- BabaretteDoyen
+1000
Evidemment, quand on a des soucis d'autorité, on est bien embêté, mais quand on a décidé quelque chose, les élèves n'ont pas à s'y opposer, même si ça ne leur plait pas. Non parce que sinon, les miens faisaient un scandale quand j'écrivais un mot qui leur était inconnu au tableau, quand je leur mettais 0 pour travail non fait ou quand j'annonçais un contrôle, qu'est-ce qu'il aurait fallu faire? Les écouter et décider qu'ils ne travailleraient pas? Bien sûr, il faut s'efforcer d'être juste, mais ne surtout pas écarter telle ou telle manière de faire pour éviter de froisser les élèves: acheter la paix sociale n'a jamais été une bonne méthode éducative ou pédagogique.
Evidemment, quand on a des soucis d'autorité, on est bien embêté, mais quand on a décidé quelque chose, les élèves n'ont pas à s'y opposer, même si ça ne leur plait pas. Non parce que sinon, les miens faisaient un scandale quand j'écrivais un mot qui leur était inconnu au tableau, quand je leur mettais 0 pour travail non fait ou quand j'annonçais un contrôle, qu'est-ce qu'il aurait fallu faire? Les écouter et décider qu'ils ne travailleraient pas? Bien sûr, il faut s'efforcer d'être juste, mais ne surtout pas écarter telle ou telle manière de faire pour éviter de froisser les élèves: acheter la paix sociale n'a jamais été une bonne méthode éducative ou pédagogique.
- NarvylNiveau 4
Madame_Prof a écrit:Narvyl a écrit:
Pour l'anecdote, durant mon année de stage, j'avais laissé placement libre au début (n'ayant jamais même entendu le mot "plan de classe" en un an en master MEEF, je n'avais même pas envisagé le principe avant la rentrée) et quand au bout de deux mois j'ai voulu faire plan de classe, la classe était outrée et ils ont joué la résistance par contestation.
J'ai finalement abandonné le plan de classe tant il me fallait à chaque cours les reprendre pour qu'ils s’assoient à la bonne place, et arrêtent de parler à leur ancien voisin maintenant à l'autre bout de la classe...
Une classe outrée (tu parles ) et contestataire, ça arrive pour des tas de raisons. Il faut alors réagir en conséquence, punir, leur rappeler qui décide, et maintenir ce qu'on a dit (et non abandonner...) Non ?
Babarette a écrit:+1000
Evidemment, quand on a des soucis d'autorité, on est bien embêté, mais quand on a décidé quelque chose, les élèves n'ont pas à s'y opposer, même si ça ne leur plait pas. Non parce que sinon, les miens faisaient un scandale quand j'écrivais un mot qui leur était inconnu au tableau, quand je leur mettais 0 pour travail non fait ou quand j'annonçais un contrôle, qu'est-ce qu'il aurait fallu faire? Les écouter et décider qu'ils ne travailleraient pas? Bien sûr, il faut s'efforcer d'être juste, mais ne surtout pas écarter telle ou telle manière de faire pour éviter de froisser les élèves: acheter la paix sociale n'a jamais été une bonne méthode éducative ou pédagogique.
Je comprends vos remarques, mais ce que je voulais signifier, c'est qu'il vaut toujours mieux prendre en main la question au plus tôt sereinement que de vouloir panser les débordements en cours d'année.
Quand une mauvaise ambiance de travail s'est mise en place avec une classe, que les élèves ont l'impression de pouvoir être à leurs aises avec tel professeur, cela demande bien plus d'efforts pour instaurer de nouvelles règles et les faire respecter.
Et quand on est stagiaire et que l'on manque un peu d'énergie et d'aplomb, c'est d'autant plus difficile.
Et oui, je sais, par expérience, qu'on peut en venir à abandonner la mise en place de certaines mesures, voire abandonner tout court et poser sa démission ; il y en a qui en viennent là hélas dans toutes les promotions chaque année.
- ben2510Expert spécialisé
lalivrophile a écrit:Mlle Lavande a écrit:
Intéressant Il faut faire des rotations j'imagine pour que ce ne soit pas toujours les mêmes au fond !
