- bernardoFidèle du forum
Iphigénie a écrit:Je vais vous choquer alors mais moi, CC de lieu ne me choque pas: il faut être placé devant le spectacle pour être stupéfait: de loin c'est moins stupéfiant.
Ca dépend en fait si on comprend: je reste, stupéfait, devant ce spectacle ou je reste- stupéfait devant ce spectacle
Avec nuance de cause, voire presque d'agent en effet comme le dit Kan-gourou, si on prend stupéfait davantage comme une expression verbale, être ou rester stupéfait, que comme adjectif.
En classe j'accepterais tous les CC....
CC de temps aussi ?
- IphigénieProphète
pfffff :lol:bernardo a écrit:Iphigénie a écrit:Je vais vous choquer alors mais moi, CC de lieu ne me choque pas: il faut être placé devant le spectacle pour être stupéfait: de loin c'est moins stupéfiant.
Ca dépend en fait si on comprend: je reste, stupéfait, devant ce spectacle ou je reste- stupéfait devant ce spectacle
Avec nuance de cause, voire presque d'agent en effet comme le dit Kan-gourou, si on prend stupéfait davantage comme une expression verbale, être ou rester stupéfait, que comme adjectif.
En classe j'accepterais tous les CC....
CC de temps aussi ?
tous les CC sus-mentionnés :colereage:
- BrancheNiveau 2
"Il en découlait une perspective de l'amélioration des techniques et d'une modification des standards esthétiques."
Est-ce que quelque chose cloche ? J'ai l'impression que cela sonne faux ...
Est-ce que quelque chose cloche ? J'ai l'impression que cela sonne faux ...
_________________
Cordialement
- Kan-gourouFidèle du forum
Branche a écrit:"Il en découlait une perspective de l'amélioration des techniques et d'une modification des standards esthétiques."
Est-ce que quelque chose cloche ? J'ai l'impression que cela sonne faux ...
Ce ne serait pas "Il en découlait la perspective d'une amélioration des techniques et d'une modification des standards esthétiques" ?
_________________
Travaux en cours...
- BrancheNiveau 2
Kan-gourou a écrit:
Ce ne serait pas "Il en découlait la perspective d'une amélioration des techniques et d'une modification des standards esthétiques" ?
Cela sonne mieux, effectivement. Merci >//<
_________________
Cordialement
- frimoussette77Guide spirituel
Merci à vous ! CCL me gênait mais je n'avais pas pensé à la cause.
Je reste stupéfait devant ce spectacle.
Un élève m'a proposé d'analyser de cette manière :
rester stupéfait : groupe verbal
devant ce spectacle : COI parce que "devant" est une préposition.
Quel est le meilleur moyen de lui répondre ?
Je reste stupéfait devant ce spectacle.
Un élève m'a proposé d'analyser de cette manière :
rester stupéfait : groupe verbal
devant ce spectacle : COI parce que "devant" est une préposition.
Quel est le meilleur moyen de lui répondre ?
- V.MarchaisEmpereur
Déjà, groupe verbal a un sens particulier, en grammaire. Mieux vaut parler, pour des équivalents de verbes, de locutions.
Les locutions verbales sont (relativement) figées. "avoir peur de", "prendre soin de" (on remarque d'ailleurs la disparition du déterminant devant le nom). Elles sont paraphrasables par un verbe pur (redouter, soigner...).
Le verbe ne peut pas commuter avec un autre. Ici, on peut remplacer rester par n'importe quel verbe d'état (voir n'importe quel verbe tout court : Il mangeait stupéfait devant ce spectacle, why not ?). Les éléments de la locution ne sont pas déplaçables, justement parce que c'est une locution.
Mais c'est surtout une question de sens. Le verbe marque l'action. prendre soin, c'est une action claire (qui peut se dire en un seul verbe : soigner), avoir peur, aussi.
Ici, stupéfait n'indique pas l'action, mais l'état d'esprit de celui qui reste. Tu peux le supprimer sans que la phrase perde son sens (vs : * Je prendraisoin de toi, * J'ai peur du lion.)
Les locutions verbales sont (relativement) figées. "avoir peur de", "prendre soin de" (on remarque d'ailleurs la disparition du déterminant devant le nom). Elles sont paraphrasables par un verbe pur (redouter, soigner...).
Le verbe ne peut pas commuter avec un autre. Ici, on peut remplacer rester par n'importe quel verbe d'état (voir n'importe quel verbe tout court : Il mangeait stupéfait devant ce spectacle, why not ?). Les éléments de la locution ne sont pas déplaçables, justement parce que c'est une locution.
Mais c'est surtout une question de sens. Le verbe marque l'action. prendre soin, c'est une action claire (qui peut se dire en un seul verbe : soigner), avoir peur, aussi.
Ici, stupéfait n'indique pas l'action, mais l'état d'esprit de celui qui reste. Tu peux le supprimer sans que la phrase perde son sens (vs : * Je prendrai
- bernardoFidèle du forum
frimoussette77 a écrit:Merci à vous ! CCL me gênait mais je n'avais pas pensé à la cause.
