Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

En effet, la démarche choisie par la commune visait surtout à évaluer le périscolaire, sans soulever clairement la question des rythmes scolaires. Les parents élus ont donc organisé leur propre consultation (70% de participation) au terme de laquelle 55% des familles se sont prononcées pour le retour des 4 jours. Une option qui a les faveurs de 82% des enseignants feyzinois et a été actée par 92% des communes du Rhône.

Suite à l’élection du Président Macron et en conséquence de ses promesses électorales clientélistes, en septembre 2017, plus de 43 % des communes ont choisi de revenir à la semaine de quatre jours et 40 % de celles restantes l’envisagent pour 2018 d’après une enquête de l’Association des maires de France. Ainsi, à la rentrée 2018, seul un petit quart des écoles de notre pays fonctionneraient suivant la règle alors que 75 % d’entre elles seraient en dérogation ! Et parmi ces dérogations, plus d’une centaine de régimes différents !........

.....Les enseignants, les parents d’élèves et les collectivités défendent tous leur point de vue en prétendant défendre l’intérêt des enfants. Et pourtant, le confort professionnel, la facilité de partir en vacances pour les plus aisés, le coût budgétaire ou la complexité d’organisation des activités scolaires ou périscolaires, les transports scolaires, l’emportent presque toujours pour aller vers la solution de facilité : la semaine de quatre jours......

......Il faut faire appliquer la loi et exiger une répartition hebdomadaire des cours sur neuf demi-journées dans toutes les écoles de France.

Jusque-là, le monde se divisait en deux catégories : les adeptes de la semaine de 4 jours et les défenseurs des 4 jours et demi. Si la première solution à la préférence de la majorité des maires du département, au grand dam des représentants des parents d’élèves et des enseignants, Trappes invente le ni-ni : rester à 4 jours et demi pour les écoles élémentaires, mais supprimer le mercredi matin pour les enfants de maternelle.

Du côté des enseignants, le Snuipp FSU, syndicat majoritaire du premier degré, déplore une décision prise « à la hussarde » qui fait courir le risque d’une rentrée « désorganisée ». « La question des rythmes scolaires doit être pensée dans sa globalité. Cette décision ne résout pas les inégalités territoriales et la situation des élèves en difficulté », estime Bertrand Mesure, son secrétaire général, qui reconnaît toutefois que les enseignants seront « majoritairement » pour le retour à quatre jours pour des « raisons de planning familial ».

Le débat sur les rythmes scolaires n’est pas loin de s’achever. Dans les Pyrénées-Atlantiques, la demande d’un retour à 4 jours est massive (95 % des communes)

Les municipalités préférant revenir à la semaine de quatre jours (le lundi, le mardi, le jeudi et le vendredi) ont évoqué plusieurs arguments. Tout d’abord celui de la fatigue des enfants. « Les parents ont ressenti que leurs enfants étaient plus fatigués qu’avant », nous confie-t-on du côté de la mairie de Curis-au-Mont-d’Or.
L’autre aspect à ne pas négliger, c’est le plan financier : une semaine de quatre jours et demi coûte plus cher aux municipalités qu’une semaine de quatre jours. Certaines municipalités reconnaissent également avoir eu des difficultés pour trouver des intervenants pour le périscolaire.

Les membres des conseils d’école ont voté à 65% pour un retour à une semaine de quatre jours.

The Goon a écrit:Rythmes scolaires : ces villes des Yvelines qui veulent revenir à la semaine de 4 jours

Du côté des enseignants, le Snuipp FSU, syndicat majoritaire du premier degré, déplore une décision prise « à la hussarde » qui fait courir le risque d’une rentrée « désorganisée ». « La question des rythmes scolaires doit être pensée dans sa globalité. Cette décision ne résout pas les inégalités territoriales et la situation des élèves en difficulté », estime Bertrand Mesure, son secrétaire général, qui reconnaît toutefois que les enseignants seront « majoritairement » pour le retour à quatre jours pour des « raisons de planning familial ».

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Bien joué de faire passer ses collègues pour des égoïstes.

Après différentes mobilisations des ATSEM en 2017 demandant, entre autre, la revalorisation de leur cadre d’emploi, le gouvernement Macron-Philippe accouche d’une souris… empoisonnée ! Il entérine la pénurie croissante des postes AVS en renforçant les missions des ATSEM auprès « des enfants à besoins éducatifs particuliers ».

«La FSU n'est pas le syndicat de la semaine des quatre jours» tient à prévenir Marc Faget, du SNUipp-FSU.

La Ville a en effet demandé une dérogation au ministre de l’Education nationale pour expérimenter des rythmes différenciés à la rentrée de septembre. Les élèves d’élémentaire resteraient à la semaine de 4 jours et demi. Ceux de maternelle repasseraient, eux, à la semaine de 4 jours. 108h de cours seraient ainsi supprimés pour les plus petits. « L’idée de supprimer 108h en maternelle est aberrante pour des élèves en REP (Réseau d’éducation prioritaire) et REP+. 108h, c’est plus de cinq semaines d’enseignement en moins. Sur trois ans de maternelle, cela représente une demi-année en moins ! », s’insurge Bertrand Mesure, co-secrétaire départemental du SNUipp-FSU 78.

