- WahlouNiveau 9
Du temps où j'étais élève, l'Ecole n'avait strictement rien à voir avec ce qu'elle est devenue aujourd'hui, donc avoir eu une scolarité n'est, selon moi, pas un gage de connaissance du métier (après ça peut se discuter...)
Moi je l'entendais plutôt dans le sens commun du terme c'est à dire celui-ci : "Inclination, penchant marqué pour une profession exigeant dévouement et désintéressement (enseignement, médecine, recherche scientifique)."
Moi je l'entendais plutôt dans le sens commun du terme c'est à dire celui-ci : "Inclination, penchant marqué pour une profession exigeant dévouement et désintéressement (enseignement, médecine, recherche scientifique)."
- amourExpert
Caspar Goodwood a écrit:
Une vocation étymologiquement c'est un appel il me semble, donc oui, on peut. (Et si on est soi-même allé à l'école il est difficile d'ignorer tout sur le métier de professeur.)
Et c'est précisément comme ça que n'importe qui émet des avis qu'il pense éclairés sur l'école, parce que l'école, on connaît, on y est allé
Y être allé, ou même connaître un professeur, ne suffit pas à avoir la plus petite idée des réalités du métier. Et comme en plus les élèves ne se rendent pas forcément compte et ne prennent pas toujours conscience de leur attitude en classe quand ils font n'importe quoi, le fait d'avoir été élève n'est pas synonyme d'avoir la plus petite idée du boulot de la personne en face.
[/quote]
+100 avec le renne. Je pense au contraire que les élèves ont une idée totalement erronée de ce que comporte notre métier, des tâches et du stress. On a par ailleurs rappelé sur ce fil que leur idée de la hiérarchie est totalement faussée. J'ai entendu un de mes amis très récemment parler d'une enseignante et dire "elle devrait changer de métier". Ce n'est même pas l'enseignante de ses enfants. Qui se permettrait de dire cela d'une autre profession? D'un boulanger, d'un garagiste, même d'un médecin qui a mal fait son boulot on ne se permet pas de dire cela! On demande réparation, ou on change de crémerie, mais on admet que d'une part on n'y connaît rien, et que d'autre part l'erreur est humaine.
- doubledeckerSage
Rendash a écrit:doubledecker a écrit:DesolationRow a écrit:doubledecker a écrit:
+1
Voilà, ni plus, ni moins.
Le "voilà, ni plus ni moins", est cocasse.
Ah bon? Je ne trouve pas qu'il le soit plus que l'histoire de carottes et de radis mais peut être pourrez vous m'éclairer?
Il y a une sacrée marge entre "métier pour lequel a étudié ets 'est formé", et "dévouement et désintéressement", m'est avis.
Ok, je suis allée un peu vite. Ma réponse à Philomene87 était aussi en écho à ce que j'ai pu écrire un peu plus haut. Ce type de boulot à mon avis est assez spécifique, puisque nous travaillons avec des humains ça ne peut pas être réellement un boulot qui se choisit à la légère. Je ne mets pas derrière le vocable une dimension mystique ou je ne sais quoi mais du dévouement pour bosser avec des êtres humains oui il en faut. Le désintéressement c'est selon moi faire autant pour les élèves quelsont qu'ils soient.
_________________
If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- CasparProphète
+100 avec le renne. Je pense au contraire que les élèves ont une idée totalement erronée de ce que comporte notre métier, des tâches et du stress. On a par ailleurs rappelé sur ce fil que leur idée de la hiérarchie est totalement faussée. J'ai entendu un de mes amis très récemment parler d'une enseignante et dire "elle devrait changer de métier". Ce n'est même pas l'enseignante de ses enfants. Qui se permettrait de dire cela d'une autre profession? D'un boulanger, d'un garagiste, même d'un médecin qui a mal fait son boulot on ne se permet pas de dire cela! On demande réparation, ou on change de crémerie, mais on admet que d'une part on n'y connaît rien, et que d'autre part l'erreur est humaine. [/quote]amour a écrit:Caspar Goodwood a écrit:
Une vocation étymologiquement c'est un appel il me semble, donc oui, on peut. (Et si on est soi-même allé à l'école il est difficile d'ignorer tout sur le métier de professeur.)