Mais certains aiment être au fond et parfois pas les plus gênants. :fifi2:
En terminale, être dans le fond me permettait de jouer aux échecs tranquillement, sans déranger ni le prof ni les autres élèves.
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- BabaretteDoyen
Narvyl, tu as parfaitement et malheureusement raison.
Et on peut avoir fait beaucoup d'efforts pour mettre en place une bonne ambiance de travail mais ne pas y arriver du tout et se faire déborder. Je ne connais personne, parmi tout ceux qui ont échoué (et j'en connais quelques un, moi la première) qui soit arrivé les mains dans les poches, sans tenter d'imposer son autorité. Personne. Seulement, certains arrivent sans aucun problème à faire travailler les élèves et à se faire respecter quand d'autres semblent avoir écrit "punching-ball" sur le front, alors qu'ils utilisent des techniques similaires. Bon, attention, ce n'est pas parce qu'il y a des soucis de gestion de classe qu'on est fichu. L'année dernière, TOUS mes collègues avaient des problèmes. TOUS. Mais on est plus ou moins résistant à la difficulté et il y a une différence entre les soucis ponctuels (qui arrivent à absolument tout le monde), une ambiance pas terrible et la débâcle complète.
Et on peut avoir fait beaucoup d'efforts pour mettre en place une bonne ambiance de travail mais ne pas y arriver du tout et se faire déborder. Je ne connais personne, parmi tout ceux qui ont échoué (et j'en connais quelques un, moi la première) qui soit arrivé les mains dans les poches, sans tenter d'imposer son autorité. Personne. Seulement, certains arrivent sans aucun problème à faire travailler les élèves et à se faire respecter quand d'autres semblent avoir écrit "punching-ball" sur le front, alors qu'ils utilisent des techniques similaires. Bon, attention, ce n'est pas parce qu'il y a des soucis de gestion de classe qu'on est fichu. L'année dernière, TOUS mes collègues avaient des problèmes. TOUS. Mais on est plus ou moins résistant à la difficulté et il y a une différence entre les soucis ponctuels (qui arrivent à absolument tout le monde), une ambiance pas terrible et la débâcle complète.
- Madame_ProfEsprit sacré
Oui Narvyl, bien sûr que c'est pas évident, et qu'on fait tous des erreurs les premières années (moi la première). Je rebondissais juste parce que ça m'a fait réagir, une classe ne doit pas prendre le dessus... Donc, oui en effet, si tu gères mieux en faisant le plan de classe dès le départ, c'est ce qu'il faut faire ! On a chacun nos techniques toute façon...
_________________
2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- NarvylNiveau 4
Nous sommes bien d'accord, il ne faut pas laisser l'occasion à la classe de prendre le dessus, et prendre toutes les mesures pour cela !
Si seulement la formation dispensée par l'ESPE donnait les moyens à tous les stagiaires d'y parvenir...
Mais c'est plutôt le contraire, hélas...
Si seulement la formation dispensée par l'ESPE donnait les moyens à tous les stagiaires d'y parvenir...
Mais c'est plutôt le contraire, hélas...
- Mlle LavandeNiveau 3
ben2510 a écrit:lalivrophile a écrit:Mlle Lavande a écrit:
Intéressant Il faut faire des rotations j'imagine pour que ce ne soit pas toujours les mêmes au fond !
Mais certains aiment être au fond et parfois pas les plus gênants. :fifi2:
En terminale, être dans le fond me permettait de jouer aux échecs tranquillement, sans déranger ni le prof ni les autres élèves.
Un élève qui joue aux échecs dans le fond de la classe ne me gênerait, je pense !
Narvyl a écrit:Nous sommes bien d'accord, il ne faut pas laisser l'occasion à la classe de prendre le dessus, et prendre toutes les mesures pour cela !
Si seulement la formation dispensée par l'ESPE donnait les moyens à tous les stagiaires d'y parvenir...
Mais c'est plutôt le contraire, hélas...
