J'hallucine (boulot)

Ok donc ab minima et ab maxima. Merci Cisil ^^. Je n'ai plus donné un cours de latin depuis 2 ans.. je me rouille. Merci la réforme !

C.Ronaldo a écrit:

PauvreYorick a écrit:

C.Ronaldo a écrit:

piesco a écrit:

Il faudrait écrire :

A minima, il pourrait écrire espagnol sans faute.

Rappelons que a minima n'est ni français, ni latin, ni italien, ni roumain, ni portugais, ni rien du tout. Si vous voulez l'employer, censurez-vous et dites plutôt « au minimum » (si vous y tenez), ou bien (si vous n'avez pas peur de passer pour de gros snobs) : « au moins ».

Quand on parle de "minima" en mathématiques, de quelle langue s'agit-il alors ?

Du latin, pardi. Ce n'est pas le mot minimum, ni son nominatif/vocatif/accusatif pluriel minima qui pose problème (ou l'ablatif singulier féminin de la forme adjective), mais la pseudo-expression complète. Comme l'a expliqué un lien, a minima [poena] a un sens technique précis en droit pénal, mais ça n'a rien à voir avec l'abus actuel de cette suite de mots, qu'on ne peut pas du tout justifier.

Désolé de faire mon grammaticus nazicus

Je ne sais pas si je dois le poster ici...

Samedi soir, lors d'un repas de mariage d'une amie d'enfance, je me suis retrouvée à la table d'une jeune chef d'établissement privé.

Celle-ci a été étonnée de mon célibat, et sa conclusion est sans appel : on ne peut pas être un professeur 100% efficace, compréhensif, si on n'a pas des enfants dans une cellule familiale traditionnelle. On ne se rend pas compte des contraintes que vivent ces élèves et des enjeux sociétaux de cette situation.

N'importe quoi... Et il faut être seul avec des enfants pour comprendre ce que vivent ces élèves ? Non, parce qu'il faut tout tester...
Faudrait que Macron tente la vie de smicard, tiens.

lessay a écrit:Je ne sais pas si je dois le poster ici...

Samedi soir, lors d'un repas de mariage d'une amie d'enfance, je me suis retrouvée à la table d'une jeune chef d'établissement privé.

Celle-ci a été étonnée de mon célibat, et sa conclusion est sans appel : on ne peut pas être un professeur 100% efficace, compréhensif, si on n'a pas des enfants dans une cellule familiale traditionnelle. On ne se rend pas compte des contraintes que vivent ces élèves et des enjeux sociétaux de cette situation.

Hallucinant en effet. On en est encore à "croissez et multipliez" on dirait.

Donc pour aider les élèves en difficulté il faudrait avoir été un mauvais élève, mauvais étudiant et avoir échoué au concours, si on suit le raisonnement.
J'imagine que la famille en question doit comporter un papa et une maman
Et sinon, le monsieur ne connaît visiblement pas les différences entre les missions de l'école et celles de la famille.

Caspar Goodwood a écrit:

lessay a écrit:Je ne sais pas si je dois le poster ici...

Samedi soir, lors d'un repas de mariage d'une amie d'enfance, je me suis retrouvée à la table d'une jeune chef d'établissement privé.

Celle-ci a été étonnée de mon célibat, et sa conclusion est sans appel : on ne peut pas être un professeur 100% efficace, compréhensif, si on n'a pas des enfants dans une cellule familiale traditionnelle. On ne se rend pas compte des contraintes que vivent ces élèves et des enjeux sociétaux de cette situation.

Hallucinant en effet. On en est encore à "croissez et multipliez" on dirait.

Pour certaines, c'est plutôt : "croassez et multipliez".

Il faudrait avoir déjà au moins un enfant pour passer le Capes. :aaq:

La repartie serait: "Tout à fait d'accord avec vous. C'est pour cette raison que je pense que les prêtres et les nonnes ne peuvent comprendre les gens puisqu'elles/ils sont célibataires."

lessay a écrit:Je ne sais pas si je dois le poster ici...

Samedi soir, lors d'un repas de mariage d'une amie d'enfance, je me suis retrouvée à la table d'une jeune chef d'établissement privé.

Celle-ci a été étonnée de mon célibat, et sa conclusion est sans appel : on ne peut pas être un professeur 100% efficace, compréhensif, si on n'a pas des enfants dans une cellule familiale traditionnelle. On ne se rend pas compte des contraintes que vivent ces élèves et des enjeux sociétaux de cette situation.

Vous avez raison c'est proprement hallucinant..... J'avoue que je me serais fait un malin plaisir de mettre en charpie cette égérie de la manif pour tous, ma tolérance à la bêtise a ses limites.

Caspar Goodwood a écrit:

lessay a écrit:Je ne sais pas si je dois le poster ici...

Samedi soir, lors d'un repas de mariage d'une amie d'enfance, je me suis retrouvée à la table d'une jeune chef d'établissement privé.

Celle-ci a été étonnée de mon célibat, et sa conclusion est sans appel : on ne peut pas être un professeur 100% efficace, compréhensif, si on n'a pas des enfants dans une cellule familiale traditionnelle. On ne se rend pas compte des contraintes que vivent ces élèves et des enjeux sociétaux de cette situation.

Hallucinant en effet. On en est encore à "croissez et multipliez" on dirait.