Et c'est précisément comme ça que n'importe qui émet des avis qu'il pense éclairés sur l'école, parce que l'école, on connaît, on y est allé
Y être allé, ou même connaître un professeur, ne suffit pas à avoir la plus petite idée des réalités du métier. Et comme en plus les élèves ne se rendent pas forcément compte et ne prennent pas toujours conscience de leur attitude en classe quand ils font n'importe quoi, le fait d'avoir été élève n'est pas synonyme d'avoir la plus petite idée du boulot de la personne en face.
Merci de m'apprendre des choses que j'ignorais totalement, je me coucherai moins bête ce soir.
- amourExpert
Caspar Goodwood a écrit:amour a écrit:+100 avec le renne. Je pense au contraire que les élèves ont une idée totalement erronée de ce que comporte notre métier, des tâches et du stress. On a par ailleurs rappelé sur ce fil que leur idée de la hiérarchie est totalement faussée. J'ai entendu un de mes amis très récemment parler d'une enseignante et dire "elle devrait changer de métier". Ce n'est même pas l'enseignante de ses enfants. Qui se permettrait de dire cela d'une autre profession? D'un boulanger, d'un garagiste, même d'un médecin qui a mal fait son boulot on ne se permet pas de dire cela! On demande réparation, ou on change de crémerie, mais on admet que d'une part on n'y connaît rien, et que d'autre part l'erreur est humaine.Rendash a écrit:Caspar Goodwood a écrit:
Une vocation étymologiquement c'est un appel il me semble, donc oui, on peut. (Et si on est soi-même allé à l'école il est difficile d'ignorer tout sur le métier de professeur.)
Et c'est précisément comme ça que n'importe qui émet des avis qu'il pense éclairés sur l'école, parce que l'école, on connaît, on y est allé
Y être allé, ou même connaître un professeur, ne suffit pas à avoir la plus petite idée des réalités du métier. Et comme en plus les élèves ne se rendent pas forcément compte et ne prennent pas toujours conscience de leur attitude en classe quand ils font n'importe quoi, le fait d'avoir été élève n'est pas synonyme d'avoir la plus petite idée du boulot de la personne en face.
Merci de m'apprendre des choses que j'ignorais totalement, je me coucherai moins bête ce soir.
Capar, je ne cherchais pas à te froisser bien au contraire, mais ce que soulignent Rendash (et Walhou ensuite sur l'évolution très rapide du métier) est à prendre en compte, je trouve. C'est très agaçant cette attitude de certains parents d'élèves, par exemple, de croire que parce qu'ils connaissent leur enfant et son comportement en famille, ils savent comment faire et sauraient faire mieux que les enseignants en classe. Je crois que c'est bon de le rappeler, je ne vois pas pourquoi tu me réponds ainsi.
- CasparProphète
Parce que je me suis expliqué un peu plus haut, mais bon, je dois être un peu grincheux ce soir.
- amourExpert
Caspar Goodwood a écrit:Parce que je me suis expliqué un peu plus haut, mais bon, je dois être un peu grincheux ce soir.
Je n'avais pas vu ta réponse quand j'ai posté, désolée encore. C'est le week end! Réjouis -toi!
- Ma'amÉrudit
Moi non plus je ne reconnais pas les termes de dévouement et désintéressement.
Je suis intéressée. Je fais ce boulot parce que je suis payée pour. Sinon, je ne le ferais pas. C'est en partie pour ça que j'ai quitté le primaire, je trouvais qu'on attendait beaucoup trop de bénévolat de ma part.
Je ne suis pas non plus dévouée, je loue mes services contre rétribution.
Caspar
Je suis intéressée. Je fais ce boulot parce que je suis payée pour. Sinon, je ne le ferais pas. C'est en partie pour ça que j'ai quitté le primaire, je trouvais qu'on attendait beaucoup trop de bénévolat de ma part.
Je ne suis pas non plus dévouée, je loue mes services contre rétribution.