Je ne me fais pas d'illusions sur le contenu de la formation, ça c'est sûr, j'ai déjà eu un aperçu en M1 :lol:
- ElyasEsprit sacré
Narvyl a écrit:Nous sommes bien d'accord, il ne faut pas laisser l'occasion à la classe de prendre le dessus, et prendre toutes les mesures pour cela !
Si seulement la formation dispensée par l'ESPE donnait les moyens à tous les stagiaires d'y parvenir...
Mais c'est plutôt le contraire, hélas...
Attention à ça ! J'ai déjà vu des stagiaires se prendre toutes leurs classes dans la figure, même des adorables, car ils prenaient trop de mesures qui emprisonnaient les élèves et sclérosaient les apprentissages.
La discipline devenait une obsession aux dépens du cours.
- IndalioNiveau 5
Melle Lavande a écrit:Je ne me fais pas d'illusions sur le contenu de la formation, ça c'est sûr, j'ai déjà eu un aperçu en M1
Le M1 n'est pas prévu pour te former au métier d'enseignant il me semble mais plutôt à réussir le concours.
- Paul DedalusNeoprof expérimenté
Mlle Lavande a écrit:Lavande au rapport !
J'ai fini le bouquin hier soir et je l'ai trouvé très riche.
Pour dire vrai, ce n'est qu'au fil de sa lecture que je me suis vraiment rendue compte de l'indigence de la formation que l'on nous sert en MEEF ; la plupart des thèmes traités dans le livre, qui me paraissent pourtant cruciaux quand on va enseigner, n'ont quasiment jamais été abordés durant mon M1...
Du coup l'ouvrage m'a filé un paquet d'infos, j'ai pris pas mal de notes, et je me suis mise à cogiter pas mal, notamment parce que plusieurs points divergeaient avec ce qu'on a pu nous dire sporadiquement à l'ESPE.
Quelques questionnements :
• L'auteur présente le fait de vouvoyer les élèves comme pouvant être un moyen possible de garder une distance de forme dans le dialogue avec ses élèves, notamment quand on est jeune enseignant. A l'ESPE un de mes formateurs à qui nous avions posé la question nous avait dit que le vouvoiement était à proscrire car donnait une image d'autoritarisme et une vision passéiste du professeur.
Cet avis de ton formateur de l'ESPE sur le vouvoiement me paraît complètement partial et très limité (pour ne pas dire franchement stupide) car ça dépend vraiment des personnes et ça n'a absolument rien de passéiste de vouvoyer ses élèves. Il faut vraiment faire comme on est à l'aise et pas d'après des critères - de toute façon totalement subjectif - d'apparence sur le fait de paraître passéiste ou moderne, car précisément, ça ne se joue pas là-dessus mais sur le contenu des cours.
J'ai eu l'occasion d'aborder la question lors d'un entretien de recrutement pour être contractuel dans le privé (j'ai posé la question pour savoir quel était l'usage dans le lycée en précisant que me concernant, je préférais vouvoyer) et la directrice m'a répondu que c'était moitié/moitié parmi les professeurs et que ça n'avait aucune importance, il fallait faire comme on se sentait le mieux. L'un des avantages du métier d'enseignant (du moins à mes yeux) étant que l'on peut justement imposer sa propre tonalité à la classe et ce genre de détails en fait partie.
Sinon je donne des cours particuliers depuis 2013 et très vite je me suis rendu compte que j'étais plus à l'aise en vouvoyant les élèves qu'en les tutoyant et j'ai switché dès 2014 pour ne plus jamais changer cet usage.
Maintenant j'y suis totalement habitué et je ne pourrais pas revenir en arrière.
---
Sinon merci pour le guide qui a l'air très intéressant.
_________________
«Primus ego in patriam mecum, modo uita supersit. »
Virgile Georgiques.
« Ma science ne peut être qu’une science de pointillés. Je n’ai ni le temps ni les moyens de tracer une ligne continue. »
Marcel Jousse
- BabaretteDoyen
Indalio a écrit:Melle Lavande a écrit:Je ne me fais pas d'illusions sur le contenu de la formation, ça c'est sûr, j'ai déjà eu un aperçu en M1
Le M1 n'est pas prévu pour te former au métier d'enseignant il me semble mais plutôt à réussir le concours.