On m'a fait le même genre de remarque à l'ESPE. A la question "vous avez des enfants?", j'ai répondu "certainement pas". J'avais 23 ans, donc c'est un peu jeune à mon goût pour avoir un enfant, mais plusieurs, n'en parlons pas... Ma réponse a choqué: "quoi, vous voulez vous occuper d'enfants, mais vous ne voulez pas en avoir? Ce n'est pas normal!" Hé bien non, je n'avais pas, et n'ai toujours pas envie d'avoir d'enfants. Est-ce qu'il faut qu'un dentiste ait des caries pour bien faire son métier? Qu'un gynécologue ait un vagin?
Ma coloc était aussi très choquée que je ne veuille pas d'enfants. "Tu verras, m'a-t-elle assuré, tu changeras d'avis, à cause de ton horloge biologique. Et, de toute façon, si tu te retrouves enceinte, tu seras bien obligée de le garder".

Babarette a écrit:
Ma coloc était aussi très choquée que je ne veuille pas d'enfants. "Tu verras, m'a-t-elle assuré, tu changeras d'avis, à cause de ton horloge biologique. Et, de toute façon, si tu te retrouves enceinte, tu seras bien obligée de le garder".

Euh comment dire.... non !
Paix à Mme VEIL !

Babarette a écrit:Ma coloc était aussi très choquée que je ne veuille pas d'enfants. "Tu verras, m'a-t-elle assuré, tu changeras d'avis, à cause de ton horloge biologique. Et, de toute façon, si tu te retrouves enceinte, tu seras bien obligée de le garder".

Ou pas, ne lui en déplaise.

Sinon ouai pareil ici quelques (rares, heureusement) personnes sont surprises quand je dis être prof et ne pas avoir d'enfants à la 30aine passée ni en vouloir spécialement. Pour toutes les raisons que tu évoques. Nous avons fait un long chemin en tant que femme mais il y a encore du boulot !

Heureusement, l'avortement est toujours autorisé (en espérant qu'il le reste) en effet. J'ai préféré éviter de lui dire que ce recours était possible, pour éviter de massacrer l'ambiance de la coloc, mais ça m'a vraiment choquée.

Reine Margot a écrit:Donc pour aider les élèves en difficulté il faudrait avoir été un mauvais élève, mauvais étudiant et avoir échoué au concours, si on suit le raisonnement.
J'imagine que la famille en question doit comporter un papa et une maman  
Et sinon, le monsieur ne connaît visiblement pas les différences entre les missions de l'école et celles de la famille.

Le monsieur serait plutôt une dame...s'il n 'y a pas de faute d'orthographe.

Reine Margot a écrit:Donc pour aider les élèves en difficulté il faudrait avoir été un mauvais élève, mauvais étudiant et avoir échoué au concours, si on suit le raisonnement.

C'est le discours récurrent d'un certain nombre d'IPR, en effet.

Lorsque je disais que c'était mal vu d'être brillant, certains me sont tombés sur le râble...

Il vaut mieux être mat que brillant. :dehors2:

Reine Margot a écrit:Donc pour aider les élèves en difficulté il faudrait avoir été un mauvais élève, mauvais étudiant et avoir échoué au concours, si on suit le raisonnement.

Et pour être un bon IPR, il faut avoir été un mauvais prof.

Que des élèves soient mal vus par d'autres élèves parce qu'ils sont brillants n'est pas nouveau, les enseignants devraient s'en rendre compte. Ce qui me semble nouveau en revanche (les "vieux" profs pourront me confirmer si c'est récent ou non), c'est le dénigrement de bons élèves par des enseignants. J'avais une formatrice à l'ESPE qui nous parlait tout le temps en termes franchement méprisants de la "petite première de classe", qui commettait, par exemple, le crime de vouloir faire une carte mentale avec une règle.

Et le fameux "il est scolaire" comme défaut rédhibitoire ...

roxanne a écrit:Et le fameux "il est scolaire" comme défaut rédhibitoire ...

roxanne a écrit:Et le fameux "il est scolaire" comme défaut rédhibitoire ...

:diablecontent:

A chaque fois qu'un collègue a sorti cela en conseil, je lui demande : Ah ? et où est le problème ?
Je n'ai jamais eu d'autre réponse qu'un bafouillement...

Ah, ce fameux "il est scolaire", c'est beau aussi.
En Seconde, j'ai quand même eu droit à la prof qui a pratiquement été outrée que je réponde correctement à sa question: elle avait demandé quels étaient les problèmes alimentaires les plus courants sur la planète, j'ai répondu "la malnutrition et la sous-nutrition" et elle était très énervée qu'un élève connaisse la malnutrition, parce qu'en général, personne n'avait la réponse.

Courant aussi: critiquer l'élève qui a de bons résultats, mais qui ne s'intègre pas à sa classe, parce que, bien sûr :
1- Il est obligatoire d'avoir des amis dans sa classe, même quand nos "camarades" nous sortent par les trous de nez
2- L'exclusion est une situation choisie et tellement agréable.
Ma collègue d'histoire, l'an dernier, reprochait à une gamine de "ne pas faire profiter la classe de son bon niveau". Si j'appréciais qu'un élève participe, je pouvais néanmoins comprendre qu'une gamine soit timide...

Il faut aussi être issu d'un milieu populaire pour enseigner en rep car un bourgeois ne peut pas comprendre les élèves d'origine modeste (entendu dans la bouche d'un "expert" radiophonique).