Caspar
- Fesseur ProGuide spirituel
Rien de neuf, malheureusement.DOROGA a écrit:Comme nombre d'entre vous-malheureusement-, j'ai eu l'occasion de recevoir des remarques désobligeantes du fait de ma profession. Alors que j'évoquais-dans une phase "sans"- l'idée de me reconvertir, la maman d'un couple d'amis (65 ans) s'est écriée: "Enfin tu ferais un vrai métier"! Sous-entendu un boulot qui rapporte...du fric!
On monte d'un cran, quand le métier est dénigré par le proviseur adjoint. Conseil de Classe en 1°S, très bonne élève, on évoque son projet professionnel. Patatras, la miss voudrait devenir prof de math! Réponse de l'adjoint: "C'est dommage quand même, elle pourrait prétendre à mieux"...Comprendre médecine, école d'ingé etc
Il y a quand même beaucoup de gens qui avouent qu'ils "n'auraient pas la patience" et qui sont bien conscients des difficultés de notre métier.
Hauts les cœurs !!
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Pourvu que ça dure...
- mathmaxExpert spécialisé
Pseudo a écrit:roxanne a écrit:Oui, les autres professions ont 5 semaines. De temps en temps, ils peuvent poser une journée, c'est tout. Oui, on travaille pendant les vacances, mais oui, on a du temps. Pourquoi absolument raster dans cette posture de malheureux? Je préfère faire envie que pitié.
Pour les 5 semaines, ça dépend beaucoup des professions et des structures. En fait, je connais très peu de gens qui n'ont que 5 semaines. Mais ça existe !
Non ça n'existe pas chez les salariés :le strict minimum est 5 semaines plus une dizaine de jours fériés, soit l'équivalent de 7 semaines. Du moins tant qu'on a encore un code du travail ...
Je trouve dommage de ne pas constater et profiter sereinement des bons côtés de notre métier mais il n'est pas nécessaire pour autant de noircir à ce point la situation des autres professions. En ce sens je trouve qu'avoir eu une expérience dans le privé permet d'avoir une vision plus nuancée : non, le travail en entreprise, comparé au nôtre n'est ni le paradis ni l'enfer. Le problème c'est que depuis environ vingt ans nos conditions se dégradent, et que ceux qui ont choisi d'être enseignant il y a plusieurs dizaines d'années peuvent à juste titre s'estimer floués et se sentir amers.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- doubledeckerSage
Ma'am a écrit:Moi non plus je ne reconnais pas les termes de dévouement et désintéressement.
Je suis intéressée. Je fais ce boulot parce que je suis payée pour. Sinon, je ne le ferais pas. C'est en partie pour ça que j'ai quitté le primaire, je trouvais qu'on attendait beaucoup trop de bénévolat de ma part.
Je ne suis pas non plus dévouée, je loue mes services contre rétribution.
Caspar
Je pense que notre désaccord se fait sur la portée symbolique des mots dévouement et désintéressement. Je les emploie pour parler de ce métier (et de tous les métiers de contact comme les métiers du social, du médical, les autres métiers de l'éducation) comparé à un autre boulot (carrossier, joailler, ensacher des salades ou employé de bureau) où ces notions sont à mon avis inexistantes.
Après bien sûr qu'on bosse pour du fric mais il n'y a pas d'intéressement au sens pécuniaire : on n'a pas un fixe complété par des pourboires par exemple ou des dividendes parce qu'on a une partie de rémunération en actions.
Voilà c'est juste mon avis, pour ce qu'il vaut (pas grand chose) sans prétention aucune.
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- LefterisEsprit sacré
On travaille effectivement parce qu'on a un salaire (enfin un traitement). Après, on peut faire des concessions sur le salaire si l'on espère dans la balance un peu plus d'intérêt pour le métier, c'st un compromis. Dans tous les cas ce n'est ni un bénévolat, ni un loisir.Ma'am a écrit:Moi non plus je ne reconnais pas les termes de dévouement et désintéressement.
Je suis intéressée. Je fais ce boulot parce que je suis payée pour. Sinon, je ne le ferais pas. C'est en partie pour ça que j'ai quitté le primaire, je trouvais qu'on attendait beaucoup trop de bénévolat de ma part.