Et en effet, le magazine Nos écoles édité par la Ville en septembre expliquait sa position en ces termes : “Le 28 juin dernier, un décret du ministère de l'éducation nationale a réintroduit la semaine de quatre jours à la place de celle de quatre jours et demi.” Et ces mères d'y voir un “passage en force”, en tout cas de ressentir une insupportable “confiscation des débats”.

Le sujet n’est pas inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal de Trappes prévu ce mardi, à 19 heures, mais les partisans de la semaine de 4 jours comptent bien l’y ajouter. Le syndicat enseignant Snuipp-FSU 78 espère obtenir une suspension de séance pour faire une déclaration dénonçant la demande de dérogation pour les rythmes scolaires formulée par le maire auprès du ministre de l’Education. Alors que 33 des 36 conseils d’écoles se sont prononcés pour le retour à la semaine de 4 jours, Guy Malandain (PS) souhaite expérimenter un double système : rester à 4 jours et demi pour les écoles élémentaires, mais supprimer le mercredi matin pour les enfants de maternelle.

Plus de 480 familles ont répondu à un questionnaire lors d'une opération de concertation menée par la municipalité.
Résultat : les parents d'élèves ont voté à 72% pour un retour à un rythme de 4 jours.

Alors que le maire PS de Cergy, Jean-Paul Jeandon, militait pour le maintien de la semaine de 4,5 jours dans les écoles primaires de la ville, le directeur académique, Hervé Cosnard, s’est positionné en faveur du retour à 4 jours, souhaitant suivre l’avis majoritaire, exprimé dans les conseils d’école.

Le syndicat, qui milite pour un retour général à la semaine de 4 jours critique que "dans la plupart des communs restants à 4,5 jours, les enseignants et les parents n’ont jamais été consultés."

A la rentrée de septembre, 10.902 écoliers iront à l'école quatre jours par semaine, sur les quelque 18.000 enfants scolarisés en Corrèze. Cela représente 61,3 % des écoliers.

36 % des écoles de l’Allier avaient déjà décidé de revenir à la semaine de quatre jours à la rentrée de 2017. Le phénomène s’accentuera en septembre 2018, dans les 232 communes avec écoles. 88 % des écoles auront alors choisi de travailler pendant quatre jours.

La semaine de 4,5 jours restant la règle, les demandes de dérogations concernent près de 70 % des écoles du Lot principalement situées en zone rurale mais pas seulement puisque des communes importantes comme Gourdon, Souillac, Saint-Céré ou encore Gramat font marche arrière.

C'est désormais acté : Saumur va revenir à quatre jours d'école à partir de la rentrée de septembre.

Le conseil municipal de Saumur a acté cette décision par 26 voix pour, sur 35 votants, vendredi 6 avril. Le maire Jackie Goulet a porté un choix qui répond à la volonté des parents d'élèves et des conseils d'école, tout en trouvant une solution pour maintenir l'offre culturelle et sportive et les emplois liés aux activités éducatives périscolaires (AEP).

Le Conseil municipal de Bayonne a suivi le vote majoritaire des représentants des 26 écoles de la ville en adoptant, jeudi soir, le retour à la semaine scolaire de quatre jours à la rentrée prochaine.

Un véritable casse-tête pour les familles
C'est une décision surprenante. L'an prochain, les élèves de maternelle de cette commune de l'ouest lyonnais iront à l'école 4 jours par semaine. Leurs grands frères et leurs grandes sœurs en élémentaire eux, auront cours le mercredi matin, donc 4,5 jours par semaine.
De quoi compliquer l'organisation de la vie des familles. "Je suis très en colère ! Et qu'on ne me parle pas du rythme de l'enfant ! Ne croyez pas que ma petite pourra dormir tranquillement le mercredi matin. Je ne vais pas la laisser toute seule à la maison. Je vais devoir la réveiller, l'habiller et elle accompagnera avec moi sa grande sœur à l'école. C'est absurde", s'étonne Muriel, mère de trois enfants.

Les 124 écoles de Montpellier devraient retourner à la semaine de 4 jours à la rentrée prochaine. Tous les conseils d'école ont désormais voté. Plus de 90% se sont prononcés pour un retour à l'ancienne formule.

Le dossier sensible des rythmes scolaires se referme sur un retour à la semaine de quatre jours dans toutes les écoles maternelles et primaires de la commune.

Plus de 90% des écoles de l’Allier qui reviendront à la semaine de 4 jours dès la rentrée prochaine
La tendance dont nous vous parlions en début d’année se confirme : la quasi-totalité des communes du département ont opté pour l’abandon de la semaine de 4 jours et demi et de ses temps d’activités périscolaires

À l’issue d’une enquête menée auprès des parents et enseignants et de concertation avec les instances concernées, le rythme scolaire de 4 jours sera appliqué à la rentrée 2018. 75% des familles ont souhaité un rythme scolaire sur 4 jours.