut être poursuivi pour "vol" d'objets se trouvant dans des poubelles. D'ailleurs ça arrive souvent aux pauvres qui fouillent les poubelles des supermarchés.

EDIT - "Lézeurléplusombr'denotr'histoire"

pogonophile a écrit:Le hic c'est que les tableaux n'étaient pas encore à la benne. Vous savez que c'est toujours absurdément compliqué quand on a du matériel obsolète, qu'on veut le donner à une association par exemple, parce que tant que c'est dans l'inventaire, c'est propriété de la collectivité de rattachement ou de l'Etat, qu'il faut une délibération en CA, etc.
Alors certes c'est du pinaillage, mais si on pinaille à ce niveau là, tant que les tableaux sont sur le mur, les décrocher et emporter sans autorisation du propriétaire, c'est immédiatement qualifié de cambriolage, et au niveau juridique c'est incontournable.

Cela dit sans pour autant trouver pertinente une telle violence juridique : on parle de tableaux noirs destinés à la benne, pas d'un tableau interactif tout neuf.

Sur ce qu'il y avait à faire côté CdE, c'est facile à dire quand on n'y est pas : prévenir une telle escalade. Il est insensé d'arriver à une situation où on ne trouve pas d'autre solution qu'appeler la gendarmerie pour empêcher des profs d'agir.
Mais quoi qu'il se soit passé auparavant, il est tout aussi insensé de se pointer avant la pré-rentrée, de contourner son CdE, et de commencer à dévisser des tableaux malgré son interdiction.
Sur la foi de tels éléments, j'ai surtout envie de prendre les uns pour taper sur les autres.

Le tout laisse supposer des postures très dogmatiques : de la CdE qui trouve que les tableaux blancs sont fondamentalement mieux et ne se fait pas écho des enseignants, ou bien du conseil départemental qui a investi et ne veut pas entendre que ce n'était pas l'idéal, ou encore des enseignants qui s'arc-boutent sur quelque chose d'assez périphérique.

EDIT : jeanraoul a posté entretemps mais j'avoue avoir du mal à reprendre mon propos quand on en est à qualifier une collègue de personne qui veut faire le mal, et qu'on sort les heures les plus sombres de notre histoire pour des tableaux noirs.

Le choix du type de tableau n'est ni périphérique, ni dogmatique: il relève de besoins pédagogiques qui relèvent eux-même de l'appréciation de l'enseignant. Les arguments sont développés tout au long du fil.

gauvain31 a écrit:Le choix du type de tableau n'est ni périphérique, ni dogmatique: il relève de besoins pédagogiques qui relèvent eux-même de l'appréciation de l'enseignant. Les arguments sont développés tout au long du fil.

Il me semble que ce niveau là d'action se justifie quand on parle de choses vraiment importantes. Le type de tableau c'est comme le choix du manuel, un outil, quelque chose de bien pénible quand on n'a pas ce avec quoi on apprécie de travailler, mais certainement pas le fondement d'une pédagogie. Est-ce un outrage à la sacro-sainte liberté pédagogique de trouver que ça fait un peu diva capricieuse de s'exclamer "je ne peux pas travailler dans des conditions pareilles" pour... le type de tableau ?

pogonophile a écrit:
EDIT : jeanraoul a posté entretemps mais j'avoue avoir du mal à reprendre mon propos quand on en est à qualifier une collègue de personne qui veut faire le mal, et qu'on sort les heures les plus sombres de notre histoire pour des tableaux noirs.

En fait le problème n'est pas les tableaux qui devaient partir à la benne pendant les travaux de l'été (ils doivent y être maintenant), mais le fait qu'une seule personne qui  peut utiliser son "pouvoir" pour faire le pire.
C'est donc bien ici un problème de personne, je travaille dans un lycée depuis des années et avec de nombreux proviseurs et adjoints qui se sont succédé, et j'ai toujours pu travailler avec des personnes intelligentes, responsables et respectueuses.
A mon avis, c'est un cas particulier ici, qui devrait-être géré différemment par le Rectorat: ils mettent en doute la parole de 6 enseignants modèles face à un chef d'établissement qu'il est facile de confondre...

pogonophile a écrit:
Mais quoi qu'il se soit passé auparavant, il est tout aussi insensé de se pointer avant la pré-rentrée, de contourner son CdE, et de commencer à dévisser des tableaux malgré son interdiction.
Sur la foi de tels éléments, j'ai surtout envie de prendre les uns pour taper sur les autres.