Je ne suis pas non plus dévouée, je loue mes services contre rétribution.
Caspar
Oui, il y a un fil ou Oloc confirme ce que j'ai souvent : dans la FP on tourne à 55 jours ouvrables.mathmax a écrit:
Non ça n'existe pas chez les salariés :le strict minimum est 5 semaines plus une dizaine de jours fériés, soit l'équivalent de 7 semaines. Du moins tant qu'on a encore un code du travail ...
Je trouve dommage de ne pas constater et profiter sereinement des bons côtés de notre métier mais il n'est pas nécessaire pour autant de noircir à ce point la situation des autres professions. En ce sens je trouve qu'avoir eu une expérience dans le privé permet d'avoir une vision plus nuancée : non, le travail en entreprise, comparé au nôtre n'est ni le paradis ni l'enfer. Le problème c'est que depuis environ vingt ans nos conditions se dégradent, et que ceux qui ont choisi d'être enseignant il y a plusieurs dizaines d'années peuvent à juste titre s'estimer floués et se sentir amers.
Quant aux conditions qui se dégradent, la réforme l'a bien montré : pertes de postes, perte de son métier dans certaines disciplines, et sans remonter à plusieurs décennies.
Le problème de l'enseignement, c'est aussi le décalage entre l'objet de la mission et la réalité quotidienne, qui crée des conflits de valeur, outre les conditions de travail dégradées. Etre obligé de faire ce qu'on sait pertinemment être de la daube néfaste, par exemple...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- almuixeNeoprof expérimenté
mathmax a écrit:Pseudo a écrit:roxanne a écrit:Oui, les autres professions ont 5 semaines. De temps en temps, ils peuvent poser une journée, c'est tout. Oui, on travaille pendant les vacances, mais oui, on a du temps. Pourquoi absolument raster dans cette posture de malheureux? Je préfère faire envie que pitié.
Pour les 5 semaines, ça dépend beaucoup des professions et des structures. En fait, je connais très peu de gens qui n'ont que 5 semaines. Mais ça existe !
Non ça n'existe pas chez les salariés :le strict minimum est 5 semaines plus une dizaine de jours fériés, soit l'équivalent de 7 semaines. Du moins tant qu'on a encore un code du travail ...
Je trouve dommage de ne pas constater et profiter sereinement des bons côtés de notre métier mais il n'est pas nécessaire pour autant de noircir à ce point la situation des autres professions. En ce sens je trouve qu'avoir eu une expérience dans le privé permet d'avoir une vision plus nuancée : non, le travail en entreprise, comparé au nôtre n'est ni le paradis ni l'enfer. Le problème c'est que depuis environ vingt ans nos conditions se dégradent, et que ceux qui ont choisi d'être enseignant il y a plusieurs dizaines d'années peuvent à juste titre s'estimer floués et se sentir amers.
Tu oublies les RTT j'ai l'impression. Le temps de travail des enseignants est estimé (par le ministère) à plus de 39h de mémoire, tandis que les salariés (non cadre) sont passés aux 35h.
1/2 journée par semaine x 47 = 23,5 jours = presque 5 semaines de jours de congé en plus.
Par contre, il est vrai que ces jours ne peuvent pas toujours être pris consécutivement.
- olocNiveau 6
Wahlou a écrit:Du temps où j'étais élève, l'Ecole n'avait strictement rien à voir avec ce qu'elle est devenue aujourd'hui, donc avoir eu une scolarité n'est, selon moi, pas un gage de connaissance du métier (après ça peut se discuter...)
Strictement rien à voir, en 8-10 ans ? Ça a changé si vite ? (Notez bien que je ne fais qu'exprimer ma surprise d'outsider, je ne mets pas en cause votre propos).
