- LaotziSage
Rendash a écrit:Enfin, se pose quand même la question de savoir qui va intervenir, et dans quelles conditions. Combien de fois a-t-on corrigé une erreur grossière, commise par un élève "parce que mon père/ma mère", ou " le surveillant" a dit "que c'était comme ça" ?
Oui, même avec des moyens et la meilleure volonté du monde, cela peut avoir des effets pervers. Dans mon lycée, nous avons des assistants pédagogiques (une pratique assez courante je crois dans l'Académie de Créteil) qui font donc de l'aide aux devoirs (surtout pour les secondes) aux élèves volontaires (ou envoyés par le PP) qui viennent les voir tous les après-midi (jusqu'à la fin de la dernière heure de cours, donc il peut y avoir incompatibilité d'emploi du temps). Et bien les collègues de maths n'envoient plus leurs élèves à l'assistant (qui est comme souvent un étudiant en L3, master ou prépa concours) chargé des "sciences" car il leur inculque des méthodes de résolution complètement différentes de celles pratiquées en classe et les collègues doivent ensuite tout reprendre. Les élèves en sont donc plus embrouillées qu'autre chose. Bon, dans le cas présent, il y a surtout que l'adulte fait souvent face à plusieurs dizaines d'élèves donc ne peut pas s'occuper de chacun comme il le faudrait. On est loin de remplacer les "cours particuliers" individuels.
- RendashBon génie
e-Wanderer a écrit:J'ai connu ce genre de dispositif au lycée, où j'étais à l'internat. C'était même un peu beaucoup : 2h d'étude surveillée de 17h à 19h, et encore 1h30 de 20h à 21h30.
Tiens, tout pareil
17h-19h en salle de classe, 20h-21h30 en chambre, mercredi inclus, mais pas le weekend (mais les salles restaient ouvertes pour ceux qui souhaitaient y travailler).
Ce serait évidemment trop pour des collégiens, mais une heure par jour, ça semble raisonnable.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- roxanneOracle
Pourquoi pas? Ce serait en lycée aussi?
- CeladonDemi-dieu
Méconnaissance d'autant moins pardonnable que le monsieur est à la DGESCO depuis 2009...Fesseur Pro a écrit:Ce sera a priori sur volontariat.
Ce qui implique que les élèves qui en auraient besoin ne viendront pas.
Quelle méconnaissance du terrain de proposer ce dispositif !
Mais bon, les braves gens sont contents.
Petit rappel :
https://blogs.mediapart.fr/claude-lelievre/blog/250517/les-devoirs-faits-de-blanquer-bis-repetita
Force est pourtant de constater que, malgré les promesses électorales et les considérations émises par le ministre de l’Education nationale Xavier Darcos, ce qui est mis en place à la rentrée 2007 est un dispositif d’ "accompagnement éducatif " limité pour l’essentiel aux collèges d’éducation prioritaire, même si le principe de l’étendre à l’ensemble des collèges a été prise à la rentrée 2008 (en fonction des opportunités, et sur la base du volontariat ).
Mais non sans difficultés ou obstacles. Par exemple, en Seine-Saint-Denis, une circulaire communiquée aux établissements à la veille de la rentrée scolaire de septembre 2010 annonce une limitation du financement à 300 heures supplémentaires par collège au titre de l’ " accompagnement éducatif ". Alors que, selon Clément Dirson, secrétaire du SNES-FSU de Seine-Saint-Denis, « les montants de l’année précédente atteignaient ou dépassaient fréquemment 1000 ou 1200 heures ». Par ailleurs le vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel, assure que le ministère de l’Education nationale « supprime quasi intégralement les moyens alloués » à ce dispositif « utile et qui a fait ses preuves ».
Passé voire passif ? Le 23 décembre 2009, Jean-Michel Blanquer est devenu directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO) du sarkoziste Luc Chatel au ministère de l'Education nationale. Il était auparavant recteur de l'Académie de Créteil depuis mars 2007.
- Isis39Enchanteur
Zagara a écrit:A voir comment cela va être mis en œuvre. Suivant les modalités, ça peut être très bien et constructif sans coûter un centime à l'Etat et une minute aux enseignants, ou être un gadget expérimental qui disparaitra en quelques années.
On n'a tout bonnement pas assez de précisions pour savoir quelle forme cela prendra. La suite au prochain épisode du plan de communication ministériel, peut-être.
Je ne vois pas comment c'est possible.