Je reste stupéfait devant ce spectacle.
Un élève m'a proposé d'analyser de cette manière :
rester stupéfait : groupe verbal
devant ce spectacle : COI parce que "devant" est une préposition.
Quel est le meilleur moyen de lui répondre ?
"Stupéfait" est un attribut du sujet "je", relié à ce sujet par un verbe d'état, qui est "rester" mais qui pourrait aussi bien être "être" ou "demeurer" :
> Je suis stupéfait devant ce spectacle.
> Je demeure stupéfait devant ce spectacle.
De même "stupéfait" pourrait être un autre attribut : pantois, étonné, surpris, sans voix, bouche bée.
On peut remplacer "reste" par le signe = (je = stupéfait). On voit alors que la relation qui est signifiante dans la proposition "je reste stupéfait" est celle qui unit le sujet et son attribut plutôt que celle qui unit le verbe et l'attribut (puisque le verbe ne sert finalement que de "copule").
"Reste stupéfait" est un groupe verbal, soit, mais si c'est pour en conclure que "devant ce spectacle" est un COI, c'est bien inutile. Le COI est censé faire partie du GV (on analyserait alors "devant ce spectacle" comme un complément de phrase).
"devant" est une préposition, oui. Mais est-ce que tous les groupes prépositionnels ont pour fonction COI (d'un verbe et non d'un GV) ? Non, bien sûr. Un groupe prépositionnel peut compléter :
- un verbe (COI, COS, CC, Compl. d'agent)
- un nom
- un adjectif
- une proposition
Ici le groupe "devant ce spectacle" complète la proposition "je reste stupéfait" en indiquant la cause de cette stupéfaction.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- Fires of PompeiiGuide spirituel
frimoussette77 a écrit:Merci à vous ! CCL me gênait mais je n'avais pas pensé à la cause.
Je reste stupéfait devant ce spectacle.
Un élève m'a proposé d'analyser de cette manière :
rester stupéfait : groupe verbal
devant ce spectacle : COI parce que "devant" est une préposition.
Quel est le meilleur moyen de lui répondre ?
Rester est un verbe d'état et un verbe d'état ne peut pas avoir de COD/COI/COS il ne peut avoir qu'un attribut du sujet, en l'occurrence "stupéfait".
_________________
Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- frimoussette77Guide spirituel
Oui mais rester n'est pas toujours un verbe d'état.Fires of Pompeii a écrit:frimoussette77 a écrit:Merci à vous ! CCL me gênait mais je n'avais pas pensé à la cause.
Je reste stupéfait devant ce spectacle.
Un élève m'a proposé d'analyser de cette manière :
rester stupéfait : groupe verbal
devant ce spectacle : COI parce que "devant" est une préposition.
Quel est le meilleur moyen de lui répondre ?
Rester est un verbe d'état et un verbe d'état ne peut pas avoir de COD/COI/COS il ne peut avoir qu'un attribut du sujet, en l'occurrence "stupéfait".
Merci à tous pour vos réponses.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
frimoussette77 a écrit:Oui mais rester n'est pas toujours un verbe d'état.Fires of Pompeii a écrit:frimoussette77 a écrit:Merci à vous ! CCL me gênait mais je n'avais pas pensé à la cause.
Je reste stupéfait devant ce spectacle.
Un élève m'a proposé d'analyser de cette manière :
rester stupéfait : groupe verbal
devant ce spectacle : COI parce que "devant" est une préposition.
Quel est le meilleur moyen de lui répondre ?
Rester est un verbe d'état et un verbe d'état ne peut pas avoir de COD/COI/COS il ne peut avoir qu'un attribut du sujet, en l'occurrence "stupéfait".
Merci à tous pour vos réponses.
Pour bétonner l'analyse, on peut dire qu'il y a identité entre le sujet et "stupéfait", donc bon ça fait un faisceau de présomptions qui permet de penser à une structure attributive
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- slynopHabitué du forum
Bonsoir,
Je vais aborder la proposition subordonnée conjonctive avec mes élèves et je n'arrive pas à déterminer avec précision le CC en gras dans la phrase ci-dessous.
Je dirais CC de manière...
La querelle commença sans que l'on en connaisse la raison précise.
Merci à vous pour votre aide.
Je vais aborder la proposition subordonnée conjonctive avec mes élèves et je n'arrive pas à déterminer avec précision le CC en gras dans la phrase ci-dessous.
Je dirais CC de manière...
La querelle commença sans que l'on en connaisse la raison précise.
Merci à vous pour votre aide.