- mathmaxExpert spécialisé
@ Almuixe J'ai omis les RTT pour avoir vraiment le minimum : je pense que certains salariés n'en n'ont pas du tout mais ils doivent être assez rares. Pour un cadre d'un grande entreprise cela peut effectivement aller jusqu'à 5 semaines, auxquelles il faut ajouter 1 ou 2 jours de fractionnement si on ne prend pas tous ses congés entre mai et octobre, mais là encore tout le monde ne peut pas en bénéficier.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- WahlouNiveau 9
oloc a écrit:Wahlou a écrit:Du temps où j'étais élève, l'Ecole n'avait strictement rien à voir avec ce qu'elle est devenue aujourd'hui, donc avoir eu une scolarité n'est, selon moi, pas un gage de connaissance du métier (après ça peut se discuter...)
Strictement rien à voir, en 8-10 ans ? Ça a changé si vite ? (Notez bien que je ne fais qu'exprimer ma surprise d'outsider, je ne mets pas en cause votre propos).
Oui, oui, parfaitement.
- Marie-HenrietteNiveau 8
J'enseignais déjà il y a 8-10 ans à d'affreux jojos.
Ce qui a le plus changé selon moi, c'est le rythme effréné des réformes et le poids des injonctions diverses venant de l'institution (le numérique, c'est la vie, toussa toussa).
Je ne sais pas si les élèves ont beaucoup changé. En revanche, il m'arrivait, assez exceptionnellement, d'avoir une super classe. Ça fait longtemps que je n'en ai pas eu. Peut être que ça n'existe plus...
Ce qui a le plus changé selon moi, c'est le rythme effréné des réformes et le poids des injonctions diverses venant de l'institution (le numérique, c'est la vie, toussa toussa).
Je ne sais pas si les élèves ont beaucoup changé. En revanche, il m'arrivait, assez exceptionnellement, d'avoir une super classe. Ça fait longtemps que je n'en ai pas eu. Peut être que ça n'existe plus...
- slynopHabitué du forum
Sur mes 4 classes, j'ai une super classe de 5e, un vrai plaisir d'être avec eux, tant dans le comportement que le travail. Tous les collègues sont enchantés de les avoir.
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"C'est pas moi qu'explique mal, c'est les autres qui sont cons !", Perceval dans Kaamelot.
- CasparProphète
amour a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Parce que je me suis expliqué un peu plus haut, mais bon, je dois être un peu grincheux ce soir.
Je n'avais pas vu ta réponse quand j'ai posté, désolée encore. C'est le week end! Réjouis -toi!
Pas tout à fait car j'ai cours le samedi (d'où la grinche - je ne sais pas si ce mot existe).
- CasparProphète
kaneto a écrit:Caspar Goodwood a écrit:Certes, mais il est tout de même notre supérieur pour tout le reste, nous avons donc deux supérieurs hiérarchiques directs: le cde et l'IPR.
Ça, c'est ce que l'on croit quand on n'a pas lu l'article R421-10 du code de l'éducation :Article R421-10 du code de l'éducation a écrit:
En qualité de représentant de l'Etat au sein de l'établissement, le chef d'établissement :
1° A autorité sur l'ensemble des personnels affectés ou mis à disposition de l'établissement. Il désigne à toutes les fonctions au sein de l'établissement pour lesquelles aucune autre autorité administrative n'a reçu de pouvoir de nomination. Il fixe le service des personnels dans le respect du statut de ces derniers ;
2° Veille au bon déroulement des enseignements, de l'information, de l'orientation et du contrôle des connaissances des élèves ;
3° Prend toutes dispositions, en liaison avec les autorités administratives compétentes, pour assurer la sécurité des personnes et des biens, l'hygiène et la salubrité de l'établissement ;
4° Est responsable de l'ordre dans l'établissement. Il veille au respect des droits et des devoirs de tous les membres de la communauté scolaire et assure l'application du règlement intérieur ;
5° Engage les actions disciplinaires et intente les poursuites devant les juridictions compétentes.
A l'égard des élèves, il est tenu, dans les cas suivants, d'engager une procédure disciplinaire, soit dans les conditions prévues à l'article R. 421-10-1, soit en saisissant le conseil de discipline :
a) Lorsque l'élève est l'auteur de violence verbale à l'égard d'un membre du personnel de l'établissement ;
b) Lorsque l'élève commet un acte grave à l'égard d'un membre du personnel ou d'un autre élève.