- ElyasEsprit sacré
Rendash a écrit:e-Wanderer a écrit:J'ai connu ce genre de dispositif au lycée, où j'étais à l'internat. C'était même un peu beaucoup : 2h d'étude surveillée de 17h à 19h, et encore 1h30 de 20h à 21h30.
Tiens, tout pareil
17h-19h en salle de classe, 20h-21h30 en chambre, mercredi inclus, mais pas le weekend (mais les salles restaient ouvertes pour ceux qui souhaitaient y travailler).
Ce serait évidemment trop pour des collégiens, mais une heure par jour, ça semble raisonnable.
J'ai connu ce dispositif en collège : 17h-18h30 : étude surveillée, interdiction de parler, que des devoirs.
19h30-20h30 : 2e salve d'étude pour les internes. Je lisais beaucoup.
- VerduretteModérateur
"Sur la base du volontariat" ne concerne t-il pas le volontariat des intervenants, c'est à dire des professeurs ? Et non celui des élèves.
En même temps, il faut rester raisonnable sur le sens et la nature des devoirs : je donne à mes élèves qui devoirs qu'ils savent faire, mais qui les "entraînent", et je leur donne des méthodes pour travailler seuls. je leur dis aussi qu'il est important de se retrouver seul face à un exercice qu'on a fait en classe, pour voir si on y arrive sans le groupe, le voisin, la correction... Je peux gronder un élève qui n'a rien fait, donc même pas essayé, mais certainement pas un élève qui a fait des erreurs, ou qui me dit que finalement il n'a pas su refaire seul, car c'est l'un des intérêts des devoirs de savoir ce que l'on sait faire sans aide.
Dire à un élève d'élémentaire "apprends tes leçons" sans lui dire comment, c'est contre-productif si personne n'aide à la maison.
C'est une des raisons pour lesquelles je suis très sceptique sur la classe inversée. Pour quelques élèves qui joueront le jeu, combien resteront sur le carreau ?
En même temps, il faut rester raisonnable sur le sens et la nature des devoirs : je donne à mes élèves qui devoirs qu'ils savent faire, mais qui les "entraînent", et je leur donne des méthodes pour travailler seuls. je leur dis aussi qu'il est important de se retrouver seul face à un exercice qu'on a fait en classe, pour voir si on y arrive sans le groupe, le voisin, la correction... Je peux gronder un élève qui n'a rien fait, donc même pas essayé, mais certainement pas un élève qui a fait des erreurs, ou qui me dit que finalement il n'a pas su refaire seul, car c'est l'un des intérêts des devoirs de savoir ce que l'on sait faire sans aide.
Dire à un élève d'élémentaire "apprends tes leçons" sans lui dire comment, c'est contre-productif si personne n'aide à la maison.
C'est une des raisons pour lesquelles je suis très sceptique sur la classe inversée. Pour quelques élèves qui joueront le jeu, combien resteront sur le carreau ?
- ElyasEsprit sacré
Laotzi a écrit:Rendash a écrit:Enfin, se pose quand même la question de savoir qui va intervenir, et dans quelles conditions. Combien de fois a-t-on corrigé une erreur grossière, commise par un élève "parce que mon père/ma mère", ou " le surveillant" a dit "que c'était comme ça" ?
Oui, même avec des moyens et la meilleure volonté du monde, cela peut avoir des effets pervers. Dans mon lycée, nous avons des assistants pédagogiques (une pratique assez courante je crois dans l'Académie de Créteil) qui font donc de l'aide aux devoirs (surtout pour les secondes) aux élèves volontaires (ou envoyés par le PP) qui viennent les voir tous les après-midi (jusqu'à la fin de la dernière heure de cours, donc il peut y avoir incompatibilité d'emploi du temps). Et bien les collègues de maths n'envoient plus leurs élèves à l'assistant (qui est comme souvent un étudiant en L3, master ou prépa concours) chargé des "sciences" car il leur inculque des méthodes de résolution complètement différentes de celles pratiquées en classe et les collègues doivent ensuite tout reprendre. Les élèves en sont donc plus embrouillées qu'autre chose. Bon, dans le cas présent, il y a surtout que l'adulte fait souvent face à plusieurs dizaines d'élèves donc ne peut pas s'occuper de chacun comme il le faudrait. On est loin de remplacer les "cours particuliers" individuels.