- slynopHabitué du forum
Merci pour la confirmation.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
D'accord aussi.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- NLM76Grand Maître
"Je reste stupéfait devant ce spectacle"
C'est un complément qui se rapporte à l'ensemble de la proposition "Je reste stupéfait", et il est indirect. L'étiquetage "complément circonstanciel [indirect]" de "rester" (par simplification — "rester" étant le noyau de la proposition complétée) ne pose pas de problème, puisqu'il s'agit de préciser les circonstances du fait de "rester stupéfaction". Maintenant, en effet, lorsqu'on veut préciser le sémantisme de ce complément, il y a beaucoup de marge de manœuvre. MAis nom de nom, ce n'est pas parce que l'étiquetage n'est pas rectangulaire, qu'il est complexe, qu'il n'est pas intéressant. C'est un complément de lieu dans la mesure où, un complément de cause dans la mesure où, voire d'objet relativement à la locution verbale dans la mesure où. CEla ne fait pas de l'analyse sémantique une analyse inexacte ! Cela fait seulement de l'analyse sémantique une analyse qui ouvre à la complexité de la langue, qui ouvre à la compréhension des relations logiques (du lieu à la cause en passant par la mise en présence, voire la "relation" de l'accusatif de relation, ou l'étendue du complément d'étendue et donc à la notion d'objet). Pour les élèves, il est évident qu'il faut absolument qu'ils disent "complément"; "de rester", voire de "stupéfait", "introduit par la préposition devant", ou "indirect". Pour le reste, si la réflexion est là, les propositions évoquées ci-dessus sont évidemment acceptables.
C'est un complément qui se rapporte à l'ensemble de la proposition "Je reste stupéfait", et il est indirect. L'étiquetage "complément circonstanciel [indirect]" de "rester" (par simplification — "rester" étant le noyau de la proposition complétée) ne pose pas de problème, puisqu'il s'agit de préciser les circonstances du fait de "rester stupéfaction". Maintenant, en effet, lorsqu'on veut préciser le sémantisme de ce complément, il y a beaucoup de marge de manœuvre. MAis nom de nom, ce n'est pas parce que l'étiquetage n'est pas rectangulaire, qu'il est complexe, qu'il n'est pas intéressant. C'est un complément de lieu dans la mesure où, un complément de cause dans la mesure où, voire d'objet relativement à la locution verbale dans la mesure où. CEla ne fait pas de l'analyse sémantique une analyse inexacte ! Cela fait seulement de l'analyse sémantique une analyse qui ouvre à la complexité de la langue, qui ouvre à la compréhension des relations logiques (du lieu à la cause en passant par la mise en présence, voire la "relation" de l'accusatif de relation, ou l'étendue du complément d'étendue et donc à la notion d'objet). Pour les élèves, il est évident qu'il faut absolument qu'ils disent "complément"; "de rester", voire de "stupéfait", "introduit par la préposition devant", ou "indirect". Pour le reste, si la réflexion est là, les propositions évoquées ci-dessus sont évidemment acceptables.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- slynopHabitué du forum
Bonjour à tous,
Dans une phrase prise dans un TDL 4e sur la proposition conjonctive: "Son âme fut inondée de bonheur, non qu'il aimât Madame de Rênal, mais un affreux supplice venait de cesser", je bute sur la fonction de la proposition mise en gras.
Je dirais, sans conviction aucune, CC de but...
Merci pour vos avis éclairés
Dans une phrase prise dans un TDL 4e sur la proposition conjonctive: "Son âme fut inondée de bonheur, non qu'il aimât Madame de Rênal, mais un affreux supplice venait de cesser", je bute sur la fonction de la proposition mise en gras.
Je dirais, sans conviction aucune, CC de but...
Merci pour vos avis éclairés
- User17706Bon génie
Alors là, c'est la cause, sans la moindre marge d'hésitation : « non qu'il aimât » est équivalent de « pas parce qu'il aimait ».
- V.MarchaisEmpereur
Oui, c'est l'expression de la cause.
Dans un des exercice qui suivent, nous proposons un travail d'imitation pour que les élèves s'approprient ces tournures qui excluent une cause. Cela leur permet d'éviter des formulation ambiguës du style : Mme Machin n'a pas été élue parce que c'est une femme.
Dans un des exercice qui suivent, nous proposons un travail d'imitation pour que les élèves s'approprient ces tournures qui excluent une cause. Cela leur permet d'éviter des formulation ambiguës du style : Mme Machin n'a pas été élue parce que c'est une femme.
- slynopHabitué du forum
Merci à vous deux.
Je n'ai pensé à faire ce type de substitution, PY, j'aurais dû...
Je n'ai pensé à faire ce type de substitution, PY, j'aurais dû...
- AmaliahEmpereur
Soit la phrase "Elle dépensait en toilettes tout ce qu'elle avait" (phrase 1 du n°6 p. 372 TDL 6e).
Quelle est la fonction de "en toilettes"?
Quelle est la fonction de "en toilettes"?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Amaliah a écrit:J'hésite entre COI et CC de manière ou ... ? Bref
Un COI est obligatoire, en général. Ici en effet je penche aussi pour un CC de manière ou, si ça existait, de "destination".
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- frimoussette77Guide spirituel
Dépenser est transitif direct.
Ici elle dépense tout ce qu'elle avait(COD), comment ? en toilettes. CC de manière.
Ici elle dépense tout ce qu'elle avait(COD), comment ? en toilettes. CC de manière.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
frimoussette77 a écrit:Dépenser est transitif direct.
Ici elle dépense tout ce qu'elle avait(COD), comment ? en toilettes. CC de manière.
Voilà, "céckejdi" :lol:
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