Il peut prononcer sans saisir le conseil de discipline les sanctions mentionnées à l'article R. 511-14 ainsi que les mesures de prévention, d'accompagnement et les mesures alternatives aux sanctions prévues au règlement intérieur.
Il est tenu de saisir le conseil de discipline lorsqu'un membre du personnel de l'établissement a été victime de violence physique.
Le gras est de moi, pour indiquer les passages qui concernent directement les professeurs. Un chef d'établissement aurait légalement tout droit de venir pendant nos cours, voire de les interrompre et de prendre la parole (bon, on est d'accord que ça se finirait très mal pour le chef en question, mais pas à cause du droit).
On notera au passage que l'adjoint de direction n'est en revanche pas un supérieur hiérarchique du professeur (placés tous les deux sous l'autorité du chef d'établissement). Bon, on a quand même tendance à se plier à ce qu'ils disent (par exemple quand ils fixent les répartitions ou les EdT), mais c'est formellement parce que c'est par délégation du chef d'établissement. Ça aide, quand parfois un adjoint demande une sottise qu'il n'osera pas faire confirmer par le chef. Ou quand il sort une ânerie pendant le conseil de classe, du type "C'est dommage quand même, elle pourrait prétendre à mieux [que devenir prof]" et qu'il faut le lui faire remarquer sèchement.
L'inspecteur n'est par ailleurs en aucune façon un supérieur hiérarchique du professeur. Il exerce simplement une mission d'encadrement et d'évaluation, mais ne peut donner aucune instruction aux professeurs. À la grande époque de la notation pédagogique, ce n'est d'ailleurs pas l'inspecteur qui notait : le groupe des inspecteurs proposait une note au recteur, et c'est ce dernier qui notait effectivement.
Ah d'accord donc nous sommes des électrons libres, sans contrainte ni hiérarchie, nous n'avons pas de "chefs" d'établissement...Youpi alors. :thebest:
- RendashBon génie
Libérez les électrons de la couche périphérique !
LIBEREZ LES ELECTRONS DE LA COUCHE PERIPHERIQUE !
LIBEREZ LES ELECTRONS DE LA COUCHE PERIPHERIQUE !
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- amethysteDoyen
Merci pour le fou rire Rendash, je m'en vais voler dans l'espace, maintenant que je suis libre !
- cmc6Niveau 4
Prof, ce n'est pas un vrai métier.
J'étais ingénieur du son avant, alors les faux métiers ça me parle... le métier de prof, par chez moi, c'est plutôt un boulot de feignant... en plus je fais musique : le pompon, il est pour moi!!!
Je réponds simplement que les concours sont ouverts, même pas besoin d'énumérer les inconvénients, ils les trouvent quand ils se projettent... les gens sont toujours jaloux de ce qu'ils n'ont pas, intelligence comprise...
Pour l'hidtoire des 35h, c'est plutôt très fréquent d'y être et de n'avoir que 5 semaines. Ce le cas de beaucoup de monde autour de moi ( ouvriers, artisans, commerçants...). Les RTT correspondent à des heures supplémentaires ( au delà de 35h) qui ne sont pas payées. On les récupère donc. Le probleme chez nous, c'est qu'on met en parallèle les 4 mois de vacances avec les 18h devant Eleve...donc pour le péquin moyen, le compte est très loin... fainéants!!
J'étais ingénieur du son avant, alors les faux métiers ça me parle... le métier de prof, par chez moi, c'est plutôt un boulot de feignant... en plus je fais musique : le pompon, il est pour moi!!!
Je réponds simplement que les concours sont ouverts, même pas besoin d'énumérer les inconvénients, ils les trouvent quand ils se projettent... les gens sont toujours jaloux de ce qu'ils n'ont pas, intelligence comprise...
