Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

L'enseignement catholique revient aussi aux 4 jours
Il revient aussi aux quatre jours. Christine Mortoire, en charge du 1er degré, se fait plus précise. « Sur les 96 écoles catholiques du département, 67 ont déjà demandé à y revenir. C'est six de plus que l'an dernier. Sept souhaitent les 4 jours et demi (contre 58 en 2017). Enfin dix n'ont toujours pas acté leur choix. »

En Normandie, si la plupart des grandes agglomérations mise à part Rouen a déjà tranché pour les 4 jours hebdomadaires, certaines communes ont fait le choix de ne rien changer.

"Les représentants des parents d'élèves et les enseignants se sont prononcés à l'unanimité des conseils d'école pour le retour à la semaine de quatre jours", indique Jérôme Thébaut, enseignant, représentant du SNUDI FO. Pourtant, la ville pourrait décider de maintenir les rythmes actuels et les 4,5 jours de classe par semaine.

Ainsi, dans 57 % des communes du département, les écoles publiques devraient fonctionner sur quatre jours. Cela représente 34 % des écoles et 32 % des élèves.
Les communes ayant obtenu une dérogation pour passer les écoles publiques à quatre jours sont réparties dans toute la Loire-Atlantique (La Baule-Escoublac, Sainte-Luce-sur-Loire, Blain, Pontchâteau, Savenay, Héric, Clisson, etc)
Par contre, des villes de grande taille - comme Nantes, Saint-Nazaire, Saint-Herblain, Rezé, Orvault,… -, ont décidé de rester à quatre jours et demi. Carquefou n'a pas eu la dérogation pour passer à quatre jours.

La majorité des conseils d'école se sont prononcés pour un maintien de la semaine à quatre jours et demi. Une enquête menée auprès des parents revélait que 60,84 % d'entre eux souhaitaient un retour à la semaine de quatre jours, mais se montraient également très attachés au Tap.

Suite au mécontentement des familles, un questionnaire a été adressé aux 344 parents d’élèves, en prévision de la prochaine rentrée. 79, 31 % des suffrages exprimés souhaitaient un retour aux quatre jours.

La semaine de 4,5 jours se poursuivra-t-elle dans les écoles de Vénissieux ? Après qu'une centaine de parents et d'enseignants aient manifestés devant l'hôtel de ville pour réclamer une consultation sur les rythmes scolaires en vue de la rentrée 2018, une opération "école morte" dans l'ensemble des établissements Vénissians serait programmée par des parents d'élèves avec le soutien d'enseignants ce mercredi. Des mobilisations qui n'auraient pas pour but "d'imposer la semaine de 4 jours", écrit le président du groupe divers droite du conseil municipal, Christophe Girard, mais plutôt "la mise en place d'une consultation des parents d'élèves et des enseignants".
Une consultation pourtant promise par la mairie de Vénissieux, mais dans un calendrier beaucoup plus long. En effet, la maire communiste de la ville, Michèle Picard, a choisi de conserver la semaine de 4,5 jours et d'envisager une consultation des parents et enseignants d'ici la rentrée 2019.

Il en a résulté qu’une large majorité des parents souhaitait effectivement revenir aux rythmes antérieurs à la réforme de 2013, par 71,5% des votes. Cette option a été confirmée par les Conseils d’écoles puisque 19 d’entre eux, sur 23, se sont prononcés en faveur du retour à la semaine de quatre jours.

Dans le département de la Sarthe, 51 communes rejoindront à la rentrée prochaine les 57 communes qui avaient déjà opté pour la semaine de quatre jours à la rentrée précédente. Portant à 108 le nombre de communes concernées. Un chiffre provisoire, indique le directeur académique Jean-Marc Milville, puisqu'une vingtaine d'écoles sont encore dans l'interrogation.