Selon moi, il y a une pratique erronée de l'étude surveillée ici. L'"aide" non menée par le professeur en charge des élèves aboutit à de la confusion. Une étude, c'est le lieu de l'autonomie des élèves. On leur donne un lieu et un temps protégés de toutes les tentations pour bosser, quitte à créer des rituels internes à l'étude (je dis toujours à mes élèves que j'ai sur une heure d'étude chaque semaine qu'on aura trois phases : une première où ils écrivent ce qu'ils ont appris et partagent oralement ce qu'ils ont appris, ensuite une phase d'apprentissage des leçons de quinze minutes suivies d'une rafale de questions demandant du par cœur (j'ai les cahiers sous les yeux) et enfin 20 mn pour les exercices d'application.
Bon, après, cette heure d'étude, c'est moi qui l'ai lancée et elle n'est pas rémunérée. Je l'ai lancée pour démontrer son efficacité et ma cde, gênée de ne pas me voir être rémunéré, veut me donner des HSE et tenter de récupérer des heures en septembre au Rectorat quand d'autres cde vont rendre des heures (elle est bien ma nouvelle cde). En conséquence, je vais peut-être réussir à fournir des heures d'étude sur deux-trois jours au lieu d'un actuellement.
Cependant, je suis bien conscient que dès que je ne peux plus m'investir personnellement et gratuitement, ce dispositif disparaîtra. Je peux me le permettre car de toute façon, je suis au collège sur ces heures car je fais toute ma paperasse administrative et la correction des petits contrôles de mémorisation (et après, j'attends le bus). L'étude est au volontariat et j'ai la moitié de la classe dont je suis PP dans cette étude. Parmi les volontaires, il y a un mélange d'élèves très forts et d'élèves en forte difficulté (qui seraient dans la rue de toute façon à cette heure, surtout quatre d'entre eux).
- VanGogh59Expert spécialisé
Elyas a écrit:
Selon moi, il y a une pratique erronée de l'étude surveillée ici. L'"aide" non menée par le professeur en charge des élèves aboutit à de la confusion. Une étude, c'est le lieu de l'autonomie des élèves. On leur donne un lieu et un temps protégés de toutes les tentations pour bosser, quitte à créer des rituels internes à l'étude (je dis toujours à mes élèves que j'ai sur une heure d'étude chaque semaine qu'on aura trois phases : une première où ils écrivent ce qu'ils ont appris et partagent oralement ce qu'ils ont appris, ensuite une phase d'apprentissage des leçons de quinze minutes suivies d'une rafale de questions demandant du par cœur (j'ai les cahiers sous les yeux) et enfin 20 mn pour les exercices d'application.
Bon, après, cette heure d'étude, c'est moi qui l'ai lancée et elle n'est pas rémunérée. Je l'ai lancée pour démontrer son efficacité et ma cde, gênée de ne pas me voir rémunérer, veut me donner des HSE et tenter de récupérer des heures en septembre au Rectorat quand d'autres cde vont rendre des heures (elle est bien ma nouvelle cde). En conséquence, je vais peut-être réussir à fournir des heures d'étude sur deux-trois jours au lieu d'un actuellement.
Cependant, je suis bien conscient que dès que je ne peux plus m'investir personnellement et gratuitement, ce dispositif disparaîtra. Je peux me le permettre car de toute façon, je suis au collège sur ces heures car je fais toute ma paperasse administrative et la correction des petits contrôles de mémorisation (et après, j'attends le bus). L'étude est au volontariat et j'ai la moitié de la classe dont je suis PP dans cette étude. Parmi les volontaires, il y a un mélange d'élèves très forts et d'élèves en forte difficulté (qui seraient dans la rue de toute façon à cette heure, surtout quatre d'entre eux).
Intéressant ton partage Elyas mais je me rends compte que ta vocation est tellement poussée que cela relève plutôt du missionnaire que de l'enseignant (et ne te méprends pas, je dis ça sans ironie et avec admiration ). Je pense que l'étude peut être réussie mais avec pas mal de conditions :
-petit groupe d'élèves (j'ai connu ce qu'on appelait "étude dirigée" en début de carrière en classe entière : totalement improductif )
-élèves volontaires (inutile de garder ceux qui n'auraient aucune envie de progresser et qui ne feraient que gêner le travail des autres)
-heures d'étude après 15h30 (les placer à 16h30-17h30 ou 18 h me semblent peu efficaces compte tenu de la fin de journée et du manque de concentration qui en sera engendrée)
-profs volontaires et payés convenablement pour assurer ce travail (si les 3 conditions ci-dessus sont réunies, on pourrait facilement en trouver)
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- ZagaraGuide spirituel
Si ça revient à intégrer et systématiser les associations d'aide aux devoirs dans l'établissement scolaire, par exemple.Isis39 a écrit:Zagara a écrit:A voir comment cela va être mis en œuvre. Suivant les modalités, ça peut être très bien et constructif sans coûter un centime à l'Etat et une minute aux enseignants, ou être un gadget expérimental qui disparaitra en quelques années.