Dans certaines universités, il y a, en plus de la préparation au concours, des cours purement ESPE en M1. J'y ai eu droit et ça donnait bien un bon avant-goût de ce que j'ai subi en M2, puis en DU.
Elyas a écrit:Attention à ça ! J'ai déjà vu des stagiaires se prendre toutes leurs classes dans la figure, même des adorables, car il prenait trop de mesures qui emprisonnaient les élèves et sclérosaient les apprentissages.
La discipline devenait une obsession aux dépens du cours.
C'est toute la difficulté. Ne pas se laisser dévorer tout cru, mais sans en faire trop. Vraiment, c'est pour beaucoup une question de personnalité, même s'il y a les gestes à éviter tout prix et les petites astuces utiles (mais malheureusement, jamais imparables).
- Mlle LavandeNiveau 3
Babarette a écrit:Indalio a écrit:Melle Lavande a écrit:Je ne me fais pas d'illusions sur le contenu de la formation, ça c'est sûr, j'ai déjà eu un aperçu en M1
Le M1 n'est pas prévu pour te former au métier d'enseignant il me semble mais plutôt à réussir le concours.
Dans certaines universités, il y a, en plus de la préparation au concours, des cours purement ESPE en M1. J'y ai eu droit et ça donnait bien un bon avant-goût de ce que j'ai subi en M2, puis en DU.
Oui voilà, quelques UE de pédagogie et système éducatif asses insipides.
J'aurais aimé que l'on ne nous laisse pas faire notre première rentrée totalement démunis sur la manière de prendre en main une classe...
Paul Dedalus a écrit:Mlle Lavande a écrit:Lavande au rapport !
J'ai fini le bouquin hier soir et je l'ai trouvé très riche.
Pour dire vrai, ce n'est qu'au fil de sa lecture que je me suis vraiment rendue compte de l'indigence de la formation que l'on nous sert en MEEF ; la plupart des thèmes traités dans le livre, qui me paraissent pourtant cruciaux quand on va enseigner, n'ont quasiment jamais été abordés durant mon M1...
Du coup l'ouvrage m'a filé un paquet d'infos, j'ai pris pas mal de notes, et je me suis mise à cogiter pas mal, notamment parce que plusieurs points divergeaient avec ce qu'on a pu nous dire sporadiquement à l'ESPE.
Quelques questionnements :
• L'auteur présente le fait de vouvoyer les élèves comme pouvant être un moyen possible de garder une distance de forme dans le dialogue avec ses élèves, notamment quand on est jeune enseignant. A l'ESPE un de mes formateurs à qui nous avions posé la question nous avait dit que le vouvoiement était à proscrire car donnait une image d'autoritarisme et une vision passéiste du professeur.
Cet avis de ton formateur de l'ESPE sur le vouvoiement me paraît complètement partial et très limité (pour ne pas dire franchement stupide) car ça dépend vraiment des personnes et ça n'a absolument rien de passéiste de vouvoyer ses élèves. Il faut vraiment faire comme on est à l'aise et pas d'après des critères - de toute façon totalement subjectif - d'apparence sur le fait de paraître passéiste ou moderne, car précisément, ça ne se joue pas là-dessus mais sur le contenu des cours.
J'ai eu l'occasion d'aborder la question lors d'un entretien de recrutement pour être contractuel dans le privé (j'ai posé la question pour savoir quel était l'usage dans le lycée en précisant que me concernant, je préférais vouvoyer) et la directrice m'a répondu que c'était moitié/moitié parmi les professeurs et que ça n'avait aucune importance, il fallait faire comme on se sentait le mieux. L'un des avantages du métier d'enseignant (du moins à mes yeux) étant que l'on peut justement imposer sa propre tonalité à la classe et ce genre de détails en fait partie.
Sinon je donne des cours particuliers depuis 2013 et très vite je me suis rendu compte que j'étais plus à l'aise en vouvoyant les élèves qu'en les tutoyant et j'ai switché dès 2014 pour ne plus jamais changer cet usage.
Maintenant j'y suis totalement habitué et je ne pourrais pas revenir en arrière.