Le 28 juin, c'est très avant la pré-rentrée, hein

pogonophile a écrit:jeanraoul a posté entretemps mais j'avoue avoir du mal à reprendre mon propos quand on en est à qualifier une collègue de personne qui veut faire le mal, et qu'on sort les heures les plus sombres de notre histoire pour des tableaux noirs.

Autant l'expression est en effet parfaitement ridicule, autant tu entres dans le même délire que deux ou trois autres déjà sur ce fil : le fond de l'affaire, ça n'est pas ces foutus tableaux, nom de d'Zeus.

pogonophile a écrit:

gauvain31 a écrit:Le choix du type de tableau n'est ni périphérique, ni dogmatique: il relève de besoins pédagogiques qui relèvent eux-même de l'appréciation de l'enseignant. Les arguments sont développés tout au long du fil.

Il me semble que ce niveau là d'action se justifie quand on parle de choses vraiment importantes. Le type de tableau c'est comme le choix du manuel, un outil, quelque chose de bien pénible quand on n'a pas ce avec quoi on apprécie de travailler, mais certainement pas le fondement d'une pédagogie. Est-ce un outrage à la sacro-sainte liberté pédagogique de trouver que ça fait un peu diva capricieuse de s'exclamer "je ne peux pas travailler dans des conditions pareilles" pour... le type de tableau ?

Je ne vois pas ce qu'il y a de "diva capricieuse" dans l'attitude qui consiste à dire dire "je préfère continuer à utiliser mon matériel, mais ne vous dérangez pas, je vais oeuvrer moi-même pour que ce matériel soit protéger et conservé pendant les travaux". Au contraire, au lieu de gueuler et faire un scandale (enfin, ça aurait dû être sans scandale au départ...) ils décident de se débrouiller seuls, sous le regard visiblement tolérant de la CDE.

pogonophile a écrit:

gauvain31 a écrit:Le choix du type de tableau n'est ni périphérique, ni dogmatique: il relève de besoins pédagogiques qui relèvent eux-même de l'appréciation de l'enseignant. Les arguments sont développés tout au long du fil.

Il me semble que ce niveau là d'action se justifie quand on parle de choses vraiment importantes. Le type de tableau c'est comme le choix du manuel, un outil, quelque chose de bien pénible quand on n'a pas ce avec quoi on apprécie de travailler, mais certainement pas le fondement d'une pédagogie. Est-ce un outrage à la sacro-sainte liberté pédagogique de trouver que ça fait un peu diva capricieuse de s'exclamer "je ne peux pas travailler dans des conditions pareilles" pour... le type de tableau ?

Même réponse qu'à Babarette, entre autres : c'est pas les oignons d'un CDE de décréter que tel outil pédagogique est plus adapté, ni de juger de l'importance dudit, il n'est pas compétent pour le faire. La preuve.

jeanraoul a écrit:

pogonophile a écrit:
EDIT : jeanraoul a posté entretemps mais j'avoue avoir du mal à reprendre mon propos quand on en est à qualifier une collègue de personne qui veut faire le mal, et qu'on sort les heures les plus sombres de notre histoire pour des tableaux noirs.

En fait le problème n'est pas les tableaux qui devaient partir à la benne pendant les travaux de l'été (ils doivent y être maintenant), mais le fait qu'une seule personne qui  peut utiliser son "pouvoir" pour faire le pire.
C'est donc bien ici un problème de personne, je travaille dans un lycée depuis des années et avec de nombreux proviseurs et adjoints qui se sont succédé, et j'ai toujours pu travailler avec des personnes intelligentes, responsables et respectueuses.
A mon avis, c'est un cas particulier ici, qui devrait-être géré différemment par le Rectorat: ils mettent en doute la parole de 6 enseignants modèles face à un chef d'établissement qu'il est facile de confondre...

Comment le savoir ?

Rendash a écrit:
Le 28 juin, c'est très avant la pré-rentrée, hein

C'est surtout la veille du DNB. Le genre de jour où on a quand même un peu de boulot en établissement, normalement.
Je n'ose imaginer l'ambiance le lendemain pour les épreuves. ("Monsieur, c'est vrai que la police est venue vous chercher hier au collège ?" "Tais-toi et note ton numéro d'anonymat sur ta copie." :lol: )