Pour l'hidtoire des 35h, c'est plutôt très fréquent d'y être et de n'avoir que 5 semaines. Ce le cas de beaucoup de monde autour de moi ( ouvriers, artisans, commerçants...). Les RTT correspondent à des heures supplémentaires ( au delà de 35h) qui ne sont pas payées. On les récupère donc. Le probleme chez nous, c'est qu'on met en parallèle les 4 mois de vacances avec les 18h devant Eleve...donc pour le péquin moyen, le compte est très loin... fainéants!!
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<2016 : maître auxiliaire EMCC calvados et manche
16-17 : Stagiaire dans l’Essonne. 5x 6emes, 5x 5emes
17-18 : neotit dans la Manche. 4x6e, 7x5e, 3x4e, 5x3e, 2x chorales
18-19 : prévu 4x6e, 4x5e, 4x4e, 3x3e, 1x chorale, 1 orchestre à l’ecole, formateur.
- GaletteNiveau 7
cmc6 a écrit:Prof, ce n'est pas un vrai métier.
J'étais ingénieur du son avant, alors les faux métiers ça me parle... le métier de prof, par chez moi, c'est plutôt un boulot de feignant... en plus je fais musique : le pompon, il est pour moi!!!
Je réponds simplement que les concours sont ouverts, même pas besoin d'énumérer les inconvénients, ils les trouvent quand ils se projettent... les gens sont toujours jaloux de ce qu'ils n'ont pas, intelligence comprise...
Pour l'hidtoire des 35h, c'est plutôt très fréquent d'y être et de n'avoir que 5 semaines. Ce le cas de beaucoup de monde autour de moi ( ouvriers, artisans, commerçants...). Les RTT correspondent à des heures supplémentaires ( au delà de 35h) qui ne sont pas payées. On les récupère donc. Le probleme chez nous, c'est qu'on met en parallèle les 4 mois de vacances avec les 18h devant Eleve...donc pour le péquin moyen, le compte est très loin... fainéants!!
https://www.youtube.com/watch?v=p5Krz9QZo6U
- PseudoDemi-dieu
doubledecker a écrit:
Ok, je suis allée un peu vite. Ma réponse à Philomene87 était aussi en écho à ce que j'ai pu écrire un peu plus haut. Ce type de boulot à mon avis est assez spécifique, puisque nous travaillons avec des humains ça ne peut pas être réellement un boulot qui se choisit à la légère. Je ne mets pas derrière le vocable une dimension mystique ou je ne sais quoi mais du dévouement pour bosser avec des êtres humains oui il en faut. Le désintéressement c'est selon moi faire autant pour les élèves quelsont qu'ils soient.
Il en existe un paquet de boulots où on travaille avec l'humain. On a même inventé un nom pour ça dans les services, le "front office". Ca en fait bcp des "boulots spécifiques".
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- doubledeckerSage
Pseudo a écrit:doubledecker a écrit:
Ok, je suis allée un peu vite. Ma réponse à Philomene87 était aussi en écho à ce que j'ai pu écrire un peu plus haut. Ce type de boulot à mon avis est assez spécifique, puisque nous travaillons avec des humains ça ne peut pas être réellement un boulot qui se choisit à la légère. Je ne mets pas derrière le vocable une dimension mystique ou je ne sais quoi mais du dévouement pour bosser avec des êtres humains oui il en faut. Le désintéressement c'est selon moi faire autant pour les élèves quelsont qu'ils soient.
Il en existe un paquet de boulots où on travaille avec l'humain. On a même inventé un nom pour ça dans les services, le "front office". Ca en fait bcp des "boulots spécifiques".
Le front office c'est pour les métiers où on s'occupe des clients directement (à l'opposé du back office où là on ne traite que les dossiers). Je parlais des métiers spécifiques de la santé, du social et de l'éducation, comme indiqué dans ma réponse à Rendash un ou deux posts plus bas. Dans ces métiers il n'y a pas de clients, où je me trompe?
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La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- Pétition pour que le métier d'AVS devienne un vrai métier.
- Le métier de prof
- Le Monde - Philippe Meirieu : Enseigner : un vrai métier qui exige une vraie formation !
- Les propositions d'Aidoprofs pour la réforme du statut enseignant.
- Quelle image vous faisiez-vous du métier de prof... avant de devenir prof ?
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