Dans le Gers, le chantier a commencé tôt, et l'Éducation nationale ramasse les copies jusqu'au 2 mars, sauf là où il n'y a pas de transports scolaires. Et elles n'ont pas fait plaisir aux syndicats enseignants et aux parents d'élèves dans bien des endroits. Selon eux — et en dépit des dénégations des élus — les soucis d'organisation et de coût du temps périscolaires, qui ne dépendent pas souvent des communes, ont prévalu sur la question des rythmes scolaires, avec parfois une pression des communautés de communes qui en ont la charge.
Dans un communiqué, le Snuipp et la FSU protestent contre des pressions exercées par certaines communautés de communes sur les «petites» municipalités. «Le texte de la loi, c'est qu'il appartient à la collectivité qui a la compétence scolaire de décider quel rythme elle choisit : 4 jours ou 4,5 jours, explique Estelle Ariès (Snuipp 32). Or, en général, c'est la communauté de communes qui a la compétence périscolaire. Du coup, les maires qui avaient apporté leur soutien aux 4 jours ont subi des pressions pour changer leur vote !» Elle assure que de nombreuses consultations ont été menées auprès des parents… pour rester lettre morte ensuite dans beaucoup d'endroits du Gers.

À la veille de la décision définitive de l'inspecteur d'académie quant aux rythmes scolaires, trois syndicats enseignants ont décidé de se réunir ce mardi entre 12h15 et 13h45 devant l'hôtel de ville de Pau.
Ils estiment que leurs points de vue sur la question n'a pas été suffisemment entendu.

Concernant les rythmes scolaires pour la rentrée 2018, la municipalité de La Roche-sur-Yon a proposé 4 jours d’école en maternelle et 4,5 jours en élémentaire. Un « choix contraire aux consultations des parents et des conseils d’écoles, souligne la FCPE dans un communiqué. Seuls 12 % avaient opté pour cette proposition ».
Par cette annonce, la FCPE estime que « la mairie n’a pas anticipé les problèmes liés à l’accueil des enfants le mercredi matin et est incapable d’y répondre dans un premier temps. Cela crée des inquiétudes légitimes sur l’hypothèse d’un accueil centralisé peu pratique pour les parents de fratries qui auraient à déposer le matin leurs enfants dans des lieux différents ».

The Goon a écrit:Rythmes scolaires à Pau : les syndicats enseignants devant la mairie

À la veille de la décision définitive de l'inspecteur d'académie quant aux rythmes scolaires, trois syndicats enseignants ont décidé de se réunir ce mardi entre 12h15 et 13h45 devant l'hôtel de ville de Pau.
Ils estiment que leurs points de vue sur la question n'a pas été suffisemment entendu.

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Thionville (Moselle), comme de nombreuses villes dont Nancy, va revenir à la semaine de 4 jours à l’école dès la rentrée de septembre 2018. Une consultation citoyenne a été organisée du 19 au 23 février : 74,7 % des parents d’élèves ont décidé du retour d’une semaine raccourcie contre 25,3 % souhaitant conserver les rythmes actuels.

Daniel Frandji étudie le cas de l'éducation prioritaire et des PEDT en France. Ces derniers "activent une variété d'attentes et de discours éducatifs qui tendent à minimiser la spécificité des apprentissages scolaires". Pour D Frandji on assiste à une accentuation de la segmentation de l'action éducative. [...]
Mais sans aller aussi loin la fragmentation est aussi à l’œuvre dans les système éducatifs nationaux avec le développement de l'autonomie des établissement et la demande de diversification du public. Les PEDT évoqués plus haut sont un exemple de politique publique allant dans ce sens. Mais on peut aussi évoquer la contre réforme du collège lancée récemment. Ou encore la réforme territoriale amorcée par JM Blanquer avec la nouvelle Normandie et la promesse du développement de l'autonomie des établissements y compris en ce qui concerne le recrutement et l'évaluation des enseignants.

La ville de Vénissieux est l'une des rares communes du Rhône à maintenir la demi-journée d'école le mercredi matin. Au-delà des divergences d'organisation, les parents visent surtout la municipalité accusée d'agir sans concertation, ni anticipation… Le manque d'écoute de la municipalité avait déjà dénoncé au début du mois : le soir du conseil municipal, 150 parents avaient interpellé leurs élus.
La municipalité, qui évoque la mobilisation de 600 agents autour de la réforme des rythmes scolaires, met aussi en avant la baisse des moyens pour le péri scolaire, en cas de retour à la semaine de 4 jours. Elle promet aux parents une consultation fin 2018. Mais le message ne passe pas. Ce mercredi matin, la quasi-totalité des écoles de Vénissieux a fonctionné au ralenti… L'opération école morte devrait être reconduite la semaine prochaine.