---
Sinon merci pour le guide qui a l'air très intéressant.
Intéressant !
La tristesse dans cela est qu'une certaine partie d'étudiants boivent les paroles des formateurs ESPE comme parole d'évangile.
- NarvylNiveau 4
Elyas a écrit:Narvyl a écrit:Nous sommes bien d'accord, il ne faut pas laisser l'occasion à la classe de prendre le dessus, et prendre toutes les mesures pour cela !
Si seulement la formation dispensée par l'ESPE donnait les moyens à tous les stagiaires d'y parvenir...
Mais c'est plutôt le contraire, hélas...
Attention à ça ! J'ai déjà vu des stagiaires se prendre toutes leurs classes dans la figure, même des adorables, car ils prenaient trop de mesures qui emprisonnaient les élèves et sclérosaient les apprentissages.
La discipline devenait une obsession aux dépens du cours.
Oui bien sûr, comme le fait remarquer Barbarette, il faut un équilibre, très délicat à trouver d'ailleurs les premières années !
D'autant qu'en changeant de région, d'établissement, de niveaux, on peut se rendre compte que ce qui avait fini par fonctionner ne s'avère plus être pertinent, et il faut alors à nouveau tendre vers l'équilibre entre dialogue, ouverture et discipline/fermeté !
- julien34970Niveau 5
Très bon guide.
Je serai t1 en lycée professionnel dans une zone difficile.
Quelles types de punitions mettre en place ? ( la punition du devoir supplémentaire a la maison fonctionne -t-elle?)
Je serai t1 en lycée professionnel dans une zone difficile.
Quelles types de punitions mettre en place ? ( la punition du devoir supplémentaire a la maison fonctionne -t-elle?)
- NarvylNiveau 4
julien34970 a écrit:Très bon guide.
Je serai t1 en lycée professionnel dans une zone difficile.
Quelles types de punitions mettre en place ? ( la punition du devoir supplémentaire a la maison fonctionne -t-elle?)
Nickel si ça t'est utile
Il faudrait que des profs en lycée pro viennent témoigner sur la spécificité des élèves dans ces établissements, mais en tout cas, en lycée général, le devoir supplémentaire (bien pénible du type recopier le cours ou un texte assez long sans fautes) fonctionne.
Et pour les petits malins qui tentent de ne pas le faire pour voir ce qu'il se passe, je double + appel aux parents pour expliquer la situation.
- Mlle LavandeNiveau 3
Narvyl a écrit:julien34970 a écrit:Très bon guide.
Je serai t1 en lycée professionnel dans une zone difficile.
Quelles types de punitions mettre en place ? ( la punition du devoir supplémentaire a la maison fonctionne -t-elle?)
Nickel si ça t'est utile
Il faudrait que des profs en lycée pro viennent témoigner sur la spécificité des élèves dans ces établissements, mais en tout cas, en lycée général, le devoir supplémentaire (bien pénible du type recopier le cours ou un texte assez long sans fautes) fonctionne.
Et pour les petits malins qui tentent de ne pas le faire pour voir ce qu'il se passe, je double + appel aux parents pour expliquer la situation.
La question à un million : et si malgré la punition doublée et l'appel aux parents, rien n'est rendu ?
- ernyaFidèle du forum
tu colles l'élève vu qu'il faut bien que ce devoir soit faitMlle Lavande a écrit:Narvyl a écrit:julien34970 a écrit:Très bon guide.
Je serai t1 en lycée professionnel dans une zone difficile.
Quelles types de punitions mettre en place ? ( la punition du devoir supplémentaire a la maison fonctionne -t-elle?)
Nickel si ça t'est utile
Il faudrait que des profs en lycée pro viennent témoigner sur la spécificité des élèves dans ces établissements, mais en tout cas, en lycée général, le devoir supplémentaire (bien pénible du type recopier le cours ou un texte assez long sans fautes) fonctionne.
Et pour les petits malins qui tentent de ne pas le faire pour voir ce qu'il se passe, je double + appel aux parents pour expliquer la situation.
La question à un million : et si malgré la punition doublée et l'appel aux parents, rien n'est rendu ?
- Mlle LavandeNiveau 3
ernya a écrit:tu colles l'élève vu qu'il faut bien que ce devoir soit faitMlle Lavande a écrit:Narvyl a écrit:julien34970 a écrit:Très bon guide.
Je serai t1 en lycée professionnel dans une zone difficile.
Quelles types de punitions mettre en place ? ( la punition du devoir supplémentaire a la maison fonctionne -t-elle?)
Nickel si ça t'est utile
Il faudrait que des profs en lycée pro viennent témoigner sur la spécificité des élèves dans ces établissements, mais en tout cas, en lycée général, le devoir supplémentaire (bien pénible du type recopier le cours ou un texte assez long sans fautes) fonctionne.
Et pour les petits malins qui tentent de ne pas le faire pour voir ce qu'il se passe, je double + appel aux parents pour expliquer la situation.
La question à un million : et si malgré la punition doublée et l'appel aux parents, rien n'est rendu ?
Les colles sont-elles dissuasives ? Je me souviens qu'étant élève, les petits malins péroraient auprès de leurs copains quand ils étaient affublés d'une heure de colle, se vantant d'être des durs et d'y mettre le bazar car les surveillants ne disaient rien...
- BabaretteDoyen
Pour le savoir, il faut essayer. Mais c'est sûr que si tu ne peux pas compter sur les parents, c'est déjà assez mal parti pour que cela fonctionne.
Ne panique pas tout de suite, ça peut aussi bien se passer.
Ne panique pas tout de suite, ça peut aussi bien se passer.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- ElyasEsprit sacré
Mlle Lavande a écrit:ernya a écrit:tu colles l'élève vu qu'il faut bien que ce devoir soit faitMlle Lavande a écrit:Narvyl a écrit:
Nickel si ça t'est utile
Il faudrait que des profs en lycée pro viennent témoigner sur la spécificité des élèves dans ces établissements, mais en tout cas, en lycée général, le devoir supplémentaire (bien pénible du type recopier le cours ou un texte assez long sans fautes) fonctionne.
Et pour les petits malins qui tentent de ne pas le faire pour voir ce qu'il se passe, je double + appel aux parents pour expliquer la situation.
La question à un million : et si malgré la punition doublée et l'appel aux parents, rien n'est rendu ?
Les colles sont-elles dissuasives ? Je me souviens qu'étant élève, les petits malins péroraient auprès de leurs copains quand ils étaient affublés d'une heure de colle, se vantant d'être des durs et d'y mettre le bazar car les surveillants ne disaient rien...
Si tu penses déjà mettre des heures de retenue, tu pars déjà perdante pour positionner ton autorité. Cela va bien se passer, ta classe sera ton territoire et les élèves doivent le savoir/sentir.
Pour les heures de retenue, j'ai toujours préféré coller sur mes heures. Dans mon collège, les colles sont faites avec ceux qui restent pour faire leurs devoirs ce qui m'a toujours agacé.
Un autre point très important, conserver ses cartouches pour les faits graves. Si tu montes trop vite en escalade, c'est fini dès que tu seras face à un fait grave.
Personnellement, dès qu'un élève bouge une oreille dès les deux premières semaines, j'appelle les parents.
- Mlle LavandeNiveau 3
Vous avez raison !
Je crois que c'est peut-être le principal à surmonter pour moi ; arrêter de me faire du mauvais sang et de vouloir toujours prévoir le pire, car c'est effectivement en procédant ainsi qu'on ne se met pas en condition de réussir...
J'aime bien l'idée de coller sur ses heures Elyas, je ne savais pas que c'était envisageable ! Du coup cela permet de s'assurer que la colle se déroule comme elle le devrait !
Je crois que c'est peut-être le principal à surmonter pour moi ; arrêter de me faire du mauvais sang et de vouloir toujours prévoir le pire, car c'est effectivement en procédant ainsi qu'on ne se met pas en condition de réussir...
J'aime bien l'idée de coller sur ses heures Elyas, je ne savais pas que c'était envisageable ! Du coup cela permet de s'assurer que la colle se déroule comme elle le devrait !
- lalivrophileNiveau 6
Mlle Lavande a écrit:
J'aime bien l'idée de coller sur ses heures Elyas, je ne savais pas que c'était envisageable ! Du coup cela permet de s'assurer que la colle se déroule comme elle le devrait !
C'est ce que je fais et je choisis les heures qui dérangent le plus l'élève.
D'un autre côté, ce que je fais n'est pas réalisable / voulu par tout le monde (ce que je comprends). Par la force des choses, je suis coincée dans l'établissement du matin au soir et j'ai ma salle. Donc quand je n'ai pas de classe en fin de journée, je prépare mes cours, corrige et éventuellement surveille mes retenues (avec l'aide de mon assistant).
- NarvylNiveau 4
lalivrophile a écrit:Mlle Lavande a écrit:
J'aime bien l'idée de coller sur ses heures Elyas, je ne savais pas que c'était envisageable ! Du coup cela permet de s'assurer que la colle se déroule comme elle le devrait !
C'est ce que je fais et je choisis les heures qui dérangent le plus l'élève.
D'un autre côté, ce que je fais n'est pas réalisable / voulu par tout le monde (ce que je comprends). Par la force des choses, je suis coincée dans l'établissement du matin au soir et j'ai ma salle. Donc quand je n'ai pas de classe en fin de journée, je prépare mes cours, corrige et éventuellement surveille mes retenues (avec l'aide de mon assistant).
Le matin à 8h alors que son emploi du temps débute à 10h ce jour là ?
Un assistant ?
- BabaretteDoyen
Il faut le pouvoir pour coller un élève sur nos heures de cours (emploi du temps compatible): lors de mes années de stage, je pouvais le faire en théorie, mais pas en pratique.
Mlle Lavande: c'est normal de se poser des questions et d'imaginer que ça puisse mal se passer. C'est même logique: oui, il y aura forcément des difficultés, autant éviter de se mentir. Mais tant que tu ne connais ni les élèves, ni l'établissement, difficile de savoir comment tu pourras réagir. Il existe des établissements dans lesquels le professeur ne peut coller un élève que sur ses heures de cours par exemple.
Mlle Lavande: c'est normal de se poser des questions et d'imaginer que ça puisse mal se passer. C'est même logique: oui, il y aura forcément des difficultés, autant éviter de se mentir. Mais tant que tu ne connais ni les élèves, ni l'établissement, difficile de savoir comment tu pourras réagir. Il existe des établissements dans lesquels le professeur ne peut coller un élève que sur ses heures de cours par exemple.
_________________
“Google peut vous donner 100 000 réponses, un bibliothécaire vous donne la bonne.” Neil Gaiman.
:lecteur:
- NarvylNiveau 4
Babarette a écrit:Il faut le pouvoir pour coller un élève sur nos heures de cours (emploi du temps compatible): lors de mes années de stage, je pouvais le faire en théorie, mais pas en pratique.
Mlle Lavande: c'est normal de se poser des questions et d'imaginer que ça puisse mal se passer. C'est même logique: oui, il y aura forcément des difficultés, autant éviter de se mentir. Mais tant que tu ne connais ni les élèves, ni l'établissement, difficile de savoir comment tu pourras réagir. Il existe des établissements dans lesquels le professeur ne peut coller un élève que sur ses heures de cours par exemple.
Tout à fait !
Peut-être même n'auras-tu pas besoin de coller au cours de ton année de stage, suivant tes classes !
Dans mon échelle de punitions, aucun de mes élèves lors de mon stage n'avait à mes yeux mérité une colle ; je n'en ai pas mis une seule cette année là.
- Mlle LavandeNiveau 3
Oui il faut espérer qu'il en soit de même
Je me demandais ; la copie de lignes est interdite, de ce que j'ai pu lire. Mais qu'en est-il des conjugaisons d'un ou plusieurs verbes, comme punition ? Est-ce autorisé ?
Je me demandais ; la copie de lignes est interdite, de ce que j'ai pu lire. Mais qu'en est-il des conjugaisons d'un ou plusieurs verbes, comme punition ? Est-ce autorisé ?
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