- géohistoireNiveau 10
Les notaires ont l'obligation de conserver les minutes (originaux) des actes au sein de l'étude pendant 75 ans. Passé ce délai ils peuvent les déposer aux archives départementales (ou les conserver à l'étude), les actes étant désormais des archives publiques qui doivent être conservées sans limitation de durée. Pour les dossiers et les archives comptable la conservation est de 30 ans il me semble (dans l'étude ou en dépôt d'archive) avec possibilité de destruction à l'issue. Donc dans la pratique seuls les actes sont reliés (avec les annexes bien sûr). Ce n'est pas une obligation mais par expérience on sait que ceux qui ne relient pas ont des pertes (rarement ceux qui relient régulièrement parce que perdre un bouquin au format A4 de 7 cm d'épaisseur il faut un talent heureusement exceptionnel). En plus dans certains cas on peut leur faire gagner de la place par rapport à la conservation en boites d'archives. Et puis un mur de minutiers (livres contenant les minutes) ça en jette.Zagara a écrit:Tiens c'est intéressant, je ne connaissais pas ce service chez les notaires ; qu'est-ce qu'on peut faire relier ?
Attention en région parisienne ils ont une dérogation et peuvent déposer des actes beaucoup plus récents dans un dépôt de l'Association des notaires parisiens (qui n'a plus de place non plus). Il faut dire qu'avec environ 18% de la population du pays, la région parisienne a 40% des actes notariés.
- géohistoireNiveau 10
C'est un type de reliure particulier, un ruban bleu qu'il est interdit de briser et qui est mis par les gens de l'étude sur la minute (pas les annexes). Heureusement pour moi ils le font très rarement parce que ça peut être très pénible à relier en livre.archeboc a écrit:Zagara a écrit:Tiens c'est intéressant, je ne connaissais pas ce service chez les notaires ; qu'est-ce qu'on peut faire relier ?
Tous les documents dont on veut garantir l'intégrité sans avoir à mettre un tampon ou une signature sur chaque page. On met un tampon, une signature, sur la première page (ou la dernière), on vérifie que les pages sont numérotées, qu'il n'y a pas de blanc ni autre moyen permettant une modification, et le document est relié avec une reliure scellée.
https://www.google.fr/search?q=reliure+notaire
En général ils ne l'utilisent que pour les actes en brevet ou les copies authentiques.
- ZagaraGuide spirituel
C'est bon à savoir qu'on peut être embauché chez un notaire quand on a un CV d'enseignant, ça ne me serait jamais venu à l'idée.
- géohistoireNiveau 10
Je ne suis pas embauché chez un notaire, mon entreprise est prestataire de service et travaille quasi exclusivement avec des notaires. En fait je tourne sur un secteur d'environ deux heures de route autour de Lyon (enfin en théorie). Le secteur devrait à terme se réduire puisqu'on est une dizaine de relieurs actuellement répartis dans différentes régions qu'il y a au moins 4 embauches prévues d'ici la fin de l'année (si le patron trouve) et qu'à terme le business plan prévoit qu'on soit 21 répartis dans tout le pays ce qui fait qu'on devrait avoir chacun un secteur d'environ 100 km de rayon si on est bien répartis.
Un CV d'enseignant peut mener à beaucoup plus de choses qu'on peut l'imaginer au premier abord. L'important c'est de tomber sur un employeur suffisamment ouvert d'esprit pour accepter de donner sa chance au candidat. Ça arrive surtout dans les entreprises qui peinent à recruter. Et puis de la part de l'enseignant il faut être prêt à sortir du carcan que les diplômes semblent avoir tressé, ne pas se dire "vus mes diplômes je ne peut rien faire d'autre que ça ou ça".
Un CV d'enseignant peut mener à beaucoup plus de choses qu'on peut l'imaginer au premier abord. L'important c'est de tomber sur un employeur suffisamment ouvert d'esprit pour accepter de donner sa chance au candidat. Ça arrive surtout dans les entreprises qui peinent à recruter. Et puis de la part de l'enseignant il faut être prêt à sortir du carcan que les diplômes semblent avoir tressé, ne pas se dire "vus mes diplômes je ne peut rien faire d'autre que ça ou ça".
- henrietteMédiateur
Je te souhaite plein de belles choses à venir, Laure B ! Bonne chance pour ta nouvelle vie après l'EN !Laure B a écrit:Bonjour à tous,
Démission donnée mercredi. Quatre mois maximum de préavis.