Un questionnaire avait été remis aux parents des 210 élèves scolarisés dans la commune afin de connaître leur avis sur un éventuel retour à la semaine des quatre jours. 75 % des familles y sont favorables.

Les élus se sont prononcés lundi en faveur d’un retour à la semaine de 4 jours dans les écoles de la ville.

Luigi_B a écrit:Comme si de rien n'était dans le "Café pédagogique", une critique des PEDT, responsables pour partie d'une "fragmentation" du système éducatif.

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Daniel Frandji étudie le cas de l'éducation prioritaire et des PEDT en France. Ces derniers "activent une variété d'attentes et de discours éducatifs qui tendent à minimiser la spécificité des apprentissages scolaires". Pour D Frandji on assiste à une accentuation de la segmentation de l'action éducative. [...]
Mais sans aller aussi loin la fragmentation est aussi à l’œuvre dans les système éducatifs nationaux avec le développement de l'autonomie des établissement et la demande de diversification du public. Les PEDT évoqués plus haut sont un exemple de politique publique allant dans ce sens. Mais on peut aussi évoquer la contre réforme du collège lancée récemment. Ou encore la réforme territoriale amorcée par JM Blanquer avec la nouvelle Normandie et la promesse du développement de l'autonomie des établissements y compris en ce qui concerne le recrutement et l'évaluation des enseignants.

Donc des mesures progressistes (les régions académiques, les PEDT), de gauche en réalité mais reprises par la droite dans une continuité forçant l'admiration...

Sur la réforme du collège, le "Café" n'a pas encore atteint le stade de la lucidité puisqu'il ne voit pas en quoi elle a contribué à l'éclatement du cadre national.

Ce numéro de la Revue internationale d'Education nous aide à comprendre les mouvements de fond qui transforment l'Ecole.

Ayant fait le choix depuis septembre 2014 d’une semaine à 4,5 jours, les écoles de la commune reviendront à la semaine de quatre jours en respectant les avis majoritaires des parents d’élèves qui ont répondu favorablement à 80 % au questionnaire mis en place par les services de la mairie et des conseils d’écoles.

Soit sur l'ensemble de la commune 45 pour, 17 contre et 2 abstentions.
Au vu de ces résultats, le bureau municipal a décidé d'harmoniser les rythmes scolaires sur l'ensemble du territoire communal et de saisir le Directeur académique des services de l'Education Nationale (DASEN) pour un retour à 4 jours de classe à compter de septembre 2018.

À la rentrée de septembre, à l'instar de bien des communes, les élèves des écoles maternelles et élémentaires de Fleury-les-Aubrais repasseront à la semaine de quatre jours. Les élus l'ont entériné lundi soir.

La question centrale, replace-t-elle, étant la réussite scolaire des élèves. »

La complexité du sujet s'est vite imposée. « On ne peut pas contester l'apport bénéfique des cinq matinées dans l'apprentissage, pour la captation de l'attention, le développement des projets… Mais le rythme de l'enfant est un peu effréné. Beaucoup d'activités extrascolaires sont décalées au mercredi après-midi ou aux autres soirs… Le retour à quatre jours permet un milieu de semaine un peu plus détendu. »

Les résultats de l’enquête menée auprès des parents, révélés fin janvier, sont sans appel : 64,9% d’entre eux se prononcent en faveur d’un retour à la semaine des quatre jours. Il faut noter la forte participation des parents (78,5%), qui souligne l’importance que revêt ce sujet à leurs yeux.

Il y a dix jours, nous avons lancé un sondage en ligne : pour ou contre le retour à la semaine de quatre jours dans les écoles de Pontivy ? 200 internautes y ont participé. 75 % des votants se sont prononcés pour l'abandon de la réforme des rythmes scolaires. Les élus de Pontivy trancheront lundi prochain, lors d’un conseil municipal exceptionnel.

En effet, la démarche choisie par la commune visait surtout à évaluer le périscolaire, sans soulever clairement la question des rythmes scolaires. Les parents élus ont donc organisé leur propre consultation (70% de participation) au terme de laquelle 55% des familles se sont prononcées pour le retour des 4 jours. Une option qui a les faveurs de 82% des enseignants feyzinois et a été actée par 92% des communes du Rhône.