On n'a tout bonnement pas assez de précisions pour savoir quelle forme cela prendra. La suite au prochain épisode du plan de communication ministériel, peut-être.
Je ne vois pas comment c'est possible.
- Isis39Enchanteur
Zagara a écrit:Si ça revient à intégrer et systématiser les associations d'aide aux devoirs dans l'établissement scolaire, par exemple.Isis39 a écrit:Zagara a écrit:A voir comment cela va être mis en œuvre. Suivant les modalités, ça peut être très bien et constructif sans coûter un centime à l'Etat et une minute aux enseignants, ou être un gadget expérimental qui disparaitra en quelques années.
On n'a tout bonnement pas assez de précisions pour savoir quelle forme cela prendra. La suite au prochain épisode du plan de communication ministériel, peut-être.
Je ne vois pas comment c'est possible.
Sauf que les associations d'aide aux devoirs il n'y en a quasiment pas dans les zones rurales.
- Tem-toGrand sage
Isis39 a écrit:Zagara a écrit:Si ça revient à intégrer et systématiser les associations d'aide aux devoirs dans l'établissement scolaire, par exemple.Isis39 a écrit:Zagara a écrit:A voir comment cela va être mis en œuvre. Suivant les modalités, ça peut être très bien et constructif sans coûter un centime à l'Etat et une minute aux enseignants, ou être un gadget expérimental qui disparaitra en quelques années.
On n'a tout bonnement pas assez de précisions pour savoir quelle forme cela prendra. La suite au prochain épisode du plan de communication ministériel, peut-être.
Je ne vois pas comment c'est possible.
Sauf que les associations d'aide aux devoirs il n'y en a quasiment pas dans les zones rurales.
Tout est dans le quasiment.
Sans doute une excellente idée pour les collectivités locales compétentes d'en solliciter et favoriser la création avec des intervenants suffisamment au point. Une nécessité pour elles aussi de veiller à leur gestion en lien avec les établissements (et leur "choix" de bénéficiaires), rectorats, inspections académiques, parents d'élèves. Mise à disposition des locaux, de créneaux horaires, de transports en commun avec pour les autorités en charge, prévision de lignes budgétaires ad hoc. Y compris pour une éventuelle rémunération en fonction du statut juridique choisi pour la structure.
Trop d'organisation tue l'organisation ? Possible, mais avec du sérieux, de la rigueur et un peu de temps...
- LédisséEsprit sacré
Reine Margot a écrit:J'ai connu dans deux établissements un dispositif pour les 6e qui marchait assez bien:
étude le soir de 16 à 17h avec la classe divisée en 3 groupes:
- les bons élèves au CDI pour travailler en autonomie
- les moyens en étude avec un AED qui les guide
- les faibles avec un prof qui leur fait faire leur travail et apprendre leurs cours pour le lendemain (soit dans l'edt normal du prof soit en HSE).
Même agités, des élèves faibles ne se comportent pas pareil dans un groupe de 5 ou 6 éléments et sont valorisés quand ils prennent la parole et répondent.
Très bonne idée, mais à quel coût ! Une personne au CDI pour surveiller, un AED, plus un professeur... tout ça pour une seule classe, si j'ai bien compris. Si le dispositif concerne tout le monde et tous les soirs, c'est tout simplement impossible.
D'ailleurs, "des élèves faibles ne se comportent pas pareil dans un groupe de 5 ou 6 éléments", oui, en général... Mais j'ai en ce moment deux petits groupes de 3e dans lesquels l'effet "petit groupe" fonctionne pour un ou deux élèves, pendant que trois ou quatre autres au mieux dorment, au pire décident que c'est cool de se retrouver avec les copains chahuteurs et que c'est le moment de mettre un peu d'ambiance.
Mais bon, à mon avis, ces belles paroles floues ne seront jamais mises en place : même avec un vivier mirobolant de bénévoles, trop de logistique.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Non, les remises à niveau sont 'payées en HSE et ne sont pas comprises dans les obligations de service. Ce que propose Blanquer risquerait en revanche d'aboutir a une annualisation. A noter que Blanquer a mis en oeuvre la réforme du lycée qui a entraîné la suppression des heures ressource dans les lycées en Éducation prioritaire....ZeSandman a écrit:HS : l'écriture intuitive corrigé toujours Blanquer par Blanquet, je ne sais pourquoi...