Y'a plus qu'à.... Je vous dirai quand je serai enfin partie, quels sont les projets, etc. Je vois quand même que vous n'êtes pas tous si prudents que ça, sans être non plus complètement inconscients.
À bientôt.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- Reine MargotDemi-dieu
Zagara a écrit:C'est bon à savoir qu'on peut être embauché chez un notaire quand on a un CV d'enseignant, ça ne me serait jamais venu à l'idée.
L'ennui c'est qu'avec nos études, les Conseillers d'Orientation ne nous parlent que d'enseignement, de journalisme ou d'édition, hors de cela, point de salut. Rien sur les concours administratifs (coucou les concours du Minefi avec des primes de 800 à 1000 € par mois), le secteur privé en général...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- PseudoDemi-dieu
Mais quelle idée aussi d'aller voir un conseiller d'orientation...Reine Margot a écrit:Zagara a écrit:C'est bon à savoir qu'on peut être embauché chez un notaire quand on a un CV d'enseignant, ça ne me serait jamais venu à l'idée.
L'ennui c'est qu'avec nos études, les Conseillers d'Orientation ne nous parlent que d'enseignement, de journalisme ou d'édition, hors de cela, point de salut. Rien sur les concours administratifs (coucou les concours du Minefi avec des primes de 800 à 1000 € par mois), le secteur privé en général...
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- virgereNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:Mais quelle idée aussi d'aller voir un conseiller d'orientation...Reine Margot a écrit:Zagara a écrit:C'est bon à savoir qu'on peut être embauché chez un notaire quand on a un CV d'enseignant, ça ne me serait jamais venu à l'idée.
L'ennui c'est qu'avec nos études, les Conseillers d'Orientation ne nous parlent que d'enseignement, de journalisme ou d'édition, hors de cela, point de salut. Rien sur les concours administratifs (coucou les concours du Minefi avec des primes de 800 à 1000 € par mois), le secteur privé en général...
Certes, mais comment, seule, savoir où chercher, dans quelle direction, vers quels secteurs et métiers ?
Je furète depuis bientôt un an, et à part les concours administratifs (mais pas pour moi, j'ai lu différentes fiches de postes et je ne m'y vois pas du tout du tout !), je ne trouve rien. Du coup, j'ai fait ma rentrée, enfermée dans une bulle de protection que j'espère assez solide pour protéger jusqu'en juillet prochain.
- Laure BNiveau 3
Virgere, tu peux regarder les formations à distance sur Educatel. C'est avec cet organisme que j'ai préparé mon CAP de mécanique, avec les stages conventionnés pendant les vacances, le mercredi, etc (organisme très souple, et les employeurs aussi, en tout cas pour moi).
Il y a du choix.
Il y a du choix.
- Reine MargotDemi-dieu
Pseudo a écrit:Mais quelle idée aussi d'aller voir un conseiller d'orientation...Reine Margot a écrit:Zagara a écrit:C'est bon à savoir qu'on peut être embauché chez un notaire quand on a un CV d'enseignant, ça ne me serait jamais venu à l'idée.
L'ennui c'est qu'avec nos études, les Conseillers d'Orientation ne nous parlent que d'enseignement, de journalisme ou d'édition, hors de cela, point de salut. Rien sur les concours administratifs (coucou les concours du Minefi avec des primes de 800 à 1000 € par mois), le secteur privé en général...
Je devais avoir 20 ans, avant de passer le Capes, j'étais jeune et naïve
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La famille Bélier
- PseudoDemi-dieu
Les conseillers d'orientation ne sont pas les seuls recours, et heureusement.virgere a écrit:Pseudo a écrit:Mais quelle idée aussi d'aller voir un conseiller d'orientation...Reine Margot a écrit:Zagara a écrit:C'est bon à savoir qu'on peut être embauché chez un notaire quand on a un CV d'enseignant, ça ne me serait jamais venu à l'idée.
L'ennui c'est qu'avec nos études, les Conseillers d'Orientation ne nous parlent que d'enseignement, de journalisme ou d'édition, hors de cela, point de salut. Rien sur les concours administratifs (coucou les concours du Minefi avec des primes de 800 à 1000 € par mois), le secteur privé en général...
Certes, mais comment, seule, savoir où chercher, dans quelle direction, vers quels secteurs et métiers ?
Je furète depuis bientôt un an, et à part les concours administratifs (mais pas pour moi, j'ai lu différentes fiches de postes et je ne m'y vois pas du tout du tout !), je ne trouve rien. Du coup, j'ai fait ma rentrée, enfermée dans une bulle de protection que j'espère assez solide pour protéger jusqu'en juillet prochain.
En fait, le problème de la reconversion (mais aussi des premières carrières) c'est qu'on cherche à l'envers. On cherche un titre de métier ou de diplôme, on cherche la case dans laquelle on va pouvoir se faire rentrer au chausse pied. Alors que le point de départ de la réflexion, c'est soi, pas le monde du travail ni les cases pré-définies.
Et d'ailleurs, les conseillers d'orientations gèrent des flux, pas des personnes.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Marie-HenrietteNiveau 8
Tout à fait.
Un projet professionnel, c'est aussi et surtout un projet de vie.
Par ailleurs, on peut tout apprendre, à tout âge.
Un projet professionnel, c'est aussi et surtout un projet de vie.
Par ailleurs, on peut tout apprendre, à tout âge.
- Laure BNiveau 3
Bonsoir à tous,
Je viens de poster sur un sujet similaire mais je reviens ici, c'est plus simple. Je m'étonne de lire qu'on peut refuser une démission : sous quels prétextes ? Essayer de la retarder, ça oui, je l'imagine bien...
Justement, je voulais vous demander : avez vous dû attendre 4 mois avant d'être enfin libres ou bien le rectorat a-t-il été efficace et rapide ? Parce que 4 mois, c'est long quand on n'a plus rien à y faire. En plus je veux aller travailler ailleurs et je n'ai pas envie de compromettre mes chances.
Merci d'avance, bonne soirée !
Je viens de poster sur un sujet similaire mais je reviens ici, c'est plus simple. Je m'étonne de lire qu'on peut refuser une démission : sous quels prétextes ? Essayer de la retarder, ça oui, je l'imagine bien...
Justement, je voulais vous demander : avez vous dû attendre 4 mois avant d'être enfin libres ou bien le rectorat a-t-il été efficace et rapide ? Parce que 4 mois, c'est long quand on n'a plus rien à y faire. En plus je veux aller travailler ailleurs et je n'ai pas envie de compromettre mes chances.
Merci d'avance, bonne soirée !
- User7724Niveau 4
Au prétexte de la nécessité de service : ta discipline est certainement déficitaire. La mienne l'est encore plus.
J'ai attendu 3 semaines entre la réception de la demande et les nouvelles du rectorat. J'avais envoyé des relances à ma gestionnaire pour faire accélérer les choses "dans l'intérêt des enfants" (trouver rapidement un-e remplaçant-e au lieu d'étirer toutes les procédures).
J'ai ensuite dû mentionner par mail que je refusais le rendez-vous avec la DRH et que je demandais bel et bien ma démission. Et deux semaines après la rentrée, je suis enfin remplacé ! Hourra pour les élèves.
Mon nouvel employeur me demandait une preuve de libre engagement au premier septembre : j'ai attesté sur l'honneur que je ferais les démarches pour démissionner, ça lui a suffi !
J'ai attendu 3 semaines entre la réception de la demande et les nouvelles du rectorat. J'avais envoyé des relances à ma gestionnaire pour faire accélérer les choses "dans l'intérêt des enfants" (trouver rapidement un-e remplaçant-e au lieu d'étirer toutes les procédures).
J'ai ensuite dû mentionner par mail que je refusais le rendez-vous avec la DRH et que je demandais bel et bien ma démission. Et deux semaines après la rentrée, je suis enfin remplacé ! Hourra pour les élèves.
Mon nouvel employeur me demandait une preuve de libre engagement au premier septembre : j'ai attesté sur l'honneur que je ferais les démarches pour démissionner, ça lui a suffi !
- Marie-HenrietteNiveau 8
J'ai eu une réponse rapidement, sachant que j'ai démissionné en juin pour septembre.
Personne n'a demandé à me rencontrer.
Personne n'a demandé à me rencontrer.
- Laure BNiveau 3
Merci Marie-Henriette. Tu as eu ta réponse en juin ?
Que fais-tu à présent ?
Que fais-tu à présent ?
- Marie-HenrietteNiveau 8
Oui, j'ai eu la réponse en juin. Ma démission faisait suite à deux refus de dispo. En ce moment, je m'installe en micro entreprise. Je fais du shiatsu, et continue à me former dans les thérapies alternatives et complémentaires.
- Laure BNiveau 3
Ah, c'est intéressant ! C'est super de réinventer sa vie professionnelle.
- Heraut MontjoyNiveau 2
Bonjour, Laure,
inscrit depuis qq années sur ce site, ne l'ayant que très rarement visité, je suis tombé par hasard sur ton message.
Où en es-tu ? Des pistes se dessinent-elles ?
En ce qui me concerne, je vais fouiller le sujet, car enseigner m'est devenu, pour les raisons que tu évoques (et d'autres) une mission dont l'impossibilité s'affirme de plus en plus.
A te lire - ainsi que les autres messages sur le sujet.
Mes salutations.
inscrit depuis qq années sur ce site, ne l'ayant que très rarement visité, je suis tombé par hasard sur ton message.
Où en es-tu ? Des pistes se dessinent-elles ?
En ce qui me concerne, je vais fouiller le sujet, car enseigner m'est devenu, pour les raisons que tu évoques (et d'autres) une mission dont l'impossibilité s'affirme de plus en plus.
A te lire - ainsi que les autres messages sur le sujet.
Mes salutations.
- Laure BNiveau 3
Bonjour Éric,
Je vais préparer un cap d'électricité, j'ai la chance de pouvoir être formée très rapidement. Ceci bien sûr grâce à mes proches, sinon il fallait passer par le Greta ou l'AFPA et là ce serait devenu très long.
Mais je sais que beaucoup d'agences d'intérim dans ma ville ne trouvent pas de candidats, et beaucoup de missions sont à notre portée. Donc pas d'inquiétude, à condition de considérer le travail comme du travail, et non plus comme cette sacro-sainte "carrière" dont nous parlent si bien nos supérieurs hiérarchiques !
Toi, tu as des plans ?
Je vais préparer un cap d'électricité, j'ai la chance de pouvoir être formée très rapidement. Ceci bien sûr grâce à mes proches, sinon il fallait passer par le Greta ou l'AFPA et là ce serait devenu très long.
Mais je sais que beaucoup d'agences d'intérim dans ma ville ne trouvent pas de candidats, et beaucoup de missions sont à notre portée. Donc pas d'inquiétude, à condition de considérer le travail comme du travail, et non plus comme cette sacro-sainte "carrière" dont nous parlent si bien nos supérieurs hiérarchiques !
Toi, tu as des plans ?
- Laure BNiveau 3
Samothrace, merci pour ton message ; que fais tu à présent ?
- newlife2Niveau 1
De même pour moi, c'est à se demander s'il n'y a pas "discrimination à la démission" vu les disparités interacadémiques...Marie-Henriette a écrit:J'ai eu une réponse rapidement, sachant que j'ai démissionné en juin pour septembre.
Personne n'a demandé à me rencontrer.
_________________
Site: Quitter l'école accompagnement à la reconversion des talents enseignants
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- Marie-HenrietteNiveau 8
Ça dépend peut être des académies, mais aussi du profil du démissionnaire.
Il me semble quand même qu'il y a une lacune à ce niveau-là, et qu'il serait bon à chaque fois que le rectorat rencontre le démissionnaire pour connaître son parcours et ses motivations. Pas pour le dissuader ou lui mettre des bâtons dans les roues, mais pour comprendre pourquoi.
Il me semble quand même qu'il y a une lacune à ce niveau-là, et qu'il serait bon à chaque fois que le rectorat rencontre le démissionnaire pour connaître son parcours et ses motivations. Pas pour le dissuader ou lui mettre des bâtons dans les roues, mais pour comprendre pourquoi.
- User7724Niveau 4
Laure B a écrit:Samothrace, merci pour ton message ; que fais tu à présent ?
J'enseigne toujours, dans le secteur public d'un pays francophone limitrophe.
- newlife2Niveau 1
Oui et non... sur le fond je suis d'accord avec toi, sauf que ça risquerait de ralentir encore le processus.Marie-Henriette a écrit:
Il me semble quand même qu'il y a une lacune à ce niveau-là, et qu'il serait bon à chaque fois que le rectorat rencontre le démissionnaire pour connaître son parcours et ses motivations. Pas pour le dissuader ou lui mettre des bâtons dans les roues, mais pour comprendre pourquoi.
Ce qu'il y a, c'est qu"ils" n'ont aucune curiosité et ne cherchent justement pas à savoir le pourquoi du comment... Si un employeur du privé avait des démissions régulières, c'est certain qu'il se remettrait en cause d'une façon ou d'une autre.
Dans le cas de l'EN, avant que le système pense que les failles viennent de lui et pas de ses fonctionnaires...
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