En ce qui concerne les devoirs à la maison, étant donné la situation actuelle, assurer une aide en établissement me semble aussi judicieux.
Mais à condition que la charge ne nous en revienne pas gratuitement dans le cadre d'une modification d'ORS et d'une annualisation de nos services, comme le laisse déjà supposer les remises à niveau pendant les vacances.
- RendashBon génie
Ingeborg B. a écrit:Non, les remises à niveau sont 'payées en HSE et ne sont pas comprises dans les obligations de service. Ce que propose Blanquer risquerait en revanche d'aboutir a une annualisation. A noter que Blanquer a mis en oeuvre la réforme du lycée qui a entraîné la suppression des heures ressource dans les lycées en Éducation prioritaire....ZeSandman a écrit:HS : l'écriture intuitive corrigé toujours Blanquer par Blanquet, je ne sais pourquoi...
En ce qui concerne les devoirs à la maison, étant donné la situation actuelle, assurer une aide en établissement me semble aussi judicieux.
Mais à condition que la charge ne nous en revienne pas gratuitement dans le cadre d'une modification d'ORS et d'une annualisation de nos services, comme le laisse déjà supposer les remises à niveau pendant les vacances.
C'est précisément le principal point d'inquiétude, ou l'un des principaux. L'annualisation permettrait d'intégrer sans difficulté les heures d'aide, voire les "remises à niveau" en temps de petites vacances, au temps de service, au nom de ces sacro-saintes 1 608 heures. Ne restera plus qu'à instaurer le stage estival durant la dernière quinzaine d'août, au motif qu'on a cinq semaines de congés payés dont une en décembre et quatre l'été (mi-juillet à mi-août), et le tour sera joué. Tout ne se fera sans doute pas lors des cinq prochaines années, mais étape par étape, petit pas après petit pas, les points de blocage sont levés, et ça a déjà commencé. Le prochain point de blocage concerne les ORS hebdomadaires, on peut s'attendre à une offensive sur le sujet.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- William FosterExpert
C'est 1607.Rendash a écrit:...au nom de ces sacro-saintes 1 608 heures.
Article Premier du Décret 2000-815.
Rendash il propage des fake news pour essayer de nous rajouter une heure à un total qui ne signifie déjà rien !
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Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- RendashBon génie
William Foster a écrit:C'est 1607.Rendash a écrit:...au nom de ces sacro-saintes 1 608 heures.
Article Premier du Décret 2000-815.
Rendash il propage des fake news pour essayer de nous rajouter une heure à un total qui ne signifie déjà rien !
Etape par étape, petit pas après petit pas
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Dr RaynalHabitué du forum
et avec force "pédagogie" pour "expliquer" et "accompagner" le changement...Rendash a écrit: Etape par étape, petit pas après petit pas
- HonchampDoyen
[quote="LadyC"]
Je pense qu'il devrait mettre le paquet sur le primaire pour les devoirs du soir et l'aide aux élèves . Et ne pas chercher à se mêler de tous les niveaux à la fois.
Reine Margot a écrit:
Si le dispositif concerne tout le monde et tous les soirs, c'est tout simplement impossible.
D'ailleurs, "des élèves faibles ne se comportent pas pareil dans un groupe de 5 ou 6 éléments", oui, en général... Mais j'ai en ce moment deux petits groupes de 3e dans lesquels l'effet "petit groupe" fonctionne pour un ou deux élèves, pendant que trois ou quatre autres au mieux dorment, au pire décident que c'est cool de se retrouver avec les copains chahuteurs et que c'est le moment de mettre un peu d'ambiance.
Mais bon, à mon avis, ces belles paroles floues ne seront jamais mises en place : même avec un vivier mirobolant de bénévoles, trop de logistique.
Je pense qu'il devrait mettre le paquet sur le primaire pour les devoirs du soir et l'aide aux élèves . Et ne pas chercher à se mêler de tous les niveaux à la fois.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ZeSandmanFidèle du forum
Mais je croyais qu'en primaire il n'y avait pas de devoirs, et que ce dispositif s'adressait donc au secondaire ?
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Les 1607 heures,, faut-il le rappeler ne concernent pas pour l'instant les enseignants du second degré qui ont un statut dérogatoire avec un service hebdomadaire. ? voir les textes. Je sais que certains chefs d'établissement et même Flo Robine ont diffusé cette Fake News mais il suffit de s'appuyer sur les textes statutaires pour la démonter. Rendash tu t'appuies sur le texte général qui ne concerne pas les enseignants https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029390906&categorieLien=idRendash a écrit:William Foster a écrit:C'est 1607.Rendash a écrit:...au nom de ces sacro-saintes 1 608 heures.
Article Premier du Décret 2000-815.
Rendash il propage des fake news pour essayer de nous rajouter une heure à un total qui ne signifie déjà rien !
Etape par étape, petit pas après petit pas
- RendashBon génie
Ingeborg B. a écrit:Les 1607 heures,, faut-il le rappeler ne concernent pas pour l'instant les enseignants du second degré qui ont un statut dérogatoire avec un service hebdomadaire. ? voir les textes. Je sais que certains chefs d'établissement et même Flo Robine ont diffusé cette Fake News mais il suffit de s'appuyer sur les textes statutaires pour la démonter. Rendash tu t'appuies sur le texte général qui ne concerne pas les enseignants https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029390906&categorieLien=idRendash a écrit:William Foster a écrit:C'est 1607.Rendash a écrit:...au nom de ces sacro-saintes 1 608 heures.
Article Premier du Décret 2000-815.
Rendash il propage des fake news pour essayer de nous rajouter une heure à un total qui ne signifie déjà rien !
Etape par étape, petit pas après petit pas
Je ne m'appuie sur rien du tout, à vrai dire : il s'agit du discours d'un nombre croissant d'IPR et de chefs d'établissement pour faire gober un nombre croissant de couleuvres à un nombre croissant de collègues. Et tu sais mieux que moi à quel point ça fonctionne.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- FinrodExpert
VanGogh59 a écrit:
-élèves volontaires (inutile de garder ceux qui n'auraient aucune envie de progresser et qui ne feraient que gêner le travail des autres)
Certes, mais la mission de l'école est théoriquement de chercher aussi une solution pour ceux qui sont complètement à côté de la plaque. La question étant de savoir de quoi ceux-là ont besoin...
On va vite manquer de moyens. Enfin, "manquer", dans le cas présent c'est un peu comme dire que le Sahara manque de forêts.
- KeaFidèle du forum
Ingeborg B. a écrit:Les 1607 heures,, faut-il le rappeler ne concernent pas pour l'instant les enseignants du second degré qui ont un statut dérogatoire avec un service hebdomadaire. ? voir les textes. Je sais que certains chefs d'établissement et même Flo Robine ont diffusé cette Fake News mais il suffit de s'appuyer sur les textes statutaires pour la démonter. Rendash tu t'appuies sur le texte général qui ne concerne pas les enseignants https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029390906&categorieLien=idRendash a écrit:William Foster a écrit:C'est 1607.Rendash a écrit:...au nom de ces sacro-saintes 1 608 heures.
Article Premier du Décret 2000-815.
Rendash il propage des fake news pour essayer de nous rajouter une heure à un total qui ne signifie déjà rien !
Etape par étape, petit pas après petit pas
Mais avec les "missions liées" qui s'ajoutent aux ORS, les limites sont de plus en plus floues...
On trouve comme par hasard, parmi les missions liées, "l'aide et le suivi du travail personnel des élèves..."
- DesolationRowEmpereur
Cette mode de parler de "fake news" dès qu'une information est inexacte est proprement insupportable.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Cela existait déjà, ça ne signifie pas aide aux devoirs en plus du service hebdomadaire. Je vous signale tout de même que les chefs qui ont essaye de surinterpréter les textes se sont cassés les dents.Kea a écrit:Ingeborg B. a écrit:Les 1607 heures,, faut-il le rappeler ne concernent pas pour l'instant les enseignants du second degré qui ont un statut dérogatoire avec un service hebdomadaire. ? voir les textes. Je sais que certains chefs d'établissement et même Flo Robine ont diffusé cette Fake News mais il suffit de s'appuyer sur les textes statutaires pour la démonter. Rendash tu t'appuies sur le texte général qui ne concerne pas les enseignants https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029390906&categorieLien=idRendash a écrit:William Foster a écrit:
C'est 1607.
Article Premier du Décret 2000-815.
Rendash il propage des fake news pour essayer de nous rajouter une heure à un total qui ne signifie déjà rien !
Etape par étape, petit pas après petit pas
Mais avec les "missions liées" qui s'ajoutent aux ORS, les limites sont de plus en plus floues...
On trouve comme par hasard, parmi les missions liées, "l'aide et le suivi du travail personnel des élèves